peak oil est ce une forme d'hyperinflation ?
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- Brut léger
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Question1 : Actuellement , comment le système économique se finance t il
Reponse : Par la Bourse
Question2 : Comment dans le système actuel passe t on des besoins de financement à long terme aux préoccupations à court terme de la Bourse et inversement ?
Reponse : Via beaucoup de mécanismes intermediaires, in fine, l'etat et les assureurs assurent la cohésion entre le court et le long terme.
Question 3 : Si la cohésion du système est menacée par un choc externe ( PO, RC, Grippe Aviaire,...) qui intervient ?
Amha ni Airbus, ni Toyota, ni ma boulangère ( bien que l'on demande, éventuellement, leur avis aux deux premiers mais pas à ma boulangère...)
En cas de choc grave c'est la FED, la BCE et les grandes banques d'affaires et les assureurs qui vont essayer de refinancer les adaptations nécessaires ...par exemple en soulignant auprès des dirigeants de l'Arabie Saoudite que le prix de leur tranquillité vient brutalement d'augmenter..
Reponse : Par la Bourse
Question2 : Comment dans le système actuel passe t on des besoins de financement à long terme aux préoccupations à court terme de la Bourse et inversement ?
Reponse : Via beaucoup de mécanismes intermediaires, in fine, l'etat et les assureurs assurent la cohésion entre le court et le long terme.
Question 3 : Si la cohésion du système est menacée par un choc externe ( PO, RC, Grippe Aviaire,...) qui intervient ?
Amha ni Airbus, ni Toyota, ni ma boulangère ( bien que l'on demande, éventuellement, leur avis aux deux premiers mais pas à ma boulangère...)
En cas de choc grave c'est la FED, la BCE et les grandes banques d'affaires et les assureurs qui vont essayer de refinancer les adaptations nécessaires ...par exemple en soulignant auprès des dirigeants de l'Arabie Saoudite que le prix de leur tranquillité vient brutalement d'augmenter..
- Alter Egaux
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Oui, mais l'enjeux est là : protéger les PME et les PMI (des millions), qui font fonctionner les multinationales.transhuman a écrit :Ca par contre c'est beaucoup plus embetant...
Mais je suis d'accord avec toi, l'Etat peut mettre le rouage qui fera que la machine se grille, mais ne se bloque pas. Mais le temps passe... et joue contre nous.
Pour un smicard, un temps partiel ou un précaire, l'épaisseur du trait risque de lui faire tout drôle : 12 millions de travailleurs français ont moins de 843 euros de revenu mensuel.Tiennel a écrit : N'oublions pas que le baril à $300 impliquerait l'essence [...] c'est l'épaisseur du trait.
Je crois que l'on va se marrer, car ils travaillent dans les services.
Tu as avantageusement cité ceux qui t’arrangeaient.Tiennel a écrit : Les services sont prédominants, ça tombe bien puisqu'ils consomment peu d'énergie. Les services, ce sont les banques, les commerçants, les profs, les agents de police... toutes professions que je ne vois pas disparaître le Jour du Jugement Dernier euh pardon du Pic Pétrolier.

Mais pas les autres du secteur tertiaire : services à la personne, services à domicile, services d'assurance, services de télécommunications (portable, internet,...), etc... qui seront principalement touché par le PO. En effet, les citoyens se recentrerons sur le secteur primaire (qui concerne la collecte et l'exploitation directe de ressources naturelles comme les matériaux, l'énergie et les aliments), et délaisseront les services superficiels et secondaires, dont l'ensemble des services dépendent fortement.
L'épaisseur du trait risque de faire bondir rapidement le chiffre du chômage, chômage que nous n'arrivons pas à faire baisser depuis le dernier choc pétrolier. Et je doute que la "bonne nouvelle" d'un puissant PO améliore cette triste réalité.
Etape n°1 : Les africains nomment le pétrole : la "merde" du diable.
Etape n°2 : Restons cool, le PO arrive...
Etape n°3 : "Mais à cet endroit, en ce moment, l'humanité, c'est nous, que cela nous plaise ou non", Samuel Beckett
Etape n°2 : Restons cool, le PO arrive...
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- Tiennel
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On parle de quoi, là, de la résistance de l'économie industrielle et tertiaire au pic pétrolier, de l'hyper-inflation ou du chômage ?
