Ce que nous perdons (biodiversité)

Discussions concernant les conséquences sur l'environnement de la course aux ressources.

Modérateurs : Rod, Modérateurs

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 97926
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Ce que nous perdons (biodiversité)

Message par energy_isere » 02 févr. 2014, 12:31

Accrochage entre les bateaux de Sea Shepherd et les baleiniers japonais

L'organisation écologiste Sea Shepherd a accusé, dimanche 2 février, les baleiniers japonais d'avoir volontairement percuté l'un de ses navires dans l'océan Austral lors d'une confrontation « agressive » et « non provoquée ».

« Le Bob Barker a été heurté par le navire-harponneur de la flotte japonaise, le Yushin Maru N°2, au moment où le navire-harponneur a coupé la ligne devant la proue du navire de Sea Shepherd » pour l'empêcher d'approcher le navire-usine Nisshin Maru, a affirmé l'organisation. Sea Shepherd a mobilisé cette année trois navires pour sa campagne contre les baleiniers japonais dans l'Antarctique, le Bob Barker, le Steve Irwin et le Sam Simon.
http://www.lemonde.fr/planete/article/2 ... _3244.html

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 97926
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Ce que nous perdons (biodiversité)

Message par energy_isere » 31 mars 2014, 19:24

Voila une bonne nouvelle inespérée ! :D
Le Japon interdit de chasse à la baleine en Antarctique


31 Mars 2014 Le Figaro

La Cour internationale de justice a estimé que ce pays entretenait un commerce sous prétexte de science.

Non, le chant des baleines ne devrait pas s'éteindre au pôle Sud. Et ils ont dû lundi être accompagnés de hourras provenant du monde entier après que la Cour internationale de justice (CIJ), plus haute instance judiciaire des Nations unies, a décidé que le Japon devait arrêter sa pêche à la baleine en Antarctique, sanctuaire de ces cétacés. Le Japon, bien que «profondément déçu», a annoncé, par la voix du chef de la délégation nippone à la CIJ, Koji Tsuruoka, qu' «en tant que pays respectant l'État de droit et membre responsable de la communauté internationale, le Japon respectera la décision de la Cour». Mais il n'en reste pas moins que le Japon possède toujours un permis de chasse dans le Pacifique Nord depuis 2000, principalement en eau nippone, pour tuer quelques centaines de baleines par an.

Plus de 10.000 baleines chassées depuis 1987

La nécessité de défendre et sauvegarder les mammifères marins, et la nature en général, a éclos au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et a conduit à la création de la Commission baleinière internationale (CBI), qui regroupe une centaine de pays. Après bien des hauts et des bas, depuis l'interdiction de la chasse à la baleine en 1994, il ne restait plus que trois pays à la pratiquer officiellement: le Japon, la Norvège et l'Islande. Le pays du Soleil-Levant, d'accord en apparence pour arrêter cette chasse, avait «inventé» un programme scientifique de recherche sur les baleines (JARPN et JARPA) pour obtenir une dérogation et pouvoir continuer. C'est bien ce que lui reprochait l'Australie (et d'autres pays), et c'est pour cela qu'elle avait déposé plainte à la CIJ le 31 mai 2010, estimant que le Japon «faisait porter à la chasse commerciale la blouse blanche de la science».

Par douze voix contre quatre, la CIJ a décidé que «le Japon (devait) révoquer tout permis, autorisation ou licence déjà délivré dans le cadre de JARPA II et s'abstenir d'accorder tout nouveau permis au titre de ce programme». Car, pour les juges, les permis spéciaux n'ont pas été «délivrés en vue de recherches scientifiques», de la viande de baleine ayant été commercialisée. Selon les autorités australiennes, le Japon aurait chassé plus de 10.000 baleines entre 1987 et 2009.

Cette décision est donc applaudie par tous les amoureux des baleines et notamment par l'ONG Sea Shepherd dont les bateaux harcèlent les baleiniers japonais depuis plusieurs années, avec certains affrontements «musclés». Ils estiment avoir, cette année, empêché la mort de quelque 750 cétacés.

Dans un livre à paraître dans quelques jours, Si le chant des baleines s'éteignait(Albin Michel), Jean-Pierre Sylvestre dresse un tableau, à la fois historique et actuel des mammifères marins. Bien du travail reste à accomplir pour les préserver puisque l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) recense dans leurs rangs 5 espèces menacées, 12 vulnérables, 13 en danger, 3 en danger critique d'extinction et 5 déjà éteintes.
http://www.lefigaro.fr/sciences/2014/03 ... ctique.php

Espérons que les Japonais appliquent réellement et rapidement.

