Par exemple, la culture du blé pour faire de l'éthanol permet d'éviter, par la substitution au pétrole, entre 0,2 et 0,6 tonne de gaz carbonique par hectare et par an. Mais la conversion, aux Etats-Unis, de cultures en forêts de pins permet (par la croissance des arbres) d'économiser 3,2 tonnes de gaz carbonique par hectare et par an. Mieux vaudrait donc faire pousser des arbres que cultiver des céréales destinées à faire rouler des automobiles.
La canne à sucre a le meilleur rendement des agrocarburants existants : près de 2 t/ha d'émissions évitées. Mais c'est beaucoup moins que ce que permettrait d'économiser la transformation de cultures en forêt tropicale (entre 4 et 8 t/ha), et désastreux si la canne à sucre se développe par la déforestation (qui "coûte" près de 200 t/ha par an d'émissions).
leur approche est intéressante mais leur calculs sont foireux
une foret n'absorbe du CO2 que lorsqu'elle grandit, une fois une forêt mature il n'y a plus aucune absorption de CO2, le volume de bois a l'ha reste constant; l'arbre qui croit est compensé par l'arbre qui meurt et se décompose...
une forêt n'est pas un "puits a carbone" contrairement a ce que pense de nombreuses personnes, sinon il devrait y avoir des gisements de charbon/pétrole sous chaque vieille forêt
