Ce que nous perdons (biodiversité)

Discussions concernant les conséquences sur l'environnement de la course aux ressources.

Modérateurs : Rod, Modérateurs

Avatar de l’utilisateur
kercoz
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 13569
Inscription : 18 nov. 2007, 21:46
Localisation : SUD GIRONDE GRAVE DE GRAVE

Re: Ce que nous perdons (biodiversité)

Message par kercoz » 22 juin 2015, 15:18

En Biodiversité , nous perdons le petites postes de campagne. La mienne a décidé ( avec ttes celles des villages voisins) de fermer le Lundi!
Du coup je ne peux faire d' envoi le Lundi ( je bosse sur le Net ) mais je n' ai pas acces à ma boite postale le Lundi .
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)

Avatar de l’utilisateur
marc0
Condensat
Condensat
Messages : 694
Inscription : 06 juil. 2007, 15:24

Re: Ce que nous perdons (biodiversité)

Message par marc0 » 29 juil. 2015, 15:56

le viandard professionnel a son tour chassé : http://lci.tf1.fr/monde/afrique/la-repu ... 39797.html

est ce que quelqu'un sera assez minable pour mettre sa tête empaillée en trophée dans son salon ou poster un selfie avec le dentiste allongé sur ses quatre pattes et sa kalach en bandoulière :?:

Avatar de l’utilisateur
williams
Condensat
Condensat
Messages : 706
Inscription : 03 janv. 2010, 15:45
Contact :

Re: Ce que nous perdons (biodiversité)

Message par williams » 30 juil. 2015, 14:26

marc0 a écrit :le viandard professionnel a son tour chassé : http://lci.tf1.fr/monde/afrique/la-repu ... 39797.html

est ce que quelqu'un sera assez minable pour mettre sa tête empaillée en trophée dans son salon ou poster un selfie avec le dentiste allongé sur ses quatre pattes et sa kalach en bandoulière :?:
Tout ceci montre que bien souvent ces chasseurs vont trop loin et qu'ils ont que le but de tuer les animaux (pour empaillée ou...) même si ce sont des animaux protégés comme les lions... :evil:

C'est comme :

Des centaines de dauphins pilotes (ou globicéphales, ou encore baleines-pilotes) sont massacrés dans les îles Féroé (Danemark). Une tradition barbare soutenue officiellement par le gouvernement danois et passée sous silence par les médias et dirigeants européens.

Image

Selon les militants, quelque 250 baleines-pilotes auraient été tués en une seule journée sur les plages de ces îles danoises, voir la vidéo ici : http://www.maxisciences.com/dauphin/ile ... 35512.html

Alors que ces dauphins sont pourtant protégés, mais à quoi servent les lois s'ils ne les respects pas :?

Williams
Dernière modification par williams le 30 juil. 2015, 18:35, modifié 1 fois.

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 97873
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Ce que nous perdons (biodiversité)

Message par energy_isere » 30 juil. 2015, 17:11

Au Féroé c'est chaque été le massacre, revoir le post du 01 Sept 2014 ici méme : viewtopic.php?p=364768#p364768
Sea Shepherd s'y était confronté.

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 97873
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Ce que nous perdons (biodiversité)

Message par energy_isere » 01 août 2015, 14:19

La commercialisation d’eucalyptus génétiquement modifiés a reçu le feu vert de l’agence brésilienne de régulation des OGM (organismes génétiquement modifiés). Alors que le Brésil est le premier producteur d’eucalyptus au monde, cette décision alarme scientifiques et écologistes, qui s’inquiètent des impacts sanitaires et sociaux. L’État et l’industrie du bois devront aussi prendre en compte les répercussions économiques de la plantation d’arbres OGM comme une interdiction de vente du miel brésilien sur le marché européen ou la perte de certification FSC qui garantit une gestion responsable des forêts.

