Que souhaitez-vous pour l'avenir ?
Modérateurs : Rod, Modérateurs
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- Charbon
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Transhuman, je pense que tu as raison de t’inquiéter du fait que beaucoup d’entre nous souhaitent la fin de la civilisation moderne, sans se soucier des conséquences induites ; il est vrai que l’effondrement de notre mode de vie va entraîner des « dégâts collatéraux » inimaginables et que le monde qui suivra ne sera pas le paradis que l’on peut imaginer.
C’est vrai, certains peakistes et autres catastrophistes font des plans sur la comète et imaginent que le pic réglera tous nos problèmes et ce n’est pas vrai ; bien des choses irons mieux, mais pour d’autres, ce sera pire. Il est même probable que nous ne gagnons pas au change et que nous regrettions amèrement le changement, car la vie risque effectivement de devenir rude et cruelle.
Il n’y a pas de monde meilleur possible et l’on a tendance à l’oublier, la vie sera toujours dure et injuste ; ce n’est pas un changement de paradigme ou de société qui y changera quoi que ce soit.
Toutefois, on peut aisément comprendre que certains craignent que ce modèle de société nous conduise au chaos et qu’ils veuillent que ça change.
Je pense qu’il faut effectivement mesurer la porté de ce qu’un tel crash signifierait et de ce que cela impliquerait comme conséquences non désirables ; nous avons tous trop tendance à ne sélectionner, dans nos scénarios, que ce qui nous arrange ou ce qui nous conforte dans nos croyance ; éliminant par la même occasion les sujets « sensibles » et dérangeants.
Donc oui, c’est vrai, la fin de ce « monde » sera lourd de conséquences et souhaiter sa fin, c’est aussi devoir supporter l’idée d’un « carnage » ; il faut le savoir.
Toutefois, que nous le désirions ou pas (et eccepté s'il y a un surssault salvateur) , le crash viendra et seule une bonne préparation fera la différence.
Pour la mortalité infantile, il y a actuellement 40 décés de femmes par an en France.
C’est vrai, certains peakistes et autres catastrophistes font des plans sur la comète et imaginent que le pic réglera tous nos problèmes et ce n’est pas vrai ; bien des choses irons mieux, mais pour d’autres, ce sera pire. Il est même probable que nous ne gagnons pas au change et que nous regrettions amèrement le changement, car la vie risque effectivement de devenir rude et cruelle.
Il n’y a pas de monde meilleur possible et l’on a tendance à l’oublier, la vie sera toujours dure et injuste ; ce n’est pas un changement de paradigme ou de société qui y changera quoi que ce soit.
Toutefois, on peut aisément comprendre que certains craignent que ce modèle de société nous conduise au chaos et qu’ils veuillent que ça change.
Je pense qu’il faut effectivement mesurer la porté de ce qu’un tel crash signifierait et de ce que cela impliquerait comme conséquences non désirables ; nous avons tous trop tendance à ne sélectionner, dans nos scénarios, que ce qui nous arrange ou ce qui nous conforte dans nos croyance ; éliminant par la même occasion les sujets « sensibles » et dérangeants.
Donc oui, c’est vrai, la fin de ce « monde » sera lourd de conséquences et souhaiter sa fin, c’est aussi devoir supporter l’idée d’un « carnage » ; il faut le savoir.
Toutefois, que nous le désirions ou pas (et eccepté s'il y a un surssault salvateur) , le crash viendra et seule une bonne préparation fera la différence.
Pour la mortalité infantile, il y a actuellement 40 décés de femmes par an en France.
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- Hydrogène
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Une partie des pépins dans le domaine de l'hygiène ont aussi commencé quand on a fait de l'industrie avec les hôpitaux... et ces problèmes subsistent toujours : dans le monde il y a une femme qui accouche toutes les secondes, donc on ne devrait pas avoir trop de problèmes... surtout lorsqu'on aura changé de mode de vie.Et surtout l'hygiene, faudra pas se laisser aller de ce cote la et ca devrait a peu pres aller bien... (enfin, c'que j'en dis, hein… )
Par contre peut etre pas de peridurale, ni de cesarienne... aie aie aie...
