"confirmation rupture systémique globale" LEAP

Toute l'acualité, discutée à la lumière de la déplétion des réserves d'hydrocarbures.

Modérateurs : Rod, Modérateurs

Pura Vida
Condensat
Condensat
Messages : 548
Inscription : 21 mars 2006, 21:38

Message par Pura Vida » 04 juin 2007, 14:46

À Dubyda,

Assez d'accord avec ton message du 2 juin.

Dubyda a écrit:

""Bref le système se corrige en permanence. Maintenant, le système financier est un outil technique qui permet de régler le commerce, et aussi d'affamer des parties du monde et de faire la guerre, donc si il venait à s'enrayer ça ne serait pas catastrophique pour tout le monde mais c'est sûr que ça marcherait beaucoup moins bien pour les pays modernes.""

J'ajouterai: Enfin! Les sociétés civiles productrices des pays, des régions, des continents, etc, retrouveraient, de facto, leur souveraineté, ici financière et économique, qu'elles ont perdu par la domination du système financier sur le monde Historiquement, c'est le modèle de la Banque d'Angleterre, né durant la dernière décennie du 17ème siècle et à présent fonctionnant en temps réel sur le monde entier avec direction étatsunienne. Changer les instruments de mesure, ou les débrancher, permet à ce système tout faux de perdurer, mais il laisse à l'aise la progression de toutes les maladies socio-économiques imaginables.

Le système financier doit être le reflet EXACT, comme dans un miroir, de la production de la société productrice d'un pays, de régions, ou de continents. Je l'ai déjà dit en long et en large sur Oléocène et ailleurs, et suis de moins en moins seul à le dire!

""Pour moi, les événements qui pourraient ébranler le système sont :
Pénurie surprise de matières première
Catastrophes naturelles
Attaques contre les infrastructures du système
Malversations à très grande échelles""

C'est tout à fait mon avis, simplement "les malversations à la grande échelles" sont, en tout premier, celles du fonctionnement du système financier, elles existent déjà depuis longtemps, et "nourrissent" l'histoire dramatiques des hommes . La société civile productrie, partout, s'est laissée dépouiller de sa richesse productive, elle est obligée de s'endetter pour acheter SA propre production!! (origine de la monnaie: les dettes formées par les crédits octroyés par les banques commerciales).C'est un comble!!

Voilà où nous conduisent les saloperies de notre économie financière, Voir:

http://www.congoplus.info/article_congoplus-2765.html

Quand la compréhension de cette situation contre nature aura été comprise largement, ce sera le soulagement généralisé, car la Vérité se remattra en place tout naturellement.

""Est ce que sur Oléocène il y a des gens qui croient vraiment qu scénario de LEAP2020 ?""

Personnellement je n'y crois pas vraiment, du moins pas au premier degré. Je n'aime pas beaucoup le "ton" que prend toujours LEAP2020, il y a un style: "effet d'annonce" un peu déplacé. Ceci étant bien compris, je l'ai déjà dit sur Oléocène, ils voient assez juste, mais les effets qu'ils annoncent sont davantage dilués dans le temps qu'ils le laissent entendre. La perspective qu'ils donnent est assez juste par les faits de l'actualité elle-même qui suit, Mais il faudrait règler " la "lentille" de la lunette, car les "zoom" pour exacts qu'ils soient, surtout si c'est sur des faits déterminants, ne sont pas tout le paysage.

Avatar de l’utilisateur
MadMax
Modérateur
Modérateur
Messages : 2971
Inscription : 12 août 2005, 08:58
Localisation : Dans un cul-de-sac gazier

Message par MadMax » 05 juin 2007, 23:39

Les banquiers centraux à l'affût des nouveaux risques

par Gordon Bell et Marius Bosch
LE CAP (Reuters) - Les investisseurs doivent s'armer face au risque d'un choc massif si les conditions actuellement favorables de l'économie mondiale venaient à se renverser, déclarent des banquiers centraux.

Les investisseurs doivent se garder de toute suffisance, ont prévenu les patrons des banques centrales des Etats-Unis, de la zone euro et du Japon, à l'occasion d'une conférence monétaire internationale qui se tenait au Cap.

