Total engrange de confortables bénéfices pendant que les carburants flambent
Total a annoncé mercredi de confortables bénéfices, alors que le prix du baril de brut vole de record en record et que le gouvernement doit réunir les pétroliers pour leur demander de lisser la hausse des carburants.
Total a dégagé sur les neuf premiers mois de l'année un bénéfice net quasi stable, à 9,581 milliards d'euros, et une hausse de 1% de sa production, alors que celle des autres majors pétrolières est globalement en déclin.
En 2006, Total avait engrangé un bénéfice record de 12,58 milliards d'euros, le plus gros jamais enregistré par une entreprise française.
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[Acteurs] La compagnie TOTAL
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Le russe Gazprom pourrait choisir Total pour Astrakhan
MOSCOU (Reuters) - Gazprom déclare qu'il pourrait associer Total au développement du gisement gazier d'Astrakhan, dans le sud de la Russie, quelques mois après avoir choisi le pétrolier français comme premier partenaire étranger dans le site gazier de Chtokman.
Ce communiqué du monopole russe d'exportation du gaz apporte une nouvelle preuve de la position en pointe de Total en Russie, où le français a longtemps été pénalisé par de longues disputes avec les autorités à propos d'un petit gisement en Sibérie.
Le site gazier d'Astrakhan compte parmi les dix plus importants gisements de Gazprom, avec des réserves potentielles de 2.500 milliards de mètres cubes, selon le système d'évaluation russe, assez pour approvisionner l'Europe pendant un an.
Le gisement de Chtokman a lui 3.800 milliards de mètres cubes de réserves, selon le cabinet d'audit Degolyer & MacNaughton.
Ce dernier doit encore pleinement auditer les réserves du site d'Astrakhan, qu'il évalue à 199,3 milliards de mètres cubes de réserves gazières prouvées et 48,3 milliards de réserves probables.
Gazprom précise que son directeur général Alexeï Miller a rencontré vendredi le directeur général de Total, Christophe de Margerie.
"Les discussions se concentrent sur les perspectives de coopération dans des pays tiers ainsi que dans le gisement d'Astrakhan, dont la structure est complexe", ajoute le groupe russe, sans fournir de plus amples détails.
En juillet dernier, Total avait signé un accord de principe pour prendre une participation de 25% dans la société propriétaire des infrastructures de Chtokman.
Chotkman, situé sous la mer de Barents, au-delà du cercle polaire arctique, est suffisamment grand pour approvisionner l'Europe et les Etats-Unis en gaz naturel liquéfié (GNL) pendant des décennies.
Dans sa première phase de développement, Chtokman devrait renfermer déjà plus de 1.000 milliards de mètres cubes de gaz. Total a déclaré que la structure de l'accord avec Gazprom lui permettra de réserver des stocks de gaz.
Le groupe pétrolier et gazier norvégien StatoilHydro est devenu en octobre le second et dernier partenaire de Gazprom pour cette première phase de développement, qui en comporte quatre, avec une participation de 24% dans la société propriétaire des infrastructures de Chtokman.
Gazprom avait prévu de développer le gisement d'Astrakhan avec le pétrolier italien Eni mais l'accord n'a pas abouti ces dix dernières années.
Total mène par ailleurs des discussions avec le deuxième producteur russe de gaz, Novatek, sur des projets communs en Russie et à l'international.
Dans l'ex-Union soviétique, le pétrolier français est également actif au Kazakhstan, où il participe à un consortium emmené par Eni pour développer le gisement pétrolier géant de Kashagan, ainsi qu'en Azerbaïdjan, où il est impliqué dans le projet gazier de Shakh Deniz aux côtés du britannique BP et de Statoil.
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TOTAL a pris 40% de deux blocs gaziers au Yemen
Total a conclu un accord avec Sinopec pour une prise de participation de 40% dans deux blocs d'exploration à terre au Yémen. Cet accord vient d'être approuvé par les autorités du Yémen, a indiqué la compagnie pétrolière dans un communiqué. Le bloc 69, d'une superficie de 1 333 kilomètres carrés, se situe au centre du pays, dans le bassin de Marib où sont localisées les réserves gazières alimentant le projet de gaz naturel liquéfié de Yemen LNG.
