Est ce que je vous envois ce post d' une machine à écrire ? Non, bon alors .......

Modérateurs : Rod, Modérateurs
Donc tu possèdes 3 machines?thorgal a écrit :disque dur ? pourquoi faire ? j'ai 2 ordis sans disque chez moi, et ca marche tres bien, grace a un PXE boot a partir d'un serveur qui lui a un disque (meme 2 en fait).
4?thorgal a écrit :Pour le laptop
Peut-être un arrêt de la course à la puissance que se livrent les fabricants de matériel ?Une quarantaine d'entreprises du secteur [informatique] ont formé une alliance avec le WWF pour lutter contre la déperdition d'énergie dans leurs produits. L'intérêt est double : moins de CO2 dans l'air et des factures d'électricité allégées.
D'un côté, les constructeurs [de matériels informatiques] s'engagent à créer des produits plus économes en énergie. De l'autre, les éditeurs de logiciels fourniront des outils de gestion de l'électricité et émettront des recommandations sur le sujet.
Alerte à la surchauffe informatique
LE MONDE / 23.06.07
Ce seront les zones industrielles du XXIe siècle, sans ouvriers et reliées par fibre optique. Elles commencent tout juste à s'étendre près des grands barrages hydroélectriques du nord-est des Etats-Unis. Bientôt, elles pourraient encercler les centrales nucléaires en construction dans les pays émergents. Sur des milliers d'hectares, ces complexes concentreront la puissance de la nouvelle industrie dominante : l'informatique en ligne. Dans leurs blocs de béton, hermétiques aux curiosités du monde extérieur, les conglomérats du Web triomphant, les Google, Microsoft, Yahoo ! ou Ask.com, entasseront des dizaines de milliers de serveurs, capables de mémoriser des milliards de mails, textes, films, musiques et de les retrouver en un clin d'oeil.
Pourquoi chercheront-ils à placer ces usines réinventées si près de sites de production électrique ? Parce que les lois de la physique ont commencé à rattraper un secteur économique qui prétendait les avoir abolies. Entre 2000 et 2005, la consommation électrique des centres informatiques a doublé, atteignant 45 milliards de kilowattheures, soit un total annuel de 7,2 milliards de dollars à l'échelle de la planète. Aux Etats-Unis, cela ne représente encore que 1,2 % de la consommation nationale, selon une récente étude publiée par un chercheur de Berkeley (Californie). Mais si rien ne vient corriger la tendance, la consommation totale des serveurs aura progressé de 76 % en 2010. Et encore, cette étude, financée par le fabricant de microprocesseurs AMD, ne donne sans doute qu'une estimation minimale de l'ampleur de cette explosion. Elle ne prend pas en compte les derniers centres de Google, dont la population exacte des serveurs, aux alentours de 450 000 unités, est tenue secrète.
"Notre cher ordinateur fait partie des appareils les plus inefficaces jamais inventés, écrit le spécialiste Timothy Prickett Morgan. Le plus gros de l'électricité qui le nourrit est relâché sous forme de chaleur, de bruit et de lumière." Selon Urs Hölzle, vice-président de Google, "un PC gâche environ la moitié de son énergie, et un serveur en gaspille un tiers". Longtemps, cette dépense en pure perte est passée inaperçue dans les budgets des centres de données. Le monde de l'informatique suivait aveuglément la loi de Moore : la puissance de calcul doublait tous les ans, ou presque, le coût des composants ne cessait de baisser. L'inefficacité énergétique des systèmes n'inquiétait personne.
C'est désormais une priorité, et pas seulement à cause de la hausse du prix de l'électricité. Dans leur incessante miniaturisation, les processeurs ont approché leurs limites physiques, ce qui se traduit par un échauffement intense. Depuis quelques années, leurs constructeurs ont dû les diviser en puces "multicoeurs" pour éviter qu'ils n'atteignent la température du Soleil vers 2015.
Dans les centres de données, où le nombre de serveurs n'a cessé d'augmenter, la chaleur ne s'est pas réduite pour autant. Les dépenses de climatisation ont encore accru le montant de la facture d'électricité. Le phénomène a été amplifié par le recours massif des mastodontes du Web à des appareils bon marché, beaucoup moins économes en énergie que les calculateurs hauts de gamme. Bientôt, l'acquisition d'une de ces machines à prix cassés sera moins onéreuse que son utilisation durant une seule année.
Avec plusieurs coups d'avance, Google tente de contourner la difficulté par la géographie. L'entreprise vient d'édifier dans l'Oregon, au bord du fleuve Columbia, le précurseur des grands centres de données à venir, avec leurs dispositifs d'évacuation de l'air chaud bien visibles. En amont du site, un barrage hydroélectrique fournit aux ordinateurs une source d'approvisionnement ininterrompue et bien moins chère que dans les centres urbains. Bientôt Microsoft et Yahoo ! implanteront leurs propres installations près d'autres barrages, plus au nord.
