[Train] Le grand retour du train
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- Charbon
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[Train] Le grand retour du train
entendu à la radio :
le nombre de voyageurs a augmenté comme jamais ces derniers mois.
+3 % en ile de france
+5 % en province
ce sont les déplacements quotidiens qui sont concernés.
inutile de préciser que c'est attribué à l'augmentation du prix de l'essence.
le nombre de voyageurs a augmenté comme jamais ces derniers mois.
+3 % en ile de france
+5 % en province
ce sont les déplacements quotidiens qui sont concernés.
inutile de préciser que c'est attribué à l'augmentation du prix de l'essence.
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- Condensat
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Re: La SNCF enregistre une hausse de sa fréquentation
D'où la nécessité du maintien des prix des carburants à un niveau élevé; les gens ayant un portefeuille à la place du cerveau.Hervé a écrit :entendu à la radio :
le nombre de voyageurs a augmenté comme jamais ces derniers mois.
+3 % en ile de france
+5 % en province
ce sont les déplacements quotidiens qui sont concernés.
inutile de préciser que c'est attribué à l'augmentation du prix de l'essence.

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- Kérogène
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Et à réouvrir les lignes fermées, augmenter les cadences.weremouse a écrit :Je me prends à rêver que cela les fera peut-être hésiter à fermer des lignes (dont le corail Orléans-Nantes, dont je fus l'usager pendant une longue période).
Faciliter l'accès au train, par exemple SUPPRIMER les réservations à la place, qui ne servent à rien : il n'y a qu'à ne pas vendre plus de billets que de places pour un train donné

- weremouse
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- lionstone
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C’est pourquoi il faut un maintien du service public. Sinon c’est la Louisiane ferroviaire à terme.
Avis de tempête sur le transport ferroviaire L'huma.
L’annonce en pleine période estivale du projet de la SNCF de supprimer 70 trains Corail sur trois lignes de l’ouest de la France a provoqué un véritable tollé. Régions, usagers et syndicats se mobilisent pour tenter de le mettre en échec. Cette nouvelle attaque contre le service public témoigne à sa manière de la profonde mutation que connaît actuellement la SNCF sous le poids de la libéralisation du secteur ferroviaire entamée par la Commission européenne. Le motif invoqué pour justifier ses suppressions de trains envisagées - un déficit d’exploitation que la SNCF ne pourrait plus désormais assumer seule - illustre cette mutation. Sommée par le gouvernement d’équilibrer ses comptes, la SNCF abandonne les activités jugées déficitaires et filialise celles jugées rentables. Couplée à un abandon de la pratique de péréquation et à l’ouverture à la concurrence, cette politique engage l’entreprise dans une course à la rentabilité. Ainsi la filialisation de l’activité fret s’accompagne d’une réduction de moyens et de capacités. Moins perceptible par le grand public que le projet de suppressions de trains Corail, ce mouvement se traduit là aussi par des abandons de désertes et de triages. Cette politique est, aux yeux de ses opposants, peu compatible avec les enjeux environnementaux, d’aménagement du territoire et d’égalité d’accès au service public. Le PDG de la SNCF, Louis Gallois, un président de région, Jean-Louis Rohou, secrétaire général de Réseau ferré de France, Jean-Michel Bodin, vice-président communiste aux transports de la région Centre, et Didier, Le Reste, secrétaire général de la CGT cheminot en débattront, samedi à partir de 16 heures, tandis qu’un éclairage particulier sur les déplacements des salariés en Île-de-France sera apporté dimanche de 11 heures à 12 h 30. Le président de la région, Jean-Paul Huchon, le responsable du développement de la RATP, Pascal Auzannet, le responsable de la CGT cheminots, Thierry Roy, le directeur régional de la SNCF, Thierry Mignauw, et le secrétaire général de la CGT-RATP, Gérard Le Boeuf, débattront de l’actualité du transfert du Syndicat des transports d’Île-de-France de l’État à la région.
Avis de tempête sur le transport ferroviaire L'huma.
