https://www.francetvinfo.fr/economie/in ... 62262.htmlL'inflation a ralenti à 2,2% au mois de juin en France
La hausse des prix se rapproche de plus en plus de la barre des 2% visée par la Banque centrale européenne, limite en dessous de laquelle l'inflation retrouve des niveaux plus habituels.
Article rédigé parfranceinfo avec AFP le 12/07/2024
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Finances françaises & conjoncture
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Re: Finances françaises & conjoncture
https://www.usinenouvelle.com/article/f ... e.N2216771Le PIB progresse de 0,3% au deuxième trimestre 2024 en France
L'économie française a continué sa progression au deuxième trimestre 2024, au-dessus des attentes, montre la première estimation publiée mardi 30 juillet par l'Insee.
REUTERS 30 juillet 2024
L'économie française a progressé de façon plus forte que prévu au deuxième trimestre, tirée par la demande intérieure et un rebond de la production, selon une première estimation publiée mardi 30 juillet par l'Insee.
Le produit intérieur brut (PIB) de la France a progressé de 0,3% sur la période avril-juin 2024, dépassant les attentes des économistes interrogés par Reuters qui tablaient sur une hausse de 0,2%, après 0,3% (révisé) au premier trimestre.
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https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 27983466abFrance: L'inflation accélère légèrement en juillet avec l'énergie et les services
Reuters •14/08/2024
L'indice des prix à la consommation harmonisé selon les normes européennes (IPCH) a progressé de 2,7% sur un an en juillet, notamment en raison d'une accélération des prix de l'énergie, d'après les données publiées mercredi par l'Insee.
Ce chiffre est plus élevé de 0,1 point par rapport à l'estimation "flash" donnée fin juillet, qui anticipait une hausse de 2,6%.
Sur un mois, l'inflation IPCH, qui permet les comparaisons avec les autres pays de la zone euro, est conforme aux données préliminaires avec une hausse de 0,2%.
L'inflation calculée aux normes françaises est elle confirmée à 2,3% sur un an en juillet (après 2,2% en juin), et son évolution mensuelle est révisée à la hausse de 0,1 point, à 0,2% (après 0,1% en juin).
Cette légère accélération, explique l'Insee dans un communiqué, résulte d'une hausse des prix des services, notamment des transports et de l'hébergement, en raison de la période estivale.
Les prix de l'énergie ont eux fortement accéléré, de 8,5% en juillet, après +4,8% en juin, à cause d'un fort rebond des prix du gaz (+11,4% après -10,8%).
L'inflation sous-jacente, qui exclut les éléments les plus volatils, a elle ralenti sur un an à 1,5% en juillet après 1,8% en juin.
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Re: Finances françaises & conjoncture
si l'on enleve la dette publique, le PIB francais est en decroissance constante depuis 2010 :
https://youtu.be/rGK3P87RMc0?t=905
https://youtu.be/rGK3P87RMc0?t=905
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Re: Finances françaises & conjoncture
suite de 3 posts au dessus.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... b7679deaeeFrance: la croissance du PIB au deuxième trimestre révisée en baisse, à 0,2%
AFP •30/08/2024
Le Produit intérieur brut (PIB) français a progressé de 0,2% au deuxième trimestre, selon les résultats détaillés communiqués vendredi par l'Insee, soit une révision en baisse de 0,1 point par rapport à la première estimation.
Le PIB avait augmenté de 0,3% au premier trimestre. Les grandes composantes sont stables ou en légère hausse, à l'exception de l'investissement (-0,4%).
Même avec cette révision en baisse, la croissance semble encore arithmétiquement compatible avec la prévision gouvernementale d'une croissance de 1% pour l'année entière (après +1,1% en 2023), avec déjà un acquis de 0,9% à la fin du deuxième trimestre.
Dans sa dernière note de conjoncture, l'Institut national de la Statistique espérait pour la fin d'année une solide croissance de 0,5% au troisième trimestre, grâce à l'effet positif des Jeux olympiques, avant toutefois un léger recul du PIB de 0,1% au dernier trimestre.
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Re: Finances françaises & conjoncture
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 10c8c3073cBruno Le Maire alerte sur un déficit qui risque de déraper à 5,6% du PIB, rapporte Le Monde
Reuters •02/09/2024
Le ministre démissionnaire de l'Economie Bruno Le Maire a alerté lundi sur une hausse du déficit des comptes publics à 5,6% du PIB en 2024 dans une note transmise aux parlementaires membres de la Commission des finances à l'Assemblée et au Sénat, rapporte le quotidien Le Monde.
