
les Echos
Modérateurs : Rod, Modérateurs
Ce fut un petit moment d'extase, comme les radios du matin en offrent trop rarement. On était sur France Inter, et Nicolas Demorand lançait Jean-Marc Sylvestre, à propos de l'envolée du cours de l'EDF : «Jean-Marc, le titre a progressé de près de 70 % en un an, passant au-dessus des 100 milliards de valeur boursière, de quoi réjouir les actionnaires !»
Je ne cite que cette partie parce que je suis d'humeur joyeuse ce soir mais franchement tout l'article est à lire.Le ministre de l’économie et des finances, Nicolas Sarkozy, se veut rassurant : « EDF-GDF ne sera pas privatisé. En revanche, nous devrons changer pour l’adapter le statut de ces grandes entreprises, pour leur donner les moyens du développement dont [elles] ont besoin » dans le marché concurrentiel, a-t-il déclaré deux jours avant une manifestation nationale des personnels d’EDF et de GDF, qui savent qu’un changement de statut n’est qu’une étape vers l’entrée en Bourse, puis la privatisation, sur les pas de France Télécom.
EDF se ferait-il du mouron pour ses gros clients ? Et accessoirement son CA ?Une quinzaine d'économistes menés par Bernard Brun, délégué général d'EDF, ont remis aux formations politiques un rapport alarmant. Ils demandent la relance d'une nouvelle politique industrielle.
Dans un rapport remis aux formations politiques, Bernard Brun, délégué général d'EDF, dresse un constat inquiétant sur les secteurs industriels. Emmenés par Bernard Brun, la quinzaine d'économistes membres de l'Association de documentation industrielle dénoncent, dans ce document, la fiscalité et les politiques de bas salaires qui maintiennent les entreprises françaises en concurrence avec les pays à bas coûts de main-d'oeuvre et conduisent à une " smicardisation de la société ". Dans un entretien accordé à La Tribune, Bernard Brun estime que l'État doit " concentrer son action sur la création d'un environnement favorable à l'industrie " et estime " urgent de recréer un ministère élargi indépendant de Bercy ".
Supra fabrique, notamment sous les marques Supra et Richard Le Droff, des cheminées, des foyers et des poêles à bois et commercialise des appareils de traitement de l'air pour l'habitat individuel.
BoursoramaEDF finance la construction d'une centale aux Pays-Bas
EDF et l'énergéticien néerlandais Delta créent une société commune, Sloe Centrale B.V, chargée de faire construire et d'exploiter une centrale à cycle combiné gaz sur la zone industrielle de Sloe, située au sud-ouest des Pays-Bas, à la suite d'un partenariat signé entre les deux groupes en juillet 2006. EDF et Delta financeront à parts égales la construction de la centrale et disposeront chacune de 50% de l'électricité produite. La mise en service est prévue en 2009.
Pierre Gadonneix, PDG d'EDF, a déclaré à cet égard: "La construction de la centrale de Sloe avec Delta marque une nouvelle étape dans le développement d'EDF au Benelux, dans le cadre de la stratégie de croissance rentable engagée par le Groupe. Ce projet, qui renforce la diversification de nos moyens de production en Europe, va contribuer à la sécurité d'approvisionnement électrique d'une zone aujourd'hui déficitaire."
Le Moniteur a écrit :EDF veut construire 4 à 5 centrales nucléaires EPR en Grande-Bretagne
Le groupe énergétique français EDF vise la construction de quatre à cinq centrales nucléaires de troisième génération EPR en Grande-Bretagne, a déclaré vendredi son PDG Pierre Gadonneix dans un entretien au quotidien économique Wall Street Journal Europe.
"Nous croyons que si les autorités britanniques agissent rapidement, une nouvelle centrale nucléaire pourrait être opérationnelle d'ici dix ans, vers 2017", estime Pierre Gadonneix. Le PDG d'EDF souligne que son groupe cherche déjà des sites pour construire des centrales nucléaires en Grande-Bretagne, tout en refusant de donner le montant des investissements nécessaires.
Sur la base d'un coût du réacteur EPR de Flamanville d'environ 3,3 milliards d'euros, les investissements en Grande-Bretagne pourraient atteindre 13 à 16 milliards d'euros, indique le Wall Street Journal. Pierre Gadonneix affirme qu'EDF est prêt à considérer des "joint ventures" avec d'autres groupes, mais veut garder la responsabilité opérationnelle pour la construction des centrales. Le développement des nouveaux réacteurs pourrait être plus rapide s'ils sont construits sur les sites de centrales existantes, ajoute-t-il.
EDF avait annoncé mercredi dans un communiqué qu'il "soumettra, le moment venu, aux autorités britanniques compétentes, conjointement avec Areva, une demande de certification d'un modèle de centrale EPR du même type que celle en cours de construction en Normandie à Flamanville". Ces déclarations sont intervenues alors que le Premier ministre britannique Tony Blair avait plaidé mercredi en faveur de la construction de centrales nucléaires nouvelle génération en Grande-Bretagne. Parallèlement, le gouvernement britannique a publié un projet de loi sur la politique énergétique et lancé une nouvelle consultation sur le nucléaire, qui s'achèvera le 10 octobre.
