par kercoz » Hier, 16:15
l4EXPRESS/
......../////Puis le Japon a créé en 1993 le système des "stagiaires techniques", qui ciblait des jeunes de pays en développement pour combler à moindre coût le manque de personnel dans les PME et l’agriculture. Mais ces mesures n’ont pas suffi et, dans les années 2010, le gouvernement a imaginé les statuts de "travailleurs qualifiés" dans 12 secteurs, dont la santé, la construction et l’agriculture, celui des "professionnels hautement qualifiés", réservé aux chercheurs ou aux cadres supérieurs, et le visa ciblant les diplômés d’une centaine d’universités de haut niveau.
Résultat, le nombre d’étrangers a presque doublé en vingt ans (3,8 millions en 2024 contre 1,97 million en 2004, sur près de 125 millions d’habitants), et leur présence est désormais visible au quotidien. Vietnamiens ou Indiens derrière les comptoirs des supérettes ; Népalais au sein du personnel des restaurants et des hôtels, voire des très conservateurs ryokan, les auberges traditionnelles. Dans une société nippone fermée, où la nationalité reste difficile à obtenir – 8 800 naturalisés en 2023, contre 39 700 en France –, ils ont du mal à s’intégrer, et suscitent une méfiance croissante. "Dans un contexte de déclin démographique, les travailleurs étrangers sont essentiels au maintien de l’économie et de la société japonaises. Nous veillerons à ce que leur présence profite au Japon sans compromettre notre mode de vie, ............./////////
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......../////Puis le Japon a créé en 1993 le système des "stagiaires techniques", qui ciblait des jeunes de pays en développement pour combler à moindre coût le manque de personnel dans les PME et l’agriculture. Mais ces mesures n’ont pas suffi et, dans les années 2010, le gouvernement a imaginé les statuts de "travailleurs qualifiés" dans 12 secteurs, dont la santé, la construction et l’agriculture, celui des "professionnels hautement qualifiés", réservé aux chercheurs ou aux cadres supérieurs, et le visa ciblant les diplômés d’une centaine d’universités de haut niveau.
Résultat, le nombre d’étrangers a presque doublé en vingt ans (3,8 millions en 2024 contre 1,97 million en 2004, sur près de 125 millions d’habitants), et leur présence est désormais visible au quotidien. Vietnamiens ou Indiens derrière les comptoirs des supérettes ; Népalais au sein du personnel des restaurants et des hôtels, voire des très conservateurs ryokan, les auberges traditionnelles. Dans une société nippone fermée, où la nationalité reste difficile à obtenir – 8 800 naturalisés en 2023, contre 39 700 en France –, ils ont du mal à s’intégrer, et suscitent une méfiance croissante. "Dans un contexte de déclin démographique, les travailleurs étrangers sont essentiels au maintien de l’économie et de la société japonaises. Nous veillerons à ce que leur présence profite au Japon sans compromettre notre mode de vie, ............./////////