"Il n'est pas dit que les conditions favorables actuelles s'éternisent", a ainsi dit Ben Bernanke, le président de la Réserve fédérale. "Nous devons continuer d'être très vigilants", a renchéri Jean-Claude Trichet, président de la Banque centrale européenne (BCE).

"L'auto-satisfaction serait mauvaise conseillère au possible pour nous tous, banquiers centraux comme établissements privés", a-t-il ajouté.

Les banquiers centraux craignent que la liquidité très élevée des marchés et la recherche effrénée de rendements toujours plus élevés ne poussent les investisseurs à adopter des comportements de plus en plus audacieux, au risque de provoquer une réaction en chaîne sur tous les marchés mondiaux.

Trichet, Bernanke et le gouverneur de la Banque du Japon Toshihiko Fukui, qui surveillent ensemble plus de 60% de l'économie mondiale, ont mis en exergue les déséquilibres commerciaux, la hausse du pétrole, la montée du protectionnisme et une insuffisante prise en compte des risques sur les marchés du crédit comme autant de risques potentiels à une croissance mondiale qui reste pour l'instant solide.

Dans un tel contexte, Bernanke en particulier redoute de la part des marchés financiers, en cas de coup dur, "des réactions qui soient plus graves que ce qu'on a observé ces dernières années".

Pour Fukui, un choc pourrait se déclencher si, par exemple, les marchés envisageaient l'évolution de l'inflation de manière différente, inflation que les trois banques centrales s'acharnent à contrôler au mieux.

"Si l'image favorable venait à s'altérer pour quelque raison que ce soit (...) cela pourrait affecter les flux de capitaux mondiaux et la formation des prix sur les marchés, sapant par là-même les fondements de l'économie mondiale", a résumé Fukui.

TRIANGLE DE VULNÉRABILITÉ

Trichet a identifié lui un "triangle de vulnérabilité" caractérisé par les faibles primes de risque sur les instruments de la dette, l'explosion des fonds spéculatifs non réglementés et des fonds de capital investissement et l'usage intensif de nouveaux et complexes instruments de dérivés de crédit.

"Un choc se produisant sur n'importe lequel des coins de ce triangle pourrait avoir des implications pour les deux autres coins", a-t-il dit.

"Par exemple, un changement important du cycle du crédit pourrait impliquer que les vendeurs de protections, comme les hedge funds, ne puissent plus honorer leurs engagements envers les banques", a poursuivi Trichet.

"Pareillement, si des problèmes de tous ordres venaient à se produire chez les fonds spéculatifs ou les fonds de private equity, qui sont actifs dans les marchés CRT (transfert du risque crédit), cela pourrait même déclencher un retournement baissier du cycle du crédit".

Trichet a de ce fait recommandé aux firmes privées de coopérer avec les pouvoirs publics pour étudier ces risques afin de pouvoir gérer au mieux tout ajustement du marché.

"En dernière analyse, on ne peut prédire avec quelque degré de certitude que ce soit ce qui peut déclencher un ajustement potentiel. Tout ce que nous savons c'est que l'état actuel de la finance mondiale, où nous observons un niveau de prise en compte du risque qui n'a jamais été aussi bas, n'est pas forcément durable sur le long terme", a souligné Trichet.

C'est pourquoi le président de la BCE recommande entre autres une surveillance étroite des fonds spéculatifs par leurs investisseurs et par les établissements et investisseurs financiers qui font affaire avec eux, comme le recommandait en mai le rapport du Forum de Stabilité financière.

Il prône également un code de conduite volontaire de la part du segment des hedge funds pour l'établissement de pratiques saines.

Bernanke pense lui qu'une discipline interne au marché reste le meilleur moyen de surveiller les hedge funds. Il estime que ces fonds, comme les nouveaux instruments financiers, ont certes créé de nouveaux risques mais ont également permis aux systèmes internationaux de mieux y résister.

