La problématique de la polémique, que j’ai d’ailleurs initié
, vient du fait que 2 clans ( ?) s’opposent sans avoir défini l’objet de la friction :
Bien entendue, l’hydroélectrique est une énergie renouvelable et, dans le cas des microcentrales, en général, ayant peu d’impact sur l’écosystème.
Mais dans des cas particuliers, exprimé dans le Wiki :
- Long tronçon court-circuité,
- Zone montagneuse (utilisation de conduite forcée suivant le projet).
J’ai défini les impacts sur le milieu halieutique de ce type de centrale, impact bien entendu amplifié si on passe à des gros barrages EDF (vincent128 l’ayant très bien souligné dans le Wiki) :
- Fortes variations de débit de cours d'eau,
- Milliers de kilomètres de cours d'eau interdits à tous les usagers,
- Accident grave et noyade des imprudents.
- Sans parler de l’écosystème.
Dans ce contexte, EDF et sa gestion de l’hydro-électricité a amplifié la méfiance qu’ont les associations de protection des milieux naturels et des fédérations de pêche. Ceci dit, pour ses derniers, certains apprécient les barrages et leurs poissons spécifiques (brochet, perche, sandre, etc…).
Et dans le cas particulier cité ici des microcentrales à long tronçon court-circuité, c’est aussi sur la base d’intérêts privés, peu philanthropes et pas toujours respectueux du bien public.
Mais je le répète si ce n’est pas clair, je suis pour le développement des énergies renouvelables, mais en prenant en compte les aspects négatifs et en essayant de les corriger, si possible. Je vois trop souvent des positions dogmatiques d’un coté ou de l’autre.
Sinon, quelques réponses :
Jägermeifter a écrit : Le point de vue de ton pécheur n´est surement pas très représentatif de la situation. C´est comme si tu demandes aux pécheurs de Marseille de te parler de la peche aux thons.
Argument ridicule : comparer la pêche industrielle du thon (poisson en voie de disparition) avec une pêche de loisir d’eau douce (les pêcheurs sont le plus souvent dans le cours d’eau à pied, voire sur les rives) montre bien la méconnaissance de ce milieu. D’un coté, industrie et ignorance de la gestion de l’espèce prélevée, de l’autre, loisir et gestion particulièrement précise du milieu halieutique (comptage électrique, analyse qualitatif de l’eau, gestion des rives, entretien des chemins, etc…).
vincent128 a écrit :
Moi personnellement, je connais bien un pêcheur acharné de truites... Un gars qui sortait plus de 300 poissons par an! Il ne prend plus sa carte depuis 2003... Et c'est pas à cause des micro-centrales, ça c'est sûr! La forte raréfaction du poisson depuis 2003 est dûe, chez nous au moins, à l'impact de la pollution des cours d'eau (surtout agricole, mais aussi le manque de stations d'puration et les quantités de sel sur les routes en hiver), pollutions dont l'effet est fortement amplifié par la sécheresse (très dure en 2003, et cet été à nouveau). Enfin, c'est mon ami pêcheur qui le dit. Mais je ne voudrais pas le recopier tel quel dans le Wiki sans vérification, je trouve que ça ferait désordre!
Attention a pas sortir une généralité sur le cas d’un pêcheur (lieu ? type de rivière ?...).
Je connais aussi des pécheurs qui râlent car ils ne prennent plus rien et souhaitent que la fédération locale fasse de l’alevinage car les truites d'élevage sont plus faciles à attraper (mais bourrées d’antibiotique).
Ce que « mon maître pêcheur » a constaté, c’est une excellente année 2006 dans sa zone (même dans des petits ruisseaux), ou il péchait 1500 truites (moins maintenant) par an il y a 15 ans (il relâchait bien entendu 90%). Cela veut dire que la ponte s’est correctement déroulée sans problème climatique ni pollution locale (il faut donc remonter à au moins 2004). Mais c’est peut être que passager, la tendance étant en général très négative.
La pollution agricole est effectivement aussi un problème majeur, le manque de station d’épuration (en général, attribuer à des entreprises agricoles ou autres (les particuliers sont de plus en plus aux normes), le rejet des produit toxique par des usines locales, mais aussi dû au ruissellement qui déposer dans les rivières du gravier et du sable, bouchant les profonds. Pour ce dernier, différente cause : chemin forestier mal conçu, passage des quads et motos accélérant la détérioration des chemins (ravinement), disparition des haies, très grosse précipitation actuelle, etc…
Mais tout ceci n’est est hors sujet par rapport aux microcentrales évoquées (un autre topic ?).
