Marée noire sur la croissance occidentale

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

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energy_isere
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Message par energy_isere » 20 sept. 2005, 19:51

zoneautonome a écrit :faut pas s'inquiéter, la main invisible du marché s'occupe de tout.
Allume une bougie pour Adam Smith. 8-)

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nicolasParis03
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Message par nicolasParis03 » 20 sept. 2005, 20:28

energy_isere a écrit : Allume une bougie pour Adam Smith. 8-)
... surtout qu'il a crevé y'a quelques semaines maintenant :-(
En ces temps d’imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire (George Orwell)

Dagobert
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Message par Dagobert » 20 sept. 2005, 20:32

Ah là c'est moins poétique :smt102

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GillesH38
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Message par GillesH38 » 20 sept. 2005, 20:53

Quand même c'est incompréhensible, toutes ces compagnies qui sont sures de produire 120 Mb/jour dans 15 ans, et elles n'ont même pas commencé à construire leurs raffineries, quelle distraction quand même....

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mahiahi
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Message par mahiahi » 20 sept. 2005, 22:35

Le problème de raffineries, c'est surtout la fin du "light sweet crude" et son remplacement par du brut lourd et soufré : avant, on allait pomper ailleurs, maintenant il n'y a plus que çà!
Alors il faut construire des raffineries adaptées (ou recycler les anciennes, mais je ne sais pas si ça revient moins cher) et faire une croix sur les mégagisements de brut léger à découvrir : ça n'existe plus!

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Message par energy_isere » 21 sept. 2005, 12:44

mahiahi a écrit :Le problème de raffineries, c'est surtout la fin du "light sweet crude" et son remplacement par du brut lourd et soufré : avant, on allait pomper ailleurs, maintenant il n'y a plus que çà!
Alors il faut construire des raffineries adaptées (ou recycler les anciennes, mais je ne sais pas si ça revient moins cher) et faire une croix sur les mégagisements de brut léger à découvrir : ça n'existe plus!
ouaip, l'OPEP propose 2 millions de barils/j en plus de son plafond de quota.
Probléme : ce sont des pétroles lourds et soufrés dont personnes ne veut ! (ou ne peux utiliser par manque de capacité de rafinage adapté). :-k
OPEC May Offer Every Barrel of Oil Members Can Pump
Bloomberg
The Organization of Petroleum Exporting Countries may agree to offer customers every barrel of oil that members can produce, effectively suspending the group's quota system that has regulated supply for about two decades.

OPEC has 2 million barrels of production capacity idle, Sheikh Ahmad Fahd al-Sabah, the OPEC president and Kuwaiti oil minister, said in an interview in Vienna, where OPEC meets tomorrow. One proposal is for members to offer that full amount to buyers, he said. The other is for an increase in the quota of 500,000 barrels a day, or 1.8 percent.

``We can offer the 2 million barrels of extra capacity to the market, available for whoever wants to have it,'' Sheikh Ahmad said today. ``Maybe this will be better'' than the quota increase. Both ideas are under consideration, he said. ...
(18 September 2005)

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Message par fylip22 » 25 sept. 2005, 19:35

Bonsoir,
nicolasParis03 a écrit :
energy_isere a écrit : Allume une bougie pour Adam Smith. 8-)
... surtout qu'il a crevé y'a quelques semaines maintenant :-(
J'ignore si vous faites allusion à la personne ou à sa théorie, mais Adam Smith est mort en <b>1790</b>. Cf l'article de l'encyclopédie
Wikipédia.
A bientôt,
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Message par MadMax » 27 sept. 2005, 17:08

ECO & MARCHES
US : chute de la confiance des ménages en septembre

Firstinvest.com
[27/09/05]

L'indice de confiance des ménages du Conference Board subit une chute en septembre pour ressortir à 86,6 points. Il fait suite à un indice de 105,6 points le mois précédent.

Après le choc des tempêtes successives outre-atlantique et la hausse des prix pétroliers, cette baisse était attendue mais les économistes tablaient sur un recul de l'indice plus modéré à 97 points.