Fukui estime que les établissements financiers devraient renforcer leur gestion du risque en traitant avec des fonds spéculatifs.
Reuters/Boursorama

Avatar de l’utilisateur
MadMax
Modérateur
Modérateur
Messages : 2971
Inscription : 12 août 2005, 08:58
Localisation : Dans un cul-de-sac gazier

Message par MadMax » 07 juin 2007, 00:51

Crise des années 30 : le retour ?

Source : Les Echos

Date : 07/06/2007

«La crise des années 30 est devant nous», affirme, dans un livre qui vient de sortir, François Lenglet, directeur de la rédaction d'«Enjeux-Les Echos». Et de dresser la liste, saisissante, des similitudes entre la période actuelle et l'entre-deux-guerres. Une rencontre organisée par «Les Echos» avec l'économiste Daniel Cohen éclaire ce parallèle, soulignant les pulsions protectionnistes et la montée de l'autoritarisme. Jusqu'où l'histoire peut-elle se répéter ?

Avatar de l’utilisateur
Schlumpf
Modérateur
Modérateur
Messages : 2367
Inscription : 20 nov. 2005, 12:11
Localisation : Wiesbaden

Message par Schlumpf » 09 juin 2007, 21:46

pourquoi la crise des années trente ? C'est une crise sans précédent qui est devant nous ! Non seulement elle s'apparente à la crise des années trente par le fait que les bourses pourraient déraper méchamment. Mais elle est essentiellement nouvelle par le fait que la base de l'économie sera balayée. Les ressources énergétiques ne manquaient pas dans les années trente. Or elles seront maigres à l'avenir. En tout cas en comparaison avec les attentes... Donc crise, oui. Mais des années trente, c'est une comparaison peu en rapport avec l'énormité de la crise qui viendra. Rappelons nous que la crise des années trente malgré sa violence était surtout créée par un système financier délétère. Aujourd'hui il ne s'agit plus de faire le ménage dans le système financier, qui toutes proportions gardées, est somme toute assez simple. Il s'agit de faire le ménage dans une civilisation qui a tout misé sur le pétrole. Détail important tout de même...
L'Homo sapiens se conjugue à la première personne du présent irresponsable...

Avatar de l’utilisateur
laffreuxthomas
Condensat
Condensat
Messages : 564
Inscription : 30 sept. 2005, 14:10
Localisation : Bénin
Contact :

Message par laffreuxthomas » 09 juin 2007, 22:17

Note que tout ne s'est pas écroulé avec la fin de l'esclavage.

Avatar de l’utilisateur
frgo84
Brut lourd
Brut lourd
Messages : 360
Inscription : 05 avr. 2005, 18:11
Localisation : vaucluse

Message par frgo84 » 09 juin 2007, 22:22

mam'zel scarlett.

Avatar de l’utilisateur
frgo84
Brut lourd
Brut lourd
Messages : 360
Inscription : 05 avr. 2005, 18:11
Localisation : vaucluse

Message par frgo84 » 01 juil. 2007, 10:59


C’est officiel : le crash de l’économie américaine a démarré
par Richard Cook, Atlantic Free Press
22/06/2007


Cet article a d’abord été publié sur Atlantic Free Press

C’est officiel ! Notez-le d’une pierre blanche sur vos agendas. Le crash de l’économie américaine a débuté. Ces sont les journalistes économiques Steven Pearlstein et Robert Samuelson qui l’ont annoncé mercredi 13 juin 2007 au matin dans les pages du Washington Post, l’un des principaux médias de l’élite monétaire américaine.

L’éditorial de Pearlstein s’intitulait : “La mainmise de l’expansion sur le point de passer en récession” et opposait le montant extraordinaire de dette aux profits des entreprises sujettes à acquisition par emprunt.

Dans un langage particulièrelent alarmiste par rapport au ton habituel du Washington Post, Pearlstein écrivait : “Il est impossible de prédire le moment magique où tout le monde se rendra enfin compte que les prix payés pour ces entreprises et la dette assumée dans le cadre de l’acquisition ne sont pas compatibles. Lorsque cela arrivera, ce ne sera pas joli. Dans l’ensemble, la valeur des actions et la valorisation de l’entreprise s’effondreront. Les banques annonceront de douloureuses pertes, certains hedge-funds fermeront boutique, et les fonds de capital-investissement présenteront des résultats décevants. Certaines entreprises seront en faillite et d’autres devront être restructurées.”

