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BW Ideol obtient la certification DNV pour la conception de son flotteur pour éolienne de 15 MW

L’entreprise de La Ciotat, BW Ideol a obtenu auprès de DNV le certificat du « basic design » de son flotteur pour éolienne de 15 MW et plus. Un nouveau modèle pour des turbines jusqu’à 22 MW est aussi en développement.


BW Ideol s’est vu remettre par DNV le certificat pour le basic design de son flotteur pour éolienne lors des Floating wind days, à Haugesund, en Norvège. | BW IDEOL

Publié le 21/05/2025 Le marin

BW Ideol progresse dans son processus de validation technique de son flotteur pour éolienne destiné à des turbines de 15 MW et plus. L’entreprise de La Ciotat a obtenu de DNV, le certificat pour la conception de base (basic design) de la plateforme. Un flotteur dont un modèle pour des éoliennes de 12 MW est en cours de développement et qui s’inscrit dans une stratégie de standardisation et de production en série , indique BW Ideol dans un communiqué.

Engagée dans le projet de ferme pilote Eolmed de trois éoliennes flottantes au large de Gruissan, BW Ideol dispose de deux flotteurs déjà en opération : Floatgen au large du Croisic depuis 2017 et Hibiki au Japon depuis 2018. Trois projets pour lesquels, le design de ses flotteurs a été certifié. Cette nouvelle étape ouvre la voie à la généralisation de la certification type pour les fondations flottantes. Un sésame selon l’entreprise pour réduire les délais d’ingénierie, sécuriser les financements et accélérer les procédures d’autorisation.

Un géant des mers entre au port : Port-La Nouvelle accueille son premier flotteur éolien

13 mai 2025


Un mastodonte dans le chenal du port de Port-La Nouvelle. L'Indépendant - PHILIPPE LEBLANC

Ce mardi 13 mai, Port-La Nouvelle a vécu un moment fort de son histoire maritime avec l’arrivée du tout premier flotteur éolien du projet Éoliennes Flottantes du Golfe du Lion (EFGL). Une prouesse logistique et technique qui marque le début d’une nouvelle ère pour les énergies marines renouvelables en Occitanie.

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Il est 8 heures du matin ce mardi 13 mai quand la décision est prise de rapprocher le flotteur de l’entrée du port. La météo est propice, la mer est d’huile… Toutes les conditions sont réunies pour que l’entrée de ce premier flotteur se déroule sans encombre. Une arrivée qui a demandé une logistique d’exception. Le port a mobilisé des moyens techniques et humains impressionnants à l’image de cette structure, tout simplement vertigineuse. De nombreuses sociétés locales ont peaufiné les derniers réglages, à l’image d’Euroports, de la Marine Assistance Nouvelloise, de la Société Nouvelloise de Remorquage, Pilote, de la Capitainerie, de Vestas…

Les éoliennes les plus puissantes de France
Les minutes passent, le premier flotteur se rapproche, à pas de velours. Il avance très doucement mais sûrement. Entre les mains de remorqueurs dont la précision est chirurgicale, il en impose. Son arrivée est majestueuse. Elle marque le début d’un projet ambitieux nommé "EFGL" (Éoliennes Flottantes du Golfe du Lion), porté par la société Ocean Winds (Engie) et la Banque des Territoires, qui consiste à installer trois éoliennes flottantes "les plus impressionnantes du monde" au large de Leucate/Le Barcarès. La puissance produite par un seul engin de près de 186 mètres ? 10 mégawatts, soit les plus puissantes jamais installées en France. Port-La Nouvelle fait évidemment figure de site stratégique. C’est ici que les éoliennes du futur parc seront intégrées sur les flotteurs dans le port de Port-La Nouvelle entre mai et juillet 2025 grâce aux nouvelles infrastructures portuaires financées par la région Occitanie.


Le flotteur est acheminé (très doucement) vers le port. L'Indépendant - Régis Raynal

500 tonnes

Midi tout pile ce mardi quand le flotteur éolien, tiré par deux gros remorqueurs à l’avant, réalise le dernier virage qui doit l’amener à l’entrée du chenal. Le silence se fait. Le temps semble figé : "Il ne faudrait pas qu’ils aient mal mesuré l’entrée du port", plaisante René. Aucun souci, voici que monsieur le flotteur, 24 m sous la toise pour 70 m de longueur environ entre chaque colonne, se fraie un chemin à une vitesse de moins de… 1 nœud. Sur la balance, celui-ci affichera, une fois l’éolienne dessus, près de 500 tonnes : "Ce flotteur a été mis à l’eau mercredi dans le port de Fos-Marseille, puis a été remorqué vendredi. Depuis quelques jours, il mouille au large de Port-La Nouvelle en attendant que le vent et les vagues se calment", raconte Pierre Garreau, chargé de la communication pour le projet EFGL.

