ITER, la fusion nucléaire

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energy_isere
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Message par energy_isere » 11 déc. 2007, 19:18

kercoz a écrit :Pour l'hydrogène , j'ai entendu (radio?) dire que des essais de mélange avec le gaz de ville etaient en cours , afin de verifier la compatibilité avec l'etanchéité des tuyauteries . Ce critère m'avais surpris comme l'afirmation de "moindre dangerosité" que le "gaz" (point d'eclair , fourchette d'explosivité ?)
Affirmatif, il s' agit de l' Hytane.

Je viens justement à ce sujet d' en faire un up ici : http://forums.oleocene.org/viewtopic.ph ... 922#158922

Jägermeifter
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Re: ITER, la fusion nucléaire

Message par Jägermeifter » 23 janv. 2008, 14:52

US suspends financial participation in Iter
18 January 2008

The USA has admitted that it will have to suspend financial participation in the Iter experimental fusion reactor project due to cuts in the federal research budget.

In its omnibus appropriations bill for fiscal 2008, announced in December, Congress included only $10.7 million for US work on the project. The US financial commitment for Iter is $1.1 billion, and the Bush administration had proposed spending $160 million in 2008 to start purchasing components for the project.

Although the Department of Energy's Office of Science's total science budget increased 4.6% to $4 billion, most of those increases were for supercomputers and biological research. Congress withheld money for DoE's $160 million commitment to Iter, the international fusion reactor in France, and slashed funding for the International Linear Collider (ILC), the next-generation particle accelerator, from $60 million to $15 million.

Raymond Orbach, Under Secretary for Science at the DoE, wrote to Kaname Ikeda, director general of the Iter Organization (IO), on 10 January. In his letter, Orbach said: "As you know, besides a modest amount for supporting research and development, the US fiscal year 2008 appropriations provided no funding for the US contributions to the Iter project." He added, "I want to let you know that the US is firmly committed to meeting our obligations under the Iter Joint Implementing Agreement and that we are doing everything possible to rectify the situation."

Orbach said, "For the time being, however, there will be some limitations on our ability to fully participate in Iter activities: we will be forced to defer our 2008 cash contributions to the IO; postpone some US design, research and development activities; and forego initiating our long-lead hardware procurements."

Neil Calder, a spokesman for the Iter project, told Agence France-Presse, "This is a very worrying situation, but we cannot come to the conclusion that the United States will quit Iter." He added, "It's not a cash contribution that has been withdrawn from the project, but equipment that the Americans were to have constructed that will be delayed."

On 4 January, 21 members of the US fusion community sent a letter to members of Congress and the Executive Branch protesting the removal of Iter fund in the fiscal 2008 appropriations bill. The letter said: "Failure by the United States to sustain its international commitments to Iter seems certain to establish the United States as an unreliable partner not only in the Iter project, but in many other areas of science. This comes at a time when the expense and scope of many critically important scientific activities suggest international partnership and cooperation. Therefore, for the sake of the international and domestic fusion effort and for the sake of the US reputation in the international scientific community, we most respectfully urge that funding be provided for continued US participation in Iter."

Iter will be a crucial step in the development of nuclear fusion power stations. The 500 MWt device will be the proving ground for technologies and operational procedures leading to the eventual exploitation of nuclear fusion as a source of abundant clean energy. Parties involved in the project are: China, India, Japan, Russia, South Korea, the USA and the European Union. The resulting technology will be available for use by all participants.

The Iter program is projected to last for 30 years, with ten years of construction followed by 20 years of operation, although this may be extended. In total the project is expected to cost just under $15 billion.
http://www.world-nuclear-news.org/newNu ... j=78843251

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Re: ITER, la fusion nucléaire

Message par energy_isere » 04 avr. 2008, 20:30

La fusion nucléaire se donne le siècle pour faire ses preuves


LE MONDE | 04.04.08

La garrigue a cédé la place aux préfabriqués. Les sangliers aux engins de terrassement. Entre Luberon et Alpilles sortent de terre, au bord de la Durance, les premiers signes tangibles que le réacteur à fusion nucléaire ITER (International Thermonuclear Expérimental Reactor) n'est pas qu'un rêve de physiciens. Les travaux de viabilisation du terrain de 180 hectares, propriété du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) de Cadarache (Bouches-du-Rhône), s'achèvent. Le nivellement de la plate-forme de 35 hectares où sera installée la machine commence. Il nécessitera le déblaiement de plus de 2 millions de mètres cubes de matériaux, soit le volume de la pyramide de Khéops. La construction du réacteur lui-même doit débuter en 2009.