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 97926
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Ce que nous perdons (biodiversité)

Message par energy_isere » 03 avr. 2014, 20:59

Le Japon renonce à la pêche à la baleine en Antarctique


L'Agence des pêches japonaise a indiqué jeudi qu'elle renonçait à sa prochaine campagne de pêche dans l'Antarctique, pour la première fois depuis 27 ans, conformément à l'avis rendu par la Cour internationale de justice (CIJ).

Image

"Nous avons décidé d'annuler notre campagne de recherche sur les baleines dans l'Antarctique pour l'année budgétaire qui a débuté en avril, à cause de la récente décision de justice", a expliqué un responsable de l'agence à l'AFP. "Mais nous prévoyons de poursuivre le programme de recherche baleinier ailleurs comme prévu", a-t-il ajouté. Le Japon va donc continuer de chasser des baleines dans l'océan Pacifique nord.
Plus haute instance judiciaire des Nations unies, la CIJ a ordonné lundi au Japon d'arrêter sa chasse à la baleine dans l'Antarctique, dénoncée depuis des années par les écologistes et les pays de cette région, notamment l'Australie qui avait saisi la cour en 2010. La CIJ a estimé lundi que le Japon déguisait une activité commerciale en programme de recherche scientifique.

Le Japon, dont les responsables jusqu'au Premier ministre se sont dits "déçus" par cette décision, ont néanmoins tout de suite affirmé que l'archipel respecterait l'arrêt de la CIJ. Il n'avait toutefois pas encore concrètement annoncé la suspension de cette campagne annuelle, qui démarre habituellement en fin d'année calendaire pour deux ou trois mois. L'Australie accuse le Japon d'avoir tué plus de 10.000 baleines par ce biais entre 1987 et 2009, principalement des petits rorquals.

Canberra et Wellington s'étaient immédiatement réjouies de la décision de la cour, tout en se méfiant d'éventuelles tentatives de Tokyo de contourner cette interdiction.

Tokyo contournait jusqu'à présent un moratoire de la Convention baleinière internationale (CBI) datant de 1986, qui n'autorisait la chasse à la baleine qu'à des fins scientifiques. Les dernières campagnes de pêche avaient été néanmoins fortement perturbées par les défenseurs des animaux de l'association américaine Sea Shepherd. Les baleiniers nippons ont ainsi mis un terme en mars dernier à leurs opérations pour cette année avec des prises nettement inférieures à leur objectif.
http://www.7sur7.be/7s7/fr/2668/Especes ... ique.dhtml

Avatar de l’utilisateur
FOWLER
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 2364
Inscription : 08 févr. 2008, 10:36
Localisation : foret de cure-dents géants des landes, france
Contact :

Re: Ce que nous perdons (biodiversité)

Message par FOWLER » 03 avr. 2014, 21:13

Sur le même thème sur le blog de P Jorion, on y apprends en plus, que notre douce France est un des quatre pays qui ont voté 'POUR' la pêche. Shame.

Ceci n’est pas une baleine d’avril, par Max Berthy
1 AVRIL 2014 par PAUL JORION |

Aujourd’hui 1er avril, La Cour internationale de justice (CIJ) a tranché : le Japon doit mettre fin à son programme de chasse scientifique à la baleine en Antarctique.

Pour rappel, les quatre pays qui ont voté contre l’interdiction de la chasse baleinière sous des prétextes scientifiques sont le Japon, la France, le Maroc et la Somalie. Un juge français Ronny Abraham, membre de la cour depuis le 15 Février 2005, réélu en 2009, s’est positionné dans le camp des baleiniers.

Est-ce un hasard, mais TMC diffusait hier soir la reprise 2008 du film de S.F. « Le jour ou la terre s’arrêta » dans lequel Klaatu (Keanu Reeves), représentant accrédité de civilisations galactiques responsables nous ayant mis en observation inquiète depuis un bail, s’en vient finalement « sauver la terre ».

Il faut comprendre par là que c’est la planète Terre et l’ensemble des choses vivantes qui l’habitent qui suscitent cet intérêt… à l’exclusion de ses locataires humains qui se révèlent incapables de respecter en bon pères de famille cette petite sphère bleue dont il n’est que de rarissimes exemples comparables et miraculeux dans l’univers.