En début d’après-midi, ce mardi, le flotteur est positionné au pied des tours, sur le nouveau quai construit par la Région Occitanie, propriétaire du port, spécifiquement dédié aux énergies marines renouvelables. La société Euroports doit désormais assembler les différentes parties de l’éolienne. En fonction des conditions météorologiques, une quinzaine de jours sera désormais nécessaire pour le montage des tronçons de mâts, de la nacelle et des pales de l’éolienne. Ce sera, c’est certain, un nouveau spectacle à ciel ouvert. Une fois la première éolienne assemblée, celle-ci sera déplacée puis stockée sur un autre nouveau quai du port achevé récemment par la SEMOP Port-La Nouvelle (Société d’Economie Mixte à Opération Unique).

Enfin, cette éolienne sera ensuite remorquée à 16 kilomètres au large de Leucate et du Barcarès, pour une mise en service prévue à la fin du mois de juillet. Elle ne sera pas seule. Deux autres éoliennes seront mises en service, et deux nouveaux flotteurs feront donc leur entrée dans le port de La Nouvelle, créant forcément de nouvelles opérations spectaculaires visibles depuis toute la commune de Port-La Nouvelle, plus que jamais engagée en faveur de la transition écologique. Ce mardi, c’est une étape historique qui a bel et bien été franchie.

Une visite officielle sera organisée le 2 juin prochain. L’occasion pour Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, Claire Waysand, directrice générale adjointe d’ENGIE, Marc Hirt, directeur général d’Ocean Winds France et Patrick Martinez, directeur régional de la Banque des Territoires Occitanie de dévoiler l’avancée du projet et d’en détailler les contours.

Les travaux d’assemblage qui ont débuté ce mardi illustrent l’une des particularités de la construction des projets éoliens flottants : la possibilité d’effectuer l’assemblage des éoliennes à quai, et non en mer. Du fait de la configuration particulière du port de Port-La Nouvelle, dont le terminal éolien fait face à la ville, c’est la première fois au monde qu’il est possible pour le grand public de voir de près et en toute sécurité le montage d’éoliennes de cette taille (186 mètres en bout de pale) sur une fondation flottante.

À partir de mi-mai, les équipes d’Ocean Winds en charge du projet EFGL ouvriront un point d’information dédié à l’assemblage des éoliennes et à leur installation en mer, pour accueillir les visiteurs sur la Place Paul Valéry, face au quai. Cet espace sera ouvert, du mardi au samedi de 10 h à 17 h, et les week-ends prolongés jusqu’à fin juillet.

La première des 61 éoliennes du parc offshore d’Yeu-Noirmoutier est posée
Les travaux du parc éolien en mer développé par Emyn, filiale d’Ocean winds, au large d’Yeu et de Noirmoutier avance : la première éolienne a été installée le 9 mai par le navire autoélévateur « Vole au Vent » du groupe belge Jan de Nul.


Le navire jack-up « Vol au Vent » a installé la première éolienne du parc d’Yeu-Noirmoutier le 9 mai. | C. BEYSSIER/EMYN

Ève CHALMANDRIER. Publié le 12/05/2025 Le marin

Le parc éolien en mer d’Yeu-Noirmoutier entre dans la phase finale de sa construction.

La première des 61 éoliennes Siemens Gamesa de 8 MW a été installée avec succès vendredi 9 mai, a annoncé le développeur Emyn. Après un pré-assemblage des mâts au port de Saint-Nazaire, l’éolienne a été assemblée en mer par le navire Vole au Vent, de l’entreprise Jan de Nul. Ce bateau est doté d’une puissante grue de levage qui opère en trois temps : pose du mât, de la nacelle puis des trois... (abonnés)

Eolien en mer. Le « Vole au vent » est arrivé sur le champ d’Yeu Noirmoutier
Arrivé le mercredi 30 avril à Saint-Nazaire, où sont stockés les éléments des éoliennes du parc éolien du champ au large des îles vendéennes d’Yeu et de Noirmoutier, le navire autoélévateur est arrivé sur la zone de construction ce lundi 5 mai.


