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par GillesH38 » 03 févr. 2025, 11:48
par Jeuf » 03 févr. 2025, 11:19
[...] L'expérience de Calhoun a fait sensation à sa publication, à tel point que son concept de « cloaque comportemental » s'est invité dans les débats publics : les humains sont-ils condamnés, comme les souris, à la violence et à l'isolement lorsque la densité devient insupportable ? La vie en ville, serrés comme des sardines, nous mènerait-elle à notre perte ? Avec le recul, certains chercheurs ont nuancé l'importance des conclusions de Calhoun. Beaucoup ont mis en garde contre toute analogie entre les rongeurs et les humains. En 2008, l'historien Edmund Ramsden écrit dans un article scientifique sur le sujet : « Les rats de Calhoun ont capturé l'imagination d'une génération préoccupée par des questions telles que l'explosion démographique, la qualité de l'environnement et l'augmentation de la violence urbaine. » Mais selon lui, contrairement aux rongeurs, les humains ont cette capacité miraculeuse d'adaptation qui les empêche de sombrer totalement dans le chaos. « Les rats peuvent souffrir de la surpopulation, dit-il, mais les humains peuvent y faire face. » La clé, l'aménagement de l'espace Un espoir pour l'avenir : la clé est dans « l'espace conceptuel ». Calhoun lui-même a offert une lueur d'espoir. Dans certaines expériences, lorsque les rongeurs ont eu plus d'espace ou la possibilité de creuser des tunnels, la violence a baissé. La morale de l'histoire ? Tout est dans l'aménagement de l'espace. Dans un rapport de 1979, Calhoun conclut que « concevoir un meilleur environnement bâti » est la clé pour éviter les dérives sociales. Plus intéressant encore, il évoque l'idée d'un « espace conceptuel. Pour lui, à l'avenir, nos sociétés finiront par être tissées en un seul réseau social. Calhoun rêvait d'« expansion de l'espace conceptuel », un monde où la technologie et la culture permettraient de vivre en harmonie, même dans des espaces restreints. Ce réseau mondial que nous avons aujourd'hui – on songe bien sûr à Internet et aux smartphones – pourrait bien être la réalisation de son rêve. John B. Calhoun a offert aux rats tout ce dont ils avaient besoin, sauf de l'espace.
par GillesH38 » 14 août 2024, 15:03
jeufe a écrit : ↑14 août 2024, 14:28 GillesH38 a écrit : ↑13 août 2024, 22:48 la seule déduction que j'en tire, c'est que tu ne peux pas déduire de ta méconnaissance des limites qu'il n'y a pas de limites. La seule déduction que tu peux en tirer, c'est que tu ne connais pas la valeur de la limite. Après moi je t'ai donné mon argument pour dire qu'on s'approche des limites à mon avis , c'est la baisse tendancielle du taux de croissance, ce qui prouve qu'on s'approche des limites dans des modélisations simples type Verhulst (pour être précis, le taux de croissance est divisé par deux quand on est déjà à la moitié de la limite). Bien sur il n'y a pas de raison qu'un modele simple soit suivi, mais ça semble indiquer qu'on est dans cet ordre de grandeur . Tu peux ne pas croire à cet argument, ce sont les faits qui trancheront. La croissance peut ralentir, cesser, il peut y avoir des régressions qui durent des décennies, et c'est déjà arrivé, ça ne veut pas dire qu'il ne peut pas y avoir de rebond après, basé sur de nouvelles ressources et de nouvelle possibilités technologiques.
GillesH38 a écrit : ↑13 août 2024, 22:48 la seule déduction que j'en tire, c'est que tu ne peux pas déduire de ta méconnaissance des limites qu'il n'y a pas de limites. La seule déduction que tu peux en tirer, c'est que tu ne connais pas la valeur de la limite. Après moi je t'ai donné mon argument pour dire qu'on s'approche des limites à mon avis , c'est la baisse tendancielle du taux de croissance, ce qui prouve qu'on s'approche des limites dans des modélisations simples type Verhulst (pour être précis, le taux de croissance est divisé par deux quand on est déjà à la moitié de la limite). Bien sur il n'y a pas de raison qu'un modele simple soit suivi, mais ça semble indiquer qu'on est dans cet ordre de grandeur . Tu peux ne pas croire à cet argument, ce sont les faits qui trancheront.
jeufe a écrit : ↑14 août 2024, 14:28 à moi, si. En tout cas, il s'agissait , à minima, de comparer l'apport de chaleur du photovoltaïque et montrer que la modification du bilan radiatif qu'induit un noircissement de grandes surfaces et bien moins grave que d'ajouter du CO2 qui retient le rayonnement. Et dans l'article que je cite, il s'agit aussi de dire que des système de refroidissement vont consommer de l'énergie, mais ça ne réchaufferait pas plus que ça refroidirait.
par jeufe » 14 août 2024, 14:28
Ce rapport des deux chaleurs ne me semble pas hyper pertinent en fait.
par GillesH38 » 13 août 2024, 22:50
jeuff a écrit : ↑13 août 2024, 22:47 C'est nettement plus si on tient compte du réchauffement de l'océan d'ailleurs. il se dit que 95% de la chaleur est absorbée par les océans, donc ils auraient une capacité calorifique 20 fois supérieur à l'atmosphère?Ah oui, il faudrait aussi tenir compte de ce qui est asborbé par les sols continentaux aussi bon, quelques calcul et un schéma et tout cela serait plus clair... Concernant le surplus de chaleur lié à de la consommation d'énergie fossile, il est clair pour la conso direct : 1J de chaleur dans l'air, c'est un joule en plus.
