Situation énergétique : le monde (hors France)

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Re: Situation énergétique : le monde (hors France)

par energy_isere » 27 oct. 2023, 20:02

kercoz a écrit :
27 oct. 2023, 10:24
C'est Feynmann qui dit que nous sommes assez stupides pour utiliser une dizaine d'unité pour mesurer u_n même "objet" .
Est ce stupide que d'utiliser des unités qui sont pratiques et compréhensible dans un certain contexte ?
J'aime les KW.h parce que je sais voir ça sur un compteur électrique et ma facture.
J'aime les litres d'essence parce que je sais voir ça sur la pompe à essence et que je comprend facilement 1 litre d'essence comme je comprend facilement 1 litre d'eau.
Si on m'imposait des megajoules pour les 2 je ferai la gueule.

Et je sais que 1 litre d'essence c'est dans le 10 kW.h thermique, mais ça peu de gens le savent. (un peu plus sur ce forum)

Re: Situation énergétique : le monde (hors France)

par GillesH38 » 27 oct. 2023, 10:54

avec les unités de Planck, on peut tout exprimer en "une seule unité" (ou même considérer que c'est sans unité)

Par exemple la production énergétique annuelle en Joule peut etre divisée par l'énergie de Planck Mpl.c^2 (qui vaut environ 2 GJ donc curieusement "macroscopique" ) pour donner un nombre sans dimension.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Système_d ... _de_Planck

Re: Situation énergétique : le monde (hors France)

par kercoz » 27 oct. 2023, 10:24

C'est Feynmann qui dit que nous sommes assez stupides pour utiliser une dizaine d'unité pour mesurer u_n même "objet" .

Re: Situation énergétique : le monde (hors France)

par energy_isere » 27 oct. 2023, 08:55

World Energy Outlook 2023

Source : AIE26 octobre 2023

Les énergies fossiles ont compté pour près de 82% de la consommation d'énergie primaire et environ 61% de la production d'électricité dans le monde en 2022. Mais « un des héritages de la crise énergétique mondiale pourrait être le début de la fin des énergies fossiles », estime l'Agence internationale de l'énergie (AIE).

Dans le rapport ci-après publié le 24 octobre, l'Agence présente une « base solide pour guider les choix des acteurs énergétiques et des décideurs à la recherche de transitions énergétiques rapides, sûres, abordables et inclusives ». L'AIE y souligne les changements énergétiques profonds qu'elle envisage d'ici à 2030, compte tenu des politiques actuelles.

À l'horizon 2030, l'Agence estime en particulier que la part des énergies fossiles dans le mix énergétique mondial sera alors de 73%, que presque 10 fois plus de voitures électriques qu'actuellement seront en circulation à travers le monde, que les filières renouvelables compteront pour presque 50% de la production électrique mondiale (contre environ 30% à l'heure actuelle) ou encore que le solaire photovoltaïque produira aux États-Unis davantage d'électricité que l'ensemble du parc électrique américain aujourd'hui.

Image
https://www.connaissancedesenergies.org ... 023-231026

Re: Situation énergétique : le monde (hors France)

par kercoz » 13 août 2023, 21:10

https://www.mediapart.fr/journal/intern ... ccidentaux



Énergies Analyse
L’énergie se rappelle au souvenir des responsables occidentaux

Au printemps, les responsables occidentaux pensaient avoir tourné la page de la crise de l’énergie. Erreur. Alors que la consommation mondiale de pétrole n’a jamais été aussi élevée, les prix recommencent à s’emballer. Tous les scénarios d’endiguement de l’inflation, d’atterrissage en douceur des économies occidentales s’en trouvent menacés.

Martine Orange

Re: Situation énergétique : le monde (hors France)

par energy_isere » 17 déc. 2022, 22:12

a comparer avec 2 posts au dessus.

Image

source : https://www.connaissancedesenergies.org ... 022-221216

Re: Situation énergétique : le monde (hors France)

par energy_isere » 31 oct. 2022, 19:43

L'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis appellent à investir dans toutes les énergies, y compris le pétrole

AFP le 31 oct. 2022

L'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, parmi les plus grands exportateurs de pétrole brut au monde, ont plaidé lundi pour des investissements dans toutes les énergies, y compris les hydrocarbures, à quelques jours de la conférence de l'ONU sur le climat.

Longtemps critiqués pour leurs industries gazière et pétrolière polluantes, les riches Etats du Golfe ont été largement courtisés ces derniers mois par les pays occidentaux qui cherchent à limiter l'envolée des prix des hydrocarbures, dans un contexte d'inflation mondiale accélérée par la guerre en Ukraine. "Le monde a besoin de toutes les solutions possibles: ce n'est pas le pétrole ou le gaz, le solaire ou l'éolien ou le nucléaire, mais tout cela en même temps", a déclaré le ministre émirati de l'Industrie et des Technologies avancées, Sultan al-Jaber, lors d'un salon international sur le pétrole à Abou Dhabi.

