Transparence a écrit :Mais certains ici commettent effectivement l'erreur de penser (et pire en essayant parfois de l'imposer comme un vérité incontestable) que la fin du pétrole signifie forcément récession.
Récession dans le contexte actuel, c'est indéniable. Je suis convaincu que le PO est un 1929 puissance 10 sur l'ensemble des Etats.
Par contre, avec beaucoup de chance, les Etats pourraient fixer le prix de baril, instaurer des quotas et faire une transition énergétique volontariste.
Pour cela, il faudrait que le contexte change : virer les incapables (les libéraux), réformer l'OMC, le FMI, la BM, la CE (etc...) et avoir des objectifs compris et accepter par les peuples (PO/RC).
Moi, ce que je constate, c'est que on fait l'autruche (à part quelques ONG et quelques sites internet) et que les libéraux croient encore dur comme fer que tous va bien se passer (genre : "vous avez cas prendre le vélo").
Cela fait un moment que j'observe l'Italie et je suis convaincu que c'est le premier pays qui va dévisser grave, les émeutes récentes montrent une poussée puissance d'un fascisme latent.
Schlumpf a écrit :L'enjeu des années à venir est certes de comprendre que le pétrole n'était qu'un vecteur pratique de l'énergie, qu'il en existe d'autres. Cela dit, les autres ne remplaceront pas les 85 millions de barils/jour au pied levé.
Effectivement, Schlumpf résume l'essentiel de la problématique. Nier cette phrase, c'est nier une réalité physique, non seulement de la production, mais aussi de sa consommation. Cela veut dire précisément que toute la société tourne autour du moteur à explosion, et de façon très forte en occident.
Enfin, nier l'incapacité des masses à rompre avec leur dépendance de drogués au pétrole me parait dangereux. Jusqu'ici, personne (ou si peut) n'ose annoncer la vérité aux citoyens : la situation est catastrophique si la production de pétrole baisse. Et elle commence à baisser.
energy_isere a écrit :Oui, encore un qui comprend pas qu' un litre de pétrole c'est 10 kWh soit l' équivalent de 10 esclaves pendant une journée.
Il n' y a rien d' autre aussi bon marché, facile à stocker et transporter que le carburant issu de pétrole.
Pire, c'est que Poncet occulte le fait que le plein d'énergie (40-60 litres soit une puissance phénoménale instantanée en équivalent "esclave") se fait un 1 min 30 à n'importe quelle pompe.
Va recharger ta batterie dans le même temps ! Même un minuscule portable téléphonique demande plus d'une heure de recharge ! Il va falloir être patient !
hyperion a écrit :perso , j'aime bien le coté desesperé d'oleocene;
ce constat qu'il ya vraiment un mur infranchissable, à savoir que le mix est bien dérisoire, est indispensable; il me semble que du neuf ne peut emerger que de cette étape.
Constater que l'équation est sans solution, c'est passer à l'étape contextuelle et situationnelle. En effet, nous ne pouvons pas tenir la distance dans CE contexte. Par contre, rien ne nous empêche de changer de société, en espérant que la transition et le but est une société démocratique et accès sur le partage. Il existe des hommes nombreux qui veulent et souhaitent ce type de transition. Ils auront en face les mêmes conservatismes, qui veulent garder leurs trônes de paille.
Saratoga Elensar a écrit :
On voit deja bien le bordel pour des retraites...
Il y a un problème de méthodes et de vérités : on ne s'augmente pas de 172% tout en pointant des boucs émissaires qui touchent une retraite de moins de 1000 € pour 50 % de leur corporation.
Je suis convaincu que tout le monde peut faire un effort, à condition que l'effort ne pèse pas toujours sur les mêmes (employés du privé et du public).
Les français sont prêt à un nouveau choix de société, à condition que celui ci soit plus juste. Il me semble que Sarkozy va exactement dans le sens contraire de ce qu'il faut faire. On ne fait par une transition énergétique en libéralisant et en privatisant. Cela se saurait, sinon les USA aurait depuis longtemps annoncés leur sortie du pétrole.