C'est nettement plus si on tient compte du réchauffement de l'océan d'ailleurs.
par GillesH38 » 13 août 2024, 22:48
par jeuff » 13 août 2024, 22:47
par jeuff » 13 août 2024, 22:40
GillesH38 a écrit : ↑13 août 2024, 15:22 La réponse probable étant non, que tu ne sais pas calculer cette limite. C'est juste pour te faire remarquer que ce n'est pas parce que tu ne vois pas de raison théorique pour qu'il y ait une limite qu'il n'y en a pas : ça veut simplement dire que tu n'as pas les données et les théories suffisantes pour les calculer. Donc en pratique pour estimer le nombre de lombrics, tu te reposeras sur des observations phénoménologiques, pas sur des théories.
par GillesH38 » 13 août 2024, 19:30
par GillesH38 » 13 août 2024, 15:22
jeufe a écrit : ↑13 août 2024, 15:11 Ce n'est pas moi qui calcule le rapport 1kwh fossile->70 à 700kWh de réchauffement de l'atmosphère à terme (en plus de 1kWh de réchauffement direct), c'est ce qu'écrit le chercheur page 37 de l'extrait de magazine https://lameteorologie.fr/issues/2012/7 ... 2012_78_31 Encart en bas, "calcul d'ordre de grandeur".
par jeufe » 13 août 2024, 15:11
par GillesH38 » 12 août 2024, 21:37
GillesH38 a écrit : ↑12 août 2024, 21:27 jeufeuf a écrit : ↑12 août 2024, 21:18 Je peux pas détailler le calcul, certainement très compliqué et que d'autres plus qualifié ont fait , je cite le chiffre d'un article que je trouve très bon, article que je mentionnai il y a qq années dans viewtopic.php?t=3822&start=240#p2351226 Encore accessible, pourvu que ça dure, le titre : " L'ingénierie climatique face au réchauffement climatique : solution d'avenir ou fuite en avant ?" à quel endroit il dit ça ?
jeufeuf a écrit : ↑12 août 2024, 21:18 Je peux pas détailler le calcul, certainement très compliqué et que d'autres plus qualifié ont fait , je cite le chiffre d'un article que je trouve très bon, article que je mentionnai il y a qq années dans viewtopic.php?t=3822&start=240#p2351226 Encore accessible, pourvu que ça dure, le titre : " L'ingénierie climatique face au réchauffement climatique : solution d'avenir ou fuite en avant ?"
Jeuf a écrit : ↑02 sept. 2022, 15:17 1 joule consommé dans ce genre de processus évite l'apport de chaleur de 1 000 000J à la planète. à l'inverse, 1 joule d'énergie fossile consommé réchauffe l'air de 70 à 700J (par forçage radiatif du CO2 dans le siècle qui suit).
par GillesH38 » 12 août 2024, 21:27
Je comprends pas bien la question sur les lombrics, fais plus simple.
par jeufeuf » 12 août 2024, 21:18
par GillesH38 » 12 août 2024, 20:29
jeufpl a écrit : ↑12 août 2024, 20:13 GillesH38 a écrit : ↑12 août 2024, 00:15 Jeuf pas log a écrit : ↑11 août 2024, 16:13 et suite à d'autres considérations plus récentes, je ne vois plus d'obstacle clair à une hausse sans limite de la quantité d'énergie extraite de l'environnement et mise à disposition de processus d'organisation du vivant (entendu au sens large d'entités autoreproductibles, dont les humains et leurs machines). juste par simple curiosité, est ce que tu vois un obstacle à une hausse sans limite du nombre de lombrics vivant sur Terre ? Jeuf pas log a écrit : ↑11 août 2024, 16:13 Par ailleurs, je ne parle cependant pas d'émancipation "rapide", mais d'émancipation à quelque échéance que ce soit, avant des milliers d'années, on a le temps, mais tu veux quelle croissance de la production d'énergie pendant ces milliers d'années ? Je vois pas le rapport entre les lombrics et le reste, mais je dirais que je vois un large potentiel d'augmentation. si broussailles, taiga, steppes et déserts sont arrosés, tout un cortège de vie va venir, dont des lombrics.
GillesH38 a écrit : ↑12 août 2024, 00:15 Jeuf pas log a écrit : ↑11 août 2024, 16:13 et suite à d'autres considérations plus récentes, je ne vois plus d'obstacle clair à une hausse sans limite de la quantité d'énergie extraite de l'environnement et mise à disposition de processus d'organisation du vivant (entendu au sens large d'entités autoreproductibles, dont les humains et leurs machines). juste par simple curiosité, est ce que tu vois un obstacle à une hausse sans limite du nombre de lombrics vivant sur Terre ? Jeuf pas log a écrit : ↑11 août 2024, 16:13 Par ailleurs, je ne parle cependant pas d'émancipation "rapide", mais d'émancipation à quelque échéance que ce soit, avant des milliers d'années, on a le temps, mais tu veux quelle croissance de la production d'énergie pendant ces milliers d'années ?
Jeuf pas log a écrit : ↑11 août 2024, 16:13 et suite à d'autres considérations plus récentes, je ne vois plus d'obstacle clair à une hausse sans limite de la quantité d'énergie extraite de l'environnement et mise à disposition de processus d'organisation du vivant (entendu au sens large d'entités autoreproductibles, dont les humains et leurs machines).
Jeuf pas log a écrit : ↑11 août 2024, 16:13 Par ailleurs, je ne parle cependant pas d'émancipation "rapide", mais d'émancipation à quelque échéance que ce soit, avant des milliers d'années, on a le temps,
jeufpl a écrit : ↑12 août 2024, 20:13Actuellement, chaque kWh fossile chauffe l'atmosphère de 70 à 700kWh (le solaire PV a au pire a un rapport de 5 pour 1)
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