"Si nous annulons tous les investissements en hydrocarbures, nous allons, en raison de leur déclin naturel, perdre cinq millions de barils de pétrole par jour chaque année de nos réserves actuelles", a ajouté le responsable, qui est aussi PDG du géant émirati de l'énergie, Abu Dhabi National Oil Company (Adnoc). Selon lui, les besoins énergétiques dans le monde vont augmenter de 30% d'ici à 2050 alors que "la sécurité énergétique est la base de tout progrès économique, social et climatique".

De son côté, le ministre saoudien de l'Energie, le prince Abdelaziz ben Salmane, a fait valoir une volonté des deux pays de travailler sur "l'avenir du mix énergétique" pour mettre en place un système "moderne, sûr, durable et abordable". Selon le ministre saoudien, les deux pays voisins, membres importants de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), s'engagent à atteindre leur objectif de zéro émission nette de CO2 d'ici 2050, tout en "augmentant leur capacité de production" de brut.

Les deux ministres s'exprimaient à quelques jours de l'ouverture de la COP27, la conférence de l'ONU sur le climat qui se tient du 6 au 18 novembre à Charm el-Cheikh, en Egypte. Les Emirats arabes unis accueilleront en 2023 la prochaine édition, la COP28. La semaine dernière, l'Agence internationale de l'Energie (AIE) a souligné la hausse des investissements dans les énergies durables provoquée par la "réorientation profonde" des marchés mondiaux, en raison des prix élevés du gaz et du pétrole.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ole-221031

Re: Situation énergétique : le monde (hors France)

par energy_isere » 20 avr. 2022, 08:13

Les capacités électriques renouvelables dans le monde : statistiques 2022

Source : Irena19 avril 2022

À fin 2021, les capacités électriques renouvelables - toutes filières cumulées - dans le monde s'élevaient à près de 3 064 GW en 2020, soit 9,1% de plus qu'à fin 2020 selon l'Irena (Agence internationale pour les énergies renouvelables).

Le rapport ci-après mis en ligne en avril 2022 par l'Irena rassemble de très nombreuses données sur l'évolution des capacités électriques renouvelables dans le monde entre 2011 et 2021, filière par filière (hydroélectricité avec statistiques séparées sur les STEP, éolien terrestre et offshore, solaire photovoltaïque et thermodynamique, géothermie, biomasse, etc.) et pays par pays.

L'Irena y constate entre autres un léger ralentissement des installations de capacités renouvelables en 2021 par rapport au niveau de 2020 (année record), malgré un rythme de déploiement « bien supérieur à la trajectoire de long terme ». Près de 60% des nouvelles capacités renouvelables installées dans le monde en 2021 ont été déployées en Asie.

Cette publication détaillée de l'Irena n'inclut toujours pas de données sur la production (ni sur les différents facteurs de charge moyens de chaque filière) mais ces dernières sont accessibles sur le site de l'Agence pour la période allant de 2000 à 2019(1). En 2019, l'hydroélectricité a par exemple compté à elle seule pour 59,4% de la production mondiale d'électricité d'origine renouvelable (18,8% pour l'éolien terrestre, 9,6% pour le solaire photovoltaïque) selon l'Irena(2). D'après les dernières données d'Ember (représentées sous forme du camembert ci-après), les différentes filières renouvelables ont compté pour 28,3% de la production totale électricité dans le monde en 2021.

Sources / Notes
1/ Renewable Energy Technologies : Electricity Generation, Irena.
2/ L'hydroélectricité comptait, à fin 2021, pour près de 40% de l'ensemble des capacités électriques renouvelables dans le monde (1 230 GW sur 3 064 GW), mais bénéficie d'un meilleur facteur de charge que les filières à production intermittente (éolien, solaire).

Image
https://www.connaissancedesenergies.org ... 022-220419

Re: Situation énergétique : le monde (hors France)

par energy_isere » 09 avr. 2022, 11:00

Les dépenses énergétiques mondiales devraient dépasser 2 000 milliards $ en 2022 (Rystad)

Agence Ecofin 8 avril 2022

Plusieurs experts avaient souligné, dès le début de la crise russo-ukrainienne, que le conflit devrait avoir des impacts sur les marchés mondiaux de l’énergie.

Une étude publiée le jeudi 7 avril par Rystad Energy indique que 2 100 milliards de dollars devraient être investis dans les énergies dans le monde, cette année. Un record depuis 2014 qui, selon la firme, s’explique entre autres, par la tendance haussière des cours du brut, du gaz et de l’électricité, conjuguée à la volonté de l’Union Européenne (UE) de limiter ses approvisionnements énergétiques en provenance de la Russie.