C'est assez décousu comme fil
C'est assez décousu comme fil

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- Brut léger
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On parle de l'economie actuelle dans laquelle les circuits monetaires jouent un role fondamental.Tiennel a écrit :On parle de quoi, là, de la résistance de l'économie industrielle et tertiaire au pic pétrolier, de l'hyper-inflation ou du chômage ?
C'est assez décousu comme fil
Perso autant je m'inquiete du PO et de la fin des reserves "faciles" de pétrole autant je n'adhère pas du tout à l'attitude consistant à pronostiquer ou prédir un retour au moyen age sans tenir compte des mecanismes de creation de la richesse.
Que ce soit sur futura ( cf les fils sur le PO, olduvai ou le developpement sur 1000 ans ) ou ici j'ai franchement l'impression qu'il n'y a pas beaucoup de gens qui s'intéressent réellement aux circuits monétaires, financiers ou assurantiels de l'economie.
Alors il me semble que le renchérissement du petrole, s'il survient rapidement peut etre assimilé à une hyper inflation du type hausse de la vitesse de circulation de l'argent. C'est similaire à une situation où bien que tu aurais 2000€ sur ton compte tu ne pourrais pas payer tes courses ET ton garagiste car tu n'aurais que 50€ sur toi et pas d'accès à un DAB.
Les gouvernements, les banques centrales pourraient très bien réagir à celà en augmentant rapidement la masse monétaire tout en instaurant des systèmes de rationnement et de controle des prix de façon à garantir la pérennité des emprunts obligataires alors émits pour financer le réagencement de l'économie.
C'est ce type de questionnement que j'aurais aimé trouver aussi bien chez Kunstler que dans les ouvrages/revues comme le dernier Hors série de "pour la science".
Seulement l'un et l'autre ignorent presque totalement les mécanismes économiques.
C'est aussi l'une de mes motivations de ma présence sur ce forum au même degré d'importance que receuillir des informations pour devenir relativement indépendant.
Dernière modification par transhuman le 20 janv. 2007, 00:08, modifié 1 fois.
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Evidemment, vu mes derniers fils, j'ai quelques idées qui trottent.Tiennel a écrit :On parle de quoi, là, de la résistance de l'économie industrielle et tertiaire au pic pétrolier, de l'hyper-inflation ou du chômage ?
C'est assez décousu comme fil
Sur les réserves de pétrole et les courbes de prod il y a eu quelques jolies courbes et des scénarios pas mal pour essayer d'étudier les évolutions possibles.
Pour les transformations de l'économie j'essaie de réunir quelques idées. Selon que l'on ait pessimistes ou optimiste celà pourrait s'appeler au choix :
"Axa et les Famas" ou bien "l'assureur et le supermarché".
En gros il s'agit de voir comment les Etats et les organismes financiers pourraient financer RAPIDEMENT la transformation de l'économie en recourant à la fois à l'endettement, des prêts garantis via des obligations, une partie de l'economie sous controle (prix, répartition des matieres premieres, priorité des secteurs d'embauche et des politiques de formation....).
Comme la hausse du pétrole va , en se diffusant dans l'economie, produire de l'influation l'Etat et les banques ne prendraient pas un si gros risque car le taux d'inflation plutot elevé réduirait largement le taux d'intéret réel et donc amenuiserait largement les defauts de paiement des emprunteurs.
Pour que tout celà marche il faut que les dégats dus au PO n'est pas le temps de se propager sur toute l'economie. Donc les debats sur la consommation et l'emploi sont loin d'être hors sujet.
La différence entre l'optimisme et le pessimiste tient alors en l'estimation du degré de contrainte "officielle" devant etre exercée pour faire accepter le controle de l'economie et la perte d'autonomie décisionnelle. Si on est optimiste on peut estimer que la persuasion suffira ( via les négociations commerciales ordinaires entre acteurs economiques ) . Si on est pessimiste on peut déjà prévoir des déploiements de troupe pour faire respecter les consignes de rationnement.