À la fin de l’histoire, le visiteur de l’espace finit par entrevoir quelques-unes de nos qualités et décide dans un excès d’empathie de sauver in extremis l’espèce humaine…

Revenons à nos baleines : il faut maintenant lire (ou tenter de lire jusqu’au bout) le Rapport Explicatif du juge qui ne dit que le droit et rien que le droit.

Quota, concurrence, commerce, échantillon, recherche scientifique, propriété, revendications maritimes, territoires, économie, exploitation, aucune trace d’humanité ici car ce serait incongru.

Que les cétacés soient des êtres sensibles ayant un cerveau de la taille d’une Clio et dont la complexité sociale est à peine entrevue à ce jour, capables de langage et porteurs peut-être même d’une culture selon certains, ne semble soulever aucune question.

Espérons que ce document ne tombera pas sous ce qui sert d’yeux à Klaatu lors de sa prochaine inspection sur Terre… Car ce coup-ci, il n’y aura plus de cession de rattrapage.
la nuit la raison dort, et simplement les choses sont.
St Ex

Tout ça pour dire comment ils ne savent pas pourquoi.
Prévert (et pas Guitry !)

J'ai fait fortune...parce que j'ai toujours vendu trop tôt !
Rotschild.

http://www.les-pieds-sur-terre.info

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 97926
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Ce que nous perdons (biodiversité)

Message par energy_isere » 01 sept. 2014, 21:17

Confrontation musclée pour Sea Shepherd contre les tueries de dauphins aux îles Féroé

Le Monde | 01.09.2014

Le temps a tourné à l'orage pour Sea Shepherd aux îles Féroé, où l'ONG de défense des créatures marines séjourne depuis mi-juin. Ses militants y patrouillent activement pour protéger les cétacés et leur permettre d'échapper à la chasse traditionnelle locale, le grind.

Samedi 30 août, 14 volontaires de l'ONG ont été arrêtés alors qu'ils tentaient d'empêcher des pêcheurs feringiens de harponner 33 dauphins globicéphales qu'ils avaient rabattus en les effrayant avec le son de leur sonar, avant de les coincer dans une crique.

SIX MILITANTS EXPULSÉS

Trop tard : le harponnage avait commencé, les animaux n'étaient déjà plus en état de se sauver et l'eau était rouge de sang, ont témoigné les militants. En outre, la marine danoise les attendait. Des membres de l'ONG ont été interpellés, leurs cartes mémoire numériques et leurs films vidéos montrant des images du grind ont été confisqués. Trois des quatre bateaux de Sea Shepherd présents sur les lieux ont été saisis.

Tout le monde a été relâché dimanche. Six militants qui étaient arrivés par la terre et étaient descendus dans la crique pour tenter de s'interposer sont convoqués par la justice locale lundi 1er septembre et pourraient être expulsés dès le lendemain. Ils sont accusés d'« entrave à une opération de pêche légale ».

Arrêtés sur leurs embarcations, les huit autres participants devraient passer en jugement le 25 septembre.

UN COUP DUR

Quant aux trois vedettes, elles pourraient être conservées par la justice jusqu'à fin septembre en tant que pièces à conviction. Voilà qui gênerait considérablement Sea Shepherd dans ses patrouilles jusqu'à la fin de la saison du grind, en octobre.

Lamya Essemlali, la présidente de Sea Shepherd France, responsable de toute la campagne de sauvetage des globicéphales, confie cependant que trois navires sont toujours ancrés aux Féroé et qu'un renfort pourrait arriver prochainement.

L'altercation est un coup dur pour les troupes de Paul Watson qui avaient mis de gros moyens dans cette campagne 2014, espérant convaincre la population de l'archipel de mettre un terme définitif aux tueries de cétacés. Ce type de chasse n'a plus de justification alimentaire : les globicéphales qui croisent dans ces parages de la mer de Norvège sont de moins en moins consommés, car leur chair est toxique, chargée en mercure et en métaux.
http://www.lemonde.fr/planete/article/2 ... _3244.html

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 97926
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Ce que nous perdons (biodiversité)

Message par energy_isere » 26 sept. 2014, 12:46

Les Etats-Unis créent la plus grande réserve marine au monde

Le Monde 26 sept 2014

C'est un territoire immense, qui représente deux fois la superficie du Texas. Jeudi 25 septembre, les Etats-Unis ont créé la plus grande réserve marine au monde, qui s'étend sur près de 1,3 million de kilomètres carrés dans l'océan Pacifique.

