Très interessant.MadMax a écrit :Je mettrai les passages intéressants en gras et/ou en couleur, don't panic. Dodo.

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Courrier international - 25 oct. 2005
ENVIRONNEMENT - La pollution favorise la naissance de filles
Selon une étude menée entre 2001 et 2003 par des chercheurs brésiliens sur les naissances à São Paulo, "les émissions toxiques favorisent le sexe faible", rapporte l'hebdomadaire britannique Nature. Les chercheurs ont divisé la ville, qui compte 17 millions d'habitants, en trois secteurs, en fonction du degré de pollution fourni par les stations d'observation de l'air. Ils ont ensuite comparé les registres de naissances des trois secteurs sur la période donnée. "L'équipe a ainsi trouvé que, si le nombre de filles était de 48,3 % dans le secteur le moins pollué, il passait à 49,3 % dans les quartiers les plus atteints de la ville", avance l'hebdomadaire.
Habituellement, le ratio entre filles et garçons est plus favorable à ces derniers. Pour les chercheurs présents au Congrès mondial sur la reproduction humaine, qui s'est tenu à Montréal le 17 octobre dernier, l'étude menée à São Paulo soulève des questions intéressantes mais demande un approfondissement. Pour Jorge Hallak, le responsable de l'étude, "si la pollution est un facteur, le stress lié au terrorisme et aux catastrophes naturelles joue le même rôle. Tout se passe comme si l'espèce humaine essayait de se repeupler, et cela passe bien sûr par les femmes."
Les chercheurs n'ont cependant pas pu déterminer quels composants de la pollution favorisent les filles. En revanche, ils avancent que le chromosome Y, qui détermine le sexe masculin, serait moins résistant. Si ces scientifiques ont raison, la pollution pourrait affecter la population de villes telles que Jakarta ou Pékin, où la qualité de l'air est notoirement mauvaise.
Si la réaction à la surpopulation est une augmentation du nombre des femelles qui risque d'augmenter la population, alors c'est pas une bonne réaction dans la circonstance. Mais on a peut-être en fait une diminution de la fécondité se reportant sur les mâles.Geispe a écrit :çà me paraît être une observation intéressante dans la mesure où la "nature" réagit en essayant de parer au risque, par des mesures allant dans le sens de la sauvegarde de l'espèce. Je crois bien que ce sont des observations couramment faites chez les végétaux et les animaux en cas de menace ?
Climat. Seize instituts ont mis en commun leurs études sur le réchauffement.
Les scénarios catastrophes qui font suffoquer l'Europe
par Romain NIGITA
QUOTIDIEN LIBERATION : samedi 29 octobre 2005
Incendies, inondations, diminution de l'enneigement, disparition de la moitié des espèces végétales... Ce sont là quelques-unes des réjouissances pour l'Europe que prévoit le rapport supervisé par l'Institut allemand de recherche sur les impacts climatiques de Potsdam (Pik). Sa conclusion principale ? Les régions montagneuses et méditerranéennes devraient être celles qui souffriront le plus à l'horizon 2080.
Quatre scénarios. Ce document, publié jeudi dans la revue Science, réunit les travaux de seize instituts de recherche européens sur les conséquences en Europe du changement climatique, de la teneur atmosphérique en CO2 et de l'utilisation des terres. Cette étude s'appuie sur quatre scénarios mis au point par le groupe d'experts de l'ONU sur le climat (GIEC), selon l'évolution des politiques économiques et énergétiques. Tous prévoient un réchauffement de 2,1 à 4,4 °C en moyenne en Europe d'ici à soixante-dix ans. Pour Stéphane Hallegatte, économiste de l'environnement au Stanford Institute for International Studies et à l'Ecole des ponts et chaussées, cette étude est «inédite par l'ampleur de l'évaluation. Réunir dans un même cadre des chercheurs d'horizons divers permet de mettre en lumière certaines interactions le stress hydrique ne peut pas être déconnecté de l'agriculture : s'il existe des réserves d'eau on peut irriguer, sinon c'est impossible. De plus, les outils sont plus sophistiqués que ceux utilisés par les études précédentes».