Image
Au Brésil, une plantation d'eucalyptus photographiée en 2012.
Fernando Podolski / istock


Les eucalyptus transgéniques de la société FuturaGene ont une croissance accélérée. Depuis 2001, cette filiale du géant papetier brésilien Suzano travaille au développement de ces arbres OGM, arguant de leur productivité 20 % supérieure aux autres plantations et de leur innocuité environnementale. En avril 2015, l’agence brésilienne de régulation des OGM CTNBio lui a donné raison en autorisant la commercialisation de ses eucalyptus génétiquement modifiés.

Ouvrant la voie à la culture d’arbres OGM sur des centaines de milliers d’hectares (Suzano possède des plantations sur plus de 400 000 hectares), cette décision relance le débat sur leur dangerosité. En 2008, la Convention sur la diversité biologique avait appelé au principe de précaution face aux risques spécifiques de ces OGM : des durées de vie plus longues et un rôle dans les écosystèmes naturels plus complexes que les cultures agricoles.

Risques pour les pollinisateurs
...............
http://www.novethic.fr/empreinte-terre/ ... 43465.html

Avatar de l’utilisateur
kercoz
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 13569
Inscription : 18 nov. 2007, 21:46
Localisation : SUD GIRONDE GRAVE DE GRAVE

Re: Ce que nous perdons (biodiversité)

Message par kercoz » 01 août 2015, 18:15

quelle horreur ! ( je parle pour l' esthétique)
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 97873
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Ce que nous perdons (biodiversité)

Message par energy_isere » 13 août 2015, 15:35

Le Point N° 2240 - 13 Août 2015

Image

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 97873
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Ce que nous perdons (biodiversité)

Message par energy_isere » 14 août 2015, 18:05

Croisière : Hapag Lloyd et Aida boycottent les îles Féroé

le 14/08/2015 lemarin.fr

Le battage médiatique créé par Sea Shepherd contre le massacre des globicéphales au Féroé porterait-il ses fruits ? La décision prise par deux croisiéristes allemands Aida et Hapag Lloyd représente en tout cas une victoire de taille pour l’ONG fondée par Paul Watson. D’autant qu’il s’agit d’acteurs majeurs du secteur.

Les deux compagnies ont en effet annoncé cette semaine qu’elles suspendaient leurs escales aux îles Féroé pour protester contre le fameux grindadráp et contre la législation danoise qui autorise cette pratique. Cette chasse ancestrale à la baleine-pilote consiste à rabattre par bateaux vers les côtes féringiennes, où ils sont massacrés à coups de machettes et de pics par des chasseurs.

Les grindaràps, qui ont lieu tous les ans, sont encadrés par les autorités des îles autonomes rattachées au Danemark. Les Féringiens défendent cette chasse comme faisant partie de leur patrimoine culturel. Une dérogation aux conventions internationales les autorise à tuer chaque année entre 800 et 1 500 globicéphales.

6 000 annulations

La prise de position des croisiéristes fait suite au massacre de 250 animaux, le 23 juillet. Les deux entreprises ont déjà annulé la plupart de leurs escales. En 2015, Hapag-Lloyd ne prévoit qu'un seul voyage vers les îles et les équipes réfléchissent déjà à une destination alternative. De son côté Aida, a indiqué, par le biais de sa chargée des questions environnementales, Monika Griefahn, que les bateaux ne « s'approcheront plus jusqu'à nouvel ordre ».
En 2013, dans une lettre adressée au Premier ministre des îles Féroé, Aida faisait part de son indignation concernant le grindadráp et appelait les autorités à « ouvrir le dialogue ». Hapag-Lloyd, de son côté, déclarait qu’il était « primordial que la chasse à la baleine cesse rapidement ».
Ce boycott représente un coup dur pour l’économie féringienne, très dépendante du tourisme. Sea Shepherd (qui doit se frotter les mains) estime à plus de 6 000 le nombre de touristes


Image
http://www.lemarin.fr/secteurs-activite ... t-les-iles

Avatar de l’utilisateur
williams
Condensat
Condensat
Messages : 706
Inscription : 03 janv. 2010, 15:45
Contact :

Re: Ce que nous perdons (biodiversité)

Message par williams » 19 août 2015, 22:18

Lisez ceci : de l'ASPAS "Un abattage massif de loups ordonné à des fins politiciennes"

Et après cela l'Etat respect les lois !