La problématique de la polémique, que j’ai d’ailleurs initié ;) , vient du fait que 2 clans ( ?) s’opposent sans avoir défini l’objet de la friction :
Bien entendue, l’hydroélectrique est une énergie renouvelable et, dans le cas des microcentrales, en général, ayant peu d’impact sur l’écosystème.
Mais dans des cas particuliers, exprimé dans le Wiki :
- Long tronçon court-circuité,
- Zone montagneuse (utilisation de conduite forcée suivant le projet).
J’ai défini les impacts sur le milieu halieutique de ce type de centrale, impact bien entendu amplifié si on passe à des gros barrages EDF (vincent128 l’ayant très bien souligné dans le Wiki) :
- Fortes variations de débit de cours d'eau,
- Milliers de kilomètres de cours d'eau interdits à tous les usagers,
- Accident grave et noyade des imprudents.
- Sans parler de l’écosystème.
Dans ce contexte, EDF et sa gestion de l’hydro-électricité a amplifié la méfiance qu’ont les associations de protection des milieux naturels et des fédérations de pêche. Ceci dit, pour ses derniers, certains apprécient les barrages et leurs poissons spécifiques (brochet, perche, sandre, etc…).
Et dans le cas particulier cité ici des microcentrales à long tronçon court-circuité, c’est aussi sur la base d’intérêts privés, peu philanthropes et pas toujours respectueux du bien public.
Mais je le répète si ce n’est pas clair, je suis pour le développement des énergies renouvelables, mais en prenant en compte les aspects négatifs et en essayant de les corriger, si possible. Je vois trop souvent des positions dogmatiques d’un coté ou de l’autre.
Sinon, quelques réponses :
[quote="Jägermeifter"] Le point de vue de ton pécheur n´est surement pas très représentatif de la situation. C´est comme si tu demandes aux pécheurs de Marseille de te parler de la peche aux thons.[/quote]
Argument ridicule : comparer la pêche industrielle du thon (poisson en voie de disparition) avec une pêche de loisir d’eau douce (les pêcheurs sont le plus souvent dans le cours d’eau à pied, voire sur les rives) montre bien la méconnaissance de ce milieu. D’un coté, industrie et ignorance de la gestion de l’espèce prélevée, de l’autre, loisir et gestion particulièrement précise du milieu halieutique (comptage électrique, analyse qualitatif de l’eau, gestion des rives, entretien des chemins, etc…).
[quote="vincent128"]
Moi personnellement, je connais bien un pêcheur acharné de truites... Un gars qui sortait plus de 300 poissons par an! Il ne prend plus sa carte depuis 2003... Et c'est pas à cause des micro-centrales, ça c'est sûr! La forte raréfaction du poisson depuis 2003 est dûe, chez nous au moins, à l'impact de la pollution des cours d'eau (surtout agricole, mais aussi le manque de stations d'puration et les quantités de sel sur les routes en hiver), pollutions dont l'effet est fortement amplifié par la sécheresse (très dure en 2003, et cet été à nouveau). Enfin, c'est mon ami pêcheur qui le dit. Mais je ne voudrais pas le recopier tel quel dans le Wiki sans vérification, je trouve que ça ferait désordre! [/quote]
Attention a pas sortir une généralité sur le cas d’un pêcheur (lieu ? type de rivière ?...).
Je connais aussi des pécheurs qui râlent car ils ne prennent plus rien et souhaitent que la fédération locale fasse de l’alevinage car les truites d'élevage sont plus faciles à attraper (mais bourrées d’antibiotique).
Ce que « mon maître pêcheur » a constaté, c’est une excellente année 2006 dans sa zone (même dans des petits ruisseaux), ou il péchait 1500 truites (moins maintenant) par an il y a 15 ans (il relâchait bien entendu 90%). Cela veut dire que la ponte s’est correctement déroulée sans problème climatique ni pollution locale (il faut donc remonter à au moins 2004). Mais c’est peut être que passager, la tendance étant en général très négative.
La pollution agricole est effectivement aussi un problème majeur, le manque de station d’épuration (en général, attribuer à des entreprises agricoles ou autres (les particuliers sont de plus en plus aux normes), le rejet des produit toxique par des usines locales, mais aussi dû au ruissellement qui déposer dans les rivières du gravier et du sable, bouchant les profonds. Pour ce dernier, différente cause : chemin forestier mal conçu, passage des quads et motos accélérant la détérioration des chemins (ravinement), disparition des haies, très grosse précipitation actuelle, etc…
Mais tout ceci n’est est hors sujet par rapport aux microcentrales évoquées (un autre topic ?).