« Le monde investit plus que jamais en énergie. L'année 2014 était la dernière fois que des chiffres similaires ont été relevés. On note un changement majeur dans les dépenses en énergies vertes, qui ont augmenté, ainsi qu’une chute des dépenses en pétrole et en gaz. En revanche, les dépenses dédiées aux autres combustibles fossiles, comme le charbon, sont restées constantes », a commenté Audun Martinsen, responsable de la recherche sur les services énergétiques chez Rystad Energy.

Selon les précisions de Rystad, qui n’a pas donné d’information concernant les investisseurs, les dépenses dans le secteur amont de l’industrie pétrogazière devraient croître de 16 % en glissement annuel. Une conséquence des investissements budgétaires consentis par les producteurs d’hydrocarbures, dans l’optique de rehausser leur production.

Dans le même temps, la firme norvégienne table sur une embellie des investissements en énergies vertes de 24 %, par rapport à 2021. En conséquence, une production d’environ 250 gigawatts est attendue en 2022, pour les secteurs de l’éolien et du solaire principalement.

En outre, Rystad souligne que l’accroissement des dépenses en énergies est également dû à l’inflation des cours mondiaux des matériaux, des frais en main-d’œuvre et des coûts élevés du transport. Une situation en lien avec la pandémie de Covid-19 et les restrictions imposées à la Russie.

Image
https://www.agenceecofin.com/investisse ... 022-rystad

Re: Situation énergétique : le monde (hors France)

par Jeudi » 26 mars 2021, 19:18

Jeuf a écrit :
26 mars 2021, 09:40
Qu'est-ce qui permet au Royaume Uni de baisser autant sa production (et donc probablement sa consommation)?
Si je comprend bien les chiffres sur Wikipedia, la consommation est peu changée alors que la production thermique diminue, ils passent d’exportateur significatif à importateur significatif.

Re: Situation énergétique : le monde (hors France)

par energy_isere » 26 mars 2021, 18:39

Jeuf a écrit :
26 mars 2021, 09:40
Qu'est-ce qui permet au Royaume Uni de baisser autant sa production (et donc probablement sa consommation)?
au hasard : la désindustrialisation du pays.

Re: Situation énergétique : le monde (hors France)

par Jeuf » 26 mars 2021, 09:40

Qu'est-ce qui permet au Royaume Uni de baisser autant sa production (et donc probablement sa consommation)?

Re: Situation énergétique : le monde (hors France)

par energy_isere » 26 mars 2021, 08:29

Image

vu sur Linkedin dans un post de Maxence Cordiez

Re: Situation énergétique : le monde (hors France)

par energy_isere » 18 sept. 2019, 07:20

En relation avec ce post du 14 sept 2019 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 2#p2287782
Climat: le long chemin vers une énergie propre

AFP parue le 18 sept. 2019

Une solution incontournable, mais un long chemin. Les énergies vertes sont en plein boom, pas assez encore cependant pour enrayer le dérèglement climatique, nourri par les émissions record du pétrole, du gaz et du charbon.

Le bond des énergies bas-carbone

Solaire, éolien, biomasse, géothermie, hydraulique... les énergies renouvelables ont vu en 10 ans leurs capacités de production multipliées par quatre dans le monde.

Hors grands barrages, elles offrent désormais une capacité de 1.650 gigawatts, contre 410 GW en 2009, selon un bilan produit par l'Ecole de management de Francfort et Bloomberg New Energy Finance (BNEF) avant le sommet climat de l'ONU.

Le solaire, avec 640 GW, arrive en tête des capacités installées sur la décennie, toutes énergies confondues (2.300 GW au total, vertes + fossiles), dépassant le charbon et le gaz. De quoi alimenter par exemple 80% des ménages américains.

Raison première, une hausse spectaculaire de compétitivité: depuis 2009, le coût de l'énergie générée par les centrales photovoltaïques a chuté de 81%, l'éolien terrestre de 46%.

Qui mène la danse?

De loin premier investisseur, la Chine, également premier émetteur mondial de CO2, y a consacré près de 760 milliards de dollars sur 10 ans, selon ce bilan. Les Etats-Unis 356 mds, suivis du Japon. L'Europe y a investi 698 milliards -- en premier lieu l'Allemagne et la Grande-Bretagne.

En 2018, 29 pays ont ainsi dédié plus d'un milliard de dollars à ce secteur (deux ans plus tôt, ils étaient 21).

"Dans un nombre croissant de pays, l'éolien ou le solaire est devenu le mode de production électrique le moins coûteux", souligne Angus McCrone, de BNEF. "Dans d'autres, les énergies fossiles gardent l'avantage en terme de coûts: les Américains ont du gaz très bon marché, les Indiens des mines de charbon... Certains ont une double personnalité, ils veulent garder les revenus des fossiles, sans être à la traîne de la technologie des renouvelables."

