Une micro centrale a encore moins d´impacts négatifs qu´une grosse centrale hydraulique.
Ca ressemble à ca (Giffrenant, Haute Savoie, 900 kW):
- Les passes à poissons sont obligatoires, et la loi impose qu'au moins 10 % du débit soit conservé dans le lit de la rivière.
- Pour la plupart des installations, il n´y a pas de lachers d´eau et de variations du débit car pas de gros barrage. Ce sont des centrales "au fil de l´eau". Pour les centrales avec réserve, cela sert aux pics de consommation (qui sont sinon en france est fournit par le charbon).
-Les 3 000 petites centrales électrique de "petite hydraulique" (d'une puissance inférieure à 10 MW) produisent 7 TWh / an, soit 10 % de la production hydroélectrique française. Je ne trouve pas ca négligeable du tout. Le potentiel de la petite hydraulique est trés largement inexploité.
- Elle permet de maintenir une activité économiques dans des zones rurales. En France, la petite hydraulique emploie environ 3 000 personnes.
- Et bien sur, c´est une énergie peu chère, sans déchets, sans aucun risque ni effet de serre et renouvelable. Vous voulez quoi de plus?
Et je veux continuer à redire que ce n´est pas parce que AUJOURD´HUI cela produit 0,5% de notre energie (avec le gaspillage d´aujourd´hui, et en mélangeant électricité avec chauffage et transport) que cela n´est pas une vraie partie de la solution. Et le potentiel de développement est énorme. Le 4x4 du voisin, tout le monde est la pour le critiquer, pourtant, il ne produit que 0,00000001 % des émitions de GES.
Le point de vue de ton pécheur n´est surement pas très représentatif de la situation. C´est comme si tu demandes aux pécheurs de Marseille de te parler de la peche aux thons.
EDIT: Beaucoup d´informations chiffrés ici : http://www.energies-renouvelables.org/o ... aro174.asp
Avec plus de 11 600 MW installés, la petite hydroélectricité, définie par les installations de puissances inférieures à 10 MW, fait partie intégrante du système de production d’électricité de l’Union européenne. Alors que le potentiel de la filière reste encore sous-exploité, celle-ci doit actuellement faire face à une double problématique en apparence contradictoire : concilier les impératifs de productivité avec le maintien d’une bonne qualité écologique des eaux.