Voici une vidéo intéressante du bioréacteur de GreenFuel au MIT :
http://boilkerala.blogspot.com/2007/05/ ... actor.html
http://www.youtube.com/watch?v=EnOSnJJSP5c
Il boivent les microalgues à la fin du reportage !

Modérateurs : Rod, Modérateurs
Ce n'est pas seulement un système permettant la séquestration du C02 produit dans les centrales au charbon ou au gaz naturel (ce qui est déjà pas mal pour sortir progressivement du charbon et du gaz, pendant la période de transition vers les biofuels) - Sources de C02 dans la perspective d'un développement durable :Eric DUPONT 1 a écrit :donc ca permet de doubler les reserves energetique de charbon en quelques sorte.
Silicon Valley rencontre des entreprises Fortune 500 de l’Union européenne au California Tech Showcase 2007
http://home.businesswire.com/portal/sit ... ewsLang=fr
California Tech Showcase 2007
SAN FRANCISCO--(BUSINESS WIRE)--California Tech Showcase 2007 (CTS 2007 - http://www.CaliforniaTechShowcase.com) se tiendra à l’Hôtel Hermitage de La Baule en France les 28 et 29 juin prochains. La conférence est organisée par EuroStart, une nouvelle société à capital-risque de Silicon Valley. Les sponsors de CTS 2007 comprennent EuroStart Capital Partners, Business Wire, Rumeur Publique, la bourse EuroNext, l’État de Californie, Pierre Audoin Consultants et Fenwick & West.
Cette manifestation prestigieuse va permettre aux sociétés de technologie verte et de haute technologie privées américaines les plus prometteuses de rencontrer des PDG, responsables des services informatiques et directeurs de la technologie représentant 250 de banques, sociétés médiatiques, fabricants, et détaillants de premier plan d’Europe tels que Siemens, Société Générale, T-Mobile, EDF, British Telecom, SAP, ST Microelectronics, entre autres. Les 40 sociétés sélectionnées ont la garantie d’au moins cinq réunions en tête à tête avec les PDG des participants européens de leur choix. CTS 2007 va catalyser l’accélération immédiate des recettes de ces sociétés en Europe.
Le sourçage de technologies innovantes est devenu crucial pour les grandes entreprises et pour leur capacité à répondre à de nouveaux marchés. La Californie seule tire régulièrement plus du double de l’investissement en capital risque de l’ensemble de l’UE.
« Au CTS 2007, les participants européens pourront contacter directement les sociétés les meilleures et les plus brillantes de Californie. Nous avons examiné le profil de plus de 800 sociétés et avons choisi avec diligence les candidats qui revendiquaient tout à la fois une technologie perturbatrice, une stratégie européenne cohérente et une solide économie, » a déclaré Jean-Bernard Guerree, un directeur général d’EuroStart.
Les sociétés californiennes sont mûres pour des partenariats européens et s’engagent à consacrer des ressources adaptées pour appuyer leur expansion européenne.
CTS 2007 aura lieu en parallèle avec la World Investment Conference (WIC 2007- http://www.LaBauleWIC.org/). WIC 2007 accueillera des centaines de PDG de sociétés comme Siemens, Fiat et Veolia, ainsi que des ministres et des fonctionnaires. Le thème de WIC 2007 est la technologie verte. Une couverture de presse mondiale des deux conférences sera assurée. La presse chargée de couvrir les conférences inclut notamment le Wall Street Journal, International Herald Tribune, CNBC, EuroNews, BBC, BSkyB, et CNN.
Pour en savoir plus, veuillez consulter sur http://www.CaliforniaTechShowcase.com.
Tu est [modéré]Transparence a écrit :GreenFuel Technologies Corporation Appoints Guillermo Espiga Chief Financial officer
http://www.greenfuelonline.com/press_releases.htm
Oui, il y a des millions (milliards) de dollars en jeu...Créer de l'emploi et s'enrichir tout en préservant la planète et en s'engageant sur la voie du développement durable, je trouve ça tout simplement génial.
Je t'invite à lire mon message : les bioréacteurs à microalgues peuvent être alimentés en C02 autrement qu'avec du charbon ou du gaz naturel.tom a écrit :Tu est *** ??? ou quoi ??? Tu ne voit pas que ces algues c'est juste une excuse pour polluer encore plus ?? Le charbon ce n'est pas durable.Transparence a écrit :GreenFuel Technologies Corporation Appoints Guillermo Espiga Chief Financial officer
http://www.greenfuelonline.com/press_releases.htm
Oui, il y a des millions (milliards) de dollars en jeu...Créer de l'emploi et s'enrichir tout en préservant la planète et en s'engageant sur la voie du développement durable, je trouve ça tout simplement génial.
