Pourquoi viser si loin?Ils ont peur du présent?
http://fr.biz.yahoo.com/02062006/155/un ... ergie.html

Modérateurs : Rod, Modérateurs
Je vois déjà les décisions : ne mécontenter personne !75 membresdont une dizaine de personnalités qualifiéesLa commission énergie, installée hier par Sophie Boissard, directrice générale du Centre d'analyse stratégique, est composée de quelque 75 membres parmi lesquels on distingue notamment des représentants des cinq organisations syndicales représentatives (CGT, CFDT, FO, CFTC, CGC), mais également de la FNSEA (agriculteurs), du Medef, de la CGPME et de l'UPA (artisans). Les consommateurs sont notamment représentés par le Conseil national de la consommation et l'UFC Que choisir. Une dizaine de personnalités qualifiées apporteront leur expertise parmi lesquelles Jean-Louis Beffa, PDG de Saint-Gobain, Christian de Boissieu, président délégué du Conseil d'analyse économique, Thierry de Montbrial, directeur de l'Institut français des relations internationales, ou encore Alain Maugard, président du Centre scientifique et technique du bâtiment.
Autant je suis d'accord sur le chiffre de 100 Mbbl/d (même si je pense que nous ne l'atteindrons pas), autant les 200 USD/bbl me paraissent hors du champ des possibles : comme je l'ai déjà dit, à ce prix-là il y a beaucoup de vendeurs, mais plus beaucoup d'acheteurs. Il s'agit bien de compulser des opinions, ce n'est pas forcément l'avis de la commission.un joli groupe de crânes d'oeuf a écrit :Le jeu de valeurs suivantes commence donc à faire un assez large consensus :
- date du pic pétrolier : 2020 ± 5 ans ;
- production mondiale : 100 Mb/j ± 5 Mb/j ;
- évolution à moyen long terme du prix du baril dans la fourchette 100 à 200 $/b ±20 $
Si j'ai un peu de mal à percevoir la portée du premier alinea, le reste a été développé en détail dans ce forum à divers titres.- l’objectif accru d’obtention de meilleurs rendements énergétiques ;
- l’organisation, la rationalisation des systèmes et l’adaptation des modes de vie, où l’énergie intervient de façon majeure, avec l’utilisation des techniques existantes, disposent d’un grand espace d’intervention, permettant là aussi d’optimiser l’existant ;
- la substitution partielle des sources d’énergie va concerner les grands secteurs qui vont aller vers un mix énergétique final plus équilibré. Il s’agit en priorité des transports (biocarburants 2G, véhicule électrique, …), de la production électrique (nucléaire 3G, charbon avec CCS, éolien et solaire…), de l’organisation des villes et des modes de vie, de
l’habitat (rendement des bâtiments existants, énergies renouvelables, …).
La difficulté sera d’intégrer la dimension mondiale dans la conception des produits. La normalisation et les perspectives de la standardisation pour réduire les coûts et développer les marchés seront des éléments majeurs.
Le Centre d'Analyse Stratégique a écrit :La question de la date et des circonstances dans lesquelles la production de produits pétroliers connaîtra, soit un maximum avant de commencer sa décroissance ("peak oil"), soit plus probablement un "plateau", reste controversée. En bonne logique économique, c'est la réduction de la demande de produits pétroliers dans les pays les plus développés, imposée par la maîtrise du risque climatique, qui devrait en être le fait générateur.
Mais il n'est nullement exclu, surtout si ces politiques tardent à se mettre en place, que ce soit le comportement des pays producteurs qui, par volonté délibérée ou par insuffisance d'investissement, constitue le goulet d'étranglement conduisant à une telle situation. Rappelons à nouveau, enfin, qu'une crise a priori sans rapport avec les réserves et leur exploitation peut créer un tel goulet (menace terroriste, évolution du marché de l'assurance, évolution du transport maritime,...) et que ces crises, dont la survenance est certaine, sont quasi imprévisibles dans leur origine et parfois dans leurs conséquences...