Le chemin (iter en latin) qui conduira peut-être, un jour, à disposer d'une énergie issue de la fusion thermonucléaire reste encore long. Si tout va bien, ITER entrera en fonctionnement en 2018, pour vingt ans. Cet outil expérimental, destiné à établir "la faisabilité scientifique et technique de la fusion thermonucléaire", ne produira pas d'électricité. Ce sera la tâche de son successeur, le démonstrateur Démo, vers 2040. Un prototype industriel n'est pas envisagé avant 2060, et un éventuel déploiement de réacteurs opérationnels, que les scientifiques faisaient naguère miroiter pour le milieu du siècle, n'est plus espéré avant 2070 ou 2080.

C'est dire si la maîtrise de la fusion thermonucléaire - celle qui fait briller les étoiles - nécessite d'immenses avancées, fondamentales et technologiques. Depuis les premiers travaux, voilà une soixantaine d'années, des progrès ont pourtant été accomplis. Russes, Américains, Européens, Chinois, ont développé des machines en forme de tore - des tokamaks - où ils s'efforcent de reproduire les réactions de fusion entre noyaux atomiques qui se produisent dans le coeur des astres, en libérant une grande quantité d'énergie. Pour y parvenir, ils doivent porter à 150 millions de degrés des plasmas et les confiner grâce à de puissants aimants.

Depuis 1983, l'Europe dispose du JET (Joint European Torus) de Culhan (Grande-Bretagne), qui a signé le record de puissance de fusion : 16 millions de watts (MW), mais pendant une seconde seulement et en consommant 25 MW pour chauffer le plasma. La France, de son côté, exploite depuis vingt ans le réacteur Tore Supra, de Cadarache, qui a établi le record de durée de réaction : 6 minutes et demie, mais avec une puissance de fusion négligeable.

Gagner simultanément en puissance et en durée : tel est l'objectif assigné à ITER, qui devra atteindre une puissance de fusion de 500 MW, pendant 400 secondes, en ne consommant que 50 MW pour amorcer et entretenir la réaction. Une performance encore insuffisante pour un réacteur industriel, où la puissance générée devra être 20 fois supérieure à celle injectée. Un tel résultat ne pourra être obtenu qu'avec une machine où la réaction de fusion s'entretiendra elle-même, de façon continue.

L'expérience engrangée avec le JET et Tore Supra va être mise à profit pour ITER. Mais on ne change pas seulement d'échelle : 25 mètres cubes de plasma pour le JET, 100 mètres cubes pour Tore Supra, 830 mètres cubes pour ITER. Dans le futur réacteur, les neutrons de très haute énergie (14 millions d'électrons-volts) émis lors de la fusion deutérium-tritium viendront bombarder les parois intérieures de la machine, où le flux de chaleur pourra atteindre 10 à 15 MW par mètre carré, une fournaise proche de celle qui règne à la surface du Soleil. Aucun matériau ne résiste aujourd'hui durablement à un tel régime, et des alliages nouveaux vont devoir être testés au Japon.

Il faudra aussi apprendre à maîtriser les instabilités des plasmas, en mobilisant la puissance de modélisation des supercalculateurs du futur. Valider de nouveaux systèmes de chauffage du mélange gazeux. Mettre au point des procédés de récupération des cendres radioactives de tritium...

Des améliorations vont être apportées, cette année, à Tore Supra, sur lequel est aussi testé un bras robotisé d'inspection interne. En attendant ITER, les équipes du CEA espèrent pouvoir continuer à se faire la main sur cet outil de recherche, ou sur le JET européen. Mais, pour des raisons de coût, le maintien en activité de ces deux installations n'est pas assuré. Une décision devrait être prise fin 2008.