Le député Liot Charles de Courson a fait savoir à Reuters que la Commission des finances de l'Assemblée avait reçu de Bercy les documents demandés, à savoir les lettres plafonds des ministères et une note de synthèse sur le budget notamment.
"Il y a un sérieux dérapage des finances publiques", alerte cette note rédigée conjointement par Bruno Le Maire et Thomas Cazenave, ministre délégué aux comptes publics.
Le déficit des comptes publics pourrait atteindre le niveau record de 5,6% du PIB en 2024, selon une note du Trésor, rapporte Le Monde.
Bruno Le Maire préconise au prochain Premier ministre, dont l'identité est toujours inconnue, de réaliser quelque 16 milliards d'euros d'économies immédiates sur le budget de l'année en cours.
"Les recettes de TVA, d’impôt sur le revenu et d’impôt sur les sociétés pourraient être moins élevées que prévu", indique la note, selon Le Monde.
Bruno Le Maire et Thomas Cazenave pointent aussi du doigt la hausse des dépenses des collectivités territoriales.
Le gouvernement démissionnaire de Gabriel Attal a préparé en août un projet de dépenses pour 2025 équivalentes à celles de 2024 que le nouvel exécutif pourra modifier avant l'examen du Projet de loi de finances à l'Assemblée nationale à l'automne.
Le gouvernement français avait initialement dit anticiper un déficit public de 5,1% cette année et a maintenu en août son objectif d'un déficit public inférieur à 3% du PIB en 2027, conformément au Pacte de stabilité et de croissance européen.
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Bruno Lemaire quitte Bercy aprés 7 ans de fonction.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... fdfa79d2e2

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Re: Finances françaises & conjoncture
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... a0e294de32Confrontée à un de ses "pires" déficits, la France se prépare à augmenter les impôts
AFP •24/09/2024
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https://www.boursorama.com/actualite-ec ... daa5be1f64Budget : la crainte d'un déficit public supérieur à 6% du PIB se confirme, reconnait Bercy
Boursorama avec Media Services •25/09/2024
Le nouveau ministre du Budget a confirmé le scénario pessimiste entrevu par Bercy, en raison de la hausse des dépenses des collectivités et de recettes en retrait.
Encore plus dans le rouge que prévu. Le déficit public français "risque de dépasser" 6% du PIB cette année, contre 5,1% initialement attendus, a indiqué mercredi 25 septembre le ministre du Budget Laurent Saint-Martin.
"Je n'irai pas par quatre chemins"
"Oui, la situation de nos finances publiques est grave, et je n'irai pas par quatre chemins: en 2024, le déficit public risque de dépasser les 6% du PIB, selon les dernières estimations dont nous disposons", a-t-il annoncé devant la Commission des Finances de l'Assemblée nationale. Il a par ailleurs indiqué que le projet de loi de finances pour 2025 serait présenté aux parlementaires "la semaine du 9 octobre".
Le ministre de l'Economie et des Finances Antoine Armand, présent lui aussi à cette audition, a fait savoir que la France avait obtenu de Bruxelles un délai jusqu'au 31 octobre pour présenter sa trajectoire pluriannuelle des finances publiques. Celle-ci était initialement attendue le 20 septembre.
La France fait actuellement l'objet, avec six autres pays, d'une procédure pour déficit excessif devant la Commission européenne.
Le rétablissement des comptes publics passera "prioritairement" par une baisse des dépenses, a confirmé M. Saint-Martin, alors que dimanche soir le Premier ministre Michel Barnier avait évoqué aussi de possibles hausses d'impôts ciblées sur les contribuables les plus riches et les grandes entreprises, brisant le tabou en vigueur depuis l'arrivée d'Emmanuel Macron à l'Elysée.
M. Saint-Martin a détaillé les deux "principales raisons" du dérapage massif du déficit public en 2024: d'abord des recettes fiscales "moins importantes que ce qui était attendu", un écart qui s'explique, selon lui, "par la composition de la croissance, davantage tirée par les exportations que par la consommation", engendrant moins de TVA qu'espéré. Cela s'explique aussi "par l'attentisme des acteurs économiques depuis quelques mois, et qui dit moins d'activité dit moins de recettes", a-t-il dit.
