Si je regarde les civilisations passées, les "fléaux" (guerres, maladies, famines) si on les remet à l'échelle de temps et de la surface de la planète, représentent un faible pourcentage par rapport à la vie qui s'est alors passée... Bien sûr on aime relater que ce qui "bouge" et qui fait du bruit...(souvent dans et à cause des villes ou des seigneurs) et on omet de s'occuper des non-événements où il n'y a rien à dire : les régions et périodes restées paisibles et florissantes... et qui sont largement majoritaires. Mais que dire d'une vie quotidienne tranquille dans les livres d'histoire ? .
Je ne parle pas de la transition vers l'après-pétrole qui sera douloureuse en raison des habitudes prises et de la non-prévoyance, (encore que je pense qu'on se débrouillera certainement, l'humain étant très inventif et rapide à la réaction... quand nécessaire) mais je parle de ce qui va se passer après.
J'ai dit que les maladies engendrées par la civilisation moderne vont disparaître avec elle : cancer et sida en font partie. Si à l'époque déjà il y a eu rarement des cancers ce ne sont probablement pas les paysans des campagnes qui étaient atteints, mais bien les "riches" de l'époque parce qu'ils menaient un mode de vie de pacha.
Il n'y a aucune raison que les vieilles maladies reviennent : nous les connaissons à présent et connaissons leurs causes. Elles sont du passé. Le savoir qui se perd je ne sais pas, mais je ne compare pas l'époque passée à l'époque à venir, même qu'elles sont sans pétrole toutes les deux : l'humain est devenu intellectuel, il va passer du fax, du portable, de la cravatte, de la voiture et de l'avion... à Robinson Crusoé... et il se comportera donc tout à fait différemment qu'un paysan du Moyen âge où d'un gars du néolithique (qui était d'ailleurs déjà très moderne)
Dans la nature un animal sauvage n'est pratiquement jamais malade : soit il vit soit il meurt. Mais il ne le sait pas. L'humain est conscient de son existence : avec un mode de vie adapté il n'est jamais malade : et il sait éviter les maladies. S'il tombe malade pour une raison ou une autre il n'est pas soumis à la sélection naturelle comme l'animal : il a un inestimable avantage en plus, car il sait ce qu'il a, pour quelle raison et il peut se soigner... Mais bon, faut quand même pas demander la vie éternelle...