Le « Vole au Vent » est entré dans la forme écluse Joubert le 30 avril pour charger les quatre premières éoliennes (nacelles, pales et mâts) du parc des îles Yeu Noirmoutier. | NSNP-FRANCK BADAIRE

Véronique COUZINOU. Publié le 05/05/2025 Le marin

Impossible de le manquer dans l’estuaire de la Loire, avec ses quatre « pieds » en l’air : arrivé en fin d’après-midi le 30 avril, le Vole au Vent de Jan de Nul a chargé, à Saint-Nazaire, à partir du 1er mai, quatre premières nacelles Siemens gamesa, douze pales et quatre mâts gigantesques destinés au parc éolien d’Emyn (Éoliennes en mer Yeu Noirmoutier).

Il est reparti en début d’après-midi, le 5 mai, et a rejoint le site d’installation.

Le navire est bien connu sur le grand port maritime de Nantes Saint-Nazaire, même s’il a changé de couleur, sa coque passant du bleu au rouge. Au printemps et à l’été 2022, le Vole au Vent, 140 mètres de long, avait embarqué les éoliennes du parc de Saint-Nazaire, qui était alors le premier en construction en France.

L’appel d’offres éolien en mer d’Oléron ne fait pas le plein de candidats
Les neuf candidats présélectionnés pour participer à l’appel d’offres éolien en mer d’Oléron n’ont pas tous déposé un dossier. Comme l’a révélé notre confrère GreenUnivers, il y a eu des défections.

Loïc FABRÈGUES. le 03/04/2025 Le marin

La date butoir pour déposer une offre pour le projet de construction d’un parc éolien en mer de 1 GW dans le secteur de l’île d’Oléron (AO7) est dépassée. Comme pour le projet de 1,5 GW centre Manche 2 au large des côtes normandes (AO8), les candidats présélectionnés avaient jusqu’à hier, mercredi 2 avril, pour remettre leurs dossiers. Dans le cadre de la procédure en Charente-Maritime, les neuf préqualifiés n’ont pas déposé d’offres comme l’a dévoilé GreenUnivers.

Comme confirmé au marin, le tandem formé par RWE et Valorem s’est désisté. La candidature faisait pourtant belle figure en associant l’énergéticien allemand,... abonnés

Éolien flottant : Eolink veut raccorder un démonstrateur au réseau en 2027

AFP le 02 avril 2025

La PME bretonne Eolink prévoit de mettre à l'eau en 2027 son premier démonstrateur d'éolienne flottante dont la structure pyramidale doit permettre une économie de coûts pour la filière, ont annoncé ses dirigeants mercredi.

Une éolienne de 150 m de haut

"Avec ce démonstrateur, on amorce la filière de l'éolien flottant à Brest. Ça sera la plus grande éolienne flottante raccordée au réseau en 2027", a déclaré Vincent Perrot directeur financier d'Eolink, au cours d'une visite sur le polder Énergies marines renouvelables du port de Brest.

L'éolienne de 5 mégawatts (MW) et 150 mètres de haut doit commencer à être assemblée d'ici à la fin de l'année à Brest, avant d'être remorquée en 2027 jusqu'à un site d'essai au large du Croisic (Loire-Altantique).

Une première éolienne flottante de 2 MW, construite par la société française BW Ideol, est déjà opérationnelle sur ce site depuis 2018.

La particularité de l'éolienne d'Eolink tient à sa structure pyramidale à quatre mâts qui permet une "meilleur répartition des efforts" et "d'embarquer des pâles plus grandes", selon Rudy Vanholme, responsable ingénierie. La turbine, fixée entre les mâts, ne bouge pas au gré du vent. "C'est toute la structure qui s'aligne avec le vent, comme un bateau au mouillage", décrit M. Vanholme.

Cette conception permet aussi une économie d'acier de 40% et moins de manutention, selon ses promoteurs. "Ça contribue aux enjeux de baisse de coûts de la filière", assure M. Perrot.

Un premier parc éolien flottant commercial en service en 2031

La France a annoncé en mai l'attribution de son premier parc éolien en mer flottant commercial, confié au consortium des sociétés Elicio et BayWa r.e, une première mondiale à cette échelle pour la technologie flottante encore émergente.