Dans un reportage ils montraient un groupe de personnes dans un pays "lointain" qui était en train de marcher... Une femme enceinte qui en faisait partie s'écarte du groupe et disparaît derrière un rocher. Elle réapparaît dix minutes après avec son bébé et va rejoindre les autres pour continuer avec eux... Pour les prématurés, les Colombiens ont découvert qu'il suffisait de les installer et tenir contre le corps de la maman et plus de problème ils poussent tout seuls... après le pétrole un prématuré n'est plus un prématuré puisqu'on a ni calendrier ni balance : c'est un bébé que l'on porte serré contre soi et qu'on allaite et qui s'en porte très bien.... un bébé "prématuré" est plus petit et donc "passe mieux"...
donc, on va en redécouvrir des choses...
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- Brut léger
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Bonjour,
C'est vrai mais pas à cause du coté "industriel" mais tout simplement parce que les soi disant médecins du 19eme siècle passaient , par exemple, directement des salles de dissection où ils faisaient cours aux salles d'accouchement sans se laver les mains
Un médecin viennois dont le nom m'échappe fut le premier a tenter de changer les habitudes de ces gros porc, 50 ans avant Pasteur. ...il fut chassé par ses pairs!
Geispe a écrit :Une partie des pépins dans le domaine de l'hygiène ont aussi commencé quand on a fait de l'industrie avec les hôpitaux...
C'est vrai mais pas à cause du coté "industriel" mais tout simplement parce que les soi disant médecins du 19eme siècle passaient , par exemple, directement des salles de dissection où ils faisaient cours aux salles d'accouchement sans se laver les mains
Un médecin viennois dont le nom m'échappe fut le premier a tenter de changer les habitudes de ces gros porc, 50 ans avant Pasteur. ...il fut chassé par ses pairs!
Je vois pas le rapport avec le changement de mode de vie. Perso , et je pense que beaucoup de femmes seront d'accord, je préfère que mon épouse ait accouché au chaud et au calme plutot que d'avoir du travailler aux champs juste avant la naissance...Geispe a écrit : et ces problèmes subsistent toujours : dans le monde il y a une femme qui accouche toutes les secondes, donc on ne devrait pas avoir trop de problèmes... surtout lorsqu'on aura changé de mode de vie.
Perso je me méfie pas mal des reportages...Par contre dans la vraie vie je sais que ma fille ne serait pas née si ma femme n'avait pas eu le "confort" moderne pour lui éviter une fausse couche...Et un autre de mes enfants serait mort aujourd'hui sans les médicaments adéquats....Geispe a écrit : ...donc on ne devrait pas avoir trop de problèmes..
Dans un reportage ils montraient un groupe de personnes dans un pays "lointain" qui était en train de marcher... Une femme enceinte qui en faisait partie s'écarte du groupe et disparaît derrière un rocher.
Dernière modification par transhuman le 13 janv. 2007, 17:08, modifié 4 fois.
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Re: Que souhaitez-vous pour l'avenir ?
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Dernière modification par kaosyouki le 19 mars 2013, 18:01, modifié 1 fois.
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Bas non parce que ce fil pose justement la question "quel futur ?"Environnement2100 a écrit :Comme c'était prévisible, les DDD et les SAS se sont emparés du sujet, peut-être serait-il mieux dans "Préparer le Futur" ?
C'est un peu rapide, meme si c'est rigolo de catégoriser à grand trait ;
Dis moi, Ôh EOJ , de quel futur rêves tu ?
Quelle place peut on faire, dans ce futur, à la protection civile, à la gestion des risques industriels, à la recherche fondamentale, à l'éducation, à la médecine, à l'égalité et à la démocratie....
EOJ : Eternel Optimiste Joyeux

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Mortalité féminine.
Je n'ai malheureusement pas les statistiques en main, mais autrefois, près d'une femme sur deux en âge de procréer, mourait en couches, soit pendant l'accouchement ou dans les jours qui suivaient: hémorragie, infections...
La césarienne, sans anesthésie, était pratiquée, lors d'accouchement difficile, pour retirer le foetus au moment ou la mère décédait.
Parmi les "bienfaits" de la société actuelle, du moins dans bon nombre de pays, il y a l'éducation et les soins de santé. Alors ce que je souhaiterais pour l'avenir c'est que ces acquis puissent être conservés.
