Je vois pas le rapport entre les lombrics et le reste, mais je dirais que je vois un large potentiel d'augmentation.GillesH38 a écrit : ↑12 août 2024, 00:15juste par simple curiosité, est ce que tu vois un obstacle à une hausse sans limite du nombre de lombrics vivant sur Terre ?Jeuf pas log a écrit : ↑11 août 2024, 16:13et suite à d'autres considérations plus récentes, je ne vois plus d'obstacle clair à une hausse sans limite de la quantité d'énergie extraite de l'environnement et mise à disposition de processus d'organisation du vivant (entendu au sens large d'entités autoreproductibles, dont les humains et leurs machines).mais tu veux quelle croissance de la production d'énergie pendant ces milliers d'années ?Jeuf pas log a écrit : ↑11 août 2024, 16:13Par ailleurs, je ne parle cependant pas d'émancipation "rapide", mais d'émancipation à quelque échéance que ce soit, avant des milliers d'années, on a le temps,

si broussailles, taiga, steppes et déserts sont arrosés, tout un cortège de vie va venir, dont des lombrics. L'eau est le principale facture limitant de la croissance végétale sur des biomes tropicaux secs, si on arrose la vie arrive. Le nombre de lombric peut ainsi doubler au moins sur Terre, vus tous les biomes trop secs (et ça ne va pas en s'arrangeant).
Sur de vastes étendue comme celle-là :
https://www.google.fr/maps/@35.2796038, ... ?entry=ttu
il semble que la culture a pris la place du désert. Les humains ne font pas que ravager la biosphère, parfois il l'aménagent, ils étendent la surface verte, en utilisant les ressources à disposition. Il s'agirait de suppléer aux flux d'eau naturel (les pluie qui arrosent les prairies et forets) avec d'autres , artificiels, dirigé dans des endroits spécifiques et utilisé à bon escient.
Donc un projet de "terraformation" de désert et steppes, basé sur l'arrosage de terre avec de l'eau pompé et désalé augmenterait le nombre de lombrics.
Mais il n'y pas d'intérêt économique ou scientifique à tout cela, ça n'est pas d'actualité. Pour encore longtemps, on pourra rester sur les surfaces naturellement arrosées. On aura aussi pas mal de boulot à maintenir un peu verte et humides, avec de l'eau désalées ou stockée en intersaisonier, des zones en train de devenir des steppes et désert sous l'effet du réchauffement.
évidement, il y a des limites à la hausse du nombre de lombric sur terre, mais si ces difficultés sont surmonté, le nombre de lombrics peut aller encore bien plus haut si la terraformation s'étend à d'autres astres. Mais là encore, je ne vois pas l'intérêt ."La galaxie verdira", prophétisait le physicien F.Dyson (supposant qu'on pouvait faire des plantes qui s'adapteraient à d'autres planètes, et qu'on les enverrait...la terre ne serait que la première source de vie). C'est être très bio-centré, de penser que la vie doit prendre la forme de plantes, d'animaux, etc. La reproduction pourraient être le fait de machines faites de métal qui vont chercher de quoi se construire partout où le métal est disponible.
Enfin, après avoir pris une planète tellurique, modifier quelques paramètres (inclinaison, distance à l'étoile, ramener de l'eau) à grand renforts d'énergie et machine, poser une biosphère peut avoir l'avantage de parfaire la régulation de température. Faut voir, d'ici quelques siècles on aura les éléments dire quoi faire.



Quelle croissance de production d'énergie? Actuellement, la production est trop élevée si elle est basée sur l'énergie fossile. Va pour une croissance sans limite, mais prudente. Actuellement, chaque kWh fossile chauffe l'atmosphère de 70 à 700kWh (le solaire PV a au pire a un rapport de 5 pour 1), et cela change le climat, menace de vastes territoire de sécheresse et de famine, etc.
Par ailleurs, quand je parle, ci-dessus, d'arroser le désert, ce n'est pas durable si c'est à base d'eau fossile puisée avec l'énergie fossile, mais un autre modèle est physiquement envisageable, avec, certes, de l'énergie "propre" et des matériaux pour faire des tuyaux en très grande quantité. Sinon, c'est pas prudent (surtout, de ne pas envisager un "après" la nappe d'eau fossile).
Idem pour l'expansion démographique, elle est très imprudente.ça va peut-être pas bien se passer avec une baisse importante et involontaire de la population et du PIB dans ce siècle. Puis on repartira, on apprendre à marcher en tombant. Des chutes et des ascensions, il y en a eu plein dans le passé. Encore une fois, je n'ai plus la certitude que l'ascension en cours (si on la considère comme telle) soit la dernière, contrairement à ce que raconte la théorie d'Olduvai, qui s'est plantée.