Les entreprises en particulier ont suspendu de nombreux investissements et embauches en attendant de savoir quel Premier ministre succéderait à Gabriel Attal après la dissolution de l'Assemblée nationale. Par ailleurs, " les dépenses des collectivités territoriales ont été plus élevées que la trajectoire ne le prévoyait, de l'ordre de 16 milliards d'euros pour 2024".
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suite de ce post du 28 juin 2024 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 0#p2393840
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... a20c663996France: la dette publique grimpe à 112% du PIB à la fin du deuxième trimestre, selon l'Insee
AFP •27/09/2024
La dette publique de la France a continué de gonfler à la fin du deuxième trimestre, s'établissant à 112% du produit intérieur brut (PIB), contre 110,5% du PIB à la fin mars, a indiqué vendredi l'Insee.
L'endettement publique du pays, qui s'est massivement accru depuis la crise sanitaire, a augmenté de 68,9 milliards d'euros pour atteindre 3.228,4 milliards d'euros entre avril et juin, a précisé l'Institut national de la statistique.
La hausse enregistrée au deuxième trimestre provient essentiellement de l'augmentation de la dette de l'Etat (+69,9 milliards d'euros). La dette des administrations de sécurité sociale s'est également inscrite en hausse, de 4 milliards d'euros.
En revanche, la dette des organismes divers d'administration centrale s'est contractée de 4,7 milliards d'euros, et celle des administrations publiques locales de 0,3 milliard d'euros.
Le nouveau gouvernement du Premier ministre Michel Barnier s'est engagé à présenter durant "la semaine du 9 octobre" son projet de budget pour 2025, qui sera principalement placé sous le signe de coupes dans les dépenses publiques pour tenter d'assainir des finances publiques fortement dégradées. Une hausse de la fiscalité, ciblée sur les plus fortunés et les grandes entreprises, est également envisagée.
Après un décrochage à 5,5% du PIB en 2023, le déficit public de la France connaîtra un nouveau dérapage en 2024 et risque de dépasser les 6% du PIB, a prévenu le ministre du Budget, Laurent Saint-Martin.
C'est bien pire que le déficit de 5,1% du PIB sur lequel tablait le précédent gouvernement et bien supérieur au seuil de 3% fixé par l'Union européenne.
Devenu un des mauvais élèves de la zone euro, la France a vu sa note souveraine dégradée par l'agence de notation S&P Global Ratings fin mai et fait l'objet d'une procédure pour déficits publics excessifs de la part de la Commission européenne.
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Re: Finances françaises & conjoncture
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 639199c6bcFrance-Un budget 2025 "perfectible" pour résorber un déficit colossal
Reuters •11/10/2024
Le gouvernement français, confronté à une envolée du déficit public au-delà de 6% cette année, a présenté jeudi un projet de budget pour 2025 qui prévoit des économies massives de 41,3 milliards d'euros et 19,3 milliards d'euros de recettes supplémentaires via une hausse significative des impôts.
Bouclé en un temps record après plus de deux mois de paralysie politique consécutifs à la dissolution de l'Assemblée nationale et à des élections législatives anticipées sans véritable vainqueur, le projet de loi de Finances (PLF), présenté en conseil des ministres avec le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), est désormais suspendu à un cheminement parlementaire à hauts risques.
Michel Barnier, qui sait jouer son avenir à Matignon avec le seul appui d'une majorité relative dans une Assemblée fragmentée, a pris les devants en évoquant un budget "perfectible". "Il y aura possibilité d’amender le budget, de l’améliorer. Je suis ouvert aux idées", a dit le Premier ministre en marge d'un déplacement à Poitiers (Vienne).
A Bercy, on prend l'engagement qu'"il n'y aura ni cure d'austérité ni matraquage fiscal".
Ce budget d'"effort partagé" met l'accent sur la réduction des dépenses, à hauteur de 40 milliards d'euros, soit deux tiers de l'effort de redressement. L'Etat sera le premier mis à contribution, avec une ponction de 21,5 milliards d'euros, ministères (5 milliards d'euros, outre les crédits gelés) et opérateurs étatiques confondus.
L'objectif est de ramener le déficit public de la France à 5% du PIB en 2025 avec un retour à 3%, dans les "clous" européens, à l'horizon 2029. Le PLF se fonde sur une prévision de croissance de 1,1% du PIB l'an prochain, à l'identique de 2024, avec un taux d'inflation à 1,8% en moyenne annuelle.
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Re: Finances françaises & conjoncture
https://www.usinenouvelle.com/article/f ... e.N2220407L'agence de notation Fitch Ratings a maintenu vendredi la note de crédit de la France à "AA-" mais abaissé sa perspective à négative en raison du dérapage des comptes publics annoncé pour 2024.