Ce projet de 250 mégawatts (MW), prévu pour être mis en service en 2031 à 19 km à l'ouest de Belle-Ile-en-Mer et 33 km de Quiberon (Morbihan), permettra de couvrir les besoins en électricité d'environ 450 000 habitants. Le parc comprendra un maximum de 13 éoliennes sur 45 km2.

"On est candidat pour que les porteurs de projet choisissent notre technologie", a indiqué M. Perrot, assurant que la société était alignée sur le calendrier des premiers parcs commerciaux afin d'être "prête pour les appels d'offres".

La France prévoit de disposer d'une capacité de production de 18 gigawatts (GW) d'éolien en mer en 2035 et 45 GW en 2050, contre 1,5 GW aujourd'hui.

L’État consulte la filière de l’éolien en mer pour le prochain appel d’offres
Le dixième appel d’offres français (AO10) pour l’éolien en mer se prépare. La Direction générale de l’énergie et du climat (Dgec) a lancé une consultation auprès « des parties prenantes » pour alimenter les travaux préparatoires.

La consultation interroge la filière dans le cadre du futur appel d’offres éolien en mer sur la capacité souhaitée des projets et leur raccordement, leur géographie ou encore les calendriers et les dates de mise en service.


Loïc FABRÈGUES. le 20/03/2025 Le marin

La décision du gouvernement, prise en octobre dernier à la suite du débat public La mer en débat, a fixé le cadre du prochain appel d’offres pour l’éolien en mer.

Cet AO10, car il s’agira du dixième depuis 2011, concernera les quatre façades maritimes françaises et visera à l’attribution de 8,4 à 9,2 GW de nouveaux projets avant la fin de l’année 2026. C’est structurant car cela représente près de 10 % de capacité de production...
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Yeu-Noirmoutier : l’installation des éoliennes offshore commencera en mai
Le chantier de la pose des câbles interéoliens par LD Travocean a repris dans le parc offshore de Yeu-Noirmoutier. RTE annonce, de son côté, la mise à disposition du premier câble de raccordement électrique du parc au réseau terrestre.


Après une première tranche réalisée au dernier trimestre 2024, Louis Dreyfus Travocean a repris le 1er mars la pose des câbles interéoliens du parc de Yeu-Noirmoutier. | COMPTE LINKEDIN LD TRAVOCEAN

Loïc FABRÈGUES. le 03/03/2025 Le marin

La construction du quatrième parc éolien en mer français à Yeu-Noirmoutier entre dans sa dernière ligne droite avant sa mise en service prévue à la fin de l’année. Comme annoncé par le marin , Louis Dreyfus Travocean a lancé la deuxième phase pour les câbles interéoliens. La pose des câbles a repris le 1er mars pour se poursuivre jusqu’à l’été, indique Emyn, la filiale d’Ocean winds, à la tête du projet.


Sur les 61 fondations monopieux équipées de leurs pièces de transition destinées à recevoir les éoliennes, 43 ont d’ores et déjà été posées par l’entreprise Deme, poursuit l’entreprise. Ce chantier doit se poursuivre jusqu’en mai. Date à laquelle, les éoliennes devraient commencer à être installées par le navire jack-up Vole au Vent de Jan de Nul.

RTE met un premier câble de raccordement à disposition

En charge de raccorder le parc au réseau à très haute tension à 225 000 volts, RTE a annoncé, de son côté le 3 mars, avoir mis à disposition de la société Emyn, la première liaison de raccordement électrique. Le chantier, commencé en 2022, a consisté en la création d’une double liaison sous-marine sur une distance de 27 kilomètres puis souterraine sur 29 kilomètres. Le deuxième câble de raccordement devrait être mis à disposition de la société Emyn au printemps, indique le gestionnaire du réseau de transport de l’électricité.

Feu vert environnemental pour la création d'un parc éolien en mer près de Dunkerque

AFP le 26 février 2025

Le préfet du Nord a donné son autorisation environnementale à la création et l'exploitation d'un important parc éolien en mer prévu au large de Dunkerque, qui suscite des oppositions en France et en Belgique, selon un arrêté préfectoral consulté mercredi par l'AFP.

Ce parc éolien permettra de répondre "à l'urgence liée à la transition énergétique" et "à l'augmentation de la demande d'électricité à venir pour permettre d'atteindre les objectifs de politique énergétique et en particulier de neutralité carbone en 2050", peut-on lire dans cet arrêté signé le 14 février.

