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en pratique, si on regarde les données historiques, c'est vrai. On peut toujours rêver d'un monde idéal à partir d'éoliennes, de surgénérateurs et de centrales à charbon sequestré, mais pour le moment c'est du rêve.Environnement2100 a écrit : Mais ça reste faux : encore un qui n'a pas entendu parler du CCS.
En 1945, à peu près tout le monde en Europe avait de bonnes raisons de haïr/mépriser son voisin. 12 ans plus tard, il s'est trouvé quelques rêveurs pour jeter les bases d'une Europe improbable ; et 50 ans plus tard, nous pouvons dire que ce sont ces rêveurs que l'Histoire a choisis.GillesH38 a écrit :en pratique, si on regarde les données historiques, c'est vrai. On peut toujours rêver d'un monde idéal à partir d'éoliennes, de surgénérateurs et de centrales à charbon sequestré, mais pour le moment c'est du rêve.Environnement2100 a écrit : Mais ça reste faux : encore un qui n'a pas entendu parler du CCS.
permets moi d'etre d'un avis opposé ! enfin si par "économie", tu entends économie avec un niveau de vie comparable à l'occidental, voire même en croissance.Environnement2100 a écrit : Créer une économie sans CO2 est bien plus facile que créer l'Europe.
J'hallucine, l'Europe a été créée sur l'industrie du charbon et de l'acier. Tu parles de rêveurs!Environnement2100 a écrit :...En 1945, à peu près tout le monde en Europe avait de bonnes raisons de haïr/mépriser son voisin. 12 ans plus tard, il s'est trouvé quelques rêveurs pour jeter les bases d'une Europe improbable ; et 50 ans plus tard, nous pouvons dire que ce sont ces rêveurs que l'Histoire a choisis...
Ca pouvait paraitre utopique quand méme :diogene a écrit :J'hallucine, l'Europe a été créée sur l'industrie du charbon et de l'acier. Tu parles de rêveurs!Environnement2100 a écrit :...En 1945, à peu près tout le monde en Europe avait de bonnes raisons de haïr/mépriser son voisin. 12 ans plus tard, il s'est trouvé quelques rêveurs pour jeter les bases d'une Europe improbable ; et 50 ans plus tard, nous pouvons dire que ce sont ces rêveurs que l'Histoire a choisis...
BoursoramaEDF: chiffre d'affaires 1T en légère baisse en raison de l'hiver doux
EDF a réalisé un chiffre d'affaires en légère baisse de 0,8% au premier trimestre 2007, à 17,43 milliards d'euros, en raison d'un hiver particulièrement doux en France et en Europe, a annoncé le groupe énergétique français lundi dans un communiqué.
Le réchauffement de la planète augmentera la mortalité à cause des canicules
LE MONDE / 28.06.07
Plus de 40 oC dans l'est et le sud de l'Europe et 54 personnes décédées : depuis une semaine, la canicule se révèle meurtrière. Pays le plus frappé, la Roumanie a connu, mardi 26 juin, sa journée la plus chaude, avec un pic à 45 oC, portant à 29 le nombre de décès liés à cette vague de chaleur. Celle-ci a aussi tué en Italie, en Grèce, à Chypre, en Albanie, en Turquie, en Croatie, en Bulgarie et en Bosnie-Herzégovine.
Alors que ces pays comptent leurs morts, une équipe de chercheurs d'Harvard (Etats-Unis) s'est penchée sur les impacts directs du changement climatique sur la santé, et plus particulièrement, sur la mortalité. L'étude, publiée jeudi 28 juin dans la revue Occupational and Environmental Medicine, indique que le taux de mortalité va augmenter à cause du réchauffement, malgré des hivers moins rudes. "Notre étude soutient l'hypothèse selon laquelle la baisse des décès liés au froid ne compensera probablement pas la hausse spectaculaire des décès liés à la chaleur", expliquent Mercedes Medina-Ramon et Joel Schwartz, auteurs de l'étude, remettant en cause l'idée d'un équilibre entre des hivers plus doux donc moins meurtriers et des étés plus chauds et au taux de mortalité plus élevé.
Pour aboutir à ce résultat, ils ont analysé les données de cinquante villes américaines et les causes de la mort de plus de 6,5 millions de personnes entre 1989 et 2000 aux Etats-Unis. "La mortalité augmente à la fois lors de périodes de froid et de chaleur extrêmes", disent-ils. Mais avec une différence significative : deux jours de grand froid font grimper le taux de mortalité de 1,59 % sur cette période, tandis qu'une vague de chaleur aussi longue pousse ce taux à 5,74 %. L'adaptation des populations aux températures extrêmes, notamment grâce au chauffage ou à l'air conditionné, est aussi à prendre en compte. La généralisation de ces appareils, notamment l'air conditionné, pourrait ainsi réduire le taux de mortalité. Mais aussi contribuer au réchauffement climatique par leurs émissions de CO2...
Source : Contre Info, d’après International Herald TribuneL’Europe doit commencer à protéger ses centrales électriques, ses transports, et son agriculture des inondations, sécheresses, feux de forêts et glissements de terrains qui résulteront vraisemblablement du réchauffement climatique, avertit la Commission Européenne.
La Commission doit rendre public cette semaine un rapport sur les conséquences de la crise climatique qui dépeint un tableau très sombre de l’impact du réchauffement sur l’Europe. Sécheresses, inondations et catastrophes naturelles mettraient en péril les infrastructures qui devraient être protégées ou dans certains cas déplacées.