L’annonce en pleine période estivale du projet de la SNCF de supprimer 70 trains Corail sur trois lignes de l’ouest de la France a provoqué un véritable tollé. Régions, usagers et syndicats se mobilisent pour tenter de le mettre en échec. Cette nouvelle attaque contre le service public témoigne à sa manière de la profonde mutation que connaît actuellement la SNCF sous le poids de la libéralisation du secteur ferroviaire entamée par la Commission européenne. Le motif invoqué pour justifier ses suppressions de trains envisagées - un déficit d’exploitation que la SNCF ne pourrait plus désormais assumer seule - illustre cette mutation. Sommée par le gouvernement d’équilibrer ses comptes, la SNCF abandonne les activités jugées déficitaires et filialise celles jugées rentables. Couplée à un abandon de la pratique de péréquation et à l’ouverture à la concurrence, cette politique engage l’entreprise dans une course à la rentabilité. Ainsi la filialisation de l’activité fret s’accompagne d’une réduction de moyens et de capacités. Moins perceptible par le grand public que le projet de suppressions de trains Corail, ce mouvement se traduit là aussi par des abandons de désertes et de triages. Cette politique est, aux yeux de ses opposants, peu compatible avec les enjeux environnementaux, d’aménagement du territoire et d’égalité d’accès au service public. Le PDG de la SNCF, Louis Gallois, un président de région, Jean-Louis Rohou, secrétaire général de Réseau ferré de France, Jean-Michel Bodin, vice-président communiste aux transports de la région Centre, et Didier, Le Reste, secrétaire général de la CGT cheminot en débattront, samedi à partir de 16 heures, tandis qu’un éclairage particulier sur les déplacements des salariés en Île-de-France sera apporté dimanche de 11 heures à 12 h 30. Le président de la région, Jean-Paul Huchon, le responsable du développement de la RATP, Pascal Auzannet, le responsable de la CGT cheminots, Thierry Roy, le directeur régional de la SNCF, Thierry Mignauw, et le secrétaire général de la CGT-RATP, Gérard Le Boeuf, débattront de l’actualité du transfert du Syndicat des transports d’Île-de-France de l’État à la région.
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- Kérogène
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Le service public est bien mal parti (désolé pour ce scoop)
Alors qu'au lieu de se rassembler pour trouver des solutions permettant d'anticiper la fin du pétrole pas cher, (fin dont ils sont pourtant paraît-ils conscients), nos chers gouvernants-non-prévoyants préfèrent s'étriper dans la perspective de l'élection de 2007. Et ça va durer près de 2 ans comme ça...
J'ai lu dans Libé de ce matin cet article sur les intentions de Sarkocu après son élection triomphale.
Et notamment la fin
) et Thatcher (:twisted:) il y a plus de 20 ans... Eh Sarko, réveille-toi ! C'était il y a 20 ans ! Au lieu de te coxer avec les syndicalistes de la SNCF, tu ferais mieux de te demander comment les trains vont pouvoir absorber le trafic des voitures et des camions qui ne pourront plus rouler 
Alors qu'au lieu de se rassembler pour trouver des solutions permettant d'anticiper la fin du pétrole pas cher, (fin dont ils sont pourtant paraît-ils conscients), nos chers gouvernants-non-prévoyants préfèrent s'étriper dans la perspective de l'élection de 2007. Et ça va durer près de 2 ans comme ça...
J'ai lu dans Libé de ce matin cet article sur les intentions de Sarkocu après son élection triomphale.
Et notamment la fin
Il faudrait leur expliquer que la situation de pré-catastrophe dans laquelle nous nous trouvons est une conséquence directe de ce libéralisme qui a fait la gloire des Reagan (Libé a écrit :Il est vrai qu'à l'UMP, les esprits s'échauffent. Certains rêvent désormais d'en découdre après 2007, une fois la victoire sarkozyste acquise. «La France peut-elle échapper à une confrontation avec les syndicats du secteur public ?», s'interroge ainsi le président de la commission des Finances à l'Assemblée, Pierre Méhaignerie, citant les exemples de Ronald Reagan aux Etats-Unis et de Margaret Thatcher au Royaume-Uni. Après la «rupture», la revanche ?