Williams

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 97873
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Ce que nous perdons (biodiversité)

Message par energy_isere » 15 sept. 2015, 20:38

Le Chili veut créer un grand parc marin autour de l’île de Pâques


le 15/09/2015

Selon le quotidien The Guardian, le Chili envisage de créer le plus grand parc marin du monde pour protéger les stocks de poissons de l’île de Pâques, située à 3 700 km du continent. Une grande partie sera complètement interdite à la pêche. Un projet soutenu, encore une fois, par la fondation Pew, ainsi que la fondation Bertarelli.

Le but affiché est de mettre un terme à la pêche industrielle illégale pratiquée au large de l’île, qui, selon les écologistes, éclipse les petits bateaux en prenant leurs ressources. La fondation Bertarelli a payé le voyage à l’île de Pâques aux journalistes du Guardian, qui relate des témoignages de pêcheurs : ils observent depuis une dizaine d’années un déclin dans les captures de thon, d'espadon et de barracuda et témoignent de l’impuissance des insulaires à arrêter la pêche illégale.

Une étude de l’ONG américaine Sky Truth commandée par le Pew Charitable Trusts et la fondation Bertarelli, notamment sur la base d’images satellites, a dénombré 25 navires dans cette zone, mais sans pouvoir montrer s’ils étaient en pêche illégale ou non. La marine chilienne y a mené cette année dix opérations contre la pêche illégale, et a contribué à inscrire sur liste noire le chalutier-usine Lafayette (299 mètres).

Renforcer les contrôles

La solution proposée contre la pêche illégale est cet immense parc marin en grande partie interdit de toute pêche, présenté comme nécessaire pour renforcer les contrôles. Et sans doute les simplifier. Englobant 278 000 miles carrés (environ 445 000 km2), il serait le plus grand au monde s’il se crée avant celui proposé par le Royaume-Uni autour des îles Pitcairn, les terres habitées les plus proches, à 2 000 km à l’ouest.

La pêche ne serait autorisée aux insulaires que dans un cercle de 50 miles autour des côtes ainsi que dans un couloir menant à Sala y Gomez, petites îles inhabitées à l’est, où un parc marin existe déjà. Hormis ce petit secteur, la pêche serait donc interdite dans des cercles se chevauchant d’un rayon de 200 miles autour des îles de Pâques et Sala y Gomez.

Pourquoi interdire la pêche ?

Pour dissuader les navires, il est visiblement prévu que la marine chilienne renforce ses contrôles, bien qu’il faille six jours pour rejoindre l’île depuis le continent. Pourquoi ce parc est-il indispensable pour assurer cette surveillance accrue ? « Ce genre de réserve est incontrôlable, à moins d’y mettre des moyens militaires considérables, souligne Alain Le Sann, de l’association Pêche & développement. Et si les pêcheurs étaient les mieux placés par leur activité pour contrôler ces espaces ? Apparemment, certains pêcheurs locaux se plaignent de ne pas avoir de bateaux pour aller au large. »

Ils renforceraient ainsi à la fois leurs captures et la présence sur zone, dissuasive pour la pêche illégale. Il y a visiblement des divisions entre groupes de pêcheurs, « mais il y a tellement d’argent déversé sur de petits groupes... » Opposé au parc marin, un des 150 pêcheurs de l’île est convaincu que, contrairement au projet, la zone de pêche autorisée sera aussi progressivement fermée. D’autres sur l’île se méfient, échaudés par le parc national côté continent, créé dans les années 1950 par le Chili sans impliquer les autochtones. Il attire un grand nombre de touristes mais sans que cela ne leur profite beaucoup.