Intitulé « s’adapter au changement climatique en Europe », ce document avertit qu’à moins de prendre des mesures préventives, les européens feront face à des « désastres et des crises de plus en plus fréquents qui s’avéreront bien plus coûteux et menaceront les sociétés et l’économie européenne ainsi que sa sécurité. »
« En ce qui concerne les impacts sur lequels les prévisions sont assez fiables, nous devons commencer à agir maintenant. »
Le rapport prévoit que l’élévation des températures dessèchera le sud méditerranéen, fera fondre les glaces des Alpes et de Scandinavie et inondera les zones côtières basses tout autour du continent.
La commission préconise la mise en oeuvre de solutions « douces », comme la gestion de l’eau, la rotation des cultures et la préservation des zones humides, en expliquant que si elles sont prises assez tôt elles pourraient éviter de recourir à des mesures plus drastiques telles que le réhaussement des digues, la relocalisation des ports, des industries, voire de villes entières qui devraient s’éloigner des zones cotières basses.
Le rapport prévoit que les changements bénéficieront à l’Europe du nord, en transformant ses plages en zones touristiques, et ouvriront un nouveau secteur d’activité économique.
Mais la commission identifie aussi les effets négatifs, parmi lesquels les problèmes sanitaires, les menaces sur l’économie et l’habitat.
L’agriculture pourrait être sévèrement touchée, avec une baisse de rendement des récoltes et des cheptels, mettant en péril le revenu des agriculteurs.
« La production vivrière pourrait devenir problématique dans certaine région d’Europe, avec les vagues de chaleur, les sécheresses et les maladies qui devraient avoir une incidence sur les mauvaises récoltes. »
A cette insécurité alimentaire pourrait venir s’ajouter la concurrence avec le besoin de production d’énergie à partir de la biomasse.
Le domaine des transports devra lui aussi s’adapter pour devenir insensible aux aléas climatique, tandis que les infrastructures et les constructions durables devront prendre en compte la variabilité future du climat.
Les sécheresses estivales auront un impact sur la production d’énergie, y compris pour les centrales nucléaires, qui ont besoin d’eau pour le refroidissement de leurs circuits.
Le rapport souligne également l’impact global des changements et estime qu’ils seront ressentis plus sévèrement en Afrique, Amérique Latine et Asie, ce qui peut entrainer des migrations de masse, y compris dans des régions proches de l’Europe.
Il se conclut en jugeant que « chaque citoyen européen sera concerné d’une manière ou d’une autre », et estime que « la mobilisation de tous les membres de la société est nécessaire. »
Il est disponible ici : http://reports.eea.europa.eu/technical_ ... _144937/entolosa a écrit :Climat : Rapport alarmiste de la Commission Européenne
http://www.catnat.net/content/view/6707/165/Environ 2 milliards de rats des champs sont en train de ravager les 22 districts autour du lac Dongting dans la province centrale chinoise du Hunan après que leurs tanières sur des îlots aient été inondées.
(même site)Les pluies torrentielles tombées ces dernières semaines sur la province du Sichuan, dans le sud-ouest de la Chine ont provoqué un important glissement de terrain. Un pan de montagne s'est effondré, écrasant sous son poids des milliers de maisons.
Le gigantesque glissement de terrain a littéralement scié une partie de la montagne Baoerzhai, dans le district de Daxian. D'après les témoins, l'effondrement a duré 6 heures. La partie de la montagne qui s'est effondrée serait longue de 2 kilomètres et large de 1,5 kilomètres. Une partie de route aurait été complètement enterrée. Plus de 2 000 personnes ont perdu leur maison.
Réchauffement climatique: des conséquences pour toutes les Alpes, selon l'OCDE
Plusieurs dizaines de stations situées sur l'ensemble de l'Arc alpin connaissent depuis quelques années des difficultés économiques en raison de problèmes d'enneigement réguliers.
Un rapport de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) de février 2007 sur les conséquences du réchauffement climatique de la planète pour les stations de l'arc alpin précisait que "10% des domaines skiables alpins de moyenne ou grande taille opèrent dans des conditions d'enneigement précaire".
"Une hausse de la température de 1°C, de 2°C ou de 4°C à l'avenir pourrait ramener le nombre de domaines skiables jouissant d'un enneigement fiable à 500, 400 ou 200, respectivement", selon les rapporteurs.
Selon l'OCDE, parmi les pays étudiés, c'est l'Allemagne qui est le pays le plus vulnérable, puisque qu'un réchauffement d'un degré Celsius y entraînerait une baisse de 60% du nombre de domaines skiables bénéficiant d'enneigement naturel fiable. L'Autriche (où la moitié des revenus du secteur touristique -soit 4,5% de l'économie nationale- provient du tourisme d'hiver) est légèrement plus sensible que la moyenne.
La France est proche de cette moyenne et l'Italie légèrement au-dessus. C'est la Suisse qui souffrirait le moins de ces changements, mais même dans son cas, un réchauffement d'un degré ferait diminuer l'enneigement naturel de 10% et un réchauffement de quatre degrés diviserait par deux le nombre de pistes bénéficiant d'un enneigement fiable.
En décembre 2003, déjà, le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) avait publié un rapport s'inquiétant des conséquences du réchauffement climatique sur les stations de ski à basse altitude, en Europe mais aussi en Amérique du Nord et en Australie. En juin dernier, des scientifiques se sont également inquiétés de la fonte des glaciers dans les Andes.
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