Cette décision du président Barack Obama doit agrandir une aire marine déjà existante, le Pacific Remote Islands Marine National Monument, créée en 2009 par le président George Bush. A partir de 2015, la zone protégée, qui regroupe sept îles et atolls coralliens situés entre les îles Marshall, Kiribati et Hawaï, verra sa superficie multipliée par six.

PÊCHE COMMERCIALE ET EXPLOITATION MINIÈRE INTERDITES

Les Etats-Unis y interdiront la pêche commerciale et toute activité d'extraction de ressources, comme l'exploitation minière en eaux profondes. Seules la pêche traditionnelle et récréative et les activités nautiques seront autorisées, soit un niveau de protection très élevé – la catégorie II sur l'échelle des aires protégées de l'Union internationale de conservation de la nature.

« Etendre ce sanctuaire protégera davantage les récifs coralliens, les monts sous-marins et les écosystèmes marins uniques de cette partie du monde, qui est également l'une des régions les plus vulnérables face au changement climatique et à l'acidification des océans », explique la Maison Blanche dans un communiqué.

Image

Cette réserve abrite en effet de nombreuses espèces endémiques et uniques, telles que des coraux, baleines, tortues de mer, thons, raies manta, requins et des millions d'oiseaux marins. Mais le réchauffement de la planète entraîne une augmentation de la température des océans qui affecte ces espèces marines et récifs coralliens tandis que la hausse de la concentration en dioxyde de carbone (CO2) émis dans l'atmosphère accroît l'acidification de l'eau, ce qui altère également les écosystèmes marins.

« C'est une étape importante pour la protection des océans aux Etats-Unis », se réjouit Jean-Paul Michel, directeur du Global Ocean Legacy France, le programme de l'ONG Pew chargé des aires marines. Cette décision de Barack Obama permet en effet de doubler les territoires océaniques américains hautement protégés, qui passent de 6 % à 15 %.

ZONE FRAGMENTÉE

Toutefois, la réserve reste moins ambitieuse qu'elle aurait pu l'être. Tout d'abord, parce qu'à l'origine Barack Obama avait annoncé la création d'un sanctuaire de 2 millions de km2. Le président américain a fini par reculer et diminuer la superficie de la réserve sous la pression des flottes thonières basées à Hawaï.

Ensuite, parce que la zone protégée n'est pas d'un seul tenant mais fragmentée en cinq parties. « Or plus les réserves marines sont grandes, plus elles sont protégées car il est plus dissuasif d'y rentrer pour les contrebandiers. Les écosystèmes ont par ailleurs davantage les moyens de se régénérer », explique Jean-Paul Michel. De ce point de vue, la réserve marine des îles Chagos, créée en 2010 par la Grande-Bretagne dans l'océan Indien, reste le sanctuaire marin contigu le plus grand du monde avec 640 000 km2. Vient ensuite le Parc national marin de la mer de Corail, établi par l'Australie en 2012, qui s'étend sur 990 000 km2 mais dont seule la moitié (500 000 km2) est hautement protégée – le reste du territoire étant ouvert à la pêche commerciale et à l'exploitation minière.

En avril, la France a, elle aussi, créé un parc naturel marin de 1,3 million de km2, également dans la mer de Corail. Mais seule une petite partie de ce territoire, qui reste à définir, sera strictement protégée. Les autres zones resteront ouvertes à la pêche commerciale et à l'exploitation des hydrocarbures.

Au total, seulement 3 % des eaux sont protégées à l'échelle mondiale, contre un objectif de 10 % pris par la Convention sur la diversité biologique signée à Nagoya en 2010 et réitéré à Ajaccio en 2013. Or quelque 40 % des océans du globe sont « durablement touchés » par les activités humaines, en particulier la surpêche, la pollution et l'acidification des océans.
http://www.lemonde.fr/planete/article/2 ... _3244.html

Avatar de l’utilisateur
kercoz
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 13572
Inscription : 18 nov. 2007, 21:46
Localisation : SUD GIRONDE GRAVE DE GRAVE

Re: Ce que nous perdons (biodiversité)

Message par kercoz » 26 sept. 2014, 14:07

C'est je crois sur ARTE , qu' une émission présentant une réserve maritime en corse ....disait que si ds le monde , seulement 2% des cotes étaient en "Réserve" , ...en france , c'était 0,2% .
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 97926
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Ce que nous perdons (biodiversité)

Message par energy_isere » 30 sept. 2014, 21:53

Moitié moins d'animaux sauvages en quarante ans

30 sept 2014 Le Figaro

Image
Installation de Gilles Martin, intitulée 2027: Mémoires d'un dos argenté présentée au festival de la photo animalière de Montier-en-Der.

