Finances françaises & conjoncture

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

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Re: Finances françaises & conjoncture

Message par phyvette » 05 déc. 2024, 16:57

Finalement la grosse blonde, elle a trouvé censure à son pieds.
Image Quand on a un javelin dans la main, tous les problèmes ressemblent à un T-72.

пошел на хуй пу́тин
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Re: Finances françaises & conjoncture

Message par kercoz » 05 déc. 2024, 17:08

Le PDG de la FNSEA , ce matin sur les zondes nazionales a retiré son masque....il appelle ses troupes et ses tracteurs à manifester devant les permanences des députés ayant voté la censure ....Lieutenant de Macron qui s'est servi de la misère des petits agri pour faire un contre feu et obtenir un max pour l'agro industrie.
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Re: Finances françaises & conjoncture

Message par LeLama » 05 déc. 2024, 18:22

Jeuf a écrit :
05 déc. 2024, 11:21
Tu sembles affectionner le verbe "affectionner" ainsi que le fait de mettre des propos dans la case infamante de "parler à la place de"
Oui, je trouve important de reperer les elements rhetoriques qui disent dans quelle position se place son interlocuteur. Si l'interlocuteur fait appel au consensus qui est de son cote', s'il utilise le "on" plutot que le "je" pour des choses subjectives, et s'il commente des choses imaginaires qu'il a formulees lui meme, je pense qu'il faut le signaler. Ensuite, l'interlocuteur peut se ressaisir ou continuer sur le meme registre. Ca permet de savoir si c'est une erreur ponctuelle, ou si fondamentalement, c'est le mode de communication voulu par son interlocuteur.

Les elements stylistiques sont comme les lapsus, ils nous informent.

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Re: Finances françaises & conjoncture

Message par energy_isere » 11 déc. 2024, 09:31

France: PIB stable au 4e trimestre, estime la Banque de France, mais l'activité se maintient

Boursorama avec AFP •11/12/2024

La Banque de France anticipe une stabilité du produit intérieur brut (PIB) français au quatrième trimestre, par rapport au troisième, et souligne mardi que cette croissance nulle traduit surtout le contrecoup de l'effet positif des Jeux olympiques et paralympiques de Paris sur la croissance de l'été.


"Nous estimons que l'activité sous-jacente" du pays, c'est-à-dire hors effet exceptionnel des Jeux, "se maintiendrait sur sa tendance de progression légèrement positive au quatrième trimestre", estimée à 0,2 point de PIB, indique la Banque de France dans son enquête mensuelle de conjoncture publiée mardi.

Au total, le PIB serait donc stable en fin d'année "compte tenu du contrecoup de l'effet des Jeux olympiques et paralympiques (JOP)" de Paris, estimé pour sa part à -0,2 point.

Cette enquête mensuelle est marquée à la fois par "la résilience et l'incertitude", selon Olivier Garnier, le directeur général chargé des statistiques, des études économiques et des relations internationales à la Banque de France.

Réalisée auprès de quelque 8.500 entreprises du 27 novembre au 4 décembre, "alors que les répondants savaient que la motion de censure du gouvernement avait de bonnes chances d'être votée", a relevé mardi M. Garnier, elle montre que "l'activité a continué de croître légèrement en novembre, ce qui est un point important".
............................
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 0ca437d2c7

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Re: Finances françaises & conjoncture

Message par kercoz » 11 déc. 2024, 10:18

Le "Mais" du titre me pose problème.
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Re: Finances françaises & conjoncture

Message par energy_isere » 14 déc. 2024, 14:11

Cadeau de bienvenue au nouveau premier ministre :
Dette publique : L’agence Moody’s dégrade la note souveraine de la France d’un cran
Moody’s a dégradé la note de la France de Aa2 à Aa3, citant des incertitudes politiques et des finances publiques fragilisées. François Bayrou a réaffirmé son engagement à réduire la dette et le déficit

20 Minutes avec AFP Publié le 14/12/2024

Dans la nuit de vendredi à samedi, l’agence de notation Moody’s a annoncé la dégradation de la note souveraine de la France, passant de Aa2 à Aa3, assortie d’une perspective stable. Cette décision intervient dans un contexte politique agité, marqué par la nomination de François Bayrou comme nouveau Premier ministre après la censure de son prédécesseur, Michel Barnier, par le Parlement le 4 décembre.