Direct Energie accuse EDF d'abus de position dominante
PARIS (Reuters) - Le fournisseur d'électricité Direct Energie a porté plainte devant le Conseil de la concurrence contre Electricité de France pour abus de position dominante, rapporte mardi Les Echos.
Selon l'opérateur alternatif, "les conditions de l'ouverture du marché ne sont pas réunies" car "la situation de monopole d'EDF dans le nucléaire lui permet de pratiquer des offres de gros supérieures à celles qui sont pratiquées sur le marché de détail. Cela empêche tout développement réel de la concurrence".
Le quotidien précise qu'une décision est attendue en juin.
Le marché de l'énergie doit être totalement ouvert à la concurrence au 1er juillet.
EDF va investir dans la production thermique à flamme
Le Conseil d'Administration d'EDF a décidé d'investir 900 millions d'euros dans la construction de nouveaux moyens de production thermique à flamme en France à l'horizon 2010. Trois turbines à combustion et une centrale au gaz de dernière génération seront construites et une centrale thermique au fioul sera transformée en deux cycles combinés gaz.
Pierre Gadonneix, Président Directeur Général d'EDF, a déclaré : "La sécurité d'approvisionnement en électricité en France et en Europe est un enjeu majeur. La croissance de la demande appelle des investissements massifs, notamment dans la production. La construction de nouvelles centrales thermiques à flamme s'inscrit dans le renforcement des capacités de production pour la période 2010-2015 pour faire face à l'augmentation des besoins en électricité à moyen terme".
Boursorama
Oui effectivement, on compte 1 à 1,15 M€ par MW, voir un peu plus selon le site ou beaucoup plus en offshore. Un facteur de capacité de 17%, c'est par contre très peu.frgo84 a écrit :900 millions d'euros, ça fait combien d'éolienne? Beaucoup surement.
EDF devient la première capitalisation boursière française
Electricité de France poursuit son envolée jeudi à la Bourse de Paris, dont elle est devenue la première capitalisation, portée sur une meilleure valorisation des activités nucléaires et l'anticipation de la fin prochaine des tarifs réglementés en France.
Vers 10h40, EDF gagnait 4,44% à 77,39 euros dans plus de 1,6 million de pièces, soit 1,06 le volume quotidien moyen des 30 dernières séances. Sa capitalisation atteint 141 milliards contre 140,4 milliards pour Total (-1,06% à 58,67 euros), qui détenait le premier rang jusqu'ici.
EDF a été introduite en Bourse fin 2005 à 32 euros. Depuis le début de l'année, il affiche un gain de plus de 40% contre 9% pour le DJ Stoxx Utilities.
UBS a relevé son objectif de cours de 80 à 100 euros en insistant sur les atouts du groupe dans le nucléaire. Dans une note, les analystes Per Lekander et Sarah Comper citent comme catalyseurs l'augmentation du taux d'utilisation des centrales et l'extension de la durée de vie. Ils évoquent aussi la poursuite de la réduction des coûts, la progression des tarifs non régulés et l'élimination progressive des tarifs régulés.
Ils tablent aussi sur une vente de 7% à 8% du capital par l'Etat, qui détient actuellement 80%, dès septembre.
Société Générale a porté son objectif de 66 à 88 euros. Dans une note, les analystes financiers John Honoré et Adam Dickens expliquent qu'ils prennent en compte la perspective d'une revalorisation des activités nucléaires, notamment dans la perspective de la vente de capacité d'Electrabel (groupe Suez) en Belgique qui donnera un élément de référence.
Ils évoquent aussi la reprise du marché nucléaire et la possibilité d'une acquisition pour améliorer le profil européen. Enfin, ils n'excluent pas un élargissement du flottant avec la vente d'une seconde tranche du capital. Ils arrivent à une valorisation par la somme des parties de 111 euros mais ils mettent en garde contre un éventuel interventionnisme du gouvernement sur les tarifs.
Les spécialistes du secteur sont particulièrement optimistes sur EDF en raison notamment de la fin programmée des tarifs réglementés en France. Dans le cadre de la libéralisation du marché de l'énergie, qui sera totale au 1er juillet, le gouvernement a imposé le maintien de ce cadre.
Les prix sont fixés sur les capacités de pointe, c'est-à-dire les centrales thermiques fonctionnant avec des énergies fossiles, alors que les cours du pétrole et du gaz sont orientés à la hausse. Dans le même temps, EDF produit 90% de son électricité grâce à ses centrales nucléaires et hydrauliques.
La Commission européenne veut la fin des tarifs réglementés de même que la suppression du "tarif de retour" permettant aux entreprises qui avaient choisi le marché de bénéficier pendant deux d'un prix inférieur. Pour certains analystes, il n'est pas exclu que Bruxelles saisisse les juridictions européennes.
Une telle mesure ne serait que bénéfique pour EDF d'autant que le groupe réalise par ailleurs des progrès dans la réduction de ses coûts opérationnels.
Boursorama