Il y a bien quelques conclusions positives : hausse de la productivité des cultures bioénergétiques et des forêts ou augmentation des surfaces libérées par l'agriculture pour les loisirs ou la conservation des espèces. Mais ce ne sera pas suffisant pour compenser la baisse de pluviométrie dans le sud de l'Europe, l'augmentation de la fréquence des incendies de forêt, la baisse des réserves d'eau conjuguée à l'augmentation du nombre de touristes l'été sur la côte ou encore les pertes locales de biodiversité pouvant aller jusqu'à 50 % des espèces végétales dans les massifs montagneux et la région méditerranéenne. Sans oublier le renversement de tendance pour la séquestration du CO2 : les forêts supplémentaires, qui captent le gaz, seront supplantées, aux alentours de 2050, par l'augmentation des émissions dues à l'augmentation même de la température (carbone stocké dans les sols, incendies...).
Prise de conscience. Dagmar Schröter, qui a dirigé l'étude pour le Pik, tient à nuancer : «Ces scénarios nous aident à raisonner mais aucun ne représente notre avenir optimal.» Mais la chercheuse espère faire prendre conscience que «la réduction des émissions et l'adaptation au changement climatique sont des nécessités urgentes». Des résultats complémentaires concernant la biodiversité animale devraient être publiés d'ici à quelques mois. Ce sont ensuite des études du même type mais avec des résolutions plus fines (sur l'Allemagne ou le seul massif alpin par exemple) qui devraient se concrétiser d'ici trois ans.
C'est une bonne nouvelle qu'il faut tempérer par quelques remarques :n.g a écrit :La banquise arctique a progressé de 50% en un mois. Sa surface arrive au record de 1979, année des premières mesures de son étendue.
Blair : le protocole de Kyoto est insuffisant
2005-10-31 08:10:33
LONDRES, 30 octobre (XINHUANET) -- Le Premier ministre britannique Tony Blair estime que le protocole de Kyoto n'a pas réussi à réduire les émissions de gaz à effet de serre, dans une tribune publiée dimanche par le journal Observer.
"Nous devons reconnaître que bien que le protocole de Kyoto nous mène dans la bonne direction, cela n'est pas suffisant", conclut M. Blair.
Le protocole de Kyoto, qui impose des réductions de CO2 et autres gaz à effet de serre aux pays industrialisés, mais n'a pas été ratifié par les Etats-Unis, expire en 2012.
Mais M. Blair estime que les économies émergentes qui ont d'importants besoins en énergie et sont de gros émetteurs de CO2 doivent aussi être impliquées dans ce combat pour prévenir le réchauffement climatique avant que n'expire le protocole de Kyoto.
"Nous devons comprendre qu'aucune solution ne peut être acceptée d'une façon réaliste sans que les Etats-Unis, la Russie, le Japon, la Chine et l'Inde ne travaillent ensemble", indique-t- il.
Les ministres de l'Energie et de l'Environnement du G8 doivent se réunir à Londres lundi et mardi pour discuter du développement des sources d'énergie propre.
le problème c'est que pour etre certain, il faudra attendre encore quelques decennies pour exclure l'action de l'homme dans cette catastrophe, et il sera trop tard...greenchris a écrit :Je suis d'accord avec toi sur la situation catastrophique, mais attention à ne pas tout mélanger.
La sécheresse en Amazonie est la plus grave depuis 40 ans, OK, mais c'est justement surement naturel, tous les 40 ans il y a une grosse sécheresse, comme les crues centennales ou d'autres évènements qui peuvent paraître exeptionnels, mais qui ne le sont pas, ils reviennent régulièrement, mais la mémoire des hommes les a oubliés.
Une sécheresse inconnue depuis 100 ans ou plus m'interpelle, pas une sécheresse qui a déja eu lieu il y a 40 ans.