Pour un décideur politique, c'est évidemment un pari très risqué. Perso, je ne suis pas décideur (ou très peu), donc là où mon avis compte, j'aurais plutôt tendance à dire qu'il faut réduire nos interactions et fermer les lieux où ces interactions se produisent. D'ailleurs, on observe des choix radicalement différents, par exemple au Royaume-Uni où l'Ecosse a choisi la voie de limiter les interactions tandis que l'Angleterre fait plutôt le pari de laisser la propagation se faire sans intervenir.kercoz a écrit : ↑30 déc. 2021, 09:35N'est ce pas un pari risqué ? La notion de durabilité en terme de protection inter-variants est loin d' être prouvée. l'explosion des infections est une prise de risque importante comme choix....ce n'est donc pas un choix mais le résultat d'un mauvais choix, d'un débordement. Si l'option de la protection naturelle est historiquement démontrée pour les épidémies, elle demande historiquement beaucoup de temps. Ouvrir des vannes aurait été plus judicieux que d'ouvrir des portes ...c'est du moins ce qui se pratique dans les écluses.
Perso, je faisais surtout un pari sur l'évolution la plus probable. Je sais que les autorités réagissent tardivement, et la progression ultra-rapide allait les surprendre. Donc qu'avant qu'on ait eu le temps de prendre une décision vis-à-vis de la propagation du virus, on allait avoir 5-10% de la population infectée. Donc on allait de toute façon subir ça, avec l'inconnue que ça implique. Reste à voir si ça va nécessiter d'intervenir. Je pense que oui, parce que ça touche aussi les plus âgés. C'est ce qu'on constate en Afrique du Sud.
Par contre, la durabilité de la protection contre d'autres variants s'améliore. Au fur et à mesure, la population acquiert une immunité. Là, c'est un peu plus rapide que d'habitude.