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- Tiennel
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Mais si Cassandre, il suffit de se laisser envahir par le côté obscur de la modération
tu y accèdes en cliquant sur le bouton "éditer"
(ouais, mais si tu bidouilles aussi, forcément…)
Intuitivement, Europe et USA sont dans une situation similaire qui ne m'a pas l'air complètement capable de traiter correctement le PO (et le RC non plus d'ailleurs) : pour moi, c'est moins une question de maîtrise de l'inflation que du syndrome du "beurre et de l'argent du beurre" : ceux qui ont les liquidités ne veulent pas prendre les risques des investissements nécessaires. Ils préfèrent continuer à investir dans le système financier lui-même, qui croît ainsi exponentiellement sans fin possible (puisque reposant sur un concept, la confiance en l'avenir, qui est une variable sans limite théorique).
En exagérant à peine, le jour où la dernière goutte de pétrole aura été consommée, il n'est pas impossible que le baril continue à être coté, non pas comme matière première mais simplement comme un produit dérivé.
L'économie "industrielle" de la Chine est plus saine car s'appuyant plus sur le réel.
ok je sors
tu y accèdes en cliquant sur le bouton "éditer"
(ouais, mais si tu bidouilles aussi, forcément…)

Je sens poindre la bonne grosse modélisation macro-économique... Là-dessus, j'avoue mes limites mais que d'autres n'hésitent pas à s'y lancer !En gros il s'agit de voir comment les Etats et les organismes financiers pourraient financer RAPIDEMENT la transformation de l'économie en recourant à la fois à l'endettement, des prêts garantis via des obligations, une partie de l'economie sous controle (prix, répartition des matieres premieres, priorité des secteurs d'embauche et des politiques de formation....).
Comme la hausse du pétrole va , en se diffusant dans l'economie, produire de l'influation l'Etat et les banques ne prendraient pas un si gros risque car le taux d'inflation plutot elevé réduirait largement le taux d'intéret réel et donc amenuiserait largement les defauts de paiement des emprunteurs.
Pour que tout celà marche il faut que les dégats dus au PO n'est pas le temps de se propager sur toute l'economie. Donc les debats sur la consommation et l'emploi sont loin d'être hors sujet.
Intuitivement, Europe et USA sont dans une situation similaire qui ne m'a pas l'air complètement capable de traiter correctement le PO (et le RC non plus d'ailleurs) : pour moi, c'est moins une question de maîtrise de l'inflation que du syndrome du "beurre et de l'argent du beurre" : ceux qui ont les liquidités ne veulent pas prendre les risques des investissements nécessaires. Ils préfèrent continuer à investir dans le système financier lui-même, qui croît ainsi exponentiellement sans fin possible (puisque reposant sur un concept, la confiance en l'avenir, qui est une variable sans limite théorique).
En exagérant à peine, le jour où la dernière goutte de pétrole aura été consommée, il n'est pas impossible que le baril continue à être coté, non pas comme matière première mais simplement comme un produit dérivé.
L'économie "industrielle" de la Chine est plus saine car s'appuyant plus sur le réel.
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L'exercice est lourd et peu satisfaisant.Tiennel a écrit :Je sens poindre la bonne grosse modélisation macro-économique... Là-dessus, j'avoue mes limites mais que d'autres n'hésitent pas à s'y lancer !
Si on se limite à la France, les seules transformations indispensables sont la réduction lente de la consommation de carburants et l'investissement dans un petit nombre de centrales au gaz et au charbon : rien de phénoménal.
Si on veut faire un peu mieux, on optimise les TEC, mais la France travaille là-dessus depuis la nuit des temps.
Enfin, il y a la filière électro-électrique, mais elle n'est pas indispensable à la France pour les 30 ans qui viennent.
Trop de mépris entraîne des méprises - Phyvette, ca 2007.
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Bonjour,
Ce n'est pas forcément un exercice très compliqué mais plutot une reflexion sur les besoin de financement pour réaliser les adaptations dans l'urgence et le cout de ce financement.
J'explique le pourquoi de "dans l'urgence" juste après.
La situation pourrait ressembler à celle ci : On est en 2016; le pétrole augmente depuis 10 ans; Le Royaume Uni, la Norvège et le Mexique ont leurs reserves épuisées; Et c'est le tour des USA. La crainte s'empare des marchés. En deux ans de 2016 à 2018 les faillites d'entreprises se multiplient.
On parle ouvertement des conséquences du PO ( meme si ce n'est pas LE PO stricto sensus ) et on s'inquiete de la securité des approvisionnements venant du Moyen Orient.
