Ce que tu proposes là est un libéralisme bien tempéré, impliquant une forte implication de l'état, par les taxes pour traduire en coûts les externalités négatives, mais aussi, pour être cohérent, par des subventions pour les externalités positives. On est bien loin du discours actuel. Ce qui pose problème, c'est que pour tester le niveau d'utilisation de ressources non renouvelables, afin de calculer le niveau d'imposition, par exemple, il faudra mettre en place une lourde et coûteuse administration.mobar a écrit :Ca c'est la définition du libéralisme façon Madelin. Je suis bien d'accord sur ses limites.mrlargo a écrit : Le libéralisme , c'est limiter les contraintes au maximum, pour laisser les énergies se développer. C'est par définition totalement incompatible avec des facteurs limitants du soutenable.
Maintenant que de plus en plus d'acteurs ont pris conscience de la nécessité d'intégrer les externalités dans le jeu économique pour assurer sa pérennité on peut envisager un néolibéralisme ouvert sur lles questions d'environnement et de ressources naturelles.
Le rôle du politique c'est de proposer des visions permettant d'assurer une meilleure qualité de vie, plus de prospérité et de bien être. Il doit composer avec les contraintes nouvellemnt identifiées.
Je suis sur qu'il va le faire, non pas parce qu'il l'a planifié ou pour satisfaire à une idéologie mais parce qu'il y sera contraint par la pression des intérêts bien compris des principales composantes du système.
Drôle de libéralisme.