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- Kérogène
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Quelle hyprocrisie.Le motif invoqué pour justifier ses suppressions de trains envisagées - un déficit d’exploitation que la SNCF ne pourrait plus désormais assumer seule - illustre cette mutation. Sommée par le gouvernement d’équilibrer ses comptes, la SNCF abandonne les activités jugées déficitaires et filialise celles jugées rentables. Couplée à un abandon de la pratique de péréquation et à l’ouverture à la concurrence, cette politique engage l’entreprise dans une course à la rentabilité.
C'est justement la course à la rentabilité qui impose le flux tendu, donc qui interdit la possibilité d'utiliser le train pour transporter la camelotte.
Alors il faudrait un service public pour soutenir le flux tendu, le gaspillage, le consumérisme ?
N'importe quoi.
Le train de marchandise n'a aucun avenir dans une économie consumériste, ce n'est pas une question de moyens.
- FireSledge
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La SNCF est d'ailleurs le premier transporteur routier de France...
http://www.monde-diplomatique.fr/2003/10/BOVET/10574
http://www.monde-diplomatique.fr/2003/10/BOVET/10574
- MadMax
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La SNCF renonce à fermer trois lignes interrégionales
Le Monde/06.10.2005
Changement de cap sur le dossier des livraisons ferroviaires interrégionales, les TIR (trains interrégionaux). Lors de la rencontre, mercredi 5 octobre, entre Dominique Perben, ministre des transports, Louis Gallois, président de la SNCF, et Alain Rousset, président de l'Association des régions de France (ARF), l'entreprise ferroviaire, à la demande du gouvernement, a proposé de prendre en charge, à hauteur de 5 millions d'euros, le déficit des 3 lignes les plus endettées du réseau (Caen-Tours, Quimper-Bordeaux-Toulouse et nantes-Lyon). Celui-ci s'élève au total à 21,3 millions.
Cette proposition se réaliserait au prix de suppressions de desserte et aussi de l'utilisation d'autorail TER (gérés par les régions) pour assurer les liaisons TIR, occasionnant des changements de train sur le parcours. La SNCF assumerait le coût de leur exploitation.
"PETITE AVANCEE"
"Cette opération est une transformation juridique de la loi de décentralisation ferroviaire de 2002", a déclaré Bernard Soulage, vice-président (PS) de la région Rhône-Alpes et responsable au Parti socialiste des transports. Par ailleurs, les régions critiquent l'attitude de l'Etat qui refuse de considérer ces lignes comme étant d'intérêt national et d'aménagement du territoire et d'en payer le prix.
Michel Sapin, président (PS) de la région Centre, a stigmatisé l'attitude du gouvernement, "qui reste imobile sur le dossier, alors que la SNCF a largement reculé".
L'ARF note cependant avec satisfaction les propos de M. Perben, qui estime que l'appellation TIR "n'a aucune justification, que tous les trains, à l'exception de ceux qui relèvent des régions sont par définition interrégionaux". L'ARF souhaite que la SNCF propose un projet pour toutes les lignes. En effet, seules 3 sur les 25 que comptent les TIR sont bénéficiaires. Les autres enregistrent un déficit global de 123 millions d'euros.
Pour Martin Malvy, président (PS) de la région Midi-Pyrénées et responsable des transports à l'ARF, cette "petite avancée" est le résultat de la mobilisation des élus et des usagers pour le maintien de ces liaisons, depuis l'annonce de leur suppression programmée cet été. Le 21 septembre, lors du conseil d'administration de la SNCF, la CGT avait remis 72 000 signatures pour le maintien de ces lignes.
L'ARF a un autre sujet de préoccupation lié aux transports ferroviaires, celui du financement des infrastructures, dont un audit, rendu public le 20 septembre, a révélé l'état dégradé, en particulier sur les liaisons interrégionnales. Cette question devrait être débattue avant la fin de l'année entre l'ARF et le ministère des transports.