« Leadership international »

Mais l’opposition au parc ne semble pas farouche sur l’île, dont les peuples autochtones prendront la décision finale, selon une convention de l’Onu. Le maire y voit une occasion d’effacer les déboires avec le parc terrestre et d’améliorer l’image de l’île, si souvent citée pour le désastre de la déforestation. Et le ministre des Affaires étrangères du Chili, fervent partisan du parc, veut ainsi « afficher un leadership international sur la conservation de l’océan ».

C’est sans doute surtout cela, une question de géostratégie, d’affirmation de puissance. Et de mainmise du privé sur le public, avec le risque de privatisation des océans déjà dénoncé qui pourrait s’avérer profitable par le négoce de « carbone poisson ».

Cette zone est inscrite depuis le début dans le « portefeuille » de parcs du programme Global Ocean Legacy de Pew. Et son partenaire, la fondation Bertarelli, finance également la réserve des Chagos, avec Pew, et intervient dans le projet d’aire marine protégée au Belize avec la Oak Fondation.
http://www.lemarin.fr/secteurs-activite ... de-lile-de

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 97873
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Ce que nous perdons (biodiversité)

Message par energy_isere » 16 sept. 2015, 09:39

Les populations d’animaux marins ont chuté de moitié en 40 ans

16 sept 2015

Les populations d’animaux marins (mammifères, oiseaux, reptiles et poissons) ont chuté de moité depuis les années 1970 du fait de la surpêche, de la pollution et du changement climatique, a averti mercredi l’ONG environnementale WWF.

«L’action de l’homme est à l’origine de ces tendances: de la surpêche et des industries extractives à l’aménagement du littoral et à la pollution, en passant par les émissions de gaz à effet de serre responsables de l’acidification océanique et du réchauffement des mers», a dénoncé l’organisation internationale basée en Suisse dans un nouveau rapport.

Et l’appétit de l’homme pour le poisson ne cesse d’augmenter: à l’échelle mondiale, la consommation moyenne par habitant est passée de 9,9 kg dans les années 1960 à 19,2 kg en 2012.

Dans son rapport, le WWF explique que son indice Planète Vivante des populations marines, qui mesure la tendance suivie par les populations d’animaux marins, «a enregistré une régression de 49% entre 1970 et 2012».

Certaines ont même vu leur effectif fondre de près de 75%, s’alarme le WWF dont l’étude est effectuée sur une base d’observation de 5.829 populations appartenant à 1.234 espèces.

La période s’étendant de 1970 au milieu de la décennie 1980 a connu la contraction la plus marquée, suivie d’une relative stabilité, avant que l’effectif des populations ne reparte récemment à la baisse.

L’indice global masque toutefois des écarts considérables entre régions: si les effectifs sont en hausse sous les latitudes élevées (par rapport à un niveau lui-même en net retrait), ils déclinent en revanche en milieu tropical et subtropical.
http://www.paris-normandie.fr/detail_ar ... fka_jZUDct

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 97873
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Ce que nous perdons (biodiversité)

Message par energy_isere » 05 oct. 2015, 19:39

L’île de Pâques bientôt entourée par une aire marine protégée

Le Monde | 05.10.2015 à

La présidente chilienne, Michelle Bachelet, a confirmé, lundi 5 octobre, la création attendue et espérée d’une grande aire marine autour de la célèbre île de Pâques, située à 3 750 kilomètres au large du Chili. « Mondialement connue pour ses statues moaï, l’île de Pâques sera désormais réputée comme un leader mondial dans la préservation de l’océan », s’est rejoui Joshua S. Reichert, de l’organisation de défense de l’environnement The Pew Charitable Trusts.

Il s’agit de la première annonce de la conférence Notre océan, qui réunit pendant deux jours au Chili quatre cents personnalités de quatre-vingt-dix pays des mondes politique, scientifique et des affaires. « Nous nous engageons à la création d’aires protégées autour de l’île Rapa Nui [nom polynésien de l’île de Pâques] », a déclaré Mme Bachelet.