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Message par energy_isere » 01 juil. 2008, 00:51

Le cout du réacteur ITER revu à la hausse de 30 % ; (Energy Bulletin http://www.energybulletin.net/node/45667 )
ITER Costs Give Partners Pause

Daniel Clery, Science

Last week, ITER scientists revealed a new cost estimate for the multibillion-dollar fusion reactor that was 30% higher than earlier calculations. Now the project's seven international partners must decide whether they can afford it.

ITER, or the International Thermonuclear Experimental Reactor, is designed to show conclusively that fusing together hydrogen isotopes at extreme temperatures--the process that powers the sun--can be harnessed on Earth as a practical energy source. Fifteen years of discussion and experiment led in 2001 to a "final" design for the 20,000-ton ITER reactor, twice the size in linear dimensions of the world's current largest.

... Fusion experts say that it's notoriously hard to keep such large projects within budget. "When they actually go out and build things, they always cost more," says Stephen Dean, president of Fusion Power Associates, a lobby group in Gaithersburg, Maryland. But ITER scientists believe that the design changes are crucial to the project's chance of success and that the partners should approve the new cost estimate.

... The panel tasked with assessing the new cost estimate will be led by Frank Briscoe, former operations director of the JET fusion reactor near Oxford, U.K. The European Union, which as host must bear nearly 50% of the cost, declined comment on the new estimate beyond saying, in the words of research spokesperson Catherine Ray, that "we're happy [Briscoe's] group has been set up." Meanwhile, the partners in the world's most expensive experiment will be debating its future.
(27 June 2008)

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Re: Re:

Message par energy_isere » 17 juil. 2008, 20:21

Eichrom partenaire du projet de réacteur nucléaire à fusion Iter

Les laboratoires Eichrom, installés sur Rennes Atalante Ker Lann, réalisent la caractérisation du "point zéro" du futur site d'implantation à Cadarache du réacteur à fusion Iter (International thermonuclear experimental reactor).


Le "point zéro" consiste à réaliser, avant installation du complexe nucléaire, une cartographie des niveaux initiaux de radioactivité de l'environnement du site qui s'étend sur 180 hectares. Durant l'exploitation du réacteur nucléaire, ces mesures serviront de référence à toute étude d'impact qui serait réclamée pour garantir l'absence de contamination radioactive. Depuis plusieurs mois, Eichrom analyse la radioactivité de nombreux échantillons (sols, feuilles de chêne...) du site. Pour cela, l'entreprise s'appuie sur les méthodes de mesure qu'elle a mises au point pour détecter les radioéléments (plutonium, tritium, césium...) présents à l'état de traces dans les prélèvements. Reconnue dans le domaine de la mesure de la radioactivité dans les eaux de consommation, Eichrom se diversifie grâce à cet important contrat vers d'autres "matrices" de l'environnement.
http://www.bretagne-innovation.tm.fr/in ... te_id=1596

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Re: ITER, la fusion nucléaire

Message par GlobalWarmingFR » 19 août 2008, 00:24

J'ai paumé le lien vers un site perso d'un des membres d'oléocene, qui parlait des difficultés de mise en place pratique de la fusion, avec le nombre de centrales limitées... etc

Vous auriez pas le lien des fois ? :-s

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Re: ITER, la fusion nucléaire

Message par GlobalWarmingFR » 19 août 2008, 20:03


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Re: ITER, la fusion nucléaire

Message par energy_isere » 19 août 2008, 20:20

GlobalWarmingFR a écrit :C'est bon je l'ai retrouvé: http://futura24.site.voila.fr/nucle/generation4.htm
tu mélanges tout !

Iter c' est de la fusion et les réacteurs nuke de 4ieme géneration, n' on rien à voir avec la fusion !

Le fil sur les reacteur nuke de generation IV : http://forums.oleocene.org/viewtopic.php?f=12&t=4237

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Re: ITER, la fusion nucléaire

Message par Seiya » 01 sept. 2008, 21:14

Quelques arguments pas tendres sur ITER (source) :
Jean-Pierre Petit a écrit :J'ai reçu ce mail d'un correspondant qui, pour des raisons évidentes a souhaité rester anonyme. Outres les défauts que j'avais déjà pointés :

- Absence d'essais de tenue d'un aimant supraconducteur à unintense bombardement de neutrons

- Absence de solution vis à vis de la dépollution du plasma, celui-ci se peuplant d'ions lourds, arrachés à la paroi par les ions hydrogène rapides ( queue de distribution boltzmanienne dans un plasma collisionnel )

