@ Gilles Wouép , mais on peut mourir de faim et d'asphyxie en même temps .On peut mourir de faim ou d'indigestion, mais pas des deux à la fois.
Phyvette
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Encore une fois, je le répète, il n'est pas besoin d'avoir 1000 ppm pour que le RC puisse être catastrophique. Et un ecroulement de la société ne veux pas forcement dire un écroulement des émissions de GES.GillesH38 a écrit :Th : ce n'est pas moi qui ai besoin d'etre rassuré, plutot ceux qui voient leur avenir comme un ecroulement de la société joint à un RC catastrophique
sur le premier point, non peut etre pas, mais bon combien doit -on viser alors.. Sur le second, si !th a écrit : Encore une fois, je le répète, il n'est pas besoin d'avoir 1000 ppm pour que le RC puisse être catastrophique. Et un ecroulement de la société ne veux pas forcement dire un écroulement des émissions de GES...
En cas de récession due au PO, au vu des problèmes monstrueux des rendements agricoles sans pétrole (entre autres), je doute fort que la population augmente.th a écrit : En cas de récession due au PO, seul le terme "Production par personne" baisse directement. Les termes 'Population' , 'Contenu en gaz carbonique de l'énergie' et ' Intensité énergétique de l'économie' peuvent croître.
Il y aurait probablement une baisse des émissions, mais pas forcement la division par 2 nécessaire à la stabilisation.
certes, mais le probleme est quand tu parles de "risques" : il faut bien réaliser qu'il y a un compromis entre les deux problemes à trouver : le risque du RC est une fonction croissante de la consommation de fossile, mais le risque d'une catastrophe économique est plutot une fonction décroissante , en tout cas tant que les conséquences du RC ne sont pas devenues catastrophiques.th a écrit : En cas de récession due au PO, seul le terme "Production par personne" baisse directement. Les termes 'Population' , 'Contenu en gaz carbonique de l'énergie' et ' Intensité énergétique de l'économie' peuvent croître.
Il y aurait probablement une baisse des émissions, mais pas forcement la division par 2 nécessaire à la stabilisation.
+1Je ne suis pas du tout convaincu qu'un RC modéré soit bien plus grave que les conséquences d'un PO brutal...
il y a la aussi un petit pb de débit, cf posts de jagermeifter, celui intitulé recapitulatif rapide:http://forums.oleocene.org/viewtopic.ph ... &start=255C'est un scénario peu probable pour l'Europe (qui va plutôt se nucléariser, je pense), de même que pour le reste du monde
Carib a écrit :bonjour
Ca fait un moment que je me suis inscrite sur oleocene, je n'ai pas reçu de mail pour confirmer et je ne parviens pas à refaire l'inscription du coup.
J'ai demandé au fiston de s'inscrire pour moi, idem !
Je voulais surtout vous signaler que le taux de CO2 sanguin c'est lui qui nous pousse à respirer. Ce taux dépend d'une personne à l'autre. Pour un fumeur insuffisant respiratoire chronique dont le pH sera aux alentours de 7,15, ce taux sera différent d'un jeune sportif sain. Et si on veut rééquilibrer le taux selon une normale précise on risque même de faire mourir la personne qui oubliera de respirer.
C'est ainsi qu'un SDF est arrivé en réa. J'ai cru bien faire en le décrassant totalement (sur ordre médical). Cet afflux d'oxygène par les pores de la peau a été mortel. Nous aurions dû laver un bras, attendre un jour, faire l'autre bras etc.
Il y a les chiffres normaux qu'on apprend à l'école et les chiffres de la personne dont l'organisme s'est adapté. Si on lui en donne le temps, le corps change ses propres limites et s'adapte. Par exemple un jeune diabétique enrhumé est arrivé avec sa valise dans sa voiture. Il ne se sentait pas bien. pH sanguin : 6,95 ! il aurait dû être mort. Son corps a eu 8 jours pour s'adapter, il se sentait patraque c'est tout.
Une dame arrive pour un problème pulmonaire : glycémie de contrôle : 15g ......... argggg aussi vite insuline à la pompe. A 10 grammes elle a fait un malaise hypoglycémique !
Ces exemples c'est pour dire que si le co2 environnant augmente doucement, le corps humain peut supporter plus qu'on ne croit dès lors qu'on a le temps de s'adapter
Réponse de CaribThibaud a écrit : Si le Co2 augmente progressivement, notre organisme s'adaptera ... jusqu'à l'hypoxie !
Le phénomène est bien connu des pompiers . Un pöele mal règlé et c'est la mort de tout un foyer ...
Carib a écrit :justement le poele mal réglé c'est du gaz qui tue en une nuit tout le monde.
Dans le cas d'un CO2 qui augmente doucement avec les semaines, mois, années, c'est différent. L'organisme a le temps d'adapter la physiologie à l'environnement. On peut penser que le pH sera un peu plus acide, le taux de CO2 commandant l'inspiration changera doucement lui aussi, bref en apparence tout ira bien. Mais pour maintenir cet équilibre le corps utilise d'autres organes. Quand les poumons sont un peu déficients, pendant un temps c'est le coeur qui pourra compenser dans une certaine mesure. ou bien il y a une forte relation entre les reins et les poumons, les uns pouvant rectifier en partie les déficiences des autres.
Le problème c'est d'abord un déséquilibre brutal. Comme l'ablation d'un poumon ou lobe pulmonaire par exemple. En inspirant on crée une dépression qui fait entrer l'air frais dans les bronches et permet au sang d'être aspiré dans l'oreillette droite du coeur. En enlevant un lobe on change cette dépression et souvent le coeur qui a compensé des années risque de décompenser pour pas grand chose. Par exemple on commence à passer des grosses molécules comme un culot sanguin, dès le début de la transfusion la personne se retrouve en oedeme aigu du poumon, c'est le coeur qui flanche littéralement.
D'autre part pour les insuffisants chroniques il arrive un moment où c'est le taux d'oxygène qui va générer les mouvements pulmonaires. Jusqu'où peut-on aller dans la tolérance à une montée de CO2 ? cette tolérance sera différente selon que vous avez affaire à un jeune en bonne santé ou à un senior dont l'organisme est en équilibre instable.