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par Pura Vida » 14 mai 2007, 14:18
Bonjour Pasglop,
Sans doute Oléocène représente statistiquement et probabilitairment un bon échantillon des personnes soucieuses de la pratique de la consommation des énergies. Il n'y a sûrement pas de profil-type, sinon de grandes lignes générales de civilisation nous englobant tous.
Il est un fait que c'est l'énergie sous toutes ses formes qui tient la CLÉ centrale des conditions de vie ici bas.
Depuis la bataille de Crécy en 1346 où l'armée française fut taillée en pièces en partie par les archers anglais, mais surtout la toute nouvelle et première artillerie. Premier tube, le canon, canalisant l'énergie par la mise à feu de la poudre, projettant le boulet, alors en pierre, sur l'armée adverse et abattant les murailles verticales des fortifications d'alors. Depuis le premier canon à boulet de pierre aux actuelles centrales nucléaires à fission, canalisant (en principe...) l' "apocalypse", pour la transformer en électricité, que de chemin parcouru!
Mais il est une constatation implacable à laquelle on assiste de plus en plus chaque jour, chaque année, c'est l'ENTROPIE maintenant visible et palpable par les effets climatiques déclenchés par plus d'un siècle et demi d'activités humaines, industries, agriculture intensive, transports, bâtiment. Activités en augmentation quasi asymptotique à présent, c'est une évidence.
Il faut garder à l'esprit l'impasse que représentent l'utilisation des combustibles d'origine fossiles. Mais je pense que tout nouveau arrivant sur Oléocène a des idées claires pour l'essentiel là-dessus, et toutes ces idées sont les bienvenues.
Seuls les "flux" énergétiques NATURELS ayant leur source dans, d'une part, le rayonnement solaire direct, mais aussi indirect, vent, houle, et autres astuces encore à mettre au point, d'autres à découvrir, et d'autre part, le développement optimum de la géothermie. Ceci est une première approche actuelle des problèmes énergétiques. Vient aussi la biomasse, elle résulte, à l'origine, du rayonnement solaire, et quand on peut l'utiliser, on ne touche pas aux "économies fossiles" énergétiques étant sous nos pieds, lesquels ont participé directement et indirectement à la formation de notre environnement, par exemple la composition atmosphérique. La biomasse comprend notre écosystème lequel avait toujours été en équilibre dynamique, et qu'il faut impérativement laisser en bon "état", qui est notre bon état.
En dehors des flux énergétiques naturels "éternellement" renouvelables à notre échelle de temps humain, l'utilisation énergétique de la biomasse, elle aussi, diminue l'entropie peut-être de 99%
À CONDITION DE RESTER JUSTE SOUS LE TAUX DE CROISSANCE BIOLOGIQUE ANNUEL (ou de moins d'un lustre dans certains domaines).
Voici, en résumé, le cadre des problèmes et questions à résoudre TÔT ou TARD. Quiconque, sensibilisé à l'énergie dans son ensemble et au devenir énergétique, ne peut s'y soustraire ici bas.
Mais je ne veux pas terminer sans faire la réflexion suivante: c'est que le type d'économie où nous en sommes arrivés est faux et archi-faux à ce point qu'il est directement la cause principale de la détérioration de l'environnement et de l'écosystème par le gaspillage de l'énergie.
On trouve dans le mode de création monétaire la financiarisation généralisée de l'économie mondiale (donc de l'énergie). Et donc, dans cette économie dite d'abondance, il y a 2/3 de l'humanité, dans tous les horizons de la planète, où se trouvent les chômeurs, les exclus, les sans patrimoine, etc, etc. Nous avons dit: économie d'abondance? Quelque-chose "ne colle pas du tout". S'il y a abondance de produits, il n'y a nullement abondance d'argent, abondance qui collerait pourtant avec le pouvoir d'achat équilibré correspondant aux produits fabriqués. L'argent va en abondance dans seulement quelques mains, les autres, s'ils sont "solvables", doivent d'endetter irrémédiablement jusqu'au dépouillement complet! Allez demander à ceux-là ce qu'ils pensent des dommages causés à l'environnement et à l'écosystème, choses pourtant vitales, ils hausseront les épaules et maugréeront, leurs graves soucis sont ailleurs!
Un mode de création monétaire juste, basé sur la stricte production, redonnerait le sens de la vie il y a longtemps perdu à ces 2/3 des humains qui retrouveraient la contrepartie de leur travail légitime et créatif.
Est-ce que la faconde, la cautèle et la rouerie de Nicolas et de ses grands amis les plus fortunés de France vont se "retourner" et aller dans le sens de la Justice dans l'argent pour tous ceux qui produisent? Si cette justice monétaire minimum pouvait alors retrouver son droit légitime, les riches resteraient riches (et ça ne me dérange aucunement!), mais les sans patrimoine, les chômeurs, les fauchés, les exclus, etc, etc, retrouveraient vraiment un SENS à leur vie.
Affaire à suivre