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Message par MadMax » 28 sept. 2005, 16:54

La croissance britannique au plus bas depuis 12 ans

AFP
[mercredi 28 septembre 2005]

LONDRES (AFP) - L'économie britannique a affiché au deuxième trimestre 2005 son taux de croissance le plus faible depuis 1993, mettant un peu plus la pression sur le ministre des Finances, Gordon Brown, à quelques semaines de la présentation de la présentation de son pré-budget 2006/2007.

Dans une dernière estimation mercredi, l'Office des statistiques nationale (ONS) a révisé en baisse, de 1,8% à 1,5%, la progression du produit intérieur brut (PIB) sur la période avril-juin par rapport à la même de l'an dernier. Ce chiffre est le plus bas depuis le taux de 1,4% enregistré au premier trimestre 1993.

La nouvelle a surpris les économistes, qui tablaient sur un taux maintenu, voire relevé à la faveur d'une reprise des investissements des entreprises signalée au deuxième trimestre.

Elle renforce le sentiment que la croissance britannique, sur l'ensemble de l'année, marquera un fort ralentissement par rapport à 2004, qui avait vu le PIB progresser de 3,1%.

Samedi, lors de la réunion du G7 à Washington, Gordon Brown, avait laissé entendre que la croissance serait inférieure cette année aux prévisions retenues jusqu'ici, annonçant un ajustement lors de la présentation du pré-budget, traditionnellement en novembre.

Mais alors que le Chancelier de l'Echiquier tablait jusqu'alors sur une fourchette de 3 à 3,5%, tous les économistes s'attendent à une révision drastique.

Philip Shaw, d'Investec, a abaissé, mercredi, son propre pronostic de 1,9% à 1,7%, alors que le Fonds monétaire international (FMI) avait réduit la sienne de 2,6% à 1,9% la semaine dernière.

"Le pré-budget inclura une révision à la baisse des prévisions de croissance et une révision à la hausse des emprunts publics, mais la question est de savoir qu'elle sera l'ampleur de ces révisions", a commenté Philip Shaw.

Interrogé sur le sujet, le Trésor n'a pas souhaité faire de commentaire, renvoyant aux déclarations de Gordon Brown au G7.

"Aucun pays ne peut être complètement protégé des hauts et des bas de l'économie mondiale", avait-il déclaré, expliquant le fort ralentissement de l'économie britannique depuis 1 an par "l'activité économique en forte baisse en Europe", premier marché d'exportation du Royaume-Uni, et par "les prix du pétrole en forte hausse", qui pèsent sur l'économie britannique comme les autres. Explication partielle, selon certains économistes.

"Une fois de plus, le Chancelier attribue le ralentissement de la croissance à des facteurs externes. Il y a évidemment du vrai là-dedans". Mais "la principale raison pour laquelle la Grande-Bretagne a connu une croissance inférieure à sa tendance de long terme au cours des quatre derniers trimestres, est le ralentissement de la consommation des ménages", soulignait Howard Archer, économiste de Global Insight, au lendemain du G7.

Le ralentissement des dépenses des Britanniques coïncide de fait, depuis l'automne dernier, avec celui de la croissance, alors qu'une consommation frénétique, dopée par le crédit facile sur fond de flambée des prix de l'immobilier, a été -- avec de lourds investissements dans le secteur public -- le moteur principal de l'économie ces dernières années.

Depuis, la hausse des taux d'intérêt, la fin de la flambée des prix des maisons, des factures énergétiques plus salées et la difficulté croissante à rembourser les dettes conduit les ménages à se serrer la ceinture.

Une tendance vouée à durer, selon la Confédération britannique de l'industrie (CBI), la principale organisation patronale du pays, qui a fait état mercredide ventes de détail au plus bas depuis 22 ans au mois de septembre.

Le ralentissement de la croissance, combiné au creusement du déficit commercial, ne devrait pas faciliter l'équation budgétaire de Gordon Brown, qui a répété lundi, lors du congrès du Parti Travailliste, qu'il n'avait pas besoin d'augmenter les impôts pour respecter sa discipline budgétaire, ni ses ambitions politiques, puisqu'il espère succéder rapidement à Tony Blair.