Mais ces mastodontes savent bien que cette course à l'énergie n'apportera pas de solution de long terme. Sans autre effort, le mal ne fera que croître. Aux usines de l'information finiront par s'agréger les serveurs externalisés des banques, avides d'une puissance de calcul dont elles commencent à trouver la facture excessive dans leurs locaux en centre-ville. Ces déplacements massifs vers barrages et centrales seront à l'origine de substantielles économies mais aussi de redoutables effets d'image.
Ceux-ci risquent d'associer brutalement les entreprises venues d'un monde virtuel aux difficultés les plus brûlantes du monde réel : la surconsommation d'énergie, les rejets de gaz à effet de serre et la contribution au réchauffement de la planète. Aux protestataires qui pourraient un jour se rassembler devant leurs enceintes grillagées, ces firmes ne pourront pas toujours répondre que le réseau mondial finira par réduire les voyages en avion, de colloques en réunions, ou que la vente en ligne a fait régresser les déplacements de proximité.
De fait, c'est l'ensemble des acteurs de l'informatique qui cherchent dès aujourd'hui à ne pas être accusés de gaspillage généralisé. Les poids lourds du secteur viennent de se rassembler dans une association environnementale commune (The Climate Savers Computing Initiative) pour trouver les moyens de rendre les ordinateurs plus économes, moins polluants. Google met aussi en avant son action en faveur de l'énergie solaire, en développant une batterie de panneaux qui fournira 30 % de l'alimentation de son siège californien de Mountain View.
Au-delà de ces annonces médiatisées, chacun s'efforce dans son domaine d'apporter sa part de solution. Les fabricants de processeurs ou de serveurs veulent concilier hausse de la performance et lutte contre chaleur et consommation. IBM vient ainsi d'annoncer la conception de puces dotées de milliards de microtrous qui faciliteront la circulation du courant et donc limiteront pertes et échauffements. Les spécialistes de la climatisation affirment qu'il faudra bientôt abandonner l'air soufflé pour passer au refroidissement par des fluides.
"Au moment d'acheter du nouveau matériel, le coût de sa consommation électrique est en train de s'imposer comme un critère plus déterminant que la puissance de calcul", dit François Bourdoncle, PDG du moteur de recherche Exalead. Pour autant, cette prise de conscience ne produira que des effets limités si le secteur ne change pas de philosophie, insistent nombre d'experts. Si l'informatique ne renonce pas aux mauvaises habitudes de ses années d'abondance pour revenir à "l'ordinateur frugal" de ses débuts, selon le bloggeur spécialisé Nicholas Carr. "Les serveurs utilisés par une entreprise unique ne fonctionnent que de 10 % à 30 % de leurs capacités", écrit-il. Cette sous-utilisation, liée au fait que les machines ne sont dédiées qu'à un seul programme, est la principale cause des gaspillages croissants.
Plusieurs procédés complexes ont été imaginés pour permettre aux serveurs de travailler sur plusieurs programmes à la fois, optimisant ainsi le rendement de centres informatiques jusqu'à 80 %. Une manière d'attendre plus confortablement que la loi de Moore atteigne un jour une limite infranchissable, et que l'invention révolutionnaire d'un autre moyen de calculer transforme les centres de données géants en nouvelles friches industrielles.
Allez donc faire un tour dans les tours ou immeubles de bureaux et vous verrez que les pc restent allumés toutes la nuit et même le weekend car les gens partent sans rien éteindre. Dans le meilleur des cas l'écran est en veille mais en général c'est même pas le cas... Sans parler des bureaux qui restent eux aussi allumés alors que depuis des heures il n'y a plus personne. Les gens sont inconscients et totalement j'men foutistes c'est lamentable.La premiere étape consisterait à appliquer toutes les économies d'energies des portables/notebook au PC de bureau (desktop) et verifier la consommation des appareils eteints mais branché. Ensuite avoir une salle serveur en sous-sol pour eviter d'avoir trop à climatiser l'été.
Ce n'est que pour les centres informatiques. Quand on pense à l'ensemble du parc informatique, c'est probablement 3 ou 4% minimum, peut etre beaucoup plus. Et en Europe, ou on a beaucoup moins de conso electrique, c'est encore davantage.paul_mtl a écrit :1.2% de la consommation électrique ca reste raisonnable..
Les géants de l’informatique veulent passer au vert
Les technologies de l’information produisent autant de CO2 que les transports aériens.
Libération 27 Aout
Une informatique plus verte peut-elle contribuer à sauver la planète ? Voilà le défi - non dénué d’arrières-pensées marketing - qui anime les grands acteurs du secteur. Touchés par la vague de «Greentech» qui se propage dans la Silicon Valley, les poids lourds du matériel informatique et du logiciel ne cessent de clamer leur ralliement à une approche moins polluante et moins gourmande en énergie de leur activité, quitte à ce que les ordinateurs connaissent dans les années à venir un renchérissement (de l’ordre de 30 %), surcoût en partie compensé par des factures d’électricité moindres.