Le bloc 71, qui couvre une superficie d'environ 1 800 kilomètres carrés, se trouve à l'est du pays, dans le bassin de Masilah à proximité du bloc 10 opéré par Total depuis vingt ans.
Ces deux blocs étaient détenus par Sinopec depuis 2005 en partenariat avec la compagnie nationale Yemen General Corporation for Oil and Gas (YOGC). A l'issue de l'accord, Total en détient 40% aux côtés de Sinopec (45,5%, opérateur), de YOGC (10%) et d'Arabian Group of Companies (4,5%).
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TOTAL : démarrage d'un hydrocraqueur à Dalian en Chine
Total a annoncé le démarrage d'un hydrocraqueur de distillats à la raffinerie Wepec de Dalian (Chine), dans laquelle le groupe a un intérêt de 22,4%. Cette nouvelle unité de conversion représente un investissement global de 240 millions de dollars. Elle permet d'augmenter de 40% à 3,5 millions de tonnes par an la production de gazole de la raffinerie, répondant ainsi aux besoins croissants du marché chinois en produits à basse teneur en soufre, a indiqué la compagnie pétrolière dans un communiqué.
L'ajout d'un hydrocraqueur à Wepec s'inscrit dans la stratégie de renforcement des points d'ancrage industriels de Total. Il fait suite à un investissement semblable démarré en 2006 à la raffinerie Total de Normandie (France) et à la construction de plusieurs importantes unités supplémentaires de désulfuration dans les raffineries européennes du groupe.
"Ces investissements témoignent de la volonté de Total de poursuivre l'adaptation de son outil de raffinage aux marchés", a ajouté le groupe.
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Total décide d'investir en Angola
Total a fait part lundi de sa décision finale d’investissement dans le projet Angola LNG.
Le projet traitera environ un milliard de pieds cubes de gaz associé par jour issu des blocs de production offshore, en particulier des blocs 17 et 32 (opérés par Total E&P Angola, filiale à 100 % de Total), des blocs 0, 14, et 31 dans lesquels Total E&P Angola a des intérêts, ainsi que des blocs 15 et 18 et de gisements gaziers dédiés au projet Angola LNG.
Le gaz offshore sera collecté et transporté vers une usine de liquéfaction qui sera construite à terre, près de Soyo, dans la province de Zaïre. Cette usine doit produire 5,2 millions de tonnes de GNL par an, ainsi que des liquides associés. Elle doit également traiter jusqu’à 125 millions de pieds cubes par jour de gaz destiné au marché national.
La production de GNL démarrera début 2012. Des navires affrétés dédiés au projet achemineront le GNL jusqu’au terminal de regazéification Gulf LNG Energy qui sera construit près de Pascagoula dans le Mississippi. Le GNL regazéifié sera vendu aux filiales commerciales américaines des partenaires. Total Gas & Power North America achètera et commercialisera la part revenant à Total (13,6 %), soit près de 100 millions de pieds cubes par jour.
Ce projet permettra de diminuer le torchage et les émissions de gaz à effet de serre des zones de production de pétrole offshore, de faciliter la poursuite du développement pétrolier offshore et devrait entraîner la création d’un marché national du gaz en Angola.
La construction et l’exploitation du projet contribueront significativement à l’emploi local, notamment à Soyo et dans la province de Zaïre et devrait aussi permettre le développement d’une activité durable pour l’Angola.
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Total songerait au nucléaire mais exclurait d'entrer dans Areva
Christophe de Margerie, directeur général de Total, exclut dans l'immédiat de participer à la recomposition du capital d'Areva mais envisage pour le groupe pétrolier une présence dans le nucléaire, selon un entretien publié dans l'édition de mercredi des Échos.
"Total n'est pas intéressé par des prises de participations minoritaires dans des sociétés industrielles", a déclaré de Margerie dans l'interview.
Prié de dire fin novembre s'il pourrait être intéressé par une prise de participation dans le spécialiste français du nucléaire le moment venu, le patron de Total avait répondu "peut-être".
De Margerie a ajouté dans les Échos qu'à 90 dollars le baril, le pétrole n'est "pas très cher" et qu'il risque peu de baisser car "nous sommes entrés dans un système de prix élevés".
Il précise que dans ce contexte, Total doit nouer de nouvelles relations avec les pays producteurs et devra à terme élargir sa palette: "Nous aurons, demain, besoin de toute les formes d'énergie", a-t-il dit. "Dans vingt ans, je ne vois pas comment nous pourrions être absents du charbon propre et du nucléaire."