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Message par lionstone » 07 oct. 2005, 12:29

L'activité suspendue au prix du pétrole
L'envolée du coût de l'énergie a coûté un quart à un demi-point de croissance à la France en 2005.
[06 octobre 2005]

LA FRANCE doit désormais composer avec une autre contrainte extérieure : le pétrole. Le cours du baril se maintient au-dessus de 60 dollars depuis plusieurs semaines, mais sa hausse remonte à 1999. «le marché devrait rester tendu à l'horizon 2006», «incertaine».


même si la prévision des prix du pétrole est Dans le Rapport économique, social et financier (REF), annexé au projet de loi de finances, le ministère de l'Economie prévient que Quel est le risque pour la croissance française ? Au niveau macroéconomique, un choc pétrolier entraîne une hausse des prix, provoque une perte de pouvoir d'achat, grève les dépenses et freine l'investissement, rappelle le rapport. Au cours des précédents chocs, une hausse maintenue de 5 dollars du prix du baril pouvait donc amputer la croissance des pays du G 7 de 0,1 à 0,3 point la première année et autant la deuxième. Mais le REF rappelle que, depuis les années 70, la France a considérablement réduit ses importations de pétrole, en développant ses ressources hydroélectriques et son programme nucléaire. La facture énergétique, qui ponctionnait 3,5% du produit intérieur brut (PIB) français en 1984, n'en retenait plus que 1,75% l'an dernier.


En outre, «les anticipations d'inflation à long terme sont aujourd'hui mieux ancrées», souligne le rapport, grâce à une plus forte crédibilité des banques centrales, et les mécanismes d'indexation automatiques des salaires aux prix n'existent plus. Cela explique que la hausse récente du prix du pétrole ait finalement eu un impact limité sur la croissance. Il n'en reste pas moins quelques inquiétudes si la tendance devait durer : les entreprises fortement consommatrices de pétrole pourraient en effet se trouver contraintes de modifier leur structure productive, ce qui se traduirait par des transferts de capitaux et d'emplois entre secteurs. L'Insee relève en outre, que la hausse des prix énergétiques a amputé la croissance d'un quart à un demi-point cette année. Si elle devait durer l'an prochain, ce serait encore quelques dixièmes en moins.


L'institut estime aussi que les effets de la hausse des prix de l'énergie, «amortis» jusqu'à maintenant, devraient commencer à se faire sentir en fin d'année, provoquant un peu d'inflation. Selon l'Institut, il n'y aura toutefois pas d'«effet de second tour» amorçant une spirale à la hausse des salaires et des prix.

Trichet durcit le ton contre l'inflation
FINANCE La cherté du pétrole et la forte croissance du crédit préoccupent les banquiers européens. Le taux directeur est resté inchangé à 2%.
[07 octobre 2005]

Les habitués des marchés financiers attendaient hier un discours très offensif du président de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet, concernant la menace inflationiste. Le pétrole cher laisse des traces sur les statistiques mensuelles puisque la hausse des prix s'est accélérée, passant de 2,2% à 2,5% en quelques semaines. Et le ton est effectivement monté d'un cran à la BCE. «grande» «approprié», «nous ne faisons aucune promesse aux marchés» «à tout moment, si nécessaire».


Le pétrole cher n'est pas le seul motif d'inquiétude des banquiers européens. La masse monétaire, qui mesure la quantité de liquidités présente dans l'économie, croit à un rythme annuel toujours très rapide et qui s'est même accéléré récemment, à 8,1%.
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Message par lionstone » 21 oct. 2005, 14:16

Allez, pour vous remonter le moral :-D
http://bourse.lesechos.fr/

La consommation française des ménages à nouveau en berne en septembre
Après un bon été, la consommation des ménages français en produits manufacturés recule de 0,6% au mois de septembre

Le ralentissement économique en Grande-Bretagne se confirme
Le PIB s'est accru de 0,4% au troisième trimestre. Sur l'ensemble de l'année, la croissance pourrait ne pas dépasser 1,5%, le rythme le plus faible depuis treize ans

