
C'est fait !
(s) la modération
Les prédictions de mai de l'EIA sont sorties, mais comme les changements sont pratiquement inexistants, je saute un mois (d'autant que le serveur que j'utilise pour les images semble planté). Stay tuned...
Modérateurs : Rod, Modérateurs
Sur le gaz, ils restent particulèrement préoccupés et craignent apparemment à court terme un ou plusieurs chocs gaziers :Depuis notre dernière réunion tenue en 2005, le monde est aux prises avec des défis énergétiques encore plus difficiles à relever qu’à l’époque : les prix de l’énergie restent élevés et volatils, et imposent un fardeau particulièrement lourd aux économies des pays les moins avancés ; les risques géopolitiques augmentent ; les coûts des investissements flambent ; les dépenses d’équipement n’atteignent pas les montants nécessaires pour garantir la sécurité des approvisionnements ; et les émissions de CO2 progressent plus rapidement encore qu’auparavant.
Pour ceux qui n'ont pas compris que la faiblesse des investissements est l'une des causes majeures des tensions actuelles, et que le libre-échange n'est pas la solution, ils enfoncent le clou :Nous invitons également l’AIE à formuler des avis concernant les mécanismes et les politiques d’intervention en cas d’urgence sur les marchés gaziers, et leurs conséquences internationales éventuelles, car nous assistons à une montée des tensions du côté de l’offre et nous constatons que la transparence laisse à désirer.
Un beau discours keynésien comme on aimerait en voir plus souventPour que la sécurité et la durabilité deviennent réalité, tous les pays seront appelés à prendre des décisions difficiles. Collectivement, nous devrons recourir à toutes les sources d’énergie, quels qu’en soient l’origine, le fournisseur ou les voies d’accès aux marchés. Nous restons foncièrement attachés aux principes du marché, mais il faut pouvoir compter sur des cadres réglementaires plus transparents, plus stables et plus prévisibles pour stimuler l’investissement, ainsi que sur des données de meilleure qualité afin que l’investissement intervienne en temps opportun.
encore faudrait-il s'interroger sur la cause majeure de la faiblesse des investissements : les gisements d'hydrocarbures deviennent tellement chers que les investisseurs craignent tout simplement que personne ne leur achète ce qu'ils pourraient produire en plus. Et un investisseur, ça mesure en général soigneusement les risques...Tiennel a écrit :Pour ceux qui n'ont pas compris que la faiblesse des investissements est l'une des causes majeures des tensions actuelles, et que le libre-échange n'est pas la solution, ils enfoncent le clou :
Le point ne concerne pas les gisements d'hydrocarbures, AMHA. 90% de ceux-ci sont sous le contrôle de compagnies nationales (les fameuses NOC) qui font ce qu'elles veulent, et en ce moment elles préfèrent investir juste ce qu'il faut pour maintenir la production au niveau. Les investisseurs n'ont pas accès aux NOC, alors ils rachètent Chrysler par dépitGillesH38 a écrit :les gisements d'hydrocarbures deviennent tellement chers que les investisseurs craignent tout simplement que personne ne leur achète ce qu'ils pourraient produire en plus
Cela signifie pour moi qu'il faut que la rentabilité des EnR, du raffinage, du transport électrique, du nucléaire, du CCS etc soient mieux assurés.Les pays-membres de l'AIE a écrit :Pour que la sécurité et la durabilité deviennent réalité, tous les pays seront appelés à prendre des décisions difficiles. Collectivement, nous devrons recourir à toutes les sources d’énergie, quels qu’en soient l’origine, le fournisseur ou les voies d’accès aux marchés. Nous restons foncièrement attachés aux principes du marché, mais il faut pouvoir compter sur des cadres réglementaires plus transparents, plus stables et plus prévisibles pour stimuler l’investissement
Les Echos a écrit :L'AIE révise en hausse ses prévisions de demande pétrolière
D'après l'Agence internationale de l'énergie, la consommation de pétrole atteindra 86,1 millions de barils par jour cette année. A l'inverse, l'offre mondiale a été revue à la baisse de 565.000 barils par jour, à 84,9 Mb/j
Alors que le baril de Brent a clôturé à 69,56 dollars lundi à Londres, les dernières prévisions de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) ne sont pas de nature à faire baisser les cours. Dans son dernier rapport mensuel rendu public ce mardi, l'AIE estime que la consommation mondiale de pétrole atteindra 86,1 millions de barils par jour cette année (Mb/j), ce qui représente une hausse de 420.000 b/j par rapport à son rapport mensuel publié en mai.
La hausse attendue de la demande provient surtout des pays situés hors de la zone OCDE, en particulier du Nigeria, de l'Indonésie, de Singapour, du Venezuela et des pays de l'ex-Yougoslavie. La demande chinoise a pour sa part été revue en baisse : elle devrait croître de 6,1% en 2007, contre 6,4% pour la précédente estimation, à 7,6 Mb/j. En Europe, la demande a progressé de 1% en avril, tirée par la demande de diesel et kérosène et malgré un plongeon de la demande de fioul de chauffage en raison de températures très élevées pour la saison.
A l'inverse, l'offre mondiale a été revue à la baisse de 565.000 barils par jour, à 84,9 Mb/j, comparé au précédent rapport mensuel de l'AIE, et devrait progresser de 0,9% en 2007. La production des pays non membres de l'Opep (dont la Russie, premier producteur énergétique mondial) a par ailleurs été revue à la baisse de 110.000 barils par jour à 50,2 Mb/j. L'offre de l'Opep a notamment souffert d'interruptions de production au Nigeria, en raison des troubles politiques.
L'offre excédentaire du Cartel est estimée à 2,8 Mb/j, mais jugée "inutile" par l'AIE si elle ne peut être mise sur le marché en raison des difficultés qui entravent la production de produits raffinés : parc de raffineries insuffisant et réglementation complexe sur les émissions de gaz polluants, différant d'un Etat américain à l'autre notamment. Le rapport souligne notamment que les stocks d'essence de l'OCDE "sont bien en-dessous de leur moyenne des cinq dernières années".
L'AIE demande malgré tout à l'Opep de mettre sur le marché sa capacité excédentaire : "une capacité n'est excédentaire que si elle est disponible pour le marché". "Par conséquent, s'il est clair que beaucoup de la récente augmentation des prix du brut a été causée par les tensions sur le marché de l'essence, une part de cette hausse est due à la réduction de l'offre de l'Opep", ajoute l'AIE. (avec AFP)