Je n'ai malheureusement pas les statistiques en main, mais autrefois, près d'une femme sur deux en âge de procréer, mourait en couches, soit pendant l'accouchement ou dans les jours qui suivaient: hémorragie, infections...
La césarienne, sans anesthésie, était pratiquée, lors d'accouchement difficile, pour retirer le foetus au moment ou la mère décédait.
Parmi les "bienfaits" de la société actuelle, du moins dans bon nombre de pays, il y a l'éducation et les soins de santé. Alors ce que je souhaiterais pour l'avenir c'est que ces acquis puissent être conservés.
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C'est vrai que c'est différent mais sans la réflexion sur le premier on est sur que le second ( quelqu'il soit ) n'arrivera que dans les plus mauvaises conditions.Geispe a écrit :Ne faudrait-il pas faire la distinction entre :
- que souhaitons nous pour l'avenir (la question du post)
et
- quels sont les avenirs réellement possibles... ?
car ce n'est pas tout à fait la même chose...
Il y a plein de choses qu'il faudrait anticiper un tant soit peu :
- La liaison entre les services locaux,
- Les façons de (re) motiver les voisins les amis la famille....
Bref tout çelà est traité dans d'autres parties de ce forum seulement il manque quelque chose de motivant de positif :
Si tout ce que l'on a a dire c'est que seul les plus forts vont s'en sortir ou que c'est chacun pour soi ce n'est pas comme çà que les petites communautés champêtres révées par certains vont se mettre en place !
En communauté les uns cultive des patates et d'autres de la camomille.
Donc les uns et les autres se font confiance et partage au minimum quelques points communs de leurs avenirs.
Bref, perso je pense qu'il faudra pouvoir proposer des actions concrètes auprès des mairies, des préfectures :
Mettre en place des stocks de pièces de rechanges,
Ravitailler les services d'urgence,
Mettre en place des liens avec d'autres communautés...
Par exemple sans vision à long terme de l'organisation de la société comment convaincre un maire de mettre en place un journal d'information, un serveur web ou une culture de plantes médicinales ?
S'il n'y a pas moyen d'exprimer l'espoir de batir un avenir commun comment sortir les gens de l'abattement où les plongeront les premières pénuries puis les premières victimes ?
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Pour le futur, j'aimerais bien que ça se passe le plus calmement possible, que les guerres de ressources menées par Bush (et par Israël, aussi, pour l'eau) servent d'exemple au monde. Que les Chavez se multiplient, que l'Europe réfléchisse vraiment bien à ce qu'elle veut pour l'avenir, que la paix dure malgré l'arrivée de la Chine du côté des maitres du monde. Que les ressources finies qui nous restent suffisent à l'instauration d'un nouveau mode de fonctionnement général. Des trucs comme ça, un peu bidon parfois.
Donc ouais, j'aimerais que ça se passe bien, que la protection de l'environnement soit constitutionnalisée un peu partout dans le monde, que le droit international se renforce et qu'on s'en sorte sans trop de douleurs.
Certes, vu comme ça, c'est beaucoup demander, mais à la base, c'est ce que tout le monde voudrait.
Après, si c'est pas possible, on demandera soit un peu moins soit tout autre chose (par exemple, si on arrive pas à préserver ce qu'il nous reste d'environnement de manière volontaire, on pourrait souhaiter ardemment la chute des civilisations industrielles et de la domination du monde par l'Humanité.)
Donc ouais, j'aimerais que ça se passe bien, que la protection de l'environnement soit constitutionnalisée un peu partout dans le monde, que le droit international se renforce et qu'on s'en sorte sans trop de douleurs.
Certes, vu comme ça, c'est beaucoup demander, mais à la base, c'est ce que tout le monde voudrait.
Après, si c'est pas possible, on demandera soit un peu moins soit tout autre chose (par exemple, si on arrive pas à préserver ce qu'il nous reste d'environnement de manière volontaire, on pourrait souhaiter ardemment la chute des civilisations industrielles et de la domination du monde par l'Humanité.)
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- Brut léger
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C'est sympa mais qui a le plus de ressources mobilisables facilement ?kaosyouki a écrit : Par contre je suis assez sceptique quant a convaincre les autorites. Les actions communes ne passent pas forcement par des circuits officiels. Je ne vais pas attendre apres un maire pour batir l'avenir. Il y a pleins de gens avec qui le faire, et ce de maniere affinitaire.