Allemagne : le gouvernement abaisse à son tour ses prévisions de croissance pour 2006
Comme les six principaux instituts de conjoncture allemands, Berlin prévoit désormais une hausse de 1,2% du PIB, contre 1,6% attendu jusqu'à présent
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Message par MadMax » 17 nov. 2005, 18:02

La Banque mondiale annonce un ralentissement de l'économie mondiale


2005-11-17 15:51:31

WASHINGTON, 16 novembre (XINHUANET) -- La croissance économique mondiale restera élevée mais va croître à un rythme plus lent en 2005 malgré un ralentissement économique mondial dû aux prix élevés du pétrole et à des politiques monétaires américaines resserrées, a annoncé la Banque mondiale dans un rapport publié mercredi.

Le produit intérieur brut (PIB) mondial pour l'année a augmenté de 3,2%, contre 3,8% l'an dernier, indique le rapport de la Banque mondiale intitulé "Perspectives pour l'économie mondiale".

Le rapport indique que le ralentissement des économies industrielles, qui a commencé au second trimestre 2004, s'est poursuivi cette année. Il prévoit une croissance du PIB de ces pays de 2,5% contre 3,1% l'an dernier.

La croissance dans les pays en développement va également ralentir quelque peu, passant de 5,9% cette année à 5,5% d'ici 2007, selon le rapport.

La Banque estime que l'expansion en Asie du sud et de l'est va rester forte, tirée par une croissance de 9% pour la Chine et de 7% pour l'Inde. Toutefois, la population vieillissante de l'Asie de l'est risque de freiner les taux de croissance projetés.


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Message par MadMax » 09 déc. 2005, 17:42

POLITIQUE SOCIALE - PROTECTION SOCIALE

La France compte 1,25 million de RMistes

[ 09/12/05 - 12H47 ]


Le nombre d'allocataires du revenu minimum d'insertion a crû de 5,2% en un an

Le nombre d'allocataires du revenu minimum d'insertion (RMI) atteint un nouveau sommet. A fin septembre, on comptait 1,24 million de bénéficiaires, contre 1,18 million un an auparavant, ce qui représente une augmentation de 5,2% sur 12 mois, selon les chiffres de la Caisse nationale d'allocations familiales (Cnaf).

Cette hausse «semble surtout s'expliquer par celle du nombre de chômeurs non indemnisés et par la réduction du taux de couverture de l'indemnisation chômage», précise l'étude réalisée par la Direction des statistiques, des études et de la recherche (Drees). Ce taux est passé de 61,8% à 59,5% en un an (septembre 2004 à septembre 2005), rappelle-t-elle.

L'étude de la Cnaf montre par ailleurs que le nombre d'allocataires payés au titre du RMI et bénéficiant d'une mesure spécifique d'aide à l'emploi a augmenté de 2,5% en un an, passant de 142.000 à 145.500. Il s'agit des mesures d'intéressement classiques pour la reprise d'un emploi et des contrats aidés, comme les RMA et les contrats d'avenir. En septembre, le nombre d'allocataires du RMI bénéficiant d'un RMA était de 3.000 (contre 300 un an plus tôt) et 3.200 bénéficiaient d'un contrat d'avenir (contre 500 en juin dernier).

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Message par MadMax » 10 déc. 2005, 16:55

L'automobile fait chuter l'activité industrielle

CONJONCTURE Alors que la production industrielle a été plutôt vigoureuse en août et en septembre, elle s'est écroulée au mois de novembre.

Marie Visot
[10 décembre 2005]


QUE la production industrielle française recule au mois d'octobre, ce n'est finalement pas une surprise. Qu'elle dégringole de 2,5%, c'est quand même plus inattendu... Ce repli est le plus fort depuis août 1999 ! Si un effet de calendrier, en raison du «pont» du 1er novembre, peut en partie expliquer cette contre-performance – le lundi 31 octobre a été considéré comme ouvrable alors qu'il a été peu travaillé –, il ne peut pas le justifier à lui seul. Selon Michel Devilliers, directeur des études de conjoncture de l'Insee, il serait responsable à hauteur de 0,5 point de la baisse de la production.