Reuters 11 octobre 2024
Le gouvernement français, confronté à une envolée du déficit public au-delà de 6% du produit intérieur brut cette année, a présenté jeudi un projet de budget pour 2025 qui prévoit des économies massives de 41,3 milliards d'euros et 19,3 milliards d'euros de recettes supplémentaires via une hausse significative des impôts.
Fitch avait abaissé la note de crédit de la France à "AA-" en avril 2023, estimant alors que le contexte politique et social pourrait compliquer la réduction des dépenses publiques.
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Re: Finances françaises & conjoncture
Une Grossse commission d'enquête sur ce déficit abyssal serait la bienvenue.
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)
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Re: Finances françaises & conjoncture
Le déficit est le résultat de toutes les politiques menées, par la droite, la gauche et l'extrême centre, depuis plus de 50 ans!
Une Commission d’enquête n'expliquera rien et surtout ne donnera pas de perspective, ce qui pourrait donner une perspective ce serait une analyse du type de celle de Todd suivi d'une mise en cohérence des politiques avec la nature profonde du pays et de sa population!
Pas une révolution culturelle, mais une réappropriation culturelle
https://youtu.be/jG_WZcBarIg
Une Commission d’enquête n'expliquera rien et surtout ne donnera pas de perspective, ce qui pourrait donner une perspective ce serait une analyse du type de celle de Todd suivi d'une mise en cohérence des politiques avec la nature profonde du pays et de sa population!
Pas une révolution culturelle, mais une réappropriation culturelle
https://youtu.be/jG_WZcBarIg
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
« Ne doutez jamais qu'un petit groupe de personnes bien informées et impliquées puisse changer le monde, en fait, ce n'est jamais que comme cela que le monde a changé »
« Ne doutez jamais qu'un petit groupe de personnes bien informées et impliquées puisse changer le monde, en fait, ce n'est jamais que comme cela que le monde a changé »
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Re: Finances françaises & conjoncture
https://www.ouest-france.fr/economie/im ... 2a8aa75177Impôt exceptionnel pour les plus riches : 24 300 foyers finalement concernés
C’est ce qu’indique Bercy samedi. Initialement, le gouvernement avait indiqué que la « contribution temporaire et exceptionnelle » visant pour trois ans les ménages les plus aisés toucherait 65 000 ménages.
Ouest-France le 12/10/2024
Ils sont 24 300 à être « effectivement redevables » de la « contribution temporaire et exceptionnelle » visant pour trois ans les ménages les plus aisés. C’est ce que révèle l’évaluation préalable de la mesure effectuée par le ministère du Budget, mise en ligne samedi 12 octobre.
« Parmi les 62 500 foyers entrant dans le champ de la contribution en raison du niveau de leurs revenus, 24 300 foyers en seraient effectivement redevables du fait d’un niveau actuel d’imposition effective inférieur à 20 % », indique le document intitulé Évaluations préalables des articles du projet de loi de finances pour 2025.
Le ministère du Budget avait précédemment indiqué que la mesure concernerait environ 65 000 ménages en France, sur les 20 millions de foyers s’acquittant effectivement de l’impôt sur le revenu. La mesure est censée rapporter 2 milliards d’euros en 2025 et contribuer au redressement des finances publiques.
Une contribution jusqu’en 2027
« L’assiette des 65 000 foyers » utilisée « comme base pour cette contribution ciblée, temporaire et exceptionnelle » est celle de la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus (CEHR), c’est-à-dire les foyers ayant un revenu fiscal de référence supérieur à 250 000 € pour un célibataire et 500 000 € pour un couple, a précisé le ministère du Budget samedi soir.
Mais pour être redevable de cette nouvelle contribution, « il faut être assujetti à la CEHR et avoir un taux d’imposition sur le revenu inférieur à 20 % », dit la même source, présentant la mesure comme un « filet évitant l’optimisation fiscale ». Seuls un peu plus de 24 000 foyers seraient donc dans ce cas de figure, selon le chiffrage de Bercy.
La contribution doit s’appliquer jusqu’en 2027. « Cette mesure de justice fiscale correspond à un effort ciblé sur les foyers aux revenus élevés qui, notamment par un recours soutenu aux dispositifs fiscaux dérogatoires, voient leur taux effectif d’imposition diminuer », expliquait le gouvernement dans le texte du projet de loi de finances (PLF) présenté jeudi.