Plus loin, “Falling stock prices will cause companies to reduce their hiring and capital spending while governments will be forced to raise taxes or reduce services, as revenue from capital gains taxes declines. And the combination of reduced wealth and higher interest rates will finally cause consumers to pull back on their debt-financed consumption. It happened after the junk-bond and savings-and-loan collapses of the late 1980s. It happened after the tech and telecom bust of the late ’90s. And it will happen this time.”

Samuelson’s column, “The End of Cheap Credit,” left the door slightly ajar in case the collapse is not quite so severe. He wrote of rising interest rates, “As the price of money increases, borrowing and the economy might weaken. The deep slump in housing could worsen. We could also discover that the long period of cheap credit has left a nasty residue.”

Other writers with less prestigious platforms than the Post have been talking about an approaching financial bust for a couple of years. Among them has been economist Michael Hudson, author of an article on the housing bubble titled, “The New Road to Serdom” in the May 2006 issue of Harper’s. Hudson has been speaking in interviews of a “break in the chain” of debt payments leading to a “long, slow economic crash,” with “asset deflation,” “mass defaults on mortgages,” and a “huge asset grab” by the rich who are able to protect their cash through money laundering and hedging with foreign currency bonds.

Among those poised to profit from the crash is the Carlyle Group, the equity fund that includes the Bush family and other high-profile investors with insider government connections. A January 2007 memorandum to company managers from founding partner William E. Conway, Jr., recently appeared which stated that, when the current “liquidity environment”—i.e., cheap credit—ends, “the buying opportunity will be a once in a lifetime chance.”

The fact that the crash is now being announced by the Post shows that it is a done deal. The Bilderbergers, or whomever it is that the Post reports to, have decided. It lets everyone know loud and clear that it’s time to batten down the hatches, run for cover, lay in two years of canned food, shield your assets, whatever.

Those left holding the bag will be the ordinary people whose assets are loaded with debt, such as tens of millions of mortgagees, millions of young people with student loans that can never be written off due to the “reformed” 2005 bankruptcy law, or vast numbers of workers with 401(k)s or other pension plans that are locked into the stock market.

In other words, it sounds eerily like 2000-2002 except maybe on a much larger scale. Then it was “only” the tenth worse bear market in history, but over a trillion dollars in wealth simply vanished. What makes today’s instance seem particularly unfair is that the preceding recovery that is now ending—the “jobless” one—was so anemic.

Neither Perlstein nor Samuelson gets to the bottom of the crisis, though they, like Conway of the Carlyle Group, point to the end of cheap credit. But interest rates are set by people who run central banks and financial institutions. They may be influenced by “the market,” but the market is controlled by people with money who want to maximize their profits.

Key to what is going on is that the Federal Reserve is refusing to follow the pattern set during the long reign of Fed Chairman Alan Greenspan in responding to shaky economic trends with lengthy infusions of credit as he did during the dot.com bubble of the 1990s and the housing bubble of 2001-2005.

This time around, Greenspan’s successor, Ben Bernanke, is sitting tight. With the economy teetering on the brink, the Fed is allowing rates to remain steady. The Fed claims their policy is due to the danger of rising “core inflation.” But this cannot be true. The biggest consumer item, houses and real estate, is tanking. Officially, unemployment is low, but mainly due to low-paying service jobs. Commodities have edged up, including food and gasoline, but that’s no reason to allow the entire national economy to be submerged.

So what is really happening ? Actually, it’s simple. The difference today is that China and other large investors from abroad, including Middle Eastern oil magnates, are telling the U.S. that if interest rates come down, thereby devaluing their already-sliding dollar portfolios further, they will no longer support with their investments the bloated U.S. trade and fiscal deficits.