Parmi les initiatives majeures, l’adhésion récente des géants Google (lire ci-contre) et Intel à l’opération Climate Savers Computing Initiative (initiative du secteur contre le réchauffement) a boosté la campagne menée par une trentaine de fabricants - dont Dell, HP, IBM, Lenovo ou encore Microsoft -, sous le parrainage de WWF. Elle vise à économiser 5,5 milliards de dollars de dépenses énergétiques par an et à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 54 millions de tonnes au même rythme. Il faut dire que ce secteur en pleine croissance est loin d’être un petit contributeur au réchauffement.
Flotte aérienne.
Selon une étude du cabinet d’analyses Gartner Group, les technologies de l’information génèrent 2 % des émissions de CO2 liées à l’activité humaine. Autant que l’ensemble de la flotte aérienne mondiale ! Un journaliste américain, Nicholas Carr, s’est même amusé à calculer l’empreinte énergétique d’un habitant du très en vogue monde virtuel de Second Life. Stupeur : selon ses calculs, chacun des 2,8 millions d’avatars utilise 4,8 kWh/jour, soit 10 fois la consommation d’un Camerounais et autant qu’un Brésilien. Sans compter que chaque participant dégage 1,17 tonne équivalent carbone, ce qui correspond à un trajet d’environ 3 500 km en 4 x 4. Une consommation qui s’explique par les 4 000 serveurs nécessaires pour permettre aux «résidents» de Second Life de s’ébaudir dans leur monde de pixels. Mais il n’y a pas que les 27 millions de serveurs en activité qui se gavent d’énergie. Les ordinateurs (1,5 milliard sur terre) sont réputés gaspiller pas loin de 50 % de leur énergie, qui se transforme en chaleur pure. D’après Chris Gabriel, de la société anglaise de services informatiques Logicalis, 60 % de la température ambiante dans les bureaux est produite par les ordinateurs et les imprimantes qui ont besoin d’être refroidis en permanence par des ventilateurs eux-mêmes consommateurs d’énergie. «L’informatique nous vend depuis des années la nomadisation, le travail à distance et la réduction des déplacements, mais ses effets sur l’environnement sont loin d’être nuls» , explique Thierry Salomon de l’association Negawatt. Sans compter que le rêve d’un tout-écran et zéro papier, censé ralentir la demande de bois et la déforestation, s’est traduit au contraire par une explosion de la consommation de papier.
Portable.
Certaines évolutions vont tout de même dans le bon sens. Ainsi le boom - lié à leur démocratisation et à leur miniaturisation - des ordinateurs portables. Ils sont cinq fois moins consommateurs d’énergie et plus souvent éteints après utilisation que les stations fixes (dans les bureaux, 60 % des ordinateurs restent allumés en permanence selon l’étude de Gartner). La réduction de la consommation des terminaux peut en outre avoir des effets bénéfiques sur la ventilation des locaux, comme l’explique Thierry Salomon : «Un écran plat et/ou un portable permet de faire baisser la consommation de 300-400 watts à 50-60 watts, note-t-il. Comme si vous aviez coupé un radiateur. En été, cela peut éviter la clim.» Conscients de ces problèmes et confrontés à une pression croissante, les deux principaux fabricants mondiaux de puces, Intel et AMD, ont eux aussi fini par déclarer la guerre aux kilowatts en mettant au point de nouveaux processeurs accroissant les performances tout en diminuant la puissance pure.
Enfin, certains fabricants ont même été félicités par Greenpeace, pourtant pas très tendre, qui édite un classement trimestriel des «entreprises high-tech responsables». Deuxième derrière le Finlandais Nokia, le Chinois Lenovo a ainsi régulièrement trusté la première place, loin devant le Californien Apple, longtemps dernier et désormais dixième. Encore un effort, mister Jobs…
Ouah, fantastique. J'ai changé de machine il y a un an environ. Leurs processeurs basse consommation a 35 watts n'étaient pas disponibles en France. Du coup, j'ai un 65 watts. Une division de la conso par 65, pas malpaul_mtl a écrit :Je viens de découvrir ecoPCreview.com ou on apprend par ex. qu'AMD a mis au point un processeur consommant juste 0.9 W.![]()
http://www.ecopcreview.com/node/49
Un blogueur américain présente une théorie comme quoi le simple changement de couleur de fond de Google du blanc vers le noir permettrait d'économiser pas moins de 750 Mégawatt d'énergie par an. Ensuite le "US Department for Energy" a publié un tableau prouvant que cela est juste....La "couleur" la plus sombre utilise moins d'énergie pour s'afficher!energy_isere a écrit : LE MONDE / 23.06.07
Selon Urs Hölzle, vice-président de Google, "un PC gâche environ la moitié de son énergie, et un serveur en gaspille un tiers".
EarthWatts, les blocs d'alimentation qui protègent l'environnement.