Le Monde/06.10.2005
Changement de cap sur le dossier des livraisons ferroviaires interrégionales, les TIR (trains interrégionaux). Lors de la rencontre, mercredi 5 octobre, entre Dominique Perben, ministre des transports, Louis Gallois, président de la SNCF, et Alain Rousset, président de l'Association des régions de France (ARF), l'entreprise ferroviaire, à la demande du gouvernement, a proposé de prendre en charge, à hauteur de 5 millions d'euros, le déficit des 3 lignes les plus endettées du réseau (Caen-Tours, Quimper-Bordeaux-Toulouse et nantes-Lyon). Celui-ci s'élève au total à 21,3 millions.
Cette proposition se réaliserait au prix de suppressions de desserte et aussi de l'utilisation d'autorail TER (gérés par les régions) pour assurer les liaisons TIR, occasionnant des changements de train sur le parcours. La SNCF assumerait le coût de leur exploitation.
"PETITE AVANCEE"
"Cette opération est une transformation juridique de la loi de décentralisation ferroviaire de 2002", a déclaré Bernard Soulage, vice-président (PS) de la région Rhône-Alpes et responsable au Parti socialiste des transports. Par ailleurs, les régions critiquent l'attitude de l'Etat qui refuse de considérer ces lignes comme étant d'intérêt national et d'aménagement du territoire et d'en payer le prix.
Michel Sapin, président (PS) de la région Centre, a stigmatisé l'attitude du gouvernement, "qui reste imobile sur le dossier, alors que la SNCF a largement reculé".
L'ARF note cependant avec satisfaction les propos de M. Perben, qui estime que l'appellation TIR "n'a aucune justification, que tous les trains, à l'exception de ceux qui relèvent des régions sont par définition interrégionaux". L'ARF souhaite que la SNCF propose un projet pour toutes les lignes. En effet, seules 3 sur les 25 que comptent les TIR sont bénéficiaires. Les autres enregistrent un déficit global de 123 millions d'euros.
Pour Martin Malvy, président (PS) de la région Midi-Pyrénées et responsable des transports à l'ARF, cette "petite avancée" est le résultat de la mobilisation des élus et des usagers pour le maintien de ces liaisons, depuis l'annonce de leur suppression programmée cet été. Le 21 septembre, lors du conseil d'administration de la SNCF, la CGT avait remis 72 000 signatures pour le maintien de ces lignes.
L'ARF a un autre sujet de préoccupation lié aux transports ferroviaires, celui du financement des infrastructures, dont un audit, rendu public le 20 septembre, a révélé l'état dégradé, en particulier sur les liaisons interrégionnales. Cette question devrait être débattue avant la fin de l'année entre l'ARF et le ministère des transports.
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- Kérogène
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- Inscription : 23 mars 2005, 16:34
- Localisation : La Garenne Colombes
Il faudrait déja relocaliser la vie et le travail.
La plupart des gens font des trajets chaque jour pour aller au travail, et le WE pour se rendre dans leur lieu natal qu'ils ont quitté pour le travail.
Au final un gaspillage energétique énorme. Le problème est que l'on néglige les distances, alors que justement déplétion = accroissement des distances.
Le trafic ferroviaire est à la limite de la saturation. Ce qu'il faut c'est que les gens et les économistes comprennent que parcourir de longues distances n'est plus un droit, mais quelque chose qui aura un cout de plus en plus élevé.
La plupart des gens font des trajets chaque jour pour aller au travail, et le WE pour se rendre dans leur lieu natal qu'ils ont quitté pour le travail.
Au final un gaspillage energétique énorme. Le problème est que l'on néglige les distances, alors que justement déplétion = accroissement des distances.
Le trafic ferroviaire est à la limite de la saturation. Ce qu'il faut c'est que les gens et les économistes comprennent que parcourir de longues distances n'est plus un droit, mais quelque chose qui aura un cout de plus en plus élevé.
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- Kérogène
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- Inscription : 23 avr. 2005, 23:47
C'est exactement ce que je pense.
Comment se fait-il que des salariés ne puissent même plus se loger près de leur lieu de travail?
quel est la vraie raison de la montée du prix de l'immobilier?
Car ce n'est pas forcement un choix d'habiter loin de son travail.
Hors aujourd'hui tout est fait pour entretenir ce système.