Of course we got ourselves into this quandary by shipping our manufacturing to China and other cheap-labor markets over the last generation. “Dollar hegemony” is backfiring. In fact China is using its American dollars to replace the International Monetary Fund as a lender to developing nations in Africa and elsewhere. As an additional insult, China now may be dictating a new generation of economic decline for the American people who are forced to buy their products at Wal-Mart by maxing out what is left of our available credit card debt.

About a year ago, a former Reagan Treasury official, now a well-known cable TV commentator, said that China had become “America’s bank” and commented approvingly that “it’s cheaper to print money than make cars anymore.” Ha ha.

It is truly staggering that none of the “mainstream” political candidates from either party has attacked this subject on the campaign trail. All are heavily funded by the financier elite who will profit no matter how bad the U.S. economy suffers. Every candidate except Ron Paul and Dennis Kucinich treats the Federal Reserve like the fifth graven image on Mount Rushmore. And even the so-called progressives are silent. The weekend before the Perlstein/ Samuelson articles came out, there was a huge progressive conference in Washington, D.C., called “Taming the Corporate Giant.” Not a single session was devoted to financial issues.

What is likely to happen ? I’d suggest four possible scenarios :

1. Acceptance by the U.S. population of diminished prosperity and a declining role in the world. Grin and bear it. Live with your parents into your 40s instead of your 30s. Work two or three part-time jobs on the side, if you can find them. Die young if you lose your health care. Declare bankruptcy if you can, or just walk away from your debts until they bring back debtor’s prison like they’ve done in Dubai. Meanwhile, China buys more and more U.S. properties, homes, and businesses, as economists close to the Federal Reserve have suggested. If you’re an enterprising illegal immigrant, have fun continuing to jack up the underground economy, avoid business licenses and taxes, and rent out group houses to your friends.

2. Times of economic crisis produce international tension and politicians tend to go to war rather than face the economic music. The classic example is the worldwide depression of the 1930s leading to World War II. Conditions in the coming years could be as bad as they were then. We could have a really big war if the U.S. decides once and for all to haul off and let China, or whomever, have it in the chops. If they don’t want our dollars or our debt any more, how about a few nukes ?

3. Maybe we’ll finally have a revolution either from the right or the center involving martial law, suspension of the Bill of Rights, etc., combined with some kind of military or forced-labor dictatorship. We’re halfway there anyway. Forget about a revolution from the left. They wouldn’t want to make anyone mad at them for being too radical.

4. Could there ever be a real try at reform, maybe even an attempt just to get back to the New Deal ? Since the causes of the crisis are monetary, so would be the solutions. The first step would be for the Federal Reserve System to be abolished as a bank of issue and a transformation of the nation’s credit system into a genuine public utility by the federal government. This way we could rebuild our manufacturing and public infrastructure and develop an income assurance policy that would benefit everyone.

The latter is the only sensible solution. There are monetary reformers who know how to do it if anyone gave them half a chance.

sceptique
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 6428
Inscription : 21 nov. 2005, 17:42
Localisation : versailles

Message par sceptique » 01 juil. 2007, 11:54

Le problème de toutes ces "alertes" est leur fréquence. Cela me rappelle le bon mot de Mitterrand suite à un malaise (en 1978 de mémoire) :
Tous ces journalistes qui annoncent mon décés finiront bien par avoir raison.
Et ils ont eu raison !
Moi aussi, je fais donc une prédiction "renouvelable" d'année en année :
l'an prochain il y aura une crise systémique. Je finirais bien par avoir raison !

Autre astuce classique : 10 personnes (par exemple journaliste ...) font chacune une prédiction de probabilité 10% (par an). Au bout d'un an (plus ou moins) l'un d'entre eux pourra clamer haut et fort : je vous l'avais bien dit ! Quant aux autres cela fait belle lurette que l'on a oublié leurs prédictions foireuses ...
Et, en moyenne, chacun aura son jour de gloire tous les 10 ans !

Bon, d'accord c'est caricatural. Mais cela créé un bruit de fond "prédiction-réalisation" dans lequel il est difficile de distinguer une "vraie" prédiction.

