ol57 a écrit :
Par contre, embrayé, l'energie qu'il a besoin pour "tourner" provient de l'énergie cinétique du véhicule, et tant que le moteur ne reprend pas le dessus c'est elle qui fournit l'énergie.
C'est bien ce que j'ai dit (en gras) dans mon message précédent. Du moment que le moteur est entraîné par l'énergie cinétique du véhicule, ce dernier est freiné.
Donc si l'on veut ralentir on reste avec une vitesse engagée (fonction du ralentissement désiré), la consommation est de zéro car l'injection de carburant est coupée. Si on veut aller le plus loin possible sur la lancée en conservant le plus possible l'énergie cinétique du véhicule et donc sa vitesse, mieux vaut passer au point mort. L'injection est alors rétablie au régime fixé pour le ralenti par le système de régulation (régulateur centrifuge sur les anciens diesels à pompe d'injection mécanique, régulation électronique sur les récents et sur les moteurs à essence actuels)
ol57 a écrit :
Le tout est de savoir jusqu'où, c-a-d à quelle vitesse le moteur entraine à nouveau les roues.
Et bien à la vitesse où le régime de ralenti est atteint (un peu plus haut pour les moteurs à essence). Par exemple pour une C4 1.6 HDi, on a 8,8 - 16,3 – 26.4 – 37,1 – 46,2 km/h par 1000 tr/min sur les différents rapports. Si le ralenti est régulé à 750 tr/min, c'est aux 3/4 de ces vitesses. Pas sorcier.
La consommation au ralenti d'un 1.6 HDi doit être autour de 0,5 l/h. Donc en roulant au point mort à 50 km/h, tu consommes environ 1l/100 km alors qu'en 5ème au plat et à la même vitesse tu es à quelque 3,5 l/100 km. Si la route descend juste ce qu'il faut pour la voiture ne ralentisse pas, tu va consommer plus en 5ème qu'au point mort puisque ton moteur tournera à 1085 tr/min au lieu de 700 ou 750 tr/min.
Le choix entre ce qui est le plus favorable, point mort, 5ème, 4ème, 3ème, 2ème, 1ère ou marche arrière dépend évidemment de ce que tu veux faire et des condition momentanées de conduite ! Une règle est de faire tourner le moteur le plus lentement possible quitte à enfoncer l'accélérateur et ne rétrograder que si la puissance obtenue ainsi est insuffisante, par exemple pour monter une côte ou dépasser (ou qu'on est vraiment trop bas en régime et qu'on entend les vibrations de torsion dans la boîte à vitesses – sur les voitures actuelles on peut en général accélérer à fond à partir de 1000 ou 1100 tr/min).
Bien sûr que pour ralentir ou retenir en descente, rétrograder soulage les freins : de toutes façons l'injection est coupée et la consommation est alors de zéro quel que soit le rapport engagé et quel que soit le régime du moteur.
Cordialement,
Iguane