- Mauvais choix du site,à proximité de la retenue d'eau douce d'Esparon sur Verdon, susceptible d'être " enrichie " en tritium lors des inévitables lâchés de cet isotope de l'hydrogène, d'une durée de vie de 12 années, s'intégrant immédiatement à toute chaîne alimentaire. Le plaquage de cet istotope léger ( les molécules lors des lâchers se fondront immédiatement dans la masse d'air, par diffusion turbulente ) découle des fréquents régimes d'onde qui se crée lors des fort vents dominants ( couche sous ondulatoire turbulente, en " rouleaux " ). Aucune étude météo n'a été faite avant le choix du site.

Cela serait une erreur de penser " que cet hydrogène s'élèvera dans l'atmosphère ". A moins que ces lâchers ne soient effectués dans des ballons, peu discrets. Faites les raisonnement inverse. Lâchez une vessie emplie d'eau d'une grande hauteur. Elle tombera rapidement. Mais la même masse d'eau, déversée en vrac, se mêlant à l'atmosphère, se fragmentera en fine goutelettes dont les vitesses de chute seront bien inférieures. Lors des lâchers d'hydrogène il ne se forme pas de " gouttes d'hydrogène ". Le nuage se fragmente d'abord du fait de la turbulence. Puis ce sont les molécules qui diffusent à vitesse très lente dans la masse d'air, dans laquelle ellest se retrouvent pratiquement prisonnières. Elles seront alors livrées aux caprices des vents et éventuellement plaquée au sol. .

Voici le contenu du mail reçu :
Cher Monsieur,

Vous souhaitez écrire sur ITER. Au-delà de vos arguments, j'ajouterais trois points très résumés.

Je ne peux vous dire mon nom, mais je peux vous dire que j'ai suivi ce projet de très près.

Conception :

Le circuit primaire, contrairement aux réacteurs nucléaires, n'a pas été dimensionné en tenant compte de l'éventualité d'un accident. On aurait pu imaginer la rupture d'un ou plusieurs tubes vapeur de refroidissement pour définir une pression de dimensionnement du circuit primaire. Il n'en est rien, le tore primaire ne résiste qu'à de très faibles pressions dues à des fuites normales ou faiblement incidentelles. Ce principe de conception est d'une insuffisance notable vis-à-vis de la sûreté.

Déchets

ITER est un prototype dont l'un des enseignements sera de connaître la fréquence de remplacement des couvertures primaires fortement irradiées par le plasma. Si l'on doit les remplacer tous les ans ou tous les deux ans, on aura une montagne de déchets hautement toxiques car mixtes bêta-gamma et tritiés et donc très difficiles à gérer. Comme ITER International ne couvre que l'exploitation du prototype, la gestion des déchets est laissée à la France. Il faudra donc gérer l'entreposage des déchets sur Cadarache ainsi que les rejets en tritium qui dépassent largement les rejets existants du site, même si le tritium est retenu sur des filtres métalliques.

Radioprotection

Bien que la maintenance se fera à distance (si tout va bien alors que nous sommes sur un prototype), on n'évitera pas des expositions du personnel. Celui-ci sera confronté à un problème nouveau: exposition combinée tritium-béryllium (présent dans le circuit primaire). Or ces deux éléments sont cancérogènes pulmonaires et donc leur nocivité ne s'ajoute pas, mais se potentialise mutuellement. Si l'on connaît les limites de doses de chaque élément pris isolément on ne connaît pas de limite au cumul des deux.

J'ai du mal à croire que ce projet ira à son terme.Un jour ou l'autre, on préfèrera mettre l'argent sur les réacteurs de génération IV.

Bien à vous

Bon courage
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point de vue d'un scientifique sur l'ITER

Message par jean.thevenet » 05 sept. 2008, 10:50

il s'agit de Jean Pierre Petit.
il a crée la page sur ce sujet, que je soumet ici à votre réflexion

http://www.jp-petit.org/science/ITER/iter1.htm

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Re: ITER, la fusion nucléaire

Message par frgo84 » 06 sept. 2008, 20:41

Entre Luberon et Alpilles
Non, c'est entre le luberon et les alpes, les alpilles c'est de l'autre coté.