Pourquoi "dans l'urgence " ? :
Alors que des tas de travaux scientifiques et de réflexion,y compris par des organismes officiels ont déjà été menés, l'impréparation est quasi totale :
En France notamment : Les éoliennes après un début fulgurant ont continué à s'implanter mais très très doucement. Dans le Sud de la France, les élus locaux trouvaient dans l'opposition à leur implantation un bon cheval de bataille politique les rapprochant de leurs électeurs et leur faisant oublier leur impuissance face au retrait de l'Etat. Au nord avec des tempêtes soufflant en ouragan tout les deux ans les eoliennes sont considérées comme trop dangeureuses.
Les panneaux solaires continuent d'être peu déployé car , officieusement, EDF et d'autres fournisseurs y voient une concurrence déloyale. Souvenez vous des retards de l'ADSL et du dégroupage....
Les voitures electriques ne sont pas non plus répandus car devant un pouvoir d'achat des ménages en baisse constante les industriels n'arrivent pas à vendre les modèles.
Bref si l'Etat, les Banques et l'ensemble des investisseurs institutionnels ( les "zinzins" ) se retrouvent à devoir financer par l'emprunt un scénario du type "tartiflette" celà couterait combien ?
E2100 le scénario "Peace and balance " représente , en monnaie constante, quel montant d'investissement ?
Supposons que l'inflation soit de 2% en 2007 , de 3% en 2009 puis avec la fin des réserves "occidentales" que l'inflation bondisse :7% en 2016 et 11% en 2018 ?
Pourrais t on financer les adaptations du genre "Peace and Balance" avec des emprunts obligataires garantis par les Etats de l'OCDE ?
Quelle seraient la meilleure durée de remboursement de ces emprunts ?
Ce n'est pas forcément un exercice très compliqué mais plutot une reflexion sur les besoin de financement pour réaliser les adaptations dans l'urgence et le cout de ce financement.
J'explique le pourquoi de "dans l'urgence" juste après.
La situation pourrait ressembler à celle ci : On est en 2016; le pétrole augmente depuis 10 ans; Le Royaume Uni, la Norvège et le Mexique ont leurs reserves épuisées; Et c'est le tour des USA. La crainte s'empare des marchés. En deux ans de 2016 à 2018 les faillites d'entreprises se multiplient.
On parle ouvertement des conséquences du PO ( meme si ce n'est pas LE PO stricto sensus ) et on s'inquiete de la securité des approvisionnements venant du Moyen Orient.
Pourquoi "dans l'urgence " ? :
Alors que des tas de travaux scientifiques et de réflexion,y compris par des organismes officiels ont déjà été menés, l'impréparation est quasi totale :
En France notamment : Les éoliennes après un début fulgurant ont continué à s'implanter mais très très doucement. Dans le Sud de la France, les élus locaux trouvaient dans l'opposition à leur implantation un bon cheval de bataille politique les rapprochant de leurs électeurs et leur faisant oublier leur impuissance face au retrait de l'Etat. Au nord avec des tempêtes soufflant en ouragan tout les deux ans les eoliennes sont considérées comme trop dangeureuses.
Les panneaux solaires continuent d'être peu déployé car , officieusement, EDF et d'autres fournisseurs y voient une concurrence déloyale. Souvenez vous des retards de l'ADSL et du dégroupage....
Les voitures electriques ne sont pas non plus répandus car devant un pouvoir d'achat des ménages en baisse constante les industriels n'arrivent pas à vendre les modèles.
Bref si l'Etat, les Banques et l'ensemble des investisseurs institutionnels ( les "zinzins" ) se retrouvent à devoir financer par l'emprunt un scénario du type "tartiflette" celà couterait combien ?
E2100 le scénario "Peace and balance " représente , en monnaie constante, quel montant d'investissement ?
Supposons que l'inflation soit de 2% en 2007 , de 3% en 2009 puis avec la fin des réserves "occidentales" que l'inflation bondisse :7% en 2016 et 11% en 2018 ?
Pourrais t on financer les adaptations du genre "Peace and Balance" avec des emprunts obligataires garantis par les Etats de l'OCDE ?
Quelle seraient la meilleure durée de remboursement de ces emprunts ?