Les personnes n'imaginent plus changer de travail pour se rapprocher de chez soi, avoir un boulot c'est déjà bien! Dans ces conditions, ils y en a beaucoup qui vont souffrir, car leur frais de route prennent une proportion non négligeable.
Quand on voit comment en plus leur employeurs peuvent les traiter (délocalisations)...
Je verrais bien la création d'une "bourse au travail", ou chacun pourrait échanger son poste avec un autre plus prêt, pour rationnaliser le trajet.
A iso-formation, bien sur, et dans les cas les plus simples...
De toute manière, cela finira par se faire naturellement, mais sans doute plus douloureusement.
Comment se fait-il que des salariés ne puissent même plus se loger près de leur lieu de travail?
quel est la vraie raison de la montée du prix de l'immobilier?
Car ce n'est pas forcement un choix d'habiter loin de son travail.
Hors aujourd'hui tout est fait pour entretenir ce système.
Les personnes n'imaginent plus changer de travail pour se rapprocher de chez soi, avoir un boulot c'est déjà bien! Dans ces conditions, ils y en a beaucoup qui vont souffrir, car leur frais de route prennent une proportion non négligeable.
Quand on voit comment en plus leur employeurs peuvent les traiter (délocalisations)...
Je verrais bien la création d'une "bourse au travail", ou chacun pourrait échanger son poste avec un autre plus prêt, pour rationnaliser le trajet.
A iso-formation, bien sur, et dans les cas les plus simples...
De toute manière, cela finira par se faire naturellement, mais sans doute plus douloureusement.
- Sylvain
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- Inscription : 17 déc. 2004, 08:34
Comme j'ai pris le train aujourd'hui, j'ai abordé le sujet avec le personnel de la SNCF.
Discussion avec le bonhomme chargé de l'accueil des clients en gare de Nantes :
Les habitudes changent.
Tchou-tchou !
Discussion avec le bonhomme chargé de l'accueil des clients en gare de Nantes :
Et son collègue ajoute :- Bonjour. Je souhaitais vous poser une question : depuis que le prix de l'essence augmente, vous avez peut-être remarqué plus de monde dans les trains ?
- Oui. C'est clair.
- Ah ?
- Du moins dans les liaisons ferroviaires quotidiennes entre Nantes et les villes alentour, il y a plus de voyageurs. Ça se remarque bien. On vend plus d'abonnements. On a même dû rajouter un train sur la ligne Nantes-Vertou.
J'ai posé la même question au contrôleur dans le train. Réponse :Moi, je prends le tramway pour venir travailler en gare. Et bien depuis quelques semaines, je vois régulièrement des gens attendre le tramway de 5 heures du matin. C'était exceptionnel avant. Les gens utilisent moins leurs voitures.
Cela signifierait que les gens vont de leurs domicile à la gare en vélo, puis ils prennent le train avec leurs vélos, et enfin ils utilisent leurs vélos pour aller de la gare d'arrivée à leur lieu de travail ?Oui. Depuis 5-6 semaines, on constate plus de voyageurs dans les trains quotidiens de l'agglomération nantaise. Et également une augmentation du nombre de vélos transportés.
Les habitudes changent.

La géologie pétrolière se moque de votre envie de conduire une automobile.
- Glycogène
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- Inscription : 05 oct. 2005, 00:06
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Et oui, mais ce n'est pas nouveau: c'est juste un retour aux habitudes d'avant la voiture-de-monsieur-tout-le-monde, sauf qu'aujourd'hui, beaucoup de personnes peuvent avoir une voiture mais certains ne veulent pas l'utiliser, alors qu'avant beaucoup de personnes ne pouvaient pas avoir de bagnole.Sylvain a écrit :Cela signifierait que les gens vont de leurs domicile à la gare en vélo, puis ils prennent le train avec leurs vélos, et enfin ils utilisent leurs vélos pour aller de la gare d'arrivée à leur lieu de travail ?
Il y a encore qq mois, je faisais vélo-train-vélo pour aller au boulot, avant de déménager pour me rapprocher: le matin, ce n'était pas rare d'avoir 30 vélos dans chacun des 3 trains que je pouvais prendre (trains bondés par ailleurs, il manque des rames avant de nouvelles attendues pour 2006).