.. pathétique !!!Tiennel a écrit :Le commentaire de Jerome a Paris (qui m'a fait découvrir ladite publication) :
2.4.2 Les États-Unis entendent affirmer leur « leadership » technologique en matière
de maîtrise des émissions de gaz à effet de serre
Les États-Unis, mettant à profit les différents partenariats technologiques qui s'organisent aujourd'hui,
expriment des ambitions fortes dans le domaine de l’énergie, par le biais d’une stratégie
technologique mondiale très pragmatique. Ils cherchent notamment à vendre leurs futurs savoir-faire
et leurs techniques dans les pays en développement.
• La loi de programmation sur l’énergie du 8 août 2005 affirme la primauté de la technologie
américaine et se donne pour ambition d’utiliser cette technologie pour être « leader » mondial dans les
techniques d’économies d’énergie.
• Le récent programme américain « Advanced Energy Initiative » (AEI) affiche les objectifs
poursuivis à court et moyen terme. Ce programme vise à promouvoir les nouvelles technologies
énergétiques pour réduire la dépendance des États-Unis aux hydrocarbures importés17, pour protéger
l’environnement et stimuler la croissance économique. Ce programme AEI se focalise en particulier
sur la substitution des carburants fossiles des véhicules et sur le basculement des modes de la
production électrique vers une utilisation accrue du charbon propre, du nucléaire, du solaire et de
l’éolien.
• Le programme « Energy Star » sur l’efficacité énergétique des appareils est désormais de portée
internationale, à travers des partenariats avec l’Union européenne et le Japon.
• Les initiatives des États-Unis en matière de nucléaire18 laissent entrevoir le rôle clé que pourrait
jouer cette technologie dans le monde à moyen/long terme.
"la maitrise du risque climatique devrait en etre le fait générateur."La question de la date et des circonstances dans lesquelles la production de produits pétroliers
connaîtra, soit un maximum avant de commencer sa décroissance (« peak oil »), soit plus
probablement un « plateau », reste controversée. En bonne logique économique, c'est la réduction de
la demande de produits pétroliers dans les pays les plus développés, imposée par la maîtrise du
risque climatique, qui devrait en être le fait générateur. Mais il n'est nullement exclu, surtout si ces
politiques tardent à se mettre en place, que ce soit le comportement des pays producteurs qui, par
volonté délibérée ou par insuffisance d'investissement, constitue le goulet d'étranglement conduisant
à une telle situation. Rappelons à nouveau, enfin, qu’une crise a priori sans rapport avec les réserves
et leur exploitation peut créer un tel goulet (menace terroriste, évolution du marché de l’assurance,
évolution du transport maritime,…) et que ces crises, dont la survenance est certaine, sont quasi
imprévisibles dans leur origine et parfois dans leurs conséquences…
tjs les mêms problèmes. on voit qu'ils bossent ,mais les choses changent tres vite cf prix spot uraniumPour le moyen terme, la problématique de l'utilisation du charbon est beaucoup plus dominée
par la maîtrise des émissions de CO2 que par les risques de difficulté d'approvisionnement ou
de dérives importantes de prix. Il n'est cependant pas exclu qu'apparaissent des tensions sur les
capacités de production et de transport compte tenu des perspectives de développement de la
demande à un rythme extrêmement soutenu. On risque même paradoxalement de voir apparaître des
situations nouvelles de dépendance de pays consommateurs vis-à-vis de pays producteurs de
charbon, ce qui posera problème du point de vue environnemental tant que l’utilisation propre du
charbon dans la génération électrique ne sera pas généralisée.
• S'agissant enfin de l'approvisionnement en uranium naturel, un certain nombre de circonstances
peuvent donner le sentiment globalement justifié d'une situation sans risque majeur en termes
d'approvisionnement. Les ressources d’uranium identifiées, accessibles à moins de 130 $/kg U
(gisements existants et leurs extensions) — soit 4,7 Mt — peuvent couvrir 70 ans de consommation
au rythme actuel. Elles peuvent être très sensiblement augmentées, au-delà de 130 $/kg U, l’uranium
étant une substance très largement répandue dans la nature ; une réserve ultime de 4 000 Mt existe
dans l’eau de mer. Or le prix de l’uranium naturel ne représente qu’une faible part du coût de la
production du kWh nucléaire.
Les réserves identifiées à moins de 40 $/kg U, soit 2,8 Mt d’uranium, sont par ailleurs assez bien
réparties géographiquement (37 % en Australie, 16 % au Kazakhstan, 15 % au Canada, 8 % au Niger,
7 % en Afrique du Sud,…)