Un autre arrêté préfectoral publié le 2 janvier autorisait le raccordement de ce parc d'une quarantaine d'éoliennes sur une superficie de 50 km2, situé à environ 10 km de la côte française et longeant la frontière belge.

"La production électrique attendue (...), pour une puissance installée maximale de 600 MW, est aujourd'hui estimée à 2,3 TWh par an", selon ce document. La puissance installée de ce parc dépasserait celle de chacun des trois parcs éoliens offshore déjà en service en France, à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor) et Fécamp (Seine-Maritime).

Mais ce projet inquiète aussi en France et en Belgique, en raison de son impact visuel et de ses conséquences potentielles sur le tourisme, la pêche et l'environnement.

En Belgique, le port d'Ostende a saisi la justice pour tenter "d'interdire la poursuite des préparatifs et la construction du parc éolien à l'emplacement actuel", a expliqué à l'AFP son PDG Dirk Declerck.

Côté français, l'association Vent Debout 59 et la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) s'opposent notamment au projet, dénonçant le choix de l'implanter dans une zone Natura 2000.

"Les promoteurs vont avoir l'autorisation de détruire 31 espèces protégées, au coeur d'un entonnoir migratoire où des millions d'oiseaux passent tous les ans, sans parler des grands cétacés qui peuvent être déboussolés par les éoliennes", s'indigne Florent Caulier, président de Vent Debout 59, qui compte contester ce projet en justice.

L'enquête publique a recueilli 94,4% d'avis défavorables au projet l'an dernier. La commission d'enquête a néanmoins rendu un avis favorable, assorti de neuf recommandations, comme "mettre en place un suivi acoustique en temps réel pendant les phases de travaux bruyants".

Outre les trois parcs éoliens en mer déjà en service au large des côtes françaises, six autres, dont celui de Dunkerque, doivent l'être dans les prochaines années. Dix autres projets sont en phase de mise en concurrence ou de développement.

RTE prévoit un investissement de 37 milliards d’euros pour l’éolien en mer d’ici 2040
Alors que le gestionnaire du réseau de transport d’électricité (RTE) présentera jeudi 13 février, son schéma décennal de développement du réseau (SDDR) sur la période 2025-2040, le chantier s’annonce titanesque. Le montant de l’investissement sera à la hauteur avec une enveloppe estimée à 100 milliards d’euros.


RTE prévoit un programme soutenu pour l’éolien en mer avec sept raccordements à mettre à disposition entre 2030 et 2032 puis dix à mettre en service entre 2033 et 2039. | LOÏC FABRÈGUES

Loïc FABRÈGUES. Publié le 12/02/2025 Le marin

Le gestionnaire du réseau de transport d’électricité (RTE) prépare la troisième vague de la construction du réseau électrique français. À l’image des deux premières qui se sont déroulées après la Seconde Guerre mondiale pour assurer la reconstruction du pays puis entre 1970 et 1990 pour permettre le développement du parc électronucléaire, le chantier s’annonce colossal. Un chiffre le résume à lui seul : 40 000. C’est le nombre de kilomètres de lignes électriques à haute et très haute tension que RTE devra renouveler, renforcer...

Deme a achevé la première phase de l’installation des fondations du parc éolien de Dieppe-Le Tréport
Titulaire du marché d’installation des fondations du parc éolien en mer Dieppe-Le Tréport, le groupe belge Deme annonce la fin des opérations de la première phase du programme. Les embases sous-marines sur lesquelles seront fixées cet été les 64 fondations jackets à quatre pieds ont toutes été installées par le navire spécialisé « Apollo ».


Deme doit revenir sur le site cet été pour l’installation proprement dite des jackets à quatre jambes sur les pieux déjà posés au fond de la mer. | DEME


Frédérick AUVRAY. Publié le 04/02/2025 Le marin

En dépit des conditions météorologiques capricieuses cet hiver dans la Manche avec une succession de coups de vents, les travaux en mer sur le site du futur parc éolien de Dieppe-Le Tréport avancent bien. Titulaire du marché d’installation des 64 fondations de type jacket à quatre jambes, Deme a annoncé la fin de la première phase du chantier démarrée en juin 2024.


Le navire jack-up Apollo a achevé l’installation des embases sous-marines sur lesquelles seront fixées les fondations... abonnés

Saipem fait face à un forage compliqué sur le parc éolien en mer du Calvados
Le forage pour l’installation des fondations monopieux du parc éolien en mer du Calvados, confié à l’italien Saipem, a pris du retard. Un nouveau calendrier du chantier devrait être défini dans les prochains mois.