Avatar de l’utilisateur
tolosa
Modérateur
Modérateur
Messages : 865
Inscription : 16 oct. 2005, 22:24
Localisation : Je suis la où mon nom l'indique

Message par tolosa » 01 juil. 2007, 12:20

Selon les intervenants au Forum Economique Mondial, réuni dimanche à Singapour, la communauté internationale fait face à un vrai risque « de chaos économique » résultant des déséquilibres majeurs du système financier global.

La complaisance s’est installée depuis des années de croissance mondiale ininterrompue et aucun indice ne suggére que puisse exister un mécanisme autocorrecteur à même d’éviter un choc important au système financier global, a-t-on mis en garde les délégués participant au forum.

Tharman Shanmugaratnam, le ministre des finances adjoint de Singapour, a averti que la crise financière frappera au moment ou on s’y attend le moins et aura des conséquences « malsaines ». « On ne peut pas prévoir quand cela va arriver, on ne peut pas en prévoir l’ampleur, mais on a le sentiment que quand cela arrivera cela aura un impact plutot sérieux et ça sera très difficile à contrôler, » a déclaré Shanmugaratnam.

Le ministre des finances de la Thaïlande Chalongphob Sussangkarn a déclaré que « malheureusement nous ne voyons aucun mécanisme auto-correcteur » en observant les déséquilibres économiques mondiaux. « Ainsi nous allons vers une situation où il n’y a aucun vrai mécanisme correcteur et en espérant que le marché effectuera la correction un jour ou l’autre. »

Les déséquilibres globaux en question, ce sont les déficits jumeaux du budget des USA et de leur balance commerciale, l’accumulation d’énormes réserves en devise étrangère par les banques centrales asiatiques et des taux de croissance divergents dans les principales économies mondiales.

Une partie du problème se situe en Asie, qui possède la plus grande partie des 2700 milliards de dollars de réserves détenus à l’étranger, et qui devra prendre une décision à ce sujet, juge le ministre des finances thaï.

Il semble que l’Est Asiatique se contente d’accumuler ces déficits des Etats-Unis, et plus ils les accumulent, plus ils veulent se protéger, pour s’assurer que la valeur du dollar US ne diminue pas, car sinon toutes les banques centrales auront un problème, a averti Chalongphob.

« Ainsi je pense que c’est à l’Est Asiatique de jouer un rôle important pour réorienter le système financier global, car la c’est la région qui détient la plus grande partie des réserves mondiales.

Shanmugaratnam a indiqué que la communauté internationale doit se préparer pour « les imprévus non prévus [1] qui surviennent avec le temps, et qui pourraient amener un imprévu non prévu malsain dont les conséquences sont imprévisibles pour les marchés financiers globaux. »

Les bulles des valeurs boursières et immobilières sont les preuves qui suggérent qu’un choc financier pourrait surgir a mis en garde Shanmugaratnam.

Il y a en ce moment un haut degré de complaisance au sortir d’une période très longue de taux d’intérêt faibles et de basse volatilité, mais les observateurs chevronnés, ceux qui sont là depuis assez longtemps, savent que l’arrivée d’un choc est très vraisemblable à un certain moment.

« Vous vraiment ne pouvez pas dire comment ce qui se passe va finir, mais cela pourrait être substantiel et je pense que les marchés émergeants doivent se préparer, doivent mettre en place les amortisseurs pour gérer cette sorte d’événement. »
Publication originale Forbes,

sceptique
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 6428
Inscription : 21 nov. 2005, 17:42
Localisation : versailles

Message par sceptique » 01 juil. 2007, 12:53

tolosa a écrit : Shanmugaratnam a indiqué que la communauté internationale doit se préparer pour « les imprévus non prévus [...] et qui pourraient amener un imprévu non prévu malsain dont les conséquences sont imprévisibles [...] »
Difficile à prévoir ! :-D ;)

ABC
Gaz naturel
Gaz naturel
Messages : 981
Inscription : 15 mars 2007, 15:45
Contact :

Message par ABC » 01 juil. 2007, 13:28

Pour ceux qui veulent rester dans l'ambiance "nous sommes assis sur un baril de poudre qui va bientôt exploser", la dernière émission de "rue des entrepreneurs"(j'ai bien dit "rue des entrepreneurs" et non "là-bas si j'y suis") était justement consacré au risque de crise financière généralisée: site de l'émission.

