Allume une bougie pour Adam Smith.zoneautonome a écrit :faut pas s'inquiéter, la main invisible du marché s'occupe de tout.

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ouaip, l'OPEP propose 2 millions de barils/j en plus de son plafond de quota.mahiahi a écrit :Le problème de raffineries, c'est surtout la fin du "light sweet crude" et son remplacement par du brut lourd et soufré : avant, on allait pomper ailleurs, maintenant il n'y a plus que çà!
Alors il faut construire des raffineries adaptées (ou recycler les anciennes, mais je ne sais pas si ça revient moins cher) et faire une croix sur les mégagisements de brut léger à découvrir : ça n'existe plus!
OPEC May Offer Every Barrel of Oil Members Can Pump
Bloomberg
The Organization of Petroleum Exporting Countries may agree to offer customers every barrel of oil that members can produce, effectively suspending the group's quota system that has regulated supply for about two decades.
OPEC has 2 million barrels of production capacity idle, Sheikh Ahmad Fahd al-Sabah, the OPEC president and Kuwaiti oil minister, said in an interview in Vienna, where OPEC meets tomorrow. One proposal is for members to offer that full amount to buyers, he said. The other is for an increase in the quota of 500,000 barrels a day, or 1.8 percent.
``We can offer the 2 million barrels of extra capacity to the market, available for whoever wants to have it,'' Sheikh Ahmad said today. ``Maybe this will be better'' than the quota increase. Both ideas are under consideration, he said. ...
(18 September 2005)
J'ignore si vous faites allusion à la personne ou à sa théorie, mais Adam Smith est mort en <b>1790</b>. Cf l'article de l'encyclopédienicolasParis03 a écrit :... surtout qu'il a crevé y'a quelques semaines maintenantenergy_isere a écrit : Allume une bougie pour Adam Smith.
La Banque mondiale annonce un ralentissement de l'économie mondiale
2005-11-17 15:51:31
WASHINGTON, 16 novembre (XINHUANET) -- La croissance économique mondiale restera élevée mais va croître à un rythme plus lent en 2005 malgré un ralentissement économique mondial dû aux prix élevés du pétrole et à des politiques monétaires américaines resserrées, a annoncé la Banque mondiale dans un rapport publié mercredi.
Le produit intérieur brut (PIB) mondial pour l'année a augmenté de 3,2%, contre 3,8% l'an dernier, indique le rapport de la Banque mondiale intitulé "Perspectives pour l'économie mondiale".
Le rapport indique que le ralentissement des économies industrielles, qui a commencé au second trimestre 2004, s'est poursuivi cette année. Il prévoit une croissance du PIB de ces pays de 2,5% contre 3,1% l'an dernier.
La croissance dans les pays en développement va également ralentir quelque peu, passant de 5,9% cette année à 5,5% d'ici 2007, selon le rapport.
La Banque estime que l'expansion en Asie du sud et de l'est va rester forte, tirée par une croissance de 9% pour la Chine et de 7% pour l'Inde. Toutefois, la population vieillissante de l'Asie de l'est risque de freiner les taux de croissance projetés.
POLITIQUE SOCIALE - PROTECTION SOCIALE
La France compte 1,25 million de RMistes
[ 09/12/05 - 12H47 ]
Le nombre d'allocataires du revenu minimum d'insertion a crû de 5,2% en un an
Le nombre d'allocataires du revenu minimum d'insertion (RMI) atteint un nouveau sommet. A fin septembre, on comptait 1,24 million de bénéficiaires, contre 1,18 million un an auparavant, ce qui représente une augmentation de 5,2% sur 12 mois, selon les chiffres de la Caisse nationale d'allocations familiales (Cnaf).
Cette hausse «semble surtout s'expliquer par celle du nombre de chômeurs non indemnisés et par la réduction du taux de couverture de l'indemnisation chômage», précise l'étude réalisée par la Direction des statistiques, des études et de la recherche (Drees). Ce taux est passé de 61,8% à 59,5% en un an (septembre 2004 à septembre 2005), rappelle-t-elle.
L'étude de la Cnaf montre par ailleurs que le nombre d'allocataires payés au titre du RMI et bénéficiant d'une mesure spécifique d'aide à l'emploi a augmenté de 2,5% en un an, passant de 142.000 à 145.500. Il s'agit des mesures d'intéressement classiques pour la reprise d'un emploi et des contrats aidés, comme les RMA et les contrats d'avenir. En septembre, le nombre d'allocataires du RMI bénéficiant d'un RMA était de 3.000 (contre 300 un an plus tôt) et 3.200 bénéficiaient d'un contrat d'avenir (contre 500 en juin dernier).
