LeLama a écrit : En fait, je ne trouve pas un facteur 100, mais un facteur 2000 !
Intéressant. Même si le contexte énergétique et technique a changé, il semble évident que la chute va être rude, à moins de trouver rapidement un substitue pour chaque pourcentage perdu lors de la déplétion, en clair, une vrai énergie de substitution avec un développement industriel en pleine croissance.GillesH38 a écrit :rien que l'énergie humaine fournit environ 1 % de l'énergie qu'on consomme actuellement. On ne tombera donc pas plus bas ! en utilisant l'énergie animale, et l'eau et le vent mécaniques (moulins), on gagne surement un facteur 2 ou 3 en plus. Donc disons qu'on peut compter sur quelques % de la conso actuelle.
Après la société de surconsommation, la société de recyclage. Pour ceux qui n'irons pas dans les mines, il y aura le triage manuel, au choix, des cadavres techno terreplatistes de la société industrielle. Sympa comme perspective.GillesH38 a écrit : les minerais s'épuiseront un jour comme les fossiles....

Cela me rappelle la discussion d'hier avec sceptique.GillesH38 a écrit : si tu passes 10 % de ton temps a aller chercher de l'eau potable au puits, tu apprécierais bien sur d'avoir de l'eau courante.

Tout à fait. Une tache faite souvent par les enfants (pas d'école) et les femmes en Afrique. Comme la machine à laver le linge, qui a libéré du temps aussi (lavoir).
Bravo, Gilles !GillesH38 a écrit : Le niveau de vie moyen de la société se stabilise comme un compromis entre ce que nous acceptons comme effort pour en avoir les avantages (compromis bien evidemment eminemment subjectif, personnel, et culturel).
Tu touches effectivement du doigt la difficulté qu'ont les occidentaux à s'affranchir de leur environnement techno science. Tu coupes sur Paris l'électricité à une heure de pointe et c'est une horreur dans les 10 minutes qui suivent dans les transports en commun. Tu coupes l'eau une semaine dans cette même ville et c'est un cauchemar pour l'ensemble de la population parisienne. Etc...
Mais nous n'admettons pas aujourd'hui que cela soit d'une part possible, et d'autre part notre proche avenir. C'est pourtant le quotidien de milliards d'humains, même dans des pays européens (comme en Grèce cet été) ou de pays américains.
Et c'est ce passage entre notre contexte actuel (sécurité d'alimentation énergétique) et le contexte plus chaotique (instabilité énergétique) que nous avons du mal à appréhender (réaction de la population).
Certes, la société se stabilisera lorsque chaque individu aura ses compromis comme tu soulignes, mais nous partons de bien haut pour que cela ne se passe pas sans douleur.
Nécessité du confort, certes non, mais nécessité de l'électricité dans un contexte urbain ou saisonner (hiver froid), assurément. Combien de gens sont incapables de manger et de se chauffer sans électricité (donc sans gaz et fuel - voir chaudière) sur leur habitation ? Une immense majorité.GillesH38 a écrit : mais selon moi on a tendance à surestimer largement la nécessité du confort occidental, y compris de l'électricité, et encore plus des ordinateurs !
Tout à fait, du moment que la déplétion soit lente.GillesH38 a écrit : mais on peut tres bien quitter cette dépendance en quelques générations si ca devient beaucoup trop compliqué à maintenir.