Selon un rapport du WWF et de la Société zoologique de Londres, les populationsde vertébrés se sont effondrées depuis 1970.

Le constat est alarmant, mais il faut raison garder. En quarante ans, entre 1970 et 2010, la moitié des populations d'animaux sauvages ont disparu dans le monde, selon le dixième rapport biennal de l'ONG WWF, publié mardi, en coopération avec plusieurs institutions, dont la Zoological Society of London. Les populations de 3038 espèces d'amphibiens, de mammifères, d'oiseaux, de poissons et de reptiles ont reculé de 52 % sur la période, précise le rapport «Planète vivante». En revanche, le document ne comptabilise pas la perte de biodiversité, ou, autrement dit, la disparition de nombreuses espèces.

Cette chute des populations ne peut pas être comparée à celle de 28 % estimée en 2012 par la même ONG. La raison est simple. La mesure de l'indice a été profondément modifiée. Pour tenir compte de toutes les zones géographiques, et alléger le poids de l'Europe et de l'Amérique du Nord où les recensements d'animaux étaient plus complets et tenir compte de l'activité des pays émergents, l'association a bâti un nouvel indice qui permet de pondérer le poids relatif de 10 380 de populations de vertébrés dans le monde. «L'indice n'est pas comparable à celui de 2012, mais il donne tout de même une tendance significative sur une diminution nette des populations de vertébrés dans le monde», confirme Claude Miaud, chercheur au Centre d'écologie fonctionnelle et évolutive de Montpellier, qui a contribué à l'évaluation des populations de reptiles et amphibiens. De plus, le rapport agrège 2 337 sources de données différentes.

La baisse des populations d'animaux semble inversement proportionnelle à la richesse des pays. Mais cela s'explique car, «en Europe, les activités humaines ont contribué à la diminution des espèces d'animaux sauvages dès le XVIIIe siècle, notamment à cause de la déforestation», ajoute le chercheur. Le mal est donc déjà fait dans les pays occidentaux. En attendant, l'Amérique latine (- 83 %) paye le plus lourd tribut, suivie de près par la région Asie-Pacifique. Par ailleurs, les espèces de vertébrés qui vivent en eau douce sont les plus sévèrement touchées (- 76 %).

Ces chutes du nombre d'animaux sont liées aux activités humaines et à l'évolution de la population, à près de 7 milliards d'habitants contre 3,7 milliards en 1970… L'agriculture intensive, la surpêche, la chasse, l'altération ou la destruction des habitats des animaux sont les principales causes mises en avant par l'ONG. Tandis que le réchauffement climatique et la pollution n'expliqueraient qu'à 11 %, pour l'instant, la chute des populations.

La biodiversité dans les villes

De nombreux exemples illustrent ces baisses. Selon le WWF, l'éléphant des forêts du centre et de l'ouest de l'Afrique n'avait plus que 6 % à 7 % de son aire historique d'habitat en 1984, par rapport à celle de 1900. De plus, le braconnage pour leur ivoire a entraîné une chute du nombre d'éléphants de 60 % entre 2002 et 2011. Par ailleurs, il ne reste plus que 880 gorilles de montagne qui vivent en liberté, dont 200 dans le parc national des Virunga, en République démocratique du Congo. «Même s'ils restent en danger, ce sont les seuls grands singes dont le nombre a augmenté. Il faut remercier des efforts intensifs de conservation», se félicite le rapport. C'est un moyen pour l'ONG de mettre en avant «les aires protégées où les populations d'animaux sauvages s'en tirent mieux». Dans ces zones, ces espèces ont accusé une baisse de 18 % en quarante ans. D'autres animaux, comme les tigres au Népal, dont le nombre a augmenté de 63 % de 2009 à 2013, sont pris en exemple pour justifier des mesures de conservation et saluer des initiatives gouvernementales.