Qui est le plus a meme de mobiliser ?
Evidemment la reponse varie selon les endroits ...
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- Charbon
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OK, mais quand mettre ça en place ? Dès à présent, convaincre un maire ou même ne serait-ce que ses administrés, c’est (à mon avis) exclu (on passera pour des dingues).
Le pic venu, il sera probablement possible d’organiser l’alternative (et encore, tout dépendra de la situation sociale), mais ne sera-t-il pas trop tard ?
J’ai bien peur que, en ce qui concerne le présent et le futur immédiat, nous soyons obligés d’agir seuls ou en petits comités.
Pour le long terme, il me semble évident qu’il faut qu’on se prépare dès aujourd’hui ; toutefois, par quels moyens agir ? Avec qui ? Nous sommes si peu nombreux et la population si peu consciente du problème peakiste.
Mon avis perso : il faudrait dès à présent agir individuellement et créer des groupes locaux, se réunir, discuter, analyser et agir concrètement pour tenter d’organiser tout ça au niveau local, régional, voir plus.
La préparation individuelle a pour avantage d’être opérationnelle immédiatement et sur place, mais elle a ses limites : on ne peut pas tout faire seul (surcharge de travail et compétences nécessaires trop variées). Créer et développer un groupe nécessite de solidariser plusieurs personnes (pas évident, surtout en campagne et dans les régions sous peuplées), de les motiver sur le long terme (dissensions, manque de temps, lassitude, etc.) et de le faire durer (pourra t-on longtemps proposer des alternatives sans être poursuivis ? – voir la guerre des orties).
Je pense que l’avenir se construira forcément au travers de comités réduits (tout au moins au début) et qu’elle se développera avec l’arrivée du pic et l’avancée dans l’ère post-oléocène ; les gens verrons que les personnes préparées s’en sortent mieux et s’approprierons leurs méthodes de vie et de survie.
Peut-être les peakistes représenterons t-ils alors un modèle pour les autres ; enfin, je pense que bien qu’étant aujourd’hui minoritaires et marginalisés, nous porterons peut-être alors la solution en nous.
Pour résumer, je dirait que seul une organisation pourrait peut-être permettre de réfléchir et de coordonner tout ça ; mais laquelle ?
Le pic venu, il sera probablement possible d’organiser l’alternative (et encore, tout dépendra de la situation sociale), mais ne sera-t-il pas trop tard ?
J’ai bien peur que, en ce qui concerne le présent et le futur immédiat, nous soyons obligés d’agir seuls ou en petits comités.
Pour le long terme, il me semble évident qu’il faut qu’on se prépare dès aujourd’hui ; toutefois, par quels moyens agir ? Avec qui ? Nous sommes si peu nombreux et la population si peu consciente du problème peakiste.
Mon avis perso : il faudrait dès à présent agir individuellement et créer des groupes locaux, se réunir, discuter, analyser et agir concrètement pour tenter d’organiser tout ça au niveau local, régional, voir plus.
La préparation individuelle a pour avantage d’être opérationnelle immédiatement et sur place, mais elle a ses limites : on ne peut pas tout faire seul (surcharge de travail et compétences nécessaires trop variées). Créer et développer un groupe nécessite de solidariser plusieurs personnes (pas évident, surtout en campagne et dans les régions sous peuplées), de les motiver sur le long terme (dissensions, manque de temps, lassitude, etc.) et de le faire durer (pourra t-on longtemps proposer des alternatives sans être poursuivis ? – voir la guerre des orties).
Je pense que l’avenir se construira forcément au travers de comités réduits (tout au moins au début) et qu’elle se développera avec l’arrivée du pic et l’avancée dans l’ère post-oléocène ; les gens verrons que les personnes préparées s’en sortent mieux et s’approprierons leurs méthodes de vie et de survie.
Peut-être les peakistes représenterons t-ils alors un modèle pour les autres ; enfin, je pense que bien qu’étant aujourd’hui minoritaires et marginalisés, nous porterons peut-être alors la solution en nous.
Pour résumer, je dirait que seul une organisation pourrait peut-être permettre de réfléchir et de coordonner tout ça ; mais laquelle ?