Plutôt que d'étudier le débit de l'huile, sur lequel l'effet des stocks est difficile à quantifier, ou encore le cours du baril, hautement spéculatif et qui ne flambera pas forcément du fait d'une destruction de la demande dans les pays pauvres, pourquoi ne pas s'intéresser au cours du kérosène ?il faut d'abord se constituer un indicateur de survenance
Il n'a qu'un seul usage ou presque : l'aviation civile et militaire, moyen de transport pour nantis et arme stratégique. Même si son cours monte, il n'y aura quasiment pas de destruction de demande.
Par contre, au moment où surviendra la première descente du VPO, il n'y en aura pas assez pour tout le monde, d'où flambée, qui peut monter d'autant plus haut que les militaires ne regarderont pas à la dépense sur ce poste-là et que, sa part dans le prix de revient kilomètre restant faible (rappel : petit calcul de sceptique montrant la faible sensibilité du billet Paris-New York au prix du baril), la quasi-majorité des compagnies aériennes achèteront le kérosène à prix d'or plutôt que d'avouer annuler des vols par manque de carburant (ça fait pauvre, et on se méfie d'une compagnie pauvre)