Il reste que cette étude du WWF s'intéresse à une infime partie du règne animal à l'état sauvage. «Au moins 90 % du nombre des espèces ne sont pas des vertébrés», rappelle Claude Miaud. Mais pour faire prendre conscience des dangers qui nous menacent et tenter de changer les comportements humains, un grand singe, un tigre ou un éléphant sont plus évocateurs qu'un ver de terre, un moustique ou une paramécie.

Signe également que le nombre de populations animales se réduit dans la nature, les écologues se penchent de plus en plus souvent sur la biodiversité dans les villes!
http://www.lefigaro.fr/sciences/2014/09 ... te-ans.php

EPE_bel
Gaz naturel
Gaz naturel
Messages : 973
Inscription : 04 mars 2014, 09:26

Re: Ce que nous perdons (biodiversité)

Message par EPE_bel » 01 oct. 2014, 10:13

energy_isere a écrit :Il reste que cette étude du WWF s'intéresse à une infime partie du règne animal à l'état sauvage. «Au moins 90 % du nombre des espèces ne sont pas des vertébrés»
C'est clair que la majorité des espèces emblématiques en voie de disparition sont les grands mammifères sauvages en concurrence d'espace avec une espèce humaine en pleine explosion démographique, quant ils ne servent pas de ressource.

Cela dit on ne représente pas grand chose par rapport à la totalité du vivant sur terre. Les dernières études estiment que les micro-organismes (bactéries, unicellulaires, champignons microscopiques etc ) représentent plus de la moitié de la masse du vivant. Micro-organismes pour la plupart inconnus, et pour cause : Ils s'adaptent, évoluent, disparaissent et apparaissent infiniment plus vite que les espèces plus complexes.
Autrefois EPE http://www.oleocene.org/phpBB3/memberli ... file&u=110 Accès au compte perdu

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 97926
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Ce que nous perdons (biodiversité)

Message par energy_isere » 05 oct. 2014, 12:33

Le frelon asiatique éradiqué grâce à un parasite ?

le 04 octobre 2014

Le frelon asiatique, une espèce invasive qui menace les ruchers européens, pourrait bientôt être éradiqué grâce aux travaux de chercheurs tourangeaux, un espoir pour les apiculteurs français qui tiendront leur 20e congrès du 10 au 12 octobre à Colmar (Haut-Rhin)

.............
lire ici http://lci.tf1.fr/science/environnement ... 97385.html

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 97926
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Ce que nous perdons (biodiversité)

Message par energy_isere » 23 janv. 2015, 18:42

Le massacre des rhinocéros prend des proportions alarmantes

Publiée le 23 janvier 2015

1215 rhinocéros ont été tués par des braconniers en Afrique du sud en 2014, contre 1004 en 2013. Des records de massacres de ces pachydermes pacifiques en hausse tous les ans, pour leur corne... composée de kératine, comme nos ongles humains.

Le braconnage des rhinocéros et le trafic de leur corne est un réseau criminel international organisé.

Le trafic d'animaux sauvages pèse entre 18 et 26 milliards d'euros à l'échelle mondiale, soit la quatrième activité illégale la plus importante du monde après le trafic de stupéfiants, la contrefaçon et le trafic d'êtres humains

Ce sont des organisations très violentes, qui auraient déjà fait plus de 1000 morts parmi les éco-gardes chargés de la protection des animaux sauvages.

Les rhinos massacrés pour des ongles

Les braconniers n'hésitent pas à tuer des humains. Ils sont aussi particulièrement violents avec les animaux. Ils endorment les rhinocéros, découpent leur corne à la hache lorsqu'ils sont encore vivants et les laissent ensuite agoniser jusqu'à leur mort.

Un kilo de corne de rhinocéros se négocie plus cher que de l'or, entre 65 000 et 95 000 dollars. La corne est composée de kératine, comme nos ongles d'humains. Les guérisseurs et les trafiquants l'affublent de vertus complètement fantaisistes. Elle est prisée tout particulièrement au Vietnam et en Chine.

L'Afrique du Sud abrite plus de 70 % des rhinocéros dans le monde et ne réussit pas à diminuer ce trafic. "Le trafic organisé des cornes de rhinocéros sape nos efforts !" reconnaissait la ministre de l'environnement sud-africaine Edna Molewa.

