Dis nous donc à part 2003 quand, il aurait fallu déconnecter des réacteurs nucléaires.Tovi a écrit :Tu chipotes, va pour "les jours de vent optimum".
Je ne vois pas pourquoi la logique qui est valable pour le problème nucléaire s'arrêterait subitement dès qu'on aborde les énergies renouvelables. Certes, d'un point de vu philosophique la surproduction n'est pas une valeur d'équilibre et d'harmonie, mais sur le plan économique il permet de dégager des bénéfices à l'export, d'anticiper la demande future et de régler le problème du stockage.
Et comme on aborde une période où les sources d'énergies vont se faire rare (y comrpis l'uranium), mieux vaudrait commencer à s'y mettre dès maintenant.
En outre, il faut bien voir que le nucléaire n'est pas totalement déconnecté des aléas climatiques. En été on doit souvent les stopper pour cause de surchauffe (la France est alors importatrice).
La France n'est pas importatrice en été, mais exportatrice.
La logique du programme nucléaire français repose sur la rentabilité maximal de l'investissement : on pourrait avoir plus de réacteur et moduler la production nucléaire, mais ce qui est plus rentable est de faire fonctionner en base, c'est à dire le plus longtemps dans l'année, les REP, puis d'ajuster avec de l'hydraulique et du thermique les pointes.
On ne doit pas être loin de la structure optimale (financièrement ) de production. Néanmoins en été, on se passe de thermique et on module un peu plus le nuc.
Le PV n'a aucun intérêt, puisqu'il produit de l'électricité lorsqu'on en a en surplus. Le PV produit de l'électricité à 30 c€ quand EDf vend la sienne à 3c€ à des industriels.
Le sujet de mon message n'était pas "sortir du nucléaire" mais "pas de PV sans fossile"
Il s'agissait de réfléchir comment du PV massif (déployé dans 10 à 15 ans et pas maintenant alors que plusieurs pistes de recherche mérite d'être finalisées) pourrait s'insérer dans le bouquet énergétique.
Je ne vois pas d'autre solution qu'une grosse régulation par l'hydrogène.