Heureusement, on vient de prendre la décision de lancer un double de Cryosat en un clin d'oeil, ce qui signifie en langage spatial, dans deux ans.

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Se détacher du groenland ? C'est plutot rare en gros morceau.Alter Egaux a écrit :Ce soir, j'ai entendu une info inquiétante, sur France Inter : un bloc grand comme 2 fois la France serait en train de se détacher du Groenland (?), entrainant une élévation rapide de la mer.
C'est confirmé ?
source : http://www.cyberpresse.ca/article/20070 ... IRONNEMENTLes sombres prévisions attendues cette semaine à Bruxelles de la part du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GEIEC) pourraient bien être encore trop conservatrices, indiquent de nouvelles données sur les glaces de mer dans l'Arctique.
Une étude américaine sur le couvert de glace nordique a révélé non seulement que la superficie de la glace en 2006 était la deuxième plus faible jamais observée, mais également que la glace recule plus rapidement que les modèles climatiques l'avaient prédit.
Walt Meier, climatologue pour le National Snow and Ice Data Centre, au Colorado, estime que les prévisions des modèles climatiques pourraient sous-estimer ce qui nous attend dans le futur.
Le Centre de M. Meier mesure la superficie annuelle maximale de la glace dans l'Arctique à la fin de l'hiver nordique, soit au 31 mars. Cette année, 14,7 millions de kilomètres carrés de l'océan Arctique tout autour du pôle Nord étaient recouverts par au moins 15 pour cent de glace. C'est à peine plus que les 14,5 millions de kilomètres carrés de l'an passé, la plus faible superficie annuelle jamais enregistrée.
La moyenne, entre 1979 et 2000, était de 15,7 millions de kilomètres carrés.
Mais l'équipe de M. Meier a aussi comparé ses relevés, basés sur des images captées par satellite, avec les prévisions des modèles climatiques développés par le millier de scientifiques du GEIEC. Ce groupe d'experts doit dévoiler vendredi un rapport détaillant certaines des conséquences anticipées des changements climatiques. Des fuites laissent croire que ces effets pourraient inclure une hausse du niveau des océans susceptible de forcer le déplacement de centaines de millions de personnes vivant dans des contrées de faible altitude, le plus souvent parmi les plus pauvres de la planète.
Si on compare les données des modèles du Groupe d'experts avec les relevés actuels remontant à la fin des années 1970, on constate un écart troublant, a commenté M. Meier. «On voit, l'été plus particulièrement, que la glace rétrécit en fait beaucoup plus vite que les modèles le prédisaient. Ces modèles ne tiennent peut-être pas compte de certains des processus à l'origine du recul de la glace, de certains mécanismes de rétroaction qui accélèrent le déclin de la couverture de glace», a expliqué M. Meier.
Les prévisions du Groupe devraient donc être considérées comme des «estimations conservatrices», a-t-il dit.
Les observations de l'équipe de M. Meier montrent que le recul de la glace est universel dans les régions circumpolaires. Bien que de petites augmentations de courte durée aient été observées, comme dans le golfe du Saint-Laurent, par exemple, l'Arctique canadien, de la baie de Baffin à la mer de Beaufort, a enregistré une diminution «significative» de la couche de glace.
Charles Muller sort de ce corps, tu es démasqué scélérat.mahiahi a écrit :D'ailleurs, même si toute la glace terrestre fondait, ça ne ferait pas grand chose sur le niveau des mers
http://www.humanite.presse.fr/journal/2 ... -03-848912Il y a assez de glace sur le Groenland pour faire monter le niveau de la mer de 6 à 7 mètres sur tout le globe. Pour l’heure, l’élévation est de 3 mm par an, soit 3 cm en dix ans. En résumé, à l’avenir, dans le nord, la banquise peut disparaître totalement en été et se reformer en hiver. Ensuite, une rétroaction positive accélérerait la fonte des glaces sur le Groenland, déclenchant une surélévation du niveau de la mer.
ouch... Les spécialistes se sont prononcés... (sans même envisager l'Antarctique). Bon c'était une jolie tentative Mahiahi... mais sans lendemain... Nous avons vraiment la capacité de nous mettre dans un pétrin pas possible...Il y a assez de glace sur le Groenland pour faire monter le niveau de la mer de 6 à 7 mètres sur tout le globe
Jean-Louis Borloo va prendre la température des glaciers au Groenland.
Le ministre du Développement durable est parti mesurer les effets du réchauffement de la planète sur les glaciers du Groenland. Une escapade de 24 heures jugée coûteuse en carbone par les défenseurs de l'environnement.
Le ministre de l'Ecologie et du Développement durable, Jean-Louis Borloo, accompagné des grands noms de la climatologie française, se rend ce lundi en voyage éclair au Groenland, où la température moyenne s'est réchauffée deux fois plus vite que sur le reste du globe ces cent dernières années. Le ministre, qui entend prendre ainsi la mesure du changement climatique et en constater les effets, ira jusqu'au glacier Kangerlua, dans le fjord d'Ilulissat, à plus de 200 km au nord du cercle polaire sur la côte ouest du Groenland.
Ce glacier, devenu le grand témoin du réchauffement, a reçu ces derniers mois les visites de la chancelière allemande Angela Merkel, du président de la Commission européenne, Jose Manuel Barroso, ou de la présidente démocrate du Congrès américain, Nancy Pelosi. Le fjord d'Ilulissat (plus de 40.000 ha) a été classé au patrimoine mondial de l'humanité en 2004. Etudié depuis plus de 250 ans, notamment par les expéditions de Paul-Emile Victor, le site a permis d'enrichir la compréhension du changement climatique et de la glaciologie de la calotte glaciaire.
Le ministre, qui a affrété l'Airbus présidentiel, sera accompagné par une délégation de quarante personnes, comprenant notamment les climatologues Hervé Le Treut et Jean Jouzel, le glaciologue Gérard Ancellet, ainsi que l'explorateur Jean-Louis Etienne et le photographe Yann Artus-Bertrand. Cette escapade de 24 heures sera jugée coûteuse en carbone par les défenseurs de l'environnement, compte tenu des émissions de CO2 (l'un des principaux gaz à effet de serre) dégagées par les vols de l'aviation civile. Le trajet de 7.000 km conduira à l'émission de 65 tonnes de CO2, que le ministère a prévu de compenser à travers une contribution à un projet écologique dans le cadre du protocole de Kyoto.
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