Dans son communiqué, Moody’s justifie cette décision par la dégradation des perspectives des finances publiques françaises, estimant qu’une fragmentation politique croissante rendra difficile une consolidation budgétaire significative. L’agence avait déjà exprimé ses préoccupations fin octobre en plaçant la note de la France sous perspective négative. Elle avait également signalé, le jour de la censure de Michel Barnier, que cet événement parlementaire était « négatif » pour la crédibilité financière du pays.

Tout dépendra de l’efficacité des réformes

Moody’s a également laissé entendre que l’efficacité des réformes budgétaires prévues dépendra en grande partie de la capacité du gouvernement à surmonter les blocages parlementaires et à apaiser les incertitudes actuelles. Le ministre démissionnaire de l’Economie et des Finances, Antoine Armand, a rapidement réagi, déclarant « prendre acte » de la décision de Moody’s.

Dans un communiqué, il a expliqué que cette dégradation reflète les incertitudes générées par les récents événements parlementaires et la situation politique actuelle. Cependant, il a assuré que la nomination de François Bayrou et l’engagement clair du nouveau gouvernement à réduire le déficit public constituent une réponse appropriée. De son côté, François Bayrou, lors de son discours de passation de pouvoir vendredi après-midi, a souligné la priorité absolue qu’il accorde à la réduction de la dette et du déficit public.
https://www.20minutes.fr/economie/41291 ... rance-cran

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Re: Finances françaises & conjoncture

Message par kercoz » 14 déc. 2024, 14:19

energy_isere a écrit :
14 déc. 2024, 14:11
Le ministre démissionnaire de l’Economie et des Finances, Antoine Armand, a rapidement réagi, déclarant « prendre acte » de la décision de Moody’s.

C'est vrai qu'à genoux, c'est une bonne position pour faire des pipes aux ricains.
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Re: Finances françaises & conjoncture

Message par energy_isere » 16 déc. 2024, 20:57

La Banque de France abaisse à 0,9% sa prévision de croissance pour 2025
La croissance française devrait atteindre 0,9% en 2025, un rythme plus faible qu'attendu précédemment, sous la pression de la consolidation budgétaire et de l'incertitude politique, annonce lundi la Banque de France (BdF) qui abaisse également ses prévisions de croissance pour 2026.

REUTERS 16 décembre 2024

Dans ses dernières projections macroéconomiques, la banque centrale a abaissé de 0,3 point sa prévision de croissance du produit intérieur brut (PIB) de la France l'année prochaine par rapport à ses prévisions publiées en septembre.

La prévision de croissance pour l'année 2024 est en revanche maintenue à 1,1%.

Les prévisions arrêtées le 27 novembre, avant le vote de la motion de censure du gouvernement Barnier, s'appuyaient sur un projet de loi de finance qui aurait réduit le déficit public à 5% du PIB l'année prochaine.

Pour autant, "une moindre consolidation budgétaire n’entraînerait pas pour autant un surplus de croissance, car l’effet négatif de l’incertitude accrue sur la demande des ménages et des entreprises jouerait en sens opposé", prévient l'institution qui précise que ses projections demeurent compatibles avec un déficit plus prononcé en 2025.


L'économie française devrait donc sortir de la crise inflationniste sans connaître de récession, mais la reprise n'aurait lieu qu'en 2026 et 2027, plus tardivement qu'anticipé auparavant, ajoute la BdF.

La croissance est attendue à 1,3% en 2026, contre 1,5% attendu auparavant, et à 1,3% en 2027, une reprise soutenue par le rebond attendu de la demande chez les partenaires commerciaux européens et l'assouplissement de la politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE).

L'institution remarque par ailleurs que l'exercice est compliqué par les aléas géopolitiques, "toujours élevés".

"Globalement, les risques par rapport à notre projection sont orientés à la baisse pour la croissance, ainsi que dans une moindre mesure pour l’inflation", prévient la BdF qui n'a pas intégré les risques de tensions commerciales dans ses prévisions.