Le territoire maritime protégé, qui doit être soumis à l’approbation de la population indigène, inclura une zone d’environ 720 000 km2. Selon The Pew Charitable Trusts :

« Cette zone contient les uniques sources hydrothermales des eaux chiliennes. (...) Sa température et sa composition minérale permettent de faire vivre de nombreuses espèces dans des environnements extrêmes. »

Les eaux autour de l’île de Pâques « sont d’une grande importance pour la ponte de nombreuses espèces, dont le thon, le requin, le marlin ou l’espadon », et « sa protection à grande échelle permettrait de préserver environ cent quarante-deux espèces introuvables ailleurs dans le monde », affirme l’organisation.
http://www.lemonde.fr/biodiversite/arti ... 52692.html

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 97873
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Ce que nous perdons (biodiversité)

Message par energy_isere » 02 nov. 2015, 19:38

Les Palaos !

Ensemble d'iles du Pacifiques qui forment une république, et qui est officiellement dans la liste des pays de l' ONU.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des ... R_.2828.29
https://fr.wikipedia.org/wiki/Palaos

Je connaissais même pas. Honte à moi.

et bien ils vont créer une réserve marine presqu'aussi grande que la France.

Image
Carte du sanctuaire marin. (Source : Pew)
Pacifique : les Palaos créent une grande réserve marine

Publié le 02/11/2015 lemarin.fr

La création de la sixième plus grande réserve marine, aux Palaos dans le Pacifique, est officielle : le président des Palaos a signé l’acte de création le 28 octobre, une semaine après le vote au Sénat et au Congrès approuvant ce sanctuaire.

Avec 500 000 km2, le sanctuaire devient la 6e plus grande réserve marine du monde.
Il comprend, sur 80 % de la ZEE des Palaos, une réserve marine hautement protégée, interdite à toute extraction de pêche et minière. Dans les 20% restant, une zone de pêche côtière de 12 miles nautique autour des îles habitées et une zone de pêche domestique sont réservés aux pêcheurs locaux et à la pêche commerciale non-industrielle (à exportation limitée).

Cette transformation de la ZEE de Palaos se déroulera sur une période de cinq ans, au cours de laquelle le nombre de licences vendues aux navires commerciaux étrangers sera réduit chaque année.

Le gouvernement des Palaos voit le sanctuaire marin comme un moyen de promouvoir le tourisme local, première économie du pays, avec notamment des observations de la faune marine. « La vente de licence aux navires étrangers, bientôt supprimée aux Palaos, n’offrait que très peu de retombées économiques aux populations locales et avait un impact négatif sur le développement de la pêche côtière », commente la fondation Pew, qui a assisté le gouvernement dans l’établissement de cette grande réserve marine.

La fondation met en avant de nombreux soutiens au projet : le Rubekul Belau (ou conseil des chefs), l’association des représentants de l’État, les 16 États des Palaos, l’association des gouverneurs, l’association de tourisme des Palaos, la chambre de commerce des Palaos, l’Agence d’action communautaire des Palaos. Et une lettre de soutien au projet de sanctuaire signée par plus de 7 000 habitants des Palaos (sur les 21 000 habitants). Pew et la Scripps Institution of Oceanography travaillent maintenant avec le gouvernement des Palaos sur un plan de surveillance du sanctuaire marin.
http://www.lemarin.fr/secteurs-activite ... -est-creee

et ouf l' Indonésie avait pas mis la main dessus.

Image

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 97873
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Ce que nous perdons (biodiversité)

Message par energy_isere » 09 nov. 2015, 14:46

A Audon on est con.
Landes : Allain Bougrain-Dubourg de la Ligue de protection des oiseaux agressé à coups de pelle

Le HuffPost | Par Geoffroy Clavel lr 09/11/2015

BRACONNAGE - Des membres de la Ligue de protection des oiseaux (LPO), dont son emblématique président Allain Bougrain-Dubourg, ont été violemment pris à partie par des riverains à Audon (Landes) alors qu'ils menaient ce lundi matin une opération contre le braconnage des pinsons, une espèce protégée.