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- Saratoga Elensar
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Il serait vraiment très intéressant de faire une comparaison des chiffres d'investissements totaux de la diversification de Total et ceux accordés uniquement à l'exploration-production de pétrole.
Canada : Démarrage de la production commerciale du projet de sables bitumeux de Surmont
Total a annoncé, ce jour, le démarrage de l’exploitation commerciale de la première phase du projet Surmont, au Canada, situé 60 kilomètres au sud-est de Fort McMurray, dans la province canadienne de l’Alberta. Total détient une participation de 50 % dans le projet, qui est opéré par ConocoPhillips.
D’une capacité de 25 000 barils par jour, la première phase du projet devrait atteindre son plateau de production en 2012. Elle sera suivie d’une deuxième phase, dont le démarrage est prévu avant le milieu de la prochaine décennie. Cette deuxième phase atteindra un plateau de production de 75 000 barils par jour, portant la production des deux phases de Surmont à environ 100 000 barils par jour. Des phases supplémentaires de développement sont à l’étude.
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article payant, pas de lien disponibleLes Echos a écrit :CHRISTOPHE DE MARGERIE - DIRECTEUR GÉNÉRAL DE TOTAL
« Dans vingt ans, je ne vois pas comment Total pourrait être absent du nucléaire »
A 90 dollars le baril, comme c'est le cas actuellement, le pétrole n'est « pas très cher ». Et il risque peu de baisser vraiment car, structurellement, « nous sommes entrés dans un système de prix élevés ». Christophe de Margerie, le patron de Total, qui a succédé à Thierry Desmarest en février, explique dans l'interview qu'il nous a accordée en quoi le paysage pétrolier a profondément changé avec l'envolée des prix. Et en tire les conséquences pour son groupe : il doit nouer de nouvelles relations avec les pays producteurs et devra, à terme, investir dans le charbon propre et le nucléaire. Sans pour autant prendre une part dans Areva.

Juste un extrait intéressant :
Christophe de Margerie a écrit :Peu de pays au monde ont la chance d'avoir à la fois un spécialiste du nucléaire, Areva, l'une des plus grandes compagnies pétrolières, Total, et deux grands opérateurs électriques tels qu'EDF et GDF Suez. Manager de grands projets, investir, nouer des relations de long terme à l'étranger, Total sait faire. A l'évidence, il y a des choses à réaliser ensemble dans le nucléaire. Sans qu'il soit nécessaire de tisser des liens capitalistiques...
Méfiez-vous des biais cognitifs
- jimfells
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Re:
Hubbert doit s'en retourner dans sa tombe !kouack a écrit :C'est toujours intéressant de fouiner sur les sites des compagnies
pétrolières :
http://www.planete-energies.com/contenu ... e-gaz.html
Il y a deux tableaux des réserves prouvées en pétrole et en gaz. EnjoyAu début du 21ème siècle, nous sommes à un tournant.
L’exploration de nouveaux gisements n’est plus capable à elle seule de
renouveler les réserves. Même si l’on peut encore compter sur une
amélioration des récupérations, le pétrole viendra à s’épuiser d’ici quelques
décennies. Mais avant cet épuisement, dans l’immédiat, c'est-à-dire d’ici 5
ans pour les pessimistes et d’ici 25 ans pour les plus optimistes, la menace
est celle de pénuries : l’offre ne devrait plus être capable de répondre à la
demande toujours croissante : on aura atteint le pic de Hubbert pour le
pétrole. L’après pétrole, cela nous concerne donc dès aujourd’hui.
Lui qui a été spolié par les compagnies pétrolières

.
-
- Charbon
- Messages : 208
- Inscription : 16 oct. 2006, 00:21
Re: La compagnie TOTAL
Même sans pétrole, je SUIS HEUREUX !
Un mec (Jean-Jacques mosconi, directeur strategie Total, un grand chef qui cause depuis son bureau dans un tour) a dit que des énergies de remplacement existaient (ouf!) ... pour produire de l'électricité.
C'est vrai, jamais avec l'éolienne on arriverait à quelque chose, mais on avait encore :
du GAZ, du CHARBON, du NUCLÉAIRE. (Je me sens tout de suite mieux respirer).