Ce n'est pas seulement un système permettant la séquestration du C02 produit dans les centrales au charbon ou au gaz naturel (ce qui est déjà pas mal pour sortir progressivement du charbon et du gaz, pendant la période de transition vers les biofuels) - Sources de C02 dans la perspective d'un développement durable :
(1) Extraction huile (de Jatropha, de Pongamia, huile de palme etc.) => on produit aussi des résidus fermentescibles, 2/3 du volume intitial (idem avec restes de canne à sucre etc.) = > production de biogaz
Combustion du Biogaz (CH4) dans centrale thermique (électricité) = > libération de C02
CH4 + 202 -> C02 + 2H20
(2) Filière éthanol cellulosique :
Cellulose (bois, paille, résidus divers etc.) = > glucose
Glucose - > 2 C02 + 2 éthanol (fermentation alcoolique)
C02 => croissance des microalgues boostées
microalgues = > huile + éthanol + protéines
Bref :
Filière plantes oléïfères des zones arides (Jatropha, Pongamia etc.) + biométhanisation des cakes (production de C02) + filière éthanol [plantes sucrières, éthanol cellulosique (production de C02)] + filière microalgue (consommation du C02 = solution à nos problèmes énergétiques.
A propos des cakes pour produire du biogaz, biogaz qui peut alimenter une centrale thermique classique et donc produire du C02 utilisable par les microalgues :
Résumé - " Dans une industrie de production d''huile de palme, 400 tonnes de noix de palme sont transformées chaque jour. Les déchets résultant de cette transformation (64% en poids du fruit frais) sont brûlés pour produire de la vapeur nécessaire au cours du processus, tandis que les boues résiduaires sont déchargées dans les cours d''eau. Une installation de biométhanisation de 4×4000 m3 traitant l''ensemble de ces déchets pourrait produire 24 000 m3 de biogaz par jour. Si on prend en compte dans l''étude de rentabilité la production d''un effluent à valeur fertilisante à raison de 40 tonnes par jour, le temps de, recouvrement de l''investissement serait de 9 ans et le prix unitaire du kWh de 0.06 dollars US. "
http://www.springerlink.com/content/v7244t6l12073m55/
Je t'invite à lire mon message : les bioréacteurs à microalgues peuvent être alimentés en C02 autrement qu'en brûlant du charbon ou du gaz naturel dans les centrales thermiques.Eric DUPONT 1 a écrit :c'est a dire qu'au lieu de sequestre le co2 des futur centrale a charbon dans un puit au fond de la mer et d'une facon couteuse avec des methodes qui sont encore au stade experimentale.
on va pouvoir avec les algues,capter d'une facon economique ce co2 pour le transformer en carburant et donc polluer davantage avec les nox et liberer dans l'atmosphere en defintif le co2 que l'on aurrait pu enfuir dans le puit.
si l'on a pas de source de co2 comme la sortie d'une usine les rendements diminue pour s'approcher de ceux de l'agriculture.
Des sources colossales de C02 exploitables : combustion du biogaz et fermentation éthanolique (du glucose provenant de la décomposition de la cellulose par exemple).Eric DUPONT 1 a écrit :j'arrive pas telement a comprendre dou estce que vient ton co2. si on arrivait a capter le co2 aussi facilement franchement on se ferrait moins de souci. je pense que les filieres que tu sugere apporte des quantité de co2 negligeable par rapport aux besoins et que de toute facon ca ne regle rien puisque je doute fort que le but soit de produire des algues pour les stocker affin de diminuer le co2 dans l'atmosphere.
Dans un contexte de polémique sur les bio ou agrocarburant, l’institut national de recherche en informatique et en automatique (INRIA) lance des recherches pour produire un nouveau biocarburant à partir de microalgues autotrophes à l’horizon 2010.
Les biocarburants ou agrocarburants sont depuis quelque temps particulièrement plébiscités par les pouvoirs publics et par conséquent très encouragés. En Europe, conformément aux objectifs de la directive communautaire 2003/30/CE, le taux d'incorporation de ces agrocarburants dans l'essence et dans le gazole devrait atteindre 5,75% exprimé en valeur énergétique en 2010. En France, à la même date, ce taux d'incorporation devrait atteindre 7%.
