message de la modération : il s' agit de vidéo sur une " pretendue arnaque climatique"

Je n' ai pas visionné cette vidéo. Oléocéne ne saurais confirmer les propos tenus dans cette vidéo.
Energy_isere
Modérateurs : Rod, Modérateurs
Source : LCIArctique: fonte record de la banquise
16 septembre 2007
La fonte de la calotte polaire dans l'Arctique a atteint un niveau sans précédent depuis le début de l'observation par satellite datant de près de 30 ans, ouvrant le passage maritime du Nord-Ouest qui relie l'Europe à l'Asie, selon l'Agence spatiale européenne (ESA). L'ESA a constaté que la calotte glaciaire arctique n'avait jamais été aussi mince depuis le début de la collecte d'informations par satellites en 1978, indique-t-elle sur son site internet. La couche de glace couvre désormais trois millions de kilomètres carrés dans cette région, soit environ un million de moins que les minima enregistrés en 2005 et 2006, selon l'agence. "Au cours des dix dernières années, il y a eu une réduction de la couche de glace d'environ 100.000 km2 par an en moyenne, une baisse d'un million de km2 en seulement un an est donc extrême", souligne Leif Toudal Pedersen, du Centre spatial danois sur le site de l'ESA. Selon certaines prévisions, la calotte glaciaire arctique, sensible aux bouleversements climatiques, pourrait disparaître totalement d'ici 2040.
La banquise arctique a connu un nouveau record de fonte au cours de l'été
LE MONDE | 18.09.07
La fonte estivale de la banquise arctique s'accélère. Son extension a atteint un niveau historiquement bas ces derniers jours. Par rapport au précédent record, qui remonte à 2005, l'été 2007 aura vu la superficie des glaces de mer diminuer de l'équivalent de deux fois la surface de la France : au 9 septembre, elles ne couvraient que 4,24 millions de km2, contre 5,32 millions de km2 il y a deux ans, selon le Centre américain de données sur la neige et la glace (NSIDC). L'Agence spatiale européenne (ESA) fait le même constat à partir des images du satellite Envisat. "La réduction de la banquise était de 100 000 km2 en moyenne chaque année, commente Leif Toudal Pedersen, du Centre spatial danois. Si bien que la perte d'un million de km2 représente une chute extrême."
"Battre des records est presque devenu une habitude, note Jean-Claude Gascard, directeur de recherche au Laboratoire d'océanographie et du climat et responsable du programme européen Damocles. A ce rythme, la banquise estivale pourrait avoir disparu en 2020." Soit beaucoup plus tôt que ne le prévoient les modèles climatiques, qui tablent plutôt sur des eaux libres en été au pôle Nord vers 2050.
Actuellement embarqué sur le brise-glace russe Fedorov, Jean-Claude Gascard peut littéralement toucher du doigt le phénomène : pendant plusieurs jours, le bâtiment a cherché en vain une plaque de glace suffisamment consistante pour accueillir une base dérivante comptant 25 personnes et 300 tonnes de matériel. Les scientifiques russes vont devoir se replier sur un îlot au large de l'archipel de Severnaya Zemlia, ce qui amputera le programme de recherche. "Il n'est pas impossible que nous aboutissions au constat que seules des expéditions en bateau dérivant sont désormais praticables en Arctique", constate le chercheur.
A quoi tient cette fonte accélérée ? Jean-Claude Gascard avance deux explications : des étés plus chauds, liés au réchauffement climatique et marqués par une couverture nuageuse basse, "qui accroît l'effet de serre plutôt qu'elle ne réfléchit le rayonnement solaire". Mais aussi "une accélération fantastique de la dérive transpolaire des glaces de mer". Le voilier Tara, prisonnier volontaire de la banquise pour l'étudier, a connu un déplacement deux fois plus rapide que prévu.
Cette dérive conduit à l'évacuation des glaces de l'océan Arctique par le détroit de Fram, entre le Groenland et l'archipel du Spitzberg. Les vents en sont le principal moteur. Leur régime semble subir une modification liée à un changement de distribution des champs de haute et basse pressions en Arctique. Cette année, "les vents dominants ont apporté du sud de l'air chaud, notamment sur les côtes de Sibérie orientale", souligne Sheldon Drobot, de l'université du Colorado. Spécialisée dans la prévision de l'évolution de la banquise, son équipe a été surprise par sa dislocation accrue en juillet. "Nos images satellites montrent aussi une perte de la glace ancienne, ce qui pourrait correspondre à un amincissement de la banquise", poursuit-il.
Les indices des satellites sont corroborés par les observations in situ. Le brise-glace allemand Polarstern, qui a parcouru l'océan Arctique pendant tout l'été, a constaté que l'épaisseur moyenne de la banquise était d'environ un mètre, soit une diminution de moitié depuis 2001. Alors qu'il se trouvait à 150 km du pôle Nord, le navire océanographique a connu une journée entière de pluie.
Hervé Le Goff, ingénieur de recherche (CNRS) qui vient de partir hiverner sur Tara pour le programme Damocles, raconte que le voilier, à 400 km du pôle, a été baigné par des pluies intermittentes "tout le mois d'août. Il y a vingt ans, il ne pleuvait pas dans ces coins-là".
Ces transformations radicales de l'océan Arctique, qui aboutiront à l'ouverture estivale de nouvelles routes maritimes - le passage du Nord-Ouest et bientôt celui du Nord-Est -, ont déjà des conséquences sur la faune. Les 25 000 ours blancs, privés de banquise qui constitue leur territoire de chasse, pourraient voir le nombre réduit de plus des deux tiers d'ici à 2050, selon une étude américaine de l'US Geological Survey.
"Je pense cependant que les principaux impacts de la diminution de la banquise seront sociaux, estime Sheldon Drobot. Des indices montrent que cela va modifier le régime des pluies en Europe de l'Ouest, ce qui pourrait avoir une influence majeure sur l'agriculture, la viticulture et d'autres activités économiques."
L' article complet de contreinfo : http://contreinfo.info/article.php3?id_article=1313En Arctique la température de la mer a augmenté de 5°
Les chercheurs constatent une hausse des températures sans précédent des eaux de surface : « Les valeurs vont de 5 à 7°. Jamais encore on n'avait observé de tels phénomènes. L'eau océanique n'a jamais été aussi chaude. »
"Dans l'océan Arctique, nous avons constaté de sérieux changements climatiques ayant un caractère global", a indiqué dans un entretien avec les journalistes jeudi le chef du secteur d'océanologie à l'Institut de l'Arctique et de l'Antarctique et chef adjoint de l'expédition scientifique Arktika-2007, Igor Achik.
Qui peut me dire ce quelle va être la modification du régime des pluies en Europe de l'Ouest suite à la fonte de la banquise arctique ?energy_isere a écrit :La banquise arctique a connu un nouveau record de fonte au cours de l'été
LE MONDE | 18.09.07
"Je pense cependant que les principaux impacts de la diminution de la banquise seront sociaux, estime Sheldon Drobot. Des indices montrent que cela va modifier le régime des pluies en Europe de l'Ouest, ce qui pourrait avoir une influence majeure sur l'agriculture, la viticulture et d'autres activités économiques."
Des fois je me trouve un peu trop pessimiste, mais là j'ai trouvé mon maitrerico a écrit :La fonte totale de la banquise est prévue pour 2030. Je pense qu'en 2010 l'affaire est réglée.
Pffffff !DominiqueBoscher a écrit :au fait Al Gore avait dit que lorsque la banquise serait fondue, le niveau des mers augmenterait de combien déjà ?...
Les Pays Bas doivent être inquiets ?...