L'inflation devrait poursuivre son repli en 2025 et s'établir à 1,6% avant de rebondir légèrement à 1,7% en 2026 puis 1,9% en 2027, un niveau proche de la cible de 2% fixé par la BCE.

La BdF prévient par ailleurs que les marchés du travail ralentiront en 2025 et en 2026, portant le taux de chômage à 8%, avant d'accélérer de nouveau grâce à la reprise de la croissance.
https://www.usinenouvelle.com/article/l ... 5.N2224375

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Re: Finances françaises & conjoncture

Message par energy_isere » 17 déc. 2024, 18:14

Dépenses publiques et investissements au point mort, l’Insee table sur une croissance moribonde en 2025

L’Insee anticipe une croissance juste au-dessus de 0% en France au cours des trois prochains trimestres, selon sa dernière note de conjoncture parue ce mardi 17 décembre. L’économie française pourrait notamment connaître un recul de l’investissement industriel de 4% à mi-2025.

Guilhem Bernes 17 décembre 2024

Après un été festif, l’économie française tombe en panne. Alors que la croissance en France devrait atterrir à 1,1% sur l’année 2024, l’Insee anticipe, dans sa note de conjoncture publiée ce mardi 17 décembre, une croissance nulle pour le quatrième trimestre 2024. La tendance devrait se confirmer début 2025, selon l’institut de statistique, avec un rebond poussif à 0,2% de croissance pour chacun des deux premiers trimestres.
... abonnés
https://www.usinenouvelle.com/editorial ... 5.N2224425

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Re: Finances françaises & conjoncture

Message par energy_isere » 21 déc. 2024, 00:42

suite de ce post du 28 sept 2024 viewtopic.php?p=2399431#p2399431
3.300 milliards : la dette publique atteint des sommets
La dette publique française atteint désormais 113,7% du PIB fin septembre. Au troisième trimestre, elle a augmenté de plus de 71 milliards d'euros.


20 Déc 2024, latribune.fr

La dette publique française continue de gonfler. Au troisième trimestre, elle s'est établie à 113,7% du produit intérieur brut (PIB) fin septembre, contre 112,2% fin juin, a indiqué vendredi l'Insee. De juillet à septembre, la dette a augmenté de 71,7 milliards d'euros, pour atteindre 3.303 milliards d'euros.

Dans le détail, l'augmentation de la dette des administrations publiques est principalement due à l'État. Sa dette augmente de 59,8 milliards d'euros, à 2.690,5 milliards après une hausse de 70 milliards au trimestre précédent. Celle des organismes divers d'administration centrale (ODAC), décrite comme « stable » par l'Insee, augmente néanmoins de 200 millions d'euros à 69,4 milliards.

La dette des administrations de Sécurité sociale augmente aussi (+10,4 milliards après +4 milliards), à 290,8 milliards, ainsi que celle des collectivités locales (+1,3 milliard d'euros à 252,2 milliards). Alors qu'elle avait reculé de 300 millions au deuxième trimestre.

Pour rappel, la dette publique française est restée cantonnée entre 60% et 70% du PIB au début des années 2000. Elle a connu une première envolée après la crise de 2008. Elle s'est stabilisée autour de 100% à la fin des années 2010. Elle a toutefois connu un deuxième redémarrage fulgurant dû aux dépenses massives du « quoi qu'il en coûte » liées à la crise sanitaire du Covid.

Marasme économique

Alors que le pays se débat dans le marasme politique depuis la dissolution décidée en juin par Emmanuel Macron, l'économie est ralentie par l'incertitude. Le déficit cette année est, lui, sorti largement des clous. Et ce, au point d'atteindre 6,1% du produit intérieur brut (PIB) au lieu des 4,4% prévus à l'automne 2023.

Et ce n'est pas près de s'arranger. Le budget 2025 n'a pas été voté après la motion de censure contre le gouvernement Barnier. En attendant, une « loi spéciale », palliatif budgétaire soumis en urgence après la censure, a été définitivement adoptée mercredi au Parlement. Le texte autorise l'exécutif à prélever l'impôt et à emprunter pour financer l'Etat et la Sécurité sociale.
...........................
https://www.latribune.fr/economie/franc ... 14421.html

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Re: Finances françaises & conjoncture

Message par energy_isere » 30 déc. 2024, 21:58

"Quoi qu'il en coûte" de l'ère Covid : 38,4 milliards d'euros de PGE restent à rembourser

Boursorama avec Media Services •30/12/2024

L'essentiel de cette somme concerne les petites et moyennes entreprises, qui avaient souscrit des prêts garantis par l'Etat pendant les années du coronavirus.