Une demi-douzaine de militants de la LPO qui entendaient dénoncer "le braconnage des pinsons", suivis par autant de journalistes, avaient pénétré dans un champ de maïs à Audon -- à 30 km au sud-ouest de Mont-de-Marsan -- où ils avaient repéré plusieurs dizaines de pièges à pinsons, appelés "matoles" dans le Sud-Ouest.

Alors qu'ils commençaient à détruire ces pièges, un riverain est sorti de chez lui armé d'une pelle et arborant un slip à carreaux, insultant militants et journalistes et frappant certains d'entre eux à l'aide de son outil, a constaté un photographe de l'AFP, confirmant le témoignage des membres de la LPO.

Des journalistes qui accompagnaient les militants de la LPO, dont son président Allain Bougrain-Dubourg, ont également été la cible d'insultes et de violences. La LPO a diffusé des images sur son compte Twitter qui témoignent de la violence de l'altercation.

Image

On est intervenus sur une installation de plusieurs dizaines de pièges. Quand on a voulu retirer les matoles, des gens sont sortis dans une grande violence, nous avons pris trois ou quatre coups de pelle, on est quatre ou cinq dans ce cas", a déclaré à l'AFP Allain Bougrain-Dubourg.

Un second riverain est également sorti en brandissant un outil agricole pour menacer écologistes et journalistes, tentant à son tour d'arracher appareils photo et caméra. Les pneus des véhicules de certains écologistes et journalistes ont aussi été crevés. L'altercation a duré une quinzaine de minutes, jusqu'à l'arrivée des gendarmes appelés sur place, qui ont restitué à un journaliste une caméra dérobée par l'un des agresseurs.

Le président de la LPO a annoncé son intention de porter plainte pour cette agression et la dégradation de véhicules, ainsi que pour usage de pièges prohibés et destruction d'espèce protégée. Le riverain ayant porté des coups de pelle a, quant à lui, indiqué vouloir porter plainte pour violation de propriété privée.

Dans un communiqué, la LPO 4 militants de la LPO dont le Président, le Vice-Président et le Secrétaire Général ont été violemment agressés.
................
http://www.huffingtonpost.fr/2015/11/09 ... 09438.html

Avatar de l’utilisateur
sherpa421
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 2462
Inscription : 28 mars 2012, 16:22

Re: Ce que nous perdons (biodiversité)

Message par sherpa421 » 09 nov. 2015, 15:32

energy_isere a écrit :
Le riverain ayant porté des coups de pelle a, quant à lui, indiqué vouloir porter plainte pour violation de propriété privée.
C'est quoi ça la "violation de propriété privé". Je connais la violation de domicile. Un champ de tournesol non clos n'est pas un domicile. En dehors du domicile, pas d'infraction pénal. Pour une infraction civile, il appartiendra au riverain d'apporter la preuve d'un préjudice. Ça pourrait être drôle de le voir expliquer à un juge que la destruction de ses pièges de braconnages représente pour lui un préjudice. D'ailleurs, si c'est un riverain, de quel droit il parle de violation d'une propriété qui n'est pas la sienne ?

Par contre, une pelle ça représente une arme par destination :
Article 222-13 a écrit : Les violences ayant entraîné une incapacité de travail inférieure ou égale à huit jours ou n'ayant entraîné aucune incapacité de travail sont punies de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende lorsqu'elles sont commises :...
10° Avec usage ou menace d'une arme ;
Je devrais m'étonner que les gendarme appelé sur place, en flagrant délit, est laissé les auteurs de violence avec arme et vol avec violence en liberté. Mais, je m'étonne même plus.
La guerre tue.
Moi, j'aime pas le foot.

Répondre