Réduction des stocks


Hormis l'agroalimentaire qui a stagné en octobre après un mauvais mois de septembre, tous les sous-secteurs reculent de façon marquée, après avoir progressé le mois précédent. Mais la palme revient sans aucun doute à l'automobile. Après avoir augmenté de 4,2% en septembre, la production a chuté de 9,2% en octobre, selon les chiffres publiés hier par l'Insee. De fait, plusieurs chaînes de montage ont été arrêtées à cette période. Par exemple, l'usine Renault de Douai, qui produit les modèles Mégane, a fermé 1 semaine à la fin du mois, comme les chaînes de Sandouville, d'où sortent les Laguna, Espace et Vel Satis, victimes de la mévente des véhicules de gammes moyenne et haute. Et la situation pourrait durer encore un peu. L'usine PSA de Rennes, notamment, a d'ores et déjà annoncé qu'elle suspendra la production de la 407 pendant 5 jours en décembre face à un marché «plutôt moyen». «Les constructeurs réduisent leurs stocks pour éviter de devoir trop baisser leurs prix», indique Frédéric Prêtet, économiste à la Société générale.


Trop de produits importés


Dans les autres secteurs, la baisse est un peu moindre : la production de biens de consommation (vêtements, chaussures, livres, parfumerie, pharmacie, équipement du foyer...) recule de 0,8%, celle des biens d'équipement (motos, avions, équipement mécanique, électronique...) recule de 1,4% et celle des biens intermédiaires (produits en bois, carton, produits en plastique, en caoutchouc, métaux, composantes électriques...) chute de 1,8%. Ce recul de la production industrielle est d'autant plus inquiétant que «l'environnement international paraît plus favorable à l'activité depuis quelques mois» et que les conditions sont plutôt réunies pour qu'elle reparte, souligne Jean-Marc Lucas, chez BNP Paribas. De fait, l'euro a reculé par rapport au dollar de 10% depuis le début de l'année, on observe une accalmie sur les cours du pétrole et même une petite reprise de l'investissement en France.


La faible dynamique industrielle française est en grande partie liée à la structure du commerce extérieur français. La consommation des ménages, qui reste soutenue malgré un léger ralentissement ces 2 derniers mois, profite surtout aux produits importés – d'Asie notamment. C'est la production française qui en pâtit, et qui fait peser un risque supplémentaire sur la croissance.

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Message par energy_isere » 15 déc. 2005, 19:24

http://www.boursorama.com/infos/actuali ... ws=3133305
Des usines allemandes menacées par le coût excessif de l'énergie
FRANCFORT, 15 décembre (Reuters ) - Le niveau élevé des prix de l'énergie en Allemagne risque d'inciter certains industriels à fermer une partie de leurs activités, d'après une étude publiée par l'Institut de l'énergie de Brême.

Les prix de gros de l'énergie pour 2006 en Allemagne sont actuellement supérieurs de 50% à leurs niveaux du début de cette année.

"Compte tenu de ces niveaux de prix élevés, les entreprises qui consomment beaucoup d'énergie -et qui doivent produire à des prix concurrentiels sur le marché mondial- auront des difficultés à maintenir leurs sites de production en Allemagne et en Europe", indiquent les auteurs de l'étude, commandée par le groupe de services publics RWE après de récentes fermetures d'usines dans l'industrie de l'aluminium.

Le groupe norvégien d'électricité et d'aluminium Norsk Hydro a déjà fermé cette année une usine en Allemagne. Une autre, qu'il codétient à Hambourg avec Alcoa et Austria Metall, sera elle aussi fermée.

L'étude relève que les coûts de l'énergie constituent un facteur particulièrement important dans cinq industries : le ciment, l'aluminium, les autres métaux de base, l'acier et le papier. Dans chacun de ces secteurs, ils représentent 9,6 à 19% de la valeur ajoutée brute.

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