Le président Bouteflika à Riyad samedi pour le troisième sommet de l'OPEP
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika se rendra samedi en Arabie Saoudite pour le troisième sommet de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), samedi et dimanche, annonce vendredi la présidence algérienne dans un communiqué.
Les dirigeants des 13 pays membres de l'OPEP se réunissent pour discuter de la stabilité du marché du pétrole "à long terme", sur fond d'envolée des cours de l'or noir, qui a récemment frôlé la barre symbolique des 100 dollars le baril.
Si les pays producteurs et consommateurs disent qu'ils veulent en commun maintenir les prix du brut à un "bon niveau", les vues divergent sur les mesures à prendre pour freiner l'emballement des cours.
Le Venezuela et l'Iran souhaitent voir le baril lié non plus seulement au dollar, aujourd'hui très faible, mais à un panier de devises. Une idée qui ne séduit pas nombre de membres et qui ne devrait pas être étudiée à Riyad.
Le ministre algérien de l'énergie, Chakib Khelil, après avoir pointé un doigt accusateur sur les "spéculateurs" responsables en partie, selon lui, de la volatilité du marché pétrolier, a affirmé qu'il incombait "aux pays consommateurs d'aider à juguler le problème" de la spéculation au niveau des marchés financiers.
Chakib Khelil, qui prendra la présidence de l'OPEP en janvier, a appelé à "voir loin" et préconisé le dialogue avec les pays producteurs pour assurer l'équilibre durable du marché pétrolier. Et ce avec la perspective d'un bond de la demande mondiale d'ici à 2030, du aux besoins grandissants de la Chine et de l'Inde, selon les estimations de l'Agence Internationale de l'Energie.
En 47 ans d'existence de l'OPEP, une réunion du cartel au niveau des chefs d'état n'a eu lieu jusqu'ici que deux fois: la première à Alger, en 1975, et la seconde à Caracas, au Venezuela, en 2000.
L'OPEP, créée en 1960, regroupe treize pays : Algérie, Arabie Saoudite, Angola, Emirats arabes unis, Equateur, Indonésie, Irak, Iran, Koweït, Libye, Nigeria, Qatar et Venezuela. Le cartel fournit environ quatre baril sur dix vendus sur les marchés mondiaux.
Boursoram^
[Acteurs] OPEP : actualités de l'OPEP, quotas...
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En attendant la déclaration finale de l'OPEC, qui fait déjà trembler les spécialistes, un petit gag qui souligne où se trouvent les réelles préoccupations des chefs d'état en ce moment.
http://www.boursorama.com/infos/actuali ... ws=4842772La relation dollar/pétrole en ligne de mire au sommet de l'Opep
Le secrétaire général de l'Opep Abdallah el-Badri à Tyad le 16 novembre 2007
© AFP
Les chefs d'Etat de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) tenteront d'aplanir leurs divergences sur le rôle du dollar dans l'économie pétrolière mondiale lors de leur sommet de Ryad, qui s'ouvre samedi.
Celles-ci sont apparues au grand jour vendredi soir lors d'une réunion préparatoire entre ministres des Affaires étrangères, de l'Economie et du Pétrole de l'Opep.
Le clan "antiaméricain", composé de l'Iran et du Venezuela, s'est opposé sur ce point aux pays du Golfe, alliés traditionnels de Washington.
Mais, si elle voulait garder ses dissensions secrètes, l'Opep a raté son coup...
Le débat entre, d'un