héhéGillesH38 a écrit :je ne connais personne qui brule les billets de banque qu'il gagne.

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c'est justement cette comparaison qui est trompeuse, "misleading". Une épidémie est un désordre passager , on essaie de revenir à une situation "normale", la bonne santé. Là, "chercher des solutions" a effectivement un sens.popeye a écrit :
Disons que pendant la grande peste, j'aurai préferer etre medecin et chercher une solution, qu'arpenter les rue en expliquant la fin du monde (meme si au final c'est bêtement l'hygiene qui a vaincu la peste)
il n'y a jamais eu d'age sans énergie, ne serait ce que humaine, mais rapidement complété par de l'énergie animale, et certaines formes de solaire (hydraulique, éolien).popeye a écrit : C'est ça le problème passager. Qui peut être resolu. Et ça sans forcement retour à un âge sans énergie (situation normale pour toi?). Pour moi la situation normale c'est une planète vivable, technologique avec le haut niveau de culture qui va avec (pour tous).
La question n'est pas de trancher l'une ou l'autre solution, le monde économique est plus complexe qu'un choix binaire qui relève d'ailleurs bien plus des luttes de pouvoirs et d'interets qui sont en jeux plutot que l'éventuelle bonne volonté du monde à se concerter sur une transition douce et pacifique à long terme.popeye a écrit :"L'economie mondiale et le PO" sont lié, pour sûr. Je n'ai jamais pretendu le contraire.
C'est ça le problème passager. Qui peut être resolu. Et ça sans forcement retour à un âge sans énergie (situation normale pour toi?). Pour moi la situation normale c'est une planète vivable, technologique avec le haut niveau de culture qui va avec (pour tous).
Pour ça, pas besoin d'additionner les GWe et arriver au même total qu'aujourd'hui (et enrichir les plus riches grâce au travail machine et humain) mais plutot garder un niveau energetique suffisant pour permettre une vraie transition vers la prochaine phase. Une économie guérie si tu veux![]()
C'est pas forcement dans la douleur que ca se passera. Et il faut tout faire d'ailleurs pour que ca ne soit pas dans la douleur (car ce ne sont pas les plus riches qui payeront et ca j'ai du mal a le concevoir - ca va pas avec mes valeurs).
Mais tu n'as pas trancher sur le probleme fondamental: on attend que tout s'ecroule (les plus faibles d'abord) et on regarde en disant "j'avais raison" ou déjà on travaille sur une solution alternative (moindre, mais viable) condition necessaire (mais pas suffisante) pour "guérir" la société? Moi j'ai tranché
OK. Voilà ma proposition.popeye a écrit :on travaille sur une solution alternative (moindre, mais viable) condition necessaire (mais pas suffisante) pour "guérir" la société
On est toujours presque d'accord sur ce forumSaratoga Elensar a écrit :La question n'est pas de trancher l'une ou l'autre solution, le monde économique est plus complexe qu'un choix binaire qui relève d'ailleurs bien plus des luttes de pouvoirs et d'interets qui sont en jeux plutot que l'éventuelle bonne volonté du monde à se concerter sur une transition douce et pacifique à long terme.
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Quant à l'appauvrissement des populations, c'est une fatalité on y peut pas grand chose, si on est pragmatique on sait que la planète ne pourra pas tenir pour permettre une viabilité de notre mode de vie face à la montée en puissance des pouvoirs de consommation de l'Inde, la Chine et le Brésil.
