Lo a écrit :
Sans laisser tomber l'étude de la première solution (la deuxième est loufoque et moins reversible), il convient d'agir en urgence sur quelque chose dont la responsabilité est maintenant évidente : nos émissions de GES.
Quelques faits :
Nos émissions de CO2 sont responsables à 55% de l'effet de serre.
Nous ne pouvons matériellement pas les faire diminuer drastiquement dans les années proches (les plus optimistes parlent de les diviser par 4 d'ici 2050) ce qui ne fait que ralentir l'amplification de l'effet de serre, mais ne l'arrête pas ni ne le fait diminuer.
L'inertie des phénomènes en cours fait que la température continuera à augmenter dans 50 ans, voire 100 ans à cause des GES émis dans le passé.
La conclusion qui s'impose : la réduction des émissions de GES ne fait que rétarder l'échéance, elle réserve la catastrophe à nos enfants ou nos petits enfants mais ne traite pas le vrai problème qui est de faire baisser rapidement et globalement la température de la planète pour éviter les emballements qui nous conduisent tout droit à la catastrophe.
Quand aux solutions, il y en a surement une infinité, les réduire à la géo ingénierie est extrêmement réducteur et en tout cas contre productif en matière de production de solutions innovantes.
Refuser de les étudier, de les expérimenter, et d'en discuter revient à faire la politique de l'autruche et à se résigner à finir dans le mur.
A se focaliser sur la réduction des émissions de GES, on oublie de bien poser la problématique et donc on se prive de la possibilité de trouver une solution qui réponde à la vrai question : faire baisser la température du malade pour le garder en vie.