L'automobile fait chuter l'activité industrielle
CONJONCTURE Alors que la production industrielle a été plutôt vigoureuse en août et en septembre, elle s'est écroulée au mois de novembre.
Marie Visot
[10 décembre 2005]
QUE la production industrielle française recule au mois d'octobre, ce n'est finalement pas une surprise. Qu'elle dégringole de 2,5%, c'est quand même plus inattendu... Ce repli est le plus fort depuis août 1999 ! Si un effet de calendrier, en raison du «pont» du 1er novembre, peut en partie expliquer cette contre-performance – le lundi 31 octobre a été considéré comme ouvrable alors qu'il a été peu travaillé –, il ne peut pas le justifier à lui seul. Selon Michel Devilliers, directeur des études de conjoncture de l'Insee, il serait responsable à hauteur de 0,5 point de la baisse de la production.
Réduction des stocks
Hormis l'agroalimentaire qui a stagné en octobre après un mauvais mois de septembre, tous les sous-secteurs reculent de façon marquée, après avoir progressé le mois précédent. Mais la palme revient sans aucun doute à l'automobile. Après avoir augmenté de 4,2% en septembre, la production a chuté de 9,2% en octobre, selon les chiffres publiés hier par l'Insee. De fait, plusieurs chaînes de montage ont été arrêtées à cette période. Par exemple, l'usine Renault de Douai, qui produit les modèles Mégane, a fermé 1 semaine à la fin du mois, comme les chaînes de Sandouville, d'où sortent les Laguna, Espace et Vel Satis, victimes de la mévente des véhicules de gammes moyenne et haute. Et la situation pourrait durer encore un peu. L'usine PSA de Rennes, notamment, a d'ores et déjà annoncé qu'elle suspendra la production de la 407 pendant 5 jours en décembre face à un marché «plutôt moyen». «Les constructeurs réduisent leurs stocks pour éviter de devoir trop baisser leurs prix», indique Frédéric Prêtet, économiste à la Société générale.
Trop de produits importés
Dans les autres secteurs, la baisse est un peu moindre : la production de biens de consommation (vêtements, chaussures, livres, parfumerie, pharmacie, équipement du foyer...) recule de 0,8%, celle des biens d'équipement (motos, avions, équipement mécanique, électronique...) recule de 1,4% et celle des biens intermédiaires (produits en bois, carton, produits en plastique, en caoutchouc, métaux, composantes électriques...) chute de 1,8%. Ce recul de la production industrielle est d'autant plus inquiétant que «l'environnement international paraît plus favorable à l'activité depuis quelques mois» et que les conditions sont plutôt réunies pour qu'elle reparte, souligne Jean-Marc Lucas, chez BNP Paribas. De fait, l'euro a reculé par rapport au dollar de 10% depuis le début de l'année, on observe une accalmie sur les cours du pétrole et même une petite reprise de l'investissement en France.
La faible dynamique industrielle française est en grande partie liée à la structure du commerce extérieur français. La consommation des ménages, qui reste soutenue malgré un léger ralentissement ces 2 derniers mois, profite surtout aux produits importés – d'Asie notamment. C'est la production française qui en pâtit, et qui fait peser un risque supplémentaire sur la croissance.
Des usines allemandes menacées par le coût excessif de l'énergie
FRANCFORT, 15 décembre (Reuters ) - Le niveau élevé des prix de l'énergie en Allemagne risque d'inciter certains industriels à fermer une partie de leurs activités, d'après une étude publiée par l'Institut de l'énergie de Brême.
Les prix de gros de l'énergie pour 2006 en Allemagne sont actuellement supérieurs de 50% à leurs niveaux du début de cette année.
"Compte tenu de ces niveaux de prix élevés, les entreprises qui consomment beaucoup d'énergie -et qui doivent produire à des prix concurrentiels sur le marché mondial- auront des difficultés à maintenir leurs sites de production en Allemagne et en Europe", indiquent les auteurs de l'étude, commandée par le groupe de services publics RWE après de récentes fermetures d'usines dans l'industrie de l'aluminium.
Le groupe norvégien d'électricité et d'aluminium Norsk Hydro a déjà fermé cette année une usine en Allemagne. Une autre, qu'il codétient à Hambourg avec Alcoa et Austria Metall, sera elle aussi fermée.
L'étude relève que les coûts de l'énergie constituent un facteur particulièrement important dans cinq industries : le ciment, l'aluminium, les autres métaux de base, l'acier et le papier. Dans chacun de ces secteurs, ils représentent 9,6 à 19% de la valeur ajoutée brute.