Fabriqués à partir de plantes comme le blé, le colza, le maïs ou la canne à sucre et mélangés à de l'essence ou à du gazole, il est vrai que les agrocarburants ont des atouts au regard des carburants d'origine fossile. On notera qu'ils contribuent à diminuer certains impacts globaux et représentent un élément de réponse à l'augmentation du coût des carburants et à la baisse des réserves pétrolières. De plus, ils contribuent faiblement aux émissions globales de gaz à effet de serre liée à l'automobile puisque le dioxyde de carbone rejeté lors de la combustion des biocarburants est en grande partie absorbé lors de la croissance des plantes qui servent à le fabriquer : il n'y a pas d'apport de carbone fossile dans l'atmosphère.
Toutefois, depuis que leur développement s'accélère, l'intérêt de ces carburants est de plus en plus remis en question. Selon les études, le bilan environnemental des biocarburants reste terriblement contrasté. Plusieurs organismes ont alerté sur les risques de déforestation accrue liés aux besoins d'espace pour ces nouvelles cultures. Ils font également concurrence au secteur alimentaire et sont à l'origine d'une hausse des prix des denrées qui menace les populations les plus pauvres de la planète. De plus, les biocarburants peuvent avoir un impact négatif sur l'environnement (la biodiversité, la qualité des sols et la ressource en eau) car ils sont généralement issus de cultures intensives, consommatrices d'engrais et de pesticides. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle certains souhaitent un changement définitif de la dénomination Biocarburant au profit du terme Agrocarburant. Enfin, les méthodes de production entraînent une consommation élevée d'énergie. C’est dans ce cadre que des efforts de recherche sont consentis pour développer la deuxième génération de biocarburants, à base de ligno-cellulose.
Pourtant, la flore terrestre n'est pas la seule éligible à la production de carburants. Dans ce contexte, le projet SHAMASH de l’institut national de recherche en informatique et en automatique (INRIA), financé par l’ANR (Agence Nationale de la Recherche) et soutenu par les pôles de compétitivité Mer (Toulon) et Capénergies (Cadarache), a pour objectif de produire à l’horizon 2010 un nouveau biocarburant à partir de microalgues autotrophes.
Ces microorganismes d’une taille de l'ordre de 2 à 40 millièmes de millimètre ont en effet des avantages sur les espèces oléagineuses terrestres : ils peuvent accumulerjusqu'à 50% de leur poids sec en acides gras, permettant d’envisager des rendements à l'hectare supérieurs d'un facteur 30 aux espèces oléagineuses terrestres , explique l'Institut national de recherche en informatique et en automatique de Sophia-Antipolis, chargé du projet.
En outre, selon les chercheurs, toujours comparativement aux espèces oléagineuses terrestres, ces microalgues présentent de nombreuses caractéristiques favorables à une production d’acides gras. Si les biocarburants des céréaliers sont accompagnés de pesticides et des engrais, la culture de microalgues en serre à grande échelle n'a pas besoin d'apport de produit phytosanitaires et permet de maîtriser le cycle de l'azote et du phosphore en contrôlant le recyclage des éléments nutritifs. Enfin le rendement de croissance et par conséquent des productions à l'hectare est supérieur aux espèces oléagineuses terrestres.
Les chercheurs estiment entre 200.000 et plusieurs millions le nombre d’espèces d’algues existantes ; un nombre bien supérieur aux 250.000 espèces de plantes supérieures recensées. Une telle diversité non exploitée constitue un réel potentiel pour la recherche et l’industrie et les atouts des microalgues semblent en faire d’excellentes candidates pour la production de biocarburants. Tout l’objet du projet sera d’évaluer la viabilité technique et économique d’une telle filière de production.
Ce programme, qui a démarré en décembre 2006, est finance sur trois ans à hauteur de 2,8 millions d'euros. Il réunit 8 équipes et entreprises françaises. Coordonné par Olivier Bernard charge de recherche à l’INRIA, il intègre des spécialistes de la culture, de la physiologie et de l'utilisation de microalgues, des spécialistes de l’optimisation des procédés biotechnologiques ainsi que des spécialistes des biocarburants et de l’extraction et de la purification de lipides.