"L’Afrique du Sud doit faire davantage d’efforts pour enrayer le trafic des animaux sauvages et le Vietnam doit prendre des mesures urgentes pour empêcher l’utilisation illégale des produits issus des animaux sauvages, y compris la corne de rhinocéros" réclame le WWF.
http://www.vedura.fr/actualite/8556-mas ... alarmantes

Avatar de l’utilisateur
williams
Condensat
Condensat
Messages : 706
Inscription : 03 janv. 2010, 15:45
Contact :

L'écologie expliquée aux nuls

Message par williams » 22 févr. 2015, 11:33

La population des animaux sont nettement bouleversée par les actions de l'homme comme la chasse etc.

Par ce que voilà que qu'en décembre 2014 le léopard d'Egypte vient de disparaître suite à l'action des hommes : http://www.space-news.be/2015/jan-fev/220215a.html . Il y a 60% d'éléphants en moins entre 2002 et 2011 en Afrique à cause de la chasse à l'ivoire qui augmente et cela continue toujours. Les baleines sont en train de disparaître par ce que des pays comme le Japon... les chassent malgré que c'est interdit. Etc.

Williams

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 97926
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: L'écologie expliquée aux nuls

Message par energy_isere » 22 févr. 2015, 13:12

Viande de lion et d’éléphants… les 91 ans de Mugabe font polémique

Par RFI 22 fevrier 2015

Vingt mille personnes sont attendues pour fêter l'anniversaire du président Mugabe. Les festivités auront lieu le 28 février dans un hôtel de luxe près des chutes Victoria dans le sud du pays. Au menu de la viande de lion, d'éléphants et d'antilopes. Selon la presse locale, une trentaine d'éléphants doivent être abattus pour l'occasion. Un important fermier de la région a déjà promis de donner deux éléphants, deux buffles et un lion pour le buffet.

Cette pratique a soulevé les protestations d'organisations de protection des animaux qui jugent cette coutume contraire à la morale. L'opposition politique a également condamné le coût exorbitant de ces festivités. Pour le principal parti d'opposition, le Mouvement pour le changement démocratique, il s'agit d'un rassemblement obscène. L'argent collecté devrait être donné pour réhabiliter les hôpitaux publics, les cliniques et les écoles de la province.

L'année dernière, les festivités avaient coûté plus de 800 000 euros et avaient été payées en parti par l'Etat, mais également par des hauts cadres de la Zanu PF, le parti au pouvoir. Ces cadres rivalisent pour être celui qui contribuera le plus à l'anniversaire du président.
http://www.rfi.fr/afrique/20150219-zimb ... ns-mugabe/

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 97926
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: L'écologie expliquée aux nuls

Message par energy_isere » 20 mars 2015, 16:03

Les 15 espèces qui ont le moins de chances de survivre dans le monde

Le Monde | 18.03.2015

Le titre sonne comme un appel à cliquer sorti du site BuzzFeed : « Les 15 espèces animales qui ont le moins de chances de survivre. » C’est pourtant de la très sérieuse revue scientifique Current Biology qu’il s’agit. Dans son numéro du 16 mars, elle publie le compte rendu d’une étude internationale, coordonnée par l’université du sud Danemark, qui classe les animaux menacés en fonction de leurs chances de survie. Avec, tout en bas de l’échelle, quinze espèces presque condamnées, parmi lesquelles une salamandre, plusieurs grenouilles, des rongeurs et des oiseaux marins.

Il y a urgence, rappellent les scientifiques. Si de tout temps, la nature a vu des espèces disparaître tandis que de nouvelles apparaissaient, une histoire bien moins ordinaire semble avoir commencé au XXe siècle. « Le rythme de disparition est dix fois supérieur à la normale, assure la zoologue Dalia Amor Conde, première signataire de l’article. Si nous ne faisons rien, nous allons vers une sixième extinction massive. »

.....
http://www.lemonde.fr/biodiversite/arti ... 52692.html

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 97926
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: L'écologie expliquée aux nuls

Message par energy_isere » 20 mars 2015, 20:26

La plus grande aire marine protégée créée à Pitcairn

20 Mars 2015 meretmarine.com

Le gouvernement britannique vient d’annoncer la création de la plus grande aire marine protégée au monde dans les Iles Pitcairn, au sud de l’océan Pacifique. Cette zone aura une superficie de 834.334 kilomètres carrés, dépassant ainsi l’aire marine de Chagos, créée en 2010 par Londres, détentrice jusqu’ici de la tête du classement.

Les eaux de Pitcairn, dont les îlots ne comptent que 67 habitants, abritent de nombreuses espèces de mammifères marins, de poissons et de tortues. Un accord...
http://www.meretmarine.com/fr/content/l ... e-pitcairn

Répondre