Avec une voiture electrique et des cellules photovoltaiques (c-a-d des objets existants, sur etageres et qui dureront de longues années avant d'etre recyclés), on peut déjà s'interesser à ton modele sur un surface relativement plus grandektche a écrit :OK. Voilà ma proposition.popeye a écrit :on travaille sur une solution alternative (moindre, mais viable) condition necessaire (mais pas suffisante) pour "guérir" la société
Réunis des voisins dans un périmètre ne dépassant pas une journée de déplacement à vélo. Monte avec eux une assemblée de producteurs/consommateurs pour assurer l'approvisionnement et la répartition de ce que vous choisirez ensemble de considérer comme indispensable, ceci n'étant jamais considéré comme une liste figée. Négociez ensemble la disparition graduée et soutenable de vos dépendances avec les éléments dont vous ne maitrisez pas les leviers et/ou les conséquences. Peut-être certaines subsisteront plus ou moins longtemps, peut-être que d'autres tomberont plus facilement que prévus. Assurez-vous tout au long du parcours que vous continuez à mettre en accord les moyens et les fins et que vous êtes en mesure de rester conscients des compromis nécessaires. Maintenez des relations avec d'autres groupes engagés dans les mêmes démarches. Profitez d'un appui mutuel en échangeant informations et ressources, mais toujours à un rythme qui vous permet d'en évaluer les effets environnementaux et sociaux, aussi bien sur vous que sur eux.
Restez humbles, curieux et ouverts. Et attendez-vous à être confrontés à de puissantes forces de rappel qui tenteront de vous faire reprendre vos places de rouages isolés dans la machine
Réutilisons ce qui marche et éliminons ce qui ne marche pas. Parfait. Les grosses machines techniques ou sociales ne marchent pas. En tout cas pas longtemps, pas sans fossiles et pas sans générer des nuisances qui dépassent au final les avantages temporairement acquis.popeye a écrit :Ne reutilisons surtout pas ce qui marche. Pourquoi?
L'économie n'est pas cassée. Elle marche très bien : la preuve, elle continue vaille que vaille à nous embarquer vers le desastre en se reconfigurant sans cesse. C'est bien parce que l'économie marche trop bien, mais comme moyen devenu déconnecté des fins que l'on se donne qu'il faudrait la jeter, et pour ça d'abord la casser.popeye a écrit :L'economie est cassé? Tu propose de la jeter? Bah moi je propose de la recycler.
Ce n'est pas le monde que je veux reconstruire (contrairement à un projet de réseau supplémentaire qui se surajoute aux dégats déjà provoqués en s'illusionnant sur sa capacité à les effacer), c'est notre rapport au monde qu'il faut mettre en question.popeye a écrit :Si tous les neurones et les bonnes volontés de ce forum etaient utilisés a penser un monde recyclé et pas un monde à reconstruire a zéro, vous pourriez faire de grandes choses.
Je confirme avec Saratoga Elensar que l'installation d'une source d'énergie considérable à 5 000 km de nos frontières est inadmissible pour des raisons stratégiques : nous avons déjà commis l'erreur une fois avec le pétrole, nous n'allons pas recommencer la même bêtise - en tous cas pas tout de suite. Si même c'était le cas, j'ai déjà signalé que cette installation est condamnable sur un plan environnemental : nous ne savons pas installer des dizaines de milliers de gens au milieu du désert. Donc en gros, il faudrait carrément oublier cette possibilité.GillesH38 a écrit :Transparence, tu finis vraiment par gaver tout le monde
Quand un bulldozer enfonce une maison, on ne dit pas que c'est le bulldozer qui est cassé...popeye a écrit :l'économie n'est pas cassé. Mais elle va l'être
Ce qui est généralisable, c'est d'essayer d'habiter ensemble la maison, pas de faire monter tout le monde dans le bulldozer.popeye a écrit :Pourquoi une poignée d'elus quand la solution est généralisable grâce à la technique
le problème avec le pétrole n'est pas qu'il soit à 5000 km de nos frontières, ça n'a jamais posé de problèmes d'approvisonnement, le problème... enfin vous le connaissez.Environnement2100 a écrit :
Je confirme avec Saratoga Elensar que l'installation d'une source d'énergie considérable à 5 000 km de nos frontières est inadmissible pour des raisons stratégiques : nous avons déjà commis l'erreur une fois avec le pétrole, nous n'allons pas recommencer la même bêtise - en tous cas pas tout de suite. Si même c'était le cas, j'ai déjà signalé que cette installation est condamnable sur un plan environnemental : nous ne savons pas installer des dizaines de milliers de gens au milieu du désert. Donc en gros, il faudrait carrément oublier cette possibilité.