Quelques fractions de l'énergie mondiale

La marge de progression est en tout cas immense.

En 2018, les renouvelables ont généré 12,9% de l'électricité mondiale, d'après le rapport BNEF/Ecole de Francfort. Elles auront ainsi évité l'émission dans l'atmosphère de 2 milliards de tonnes d'équivalent CO2.

Mais cette même année, les émissions liées aux fossiles ont aussi augmenté de 1,7%, au niveau record de 33 milliards de tonnes (dont 13 pour le secteur électrique). Car la demande énergétique ne cesse de croître, ces dernières années au profit notamment du charbon en Asie et du gaz.

Rapportés à l'offre globale, les barrages représentent ainsi, selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE), 2,5% de l'énergie primaire mondiale. Vent, solaire, biocarburants, valorisation des déchets etc sont eux collectivement à 1,8%...

Face aux énergies décarbonées - renouvelables, nucléaire - les fossiles forment toujours plus de 80% du total.

"La transition du secteur de l'énergie est en cours (Mais) ce n'est pas assez rapide pour permettre au monde de remplir ses objectifs en matière de climat et de réchauffement", résumait Françoise d'Estais, du Programme environnement de l'ONU, en présentant le rapport BNEF.

"Les subventions (aux énergies fossiles, ndlr) représentent encore le double des soutiens aux renouvelables", citait-elle.

Verdir transports, et politique

Les experts appellent donc les gouvernements à agir vraiment, à porter une vision de long terme (comme l'objectif de neutralité carbone à 2050 acté par la France ou la Grande-Bretagne), et des mesures fortes (efficacité énergétique et réduction de la consommation, rénovation des bâtiments, soutien aux énergies propres pour la chaleur et les transports...).

Décarboner "le secteur électrique, c'est la partie la plus facile", note Jim Williams, professeur à l'université de San Francisco, expert en énergie. Mais "les bâtiments, l'industrie, les transports, c'est autre chose. Il faudra des mesures par exemple pour modifier les comportements des consommateurs, et là ce sera plus difficile".

Quant aux subventions aux combustibles fossiles, 40 pays ont promis de les réformer en 2015 lors de l'accord climat de Paris.

Mais en 2017 elles concernaient encore une centaine d'Etats, déplore le réseau d'experts REN21, qui les a évaluées à 300 milliards de dollars (+11% par rapport à l'année précédente).
https://www.connaissancedesenergies.org ... pre-190918

Re: Situation énergétique : le monde (hors France)

par energy_isere » 28 mai 2019, 07:55

Nucléaire: l'AIE, inquiète du déclin, propose des mesures de soutien

AFP parue le 28 mai 2019

L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a plaidé mardi pour des mesures de soutien à l'énergie nucléaire, s'inquiétant des conséquences de son déclin sur les émissions de gaz à effet de serre.

Le nucléaire "pourrait être bientôt sur le déclin à travers le monde", avec notamment la fermeture de centrales vieillissantes, s'inquiète Fatih Birol, le directeur exécutif de l'Agence basée à Paris, dans un rapport consacré au sujet.

"Si les gouvernements ne modifient pas leurs politiques actuelles, les économies avancées seront en chemin pour perdre les deux tiers de leur flotte nucléaire, risquant une énorme augmentation des émissions de CO2", met-il en garde.

Le nucléaire représente aujourd'hui 10% de la fourniture d'électricité à travers le monde mais sa part est en baisse avec le vieillissement du parc et le faible nombre de projets de construction de nouveaux réacteurs.

Or pour lutter contre le changement climatique il faudra de plus en plus utiliser d'électricité n'émettant pas ou peu de CO2, comme les renouvelables et le nucléaire, souligne l'AIE, qui conseille des pays développés sur leur politique énergétique.

Selon elle, il serait toutefois possible de réaliser la transition énergétique avec moins de nucléaire mais cela nécessiterait un "effort extraordinaire" et coûterait beaucoup plus cher.

"Sans investissements dans le nucléaire, il serait beaucoup plus difficile d'atteindre un système énergétique durable", résume l'AIE dans son rapport.

Elle formule ainsi une série de recommandations pour les pays qui continuent d'utiliser le nucléaire, tout en disant "respecter" le choix de ceux qui sortent de l'atome, comme l'Allemagne.

L'AIE prône ainsi une extension de la vie des centrales aussi longue que le permet la sûreté, qu'elles soient rémunérées pour leurs avantages en termes de sécurité énergétique et d'environnement, la création d'un cadre financier attractif ou encore le soutien à la construction de nouveaux réacteurs avec un processus réglementaire qui limite les retards et surcoûts.

Elle encourage aussi l'innovation, notamment sur les petits réacteurs modulaires, connus sous leur acronyme anglais SMR, qui seraient plus faciles et moins chers à fabriquer.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ien-190528

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