Bon ceci dit, par rapport à ce que disait sceptique, pour ce qui est du site europe 2020, ils nous annonçaient la crise déjà l'année dernière...

Avatar de l’utilisateur
CP3
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 1866
Inscription : 21 janv. 2007, 20:03
Localisation : Vaucluse
Contact :

Réponse à SCEPTIQUE

Message par CP3 » 01 juil. 2007, 14:05

sceptique a écrit :Le problème de toutes ces "alertes" est leur fréquence. Cela me rappelle le bon mot de Miterrand suite à un malaise (en 1978 de mémoire) :
Tous ces journalistes qui annoncent mon décés finiront bien par avoir raison.
Et ils ont eu raison !
Moi aussi, je fais donc une prédiction "renouvelable" d'année en année :
l'an prochain il y aura une crise systémique. Je finirais bien par avoir raison !

Autre astuce classique : 10 personnes (par exemple journaliste ...) font chacune une prédiction de probabilité 10% (par an). Au bout d'un an (plus ou moins) l'un d'entre eux pourra clamer haut et fort : je vous l'avais bien dit ! Quant aux autres cela fait belle lurette que l'on a oublié leurs prédictions foireuses ...
Et, en moyenne, chacun aura son jour de gloire tous les 10 ans !

Bon, d'accord c'est caricatural. Mais cela créé un bruit de fond "prédiction-réalisation" dans lequel il est difficile de distinguer une "vraie" prédiction

SCEPTIQUE fait bien Remarquer la technique utilisée , selon moi , ce que
decrit SCEPTIQUE n' est pas caricatural .

sceptique
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 6428
Inscription : 21 nov. 2005, 17:42
Localisation : versailles

Message par sceptique » 01 juil. 2007, 15:32

ABC a écrit :Bon ceci dit, par rapport à ce que disait sceptique, pour ce qui est du site europe 2020, ils nous annonçaient la crise déjà l'année dernière...
Et, en persévérant, ils finiront bien par avoir raison !

Chambord
Kérogène
Kérogène
Messages : 13
Inscription : 17 août 2005, 22:45
Localisation : France, Reims

Message par Chambord » 05 juil. 2007, 14:12

Bon ceci dit, par rapport à ce que disait sceptique, pour ce qui est du site europe 2020, ils nous annonçaient la crise déjà l'année dernière... Et, en persévérant, ils finiront bien par avoir raison !


Il faut bien appâter le client : le coût de la revue s'élève à la modique somme de 200 € par an pour 10 numéros. Si LEAP 2020 annonçait que les USA sont engagés dans une période d' insolente prospérité inébranlable pour plusieurs décennies, il n'enregistrerait pas le moindre abonnement...

L'anti-américanisme, ou d'une façon plus générale les informations ou annonces défavorables aux USA, attirent le chaland.

Avatar de l’utilisateur
mrlargo
Modérateur
Modérateur
Messages : 1401
Inscription : 19 avr. 2006, 14:38
Localisation : La Tour du Pin
Contact :

Re: "confirmation rupture systémique globale" LEAP

Message par mrlargo » 21 janv. 2008, 17:54

UP...

Je trouve qu'ils ne se sont pas trop mal débrouillés...

Lien Leap

Il y a un an, LEAP/E2020 annonçait que 2007 marquerait l'entrée des Etats-Unis dans ce que notre équipe avait appelé, « la Très Grande Dépression US ». A l'époque, l'esprit dominant était largement euphorique. Le mot « subprime » était inconnu du grand public et les experts estimaient que la crise immobilière américaine resterait sans conséquence pour le reste de l'économie américaine (les mêmes se refusant à simplement imaginer qu'elle puisse avoir un impact global).
La différence entre l’amour et l’argent, c’est que si on partage son argent, il diminue, tandis que si on partage son amour, il augmente. L’idéal étant d’arriver à partager son amour avec quelqu’un qui a du pognon.
(Philippe Geluck)

Répondre