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Re: ITER, la fusion nucléaire

Message par energy_isere » 14 oct. 2008, 13:08

Accord entre l' Agence Internationale de l' energie atomique et l' organisation ITER.

A vrai dire je comprend pas vraiment ce que cela va amener concrétement.
ITER, IAEA sign deal to move nuclear fusion research forward
23 hours ago

GENEVA (AFP) — Key nuclear international institutions on Monday signed a deal to step up their collaboration, marking a step forward in the development of a multibillion dollar experimental nuclear fusion project.

The accord was signed in Geneva by International Thermonuclear Experimental Reactor (ITER) Director General Kaname Ikeda and Yury Sokolov, the deputy director general of the UN's nucler watchdog, the International Atomic Energy Agency (IAEA).

The agreement would strengthen the exchange of information and training of scientists between the two organisations.

"The exchange in experience is very important," Sokolov said.

The ITER thermonuclear project aims to research a clean and limitless alternative to dwindling fossil fuel reserves by testing nuclear fusion technologies.

Instead of splitting the atom -- the principle behind current nuclear plants -- the project seeks to harness nuclear fusion: the power of the sun and the stars achieved by fusing together atomic nuclei.

If it is successful, a prototype commercial reactor will be built, and if that works, fusion technology will be rolled out across the world.

The EU, Japan, China, India, South Korea, Russia and the US are involved in the experimental project, with the reactor currently under construction in the south of France, at Cadarache.

"The need in energy is so huge that our efforts for ITER... is not a waste of money," said Solokov.

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HIPER, un projet roue de secours à ITER ?

Message par kercoz » 05 nov. 2008, 20:38

Ou l'on reparle du CHAOS:(juste qu'à l'origine le tokamak il est russe .
""""""""""""""""""""

Fuites dans le champ magnétique

La solution jusqu'ici préférée des chercheurs : placer le plasma d'hydrogène en fusion (le gaz ionisé très chaud peut monter à plusieurs millions voire 100 millions de degrés Celsius) en suspension dans un champ magnétique. Double mission pour ce champ : maintenir le plasma éloigné des murs d'enceinte du réacteur, et le confiner dans une petite zone afin d'optimiser les processus de collisions.

Mais les pressions exercées sont telles que le risque d'une « explosion » du plasma peut engendrer des dégradations du réacteur. Le Tokamak américain DIII-D de General Atomics à San Diego en Californie appelé National Fusion Facility, a été le siège de nouvelles expériences intéressantes. L'équipe du physicien Todd Evans a eu l'idée en quelque sorte de laisser s'échapper un peu de plasma chaud selon de légères variations provoquées de façon aléatoire dans le champ magnétique par un aimant distinct (1). Ces perturbations, conférant au champ magnétique un comportement localement chaotique, constituent une véritable soupape de sécurité…

Le processus en lui-même reste un mystère, et les chercheurs de Cadarache s'interrogent sur la faisabilité d'une telle technique au sein d'ITER. Mais « c'est vraiment un beau concept » a conclu Todd Evans.

(1) : Evans T. E., et al. Nature Physics, DOI: 10:1038/nphys312 (2006).
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)

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Re: HIPER, un projet roue de secours à ITER ?

Message par energy_isere » 19 déc. 2008, 20:10

voila ce que dit le CEA dans un document pdf de Octobre 2008 sur le WEB : http://www.cea.fr/content/download/1018 ... re2008.pdf

( actuellement en premiére page du portail du cea : http://www.cea.fr/ )

Image

vu que le document est un dossier de presse, nul doute que vous reverez ces dates reprises par la presses dans les prochaines semaines.

Donc je verrais pas de réacteur industriel de mon vivant. (Ce que je savais déjà).

Il va donc falloir continuer à gratter le minerai d' Uranium et cacher le Plutonium sous le tapis.

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Re: ITER, la fusion nucléaire

Message par Aerobar » 19 déc. 2008, 21:54

Un prototype industriel de 1500 GW... Ceux qui ont écrit ce communiqué de presse n'ont même pas pris la peine de le faire relire par des gens compétents.
Nous sommes tous voués à devenir ennuyeux.
Paul Valéry, Autres Rhumbs

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