C.SEGHIER
La laitue de mer, une ressource insoupçonnée
Laisser de côté les champs de culture pour se plonger sous la surface de la mer, c'est ce qu'a fait une équipe de chercheurs danois de l'Institut National de Recherche Environnementale (NERI-DMU), qui travaille sur un projet qui porte sur la laitue de mer -Ulva lactuta- comme nouveau matériau potentiel pour la production de bioénergie.
Les algues aquatiques représentent un énorme potentiel encore inexploité pour la production énergétique.
Les chercheurs de sont ainsi intéressés à cette source alternative de biomasse. Jusqu'à présent, la production de bioéthanol à partir de macro-algues comme l'ulva lactuca n'a pas été évaluée.
Des estimations préliminaires montrent qu'il est possible de produire 700 fois plus de biomasse par hectare comparé à un champ de blé traditionnel. De plus, l'ulva a une croissance très rapide et contient un pourcentage plus élevé d'hydrates de carbone comparé au blé, qui est le substrat utilisé actuellement pour la production de bioéthanol.
Il existe donc un potentiel considérable pour adapter ces espèces à la production d'énergie. L'Ulva et les espèces liées sont largement répandues dans la plupart des régions du monde et sont souvent dominantes dans des zones eutrophiques où elles posent de grands problèmes aux écosystèmes locaux.
Dans les zones à très fort taux de biomasse, ces algues peuvent être cultivées et utilisées pour la production de bioéthanol, résolvant ainsi un problème environnemental. L'objectif du projet de ces chercheurs est donc d'acquérir les connaissances et les techniques optimales pour la production et la fermentation de cette biomasse.
Un des buts de ce projet est notamment de développer des plateformes de production de cette algue, qui utiliseraient le C02 excédentaire produit par les centrales électriques et l'engrais. L'utilisation de ce C02 excédentaire pour la production de biomasse permettrait de neutraliser la production de C02, permettant ainsi de réduire les coûts liés aux quotas de C02 au Danemark.
La production de biomasse est limitée au Danemark pour cause de disponibilité des champs. La production des ces nouvelles ressources aquatiques permettrait donc d'augmenter considérablement la production par hectare.
Enerzine
A mon avis, la culture d'Ulves en zone littorale, ce n'est pas souhaitable :energy_isere a écrit :La laitue de mer, une ressource insoupçonnée
Laisser de côté les champs de culture pour se plonger sous la surface de la mer, c'est ce qu'a fait une équipe de chercheurs danois de l'Institut National de Recherche Environnementale (NERI-DMU), qui travaille sur un projet qui porte sur la laitue de mer -Ulva lactuta- comme nouveau matériau potentiel pour la production de bioénergie.
Les algues aquatiques représentent un énorme potentiel encore inexploité pour la production énergétique.
Les chercheurs de sont ainsi intéressés à cette source alternative de biomasse. Jusqu'à présent, la production de bioéthanol à partir de macro-algues comme l'ulva lactuca n'a pas été évaluée.
Des estimations préliminaires montrent qu'il est possible de produire 700 fois plus de biomasse par hectare comparé à un champ de blé traditionnel. De plus, l'ulva a une croissance très rapide et contient un pourcentage plus élevé d'hydrates de carbone comparé au blé, qui est le substrat utilisé actuellement pour la production de bioéthanol.
Il existe donc un potentiel considérable pour adapter ces espèces à la production d'énergie. L'Ulva et les espèces liées sont largement répandues dans la plupart des régions du monde et sont souvent dominantes dans des zones eutrophiques où elles posent de grands problèmes aux écosystèmes locaux.
Dans les zones à très fort taux de biomasse, ces algues peuvent être cultivées et utilisées pour la production de bioéthanol, résolvant ainsi un problème environnemental. L'objectif du projet de ces chercheurs est donc d'acquérir les connaissances et les techniques optimales pour la production et la fermentation de cette biomasse.
Un des buts de ce projet est notamment de développer des plateformes de production de cette algue, qui utiliseraient le C02 excédentaire produit par les centrales électriques et l'engrais. L'utilisation de ce C02 excédentaire pour la production de biomasse permettrait de neutraliser la production de C02, permettant ainsi de réduire les coûts liés aux quotas de C02 au Danemark.
La production de biomasse est limitée au Danemark pour cause de disponibilité des champs. La production des ces nouvelles ressources aquatiques permettrait donc d'augmenter considérablement la production par hectare.
Enerzine