Le « Saipem 7000 », qui est sur la zone du parc du Calvados, doit installer les fondations monopieux. | SAIPEM

Loïc FABRÈGUES. le 16/01/2025 Le marin

Le sous-sol marin du parc éolien du Calvados, au large de Courseulles-sur-Mer, pose des difficultés à Saipem. Le groupe italien, qui a signé un contrat de 460 millions d’euros en 2021 pour la fourniture et l’installation des fondations monopieux qui supporteront les éoliennes, se trouve confronté à des problèmes de forage , a révélé Bloomberg .

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L’hypothèse d’éoliennes flottantes chinoises grandit dans l’appel d’offres en Méditerranée
La Commission de régulation de l’énergie a rendu public son rapport sur l’analyse des offres pour les deux parcs éoliens flottants en Méditerranée attribués en décembre. Elle alerte sur la présence croissante des turbiniers chinois dans les offres des candidats et invite à intégrer des critères sur les enjeux industriels dans les prochaines procédures.

Le marin Loïc FABRÈGUES.Publié le 10/01/202

Les derniers composants de l’éolienne flottante d’Eolink sont arrivés à Brest
Les derniers composants de l’éolienne flottante d’Eolink qui sera installée sur le site d’essai du Sem-rev au large du Croisic (Loire-Atlantique) sont arrivés au port de Brest. L’éolienne sera assemblée en Bretagne puis remorquée jusqu’à sa destination finale.


Les derniers composants de l’éolienne flottante Eolink ont été déchargés à Brest.

le 27/12/2024 Le marin

Les derniers composants de la future éolienne flottante de 5 MW d’Eolink sont arrivés au port de Brest a annoncé l’entreprise sur les réseaux sociaux le 25 décembre. L’éolienne sera assemblée par l’entreprise brestoise puis mise à l’eau et remorquée sur le site d’essai en mer du Sem-rev, géré par Open-C au large du Croisic, pour être connectée au réseau. Les premiers éléments étaient arrivés en février à Brest.

Cette éolienne qui doit être mise en service au printemps 2025 permettra d’alimenter 6 500 personnes en électricité locale et décarbonée, affirme Eolink.

Parcs éoliens en Méditerranée: deux lauréats désignés

AFP le 27 décembre 2024

Le gouvernement a annoncé vendredi avoir retenu deux lauréats pour la construction de deux parcs éoliens en mer flottants en Méditerranée, de 250 MW chacun, permettant chacun de produire l'électricité nécessaire pour 450.000 habitants.

A la suite de l'instruction menée par la commission de régulation de l'énergie (CRE), le Gouvernement a désigné, pour le projet situé dans la zone dite "Narbonnaise", à plus de 25 km des côtes, entre Agde (Hérault) et Port-la-Nouvelle (Aude), "le groupement composé d'Ocean Winds (joint-venture à 50-50 d'Engie et EDPR) et Eolien en Mer Participation".

Pour le projet situé dans la zone "Golfe de Fos", à plus de 25 km des côtes, au large de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), le gouvernement a retenu "la société Eoliennes Méditerranée Grand Large, dont EDF Renouvelables et Maple Power sont actionnaires".

Après un débat public organisé par la Commission nationale du débat public (CNDP), la procédure de mise en concurrence avait été lancée en mars 2022 pour la construction et l'exploitation de ces deux parcs éoliens en mer flottants, pour lesquels treize candidats avaient été présélectionnés.

"Les lauréats se sont chacun engagés au recyclage des éoliennes (pales et aimants compris) et à confier 10% des prestations d'études, de fabrication des composants, de travaux et d'activités relatives à l'exploitation à des PME", a indiqué le ministère de l'Industrie dans un communiqué.

Le ministre chargé de l'Industrie et de l'Énergie, Marc Ferracci, a souligné "l'importance de ces projets éoliens, qui combinent une filière industrielle verte et la réponse aux enjeux de la transition énergétique".

Après l'attribution d'un premier projet éolien flottant au printemps 2024 et les mises en service complètes des parcs de Fécamp et Saint-Brieuc, l'attribution de ces deux projets en mer Méditerranée porte "à près de 5,3 GW la puissance cumulée des projets en service, en construction ou en cours de développement sur les côtes françaises", selon le ministère.

La France vise 18 GW d'éolien en mer en service à horizon 2035 et 45 GW à horizon 2050.