C'était un des symboles du "quoi qu'il en coûte" : les prêts garantis par l'Etat (PGE) de l'ère Covid distribués à travers le tissu économique du pays ont atteint un montant de 145 milliards d'euros. Si le plus gros a été depuis remboursé, l'encours de ces PGE, souscrits surtout pendant la crise sanitaire, atteignait encore 38,4 milliards d'euros fin 2024, a indiqué lundi 30 décembre Bpifrance, confirmant une information du journal Les Echos .

Hors grandes entreprises, 804.000 PGE ont été distribués pour un montant total de 129 milliards d'euros, dont environ 37 milliards (29%) restent à rembourser, a détaillé la banque publique d'investissement à l'AFP.

Garantie à 90%

Concernant les grandes entreprises, l'encours est de 1,4 milliard d'euros (9%) sur un montant total de 16 milliards.

Principalement distribués entre 2020 et 2022, les PGE garantis à 90% par l'Etat ont permis à de nombreuses entreprises de tenir le coup pendant la pandémie et de renflouer leur trésorerie à des conditions avantageuses.

Selon Bpifrance, 565.000 PGE (soit 70% représentant 72% du montant total) ont été mis en place entre mars 2020 et fin juillet 2020, portant pour la majorité d'entre eux sur une durée maximale de six ans, arrivant à échéance entre avril et juillet 2026. Selon un accord prolongé en janvier 2024, les entreprises en difficulté qui souhaitent rééchelonner les PGE dont elles ont bénéficié peuvent le faire jusqu'au 31 décembre 2026.

Prêts délicats à rembourser

Le recouvrement des sommes restantes est teinté par l'incertitude d'un contexte politique et économique aux perspectives peu favorables. Dans une enquête réalisée en 2022 par la Cour des Comptes et relayé par Les Echos , 22% des entreprises ayant opté pour un remboursement en 2026 disaient déjà craindre de ne pas pouvoir rembourser leur PGE.

En ce début d'hiver 2024-2025, les augmentations des défaillances d'entreprises sont toujours marquées, résultant en partie de de "l'effet de rattrapage" après le fort ralentissement des défaillances pendant la période Covid", précisait ainsi la Banque de France mi-décembre.

Le taux de sinistralité est ainsi d'environ 9% des entreprises (de toutes tailles) en nombre, équivalant selon Bpifrance à "un niveau d'indemnisation brut d'environ 3,8%, le coût net pour l'Etat étant nettement plus faible car corrigé des commissions perçues". "Vous pouvez avoir beaucoup de défaillances de petites entreprises avec des prêts garantis de faible montant qui finalement auront peu d'impact sur le budget" a ainsi noté Frédéric Visnovsky, médiateur national du crédit à la Banque de France, dans les colonnes des Echos .
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... b8de953f78

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Message par energy_isere » 08 janv. 2025, 23:07

France: le déficit commercial se réduit en novembre à 7,3 milliards d'euros

AFP •08/01/2025

Le déficit commercial de la France s'est un peu réduit en novembre par rapport au mois précédent, à 7,3 milliards d'euros, soutenu par une hausse des exportations plus élevée que celle des importations, ont indiqué les douanes françaises mercredi.

Les exportations ont crû de 600 millions d'euros, et les importations de 300 millions d'euros, montrent les statistiques des douanes faisant de novembre le deuxième mois d'affilée de réduction du déficit commercial.

Sur douze mois glissants, le déficit commercial s'établit à 83,6 milliards d'euros en novembre.

Les chiffres annuels sur le déficit commercial français seront connus le mois prochain et devraient être inférieurs aux records enregistrés lors des deux précédentes années, à 99,6 milliards d'euros en 2023 et 164 milliards en 2022, sur fond de conséquences de la guerre en Ukraine sur l'économie mondiale.

Depuis 2002, la France n'a pas dégagé d'excédent commercial.