Par contre, en ce qui concerne l'automobile, le transport routier et les avions nous resterons sur base pétrolière pour les 40 prochaines années.
C'est vrai, que les énergies renouvelables sont réellement mises en avant. On est con de s'inquiéter sur oleocène.
40 ans, c'est l'éternité.
Dans un sujet précédent un autre mec également autorisé par le milieu, expliquait l'explosion du trafic aérien pour les prochaines années. Les hommes ont besoin de se déplacer et même si les prix seront élevés, ils seront prêts à payer.
Donc : NO PROBLEME
Merci au 20 heures de France 2.
Un mec (Jean-Jacques mosconi, directeur strategie Total, un grand chef qui cause depuis son bureau dans un tour) a dit que des énergies de remplacement existaient (ouf!) ... pour produire de l'électricité.
C'est vrai, jamais avec l'éolienne on arriverait à quelque chose, mais on avait encore :
du GAZ, du CHARBON, du NUCLÉAIRE. (Je me sens tout de suite mieux respirer).
Par contre, en ce qui concerne l'automobile, le transport routier et les avions nous resterons sur base pétrolière pour les 40 prochaines années.
C'est vrai, que les énergies renouvelables sont réellement mises en avant. On est con de s'inquiéter sur oleocène.
40 ans, c'est l'éternité.
Dans un sujet précédent un autre mec également autorisé par le milieu, expliquait l'explosion du trafic aérien pour les prochaines années. Les hommes ont besoin de se déplacer et même si les prix seront élevés, ils seront prêts à payer.
Donc : NO PROBLEME
Merci au 20 heures de France 2.
-
- Goudron
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- Inscription : 25 oct. 2007, 19:00
Re: La compagnie TOTAL
Pétrole: "il faut s'attendre à des prix élevés pendant longtemps" selon le président de Total
Le PDG de Total, Christophe de Margerie, le 11 mai 2007, lors de l'assemblée générale de son groupe
Le directeur général de Total, Christophe de Margerie, a estimé samedi qu'il fallait "s'attendre à des prix élevés (du pétrole) pendant longtemps", après que le baril de brut a dépassé cette semaine à New York les 100 dollars.
Le patron de Total a déclaré sur la radio Europe 1 ne "pas beaucoup" croire à un recul des prix. "Quand vous avez une demande qui est forte et une incapacité d'augmenter les productions, je ne vois pas comment les prix pourraient descendre rapidement et fortement", a-t-il expliqué.
"Il y a bien assez de réserves mais pas assez de capacités de production pour faire face à la demande", a-t-il ajouté.
Le dirigeant du groupe pétrolier français a qualifié de "foudroyante" la hausse des prix depuis un an, qui a "bénéficié en priorité aux pays producteurs" et "un petit peu aux compagnies, qui ont besoin de cet argent pour continuer à investir".
M. Margerie a précisé que Total avait investi "un peu plus de 16 milliards de dollars" en 2007 et que ces investissements seraient "en forte augmentation" en 2008, "et
Source: http://www.boursorama.com/infos/actuali ... ws=4996249
Le PDG de Total, Christophe de Margerie, le 11 mai 2007, lors de l'assemblée générale de son groupe
Le directeur général de Total, Christophe de Margerie, a estimé samedi qu'il fallait "s'attendre à des prix élevés (du pétrole) pendant longtemps", après que le baril de brut a dépassé cette semaine à New York les 100 dollars.
Le patron de Total a déclaré sur la radio Europe 1 ne "pas beaucoup" croire à un recul des prix. "Quand vous avez une demande qui est forte et une incapacité d'augmenter les productions, je ne vois pas comment les prix pourraient descendre rapidement et fortement", a-t-il expliqué.
"Il y a bien assez de réserves mais pas assez de capacités de production pour faire face à la demande", a-t-il ajouté.
Le dirigeant du groupe pétrolier français a qualifié de "foudroyante" la hausse des prix depuis un an, qui a "bénéficié en priorité aux pays producteurs" et "un petit peu aux compagnies, qui ont besoin de cet argent pour continuer à investir".
M. Margerie a précisé que Total avait investi "un peu plus de 16 milliards de dollars" en 2007 et que ces investissements seraient "en forte augmentation" en 2008, "et
Source: http://www.boursorama.com/infos/actuali ... ws=4996249
J'attend un point c'est tout !