La réflexion d'Oxymore que un autre topic vient de me remémorer cette idée :
Nous sommes un bon nombre ici à être au courant du peak-oil et de ses conséquences, pour les plus pessimistes d'entre nous : guerres, famines, etc…oxymore a écrit :Le forum traduit la pression énorme ressenti par l’individu. Visiblement la cogitation des intervenants est d’un bon niveau, alors des calculs et des suppositions issues de l’imagination fertile autoalimentent les données fausses des états mais recoupées par diverses sources et on fini par se convaincre d’y voir clair. Les nouvelles qui appuient dans le sens du catastrophisme sont amplifiées et les nouvelles qui repoussent une échéance indéniable sont minorées. On a hâte d’y être tout en redoutant quand même. Aucun esprit sain ne peut souhaiter la chute d’une économie sous prétexte de sauver des animaux ou un paysage.
Ça ne nous empêche d'attendre impatiemment de voir des routes dégagées, les compagnies aériennes en faillite, la bourse se planter la tronche, la bulle immobilère exploser, les gens voir la société de consommation devenir un gros porte nawak… et de prendre un certain plaisir à surveiller les cours de la finance, le prix du baril (en jouer, même, et prévoir de fêter ce qui n'est pas une bonne nouvelle pour plein de gens…), de guetter les signes avants-coureurs, les tractations géopolitiques, les prix des céréales…
Bref, sommes-nous névrosés ? Tirons-nous une certaine jouissance dans les situations catastrophiques ? Nous épanouissons-nous dans la crise ?
Ne sommes-nous là que pour nous tenir au courant, ou pouvons-nous admettre que dans notre personnalité, même avant de penser à un pic quelconque, germait déjà cet esprit de « hi, hi, ça va merder, c'est rigolo » ?
Bien sûr, le sondage est anonyme, développe qui veut !
(et hop ! tous sur le divan !)
