On va dire qu'il y a beaucoup d'avenants au contrat social et que ce contrat c'est l'état qui l'amende, la plupart du temps sans ton avis. Perso, je n'appelle pas ça un contrat, mais un lien de subordination. D'ailleurs tu peux difficilement t'y soustraire...Ma logique, c'est le contrat social. L'individu est sensé sacrifier une part de sa liberté en échange d'une protection. Logiquement, plus on a sacrifié de liberté, plus on devrait avoir de protection.
Par ailleurs, on constate souvent que l'individu exige un degré de protection de l'état, sans en imaginer les conséquences. Tout le monde rale de l'impréparation des services de voirie à chaque gros événement neigeux, mais refuserait très certainement le coût des chasse-neige supplémentaires et des personnels de permanence sur leurs impôts locaux.
Je ne pense pas, pour en avoir lu "quelques uns", et m'être coltiné au principe d'étude des risques d'inondation, notamment. Simplement ce qu'on évalue est un risque, soit un aléa multiplié par ses conséquences.Mais souvent les règlements particulier sont en infraction avec la loi et les plans de risque manifestement faux.
Je passe la critiques des personnes qui imaginent qu'un aléa sur un évènement de nature exceptionnelle est facile à déterminer, je me permettrait juste de préciser que certains événements catastrophiques peuvent dépasser de plusieurs ordres de grandeur une estimation faite, de par leur nature (question de distribution statistique en fait).
Par ailleurs, l'aléa est une chose, la conséquence une autre. Généralement, le cout de la protection croit plus vite que la période de retour des événements dont on cherche à se protéger...
cf. marc0.Qu'est ce qui te permet d'affirmer qu'en l'absence de notre chère réglementation le problème du mitage urbain serait pire ?
On a aucun exemple de droit foncier "libéral" dans le monde développé en dehors des Etats Unis (et de la chine.. on pourra en reparler). Sans parler de ce magnifique contre exemple américain, j'ai déjà évoqué dans ce forum le gaspillage de foncier des opérations d'aménagements de ZAC/ZI/ZA. On peut parler du gaspillage de foncier lié aux infrastructures également. Le foncier c'est du fric pour tout le monde et limiter son accès c'est simplement freiner le gaspillage de celui-ci, du moins je le crois.
Après, il faut comprendre que de la pression sur le foncier est telle que les PLUs suivent la demande, l'avantage est que l'urbanisme planifie son implantation (les fameuses zones AU pour "à urbaniser"). Ne pas zoner et planifier c'est retrouver des lotissements en pleine cambrousse qui réclament leur raccordement, des pavillons à chaque détour de forêt ou de pré, etc..
Pour modérer tout cela, je suis plutôt conservateur dans ce domaine. Pour moi, en dehors des zones à forte croissance, le foncier devrait être sanctuarisé pour favoriser la rénovation de l'existant abandonné, que le péquin délaisse aujourd'hui pour des beaux cubes conformes RT1664 "qu'on se chauffe avec une bougie chauffe plat". Au pire, libre au péquin de raser pour construire son cube.