Dans le détail pour novembre, le déficit de la balance énergétique s'est réduit de 300 millions d'euros à 3,7 milliards d'euros par rapport au mois précédent, favorisé par une hausse des exportations tandis que les importations sont restées stables.

La hausse des prix et celle des volumes explique la progression des exportations, ont indiqué les douanes.

Hors énergie, le solde commercial français s'est montré stable en novembre à 5,3 milliards d'euros.

Les douanes ont par ailleurs revu en baisse le montant du déficit commercial pour octobre, à 7,6 milliards d'euros au lieu de 7,9 milliards d'euros.

Le déficit des transactions courantes a quant à lui atteint 1,7 milliard d'euros en novembre après 1,9 milliard d'euros en octobre, d'après les données de la Banque de France.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 65ee431ada

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Message par energy_isere » 13 janv. 2025, 22:43

France: la Banque de France anticipe une croissance nulle au dernier trimestre de 2024

Boursorama avec AFP •13/01/2025

................
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 01b1bce0a3

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Message par energy_isere » 16 janv. 2025, 00:30

France: très fort ralentissement de l'inflation en 2024, à +2% en moyenne, selon l'Insee

Boursorama avec AFP •15/01/2025

Les prix à la consommation ont très fortement ralenti en moyenne annuelle en 2024, à +2%, indique mercredi l'Insee, après deux années marquées par une forte inflation, consécutive au déclenchement de la guerre en Ukraine.


En 2022, les prix avaient augmenté de 5,2% en moyenne, et en 2023, de 4,9%, tirés à la hausse en particulier par ceux de l'énergie et de l'alimentation.

Hors tabac, les prix à la consommation sont également moins dynamiques qu’en 2023 : +1,8% en 2024, après +4,8%.

La baisse de l’inflation en moyenne annuelle est tirée par le très net ralentissement des prix de l’alimentation (+1,4% en 2024 après +11,8% l'année précédente), par le ralentissement des prix de l’énergie (+2,3% après +5,6%) mais aussi par la stabilité de ceux des produits manufacturés (0% après +3,5%) et la légère baisse des prix des services (+2,7% après +3,0%).

Les prix du tabac sont les seuls à avoir augmenté en 2024 : +10,3% après +8,0%.
..........................
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... feb26f87e7

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Re: Finances françaises & conjoncture

Message par energy_isere » 31 janv. 2025, 02:18

France: le PIB a reculé de 0,1% au 4e trimestre mais progressé de 1,1% en 2024 (Insee)

AFP •30/01/2025

Le produit intérieur brut (PIB) de la France s'est contracté de 0,1% au quatrième trimestre, subissant le contrecoup des Jeux olympiques et paralympiques de Paris, a indiqué jeudi l'Insee, mais il a progressé de 1,1% en 2024, conformément à sa prévision.

Entre octobre et décembre, période marquée par la chute du gouvernement Barnier, la croissance économique a été pénalisée par le ralentissement de la consommation des ménages (+0,4% après +0,6%), notamment en services, alors que celle-ci avait soutenu la hausse de 0,4% du PIB observée au troisième trimestre.

Les investissements ont reculé de 0,1%, moins fortement que durant l'été (-0,3%): ceux des entreprises sont restés stables tandis que du côté des ménages, ils ont reculé de -0,3% (après -0,7%).

Au total, la demande intérieure finale (hors stocks) a progressé de 0,3 point (après +0,4) au quatrième trimestre.

La contribution du commerce extérieur a été négative (-0,2 point après -0,1 au troisième trimestre), les importations ayant rebondi face à des exportations en baisse.

Sur l'ensemble de 2024, la croissance économique française a atteint 1,1%, comme l'avaient prévu l'Insee et le gouvernement. Elle a été tirée par le commerce extérieur (+0,9 point après 0,6) tandis que la demande intérieur finale a ralenti (+0,7 point après 0,9).

Pour 2025, le gouvernement du Premier ministre François Bayrou a abaissé sa prévision de croissance de 1,1% à 0,9%. De son côté, l'Insee table sur une hausse de 0,2% du PIB aux premier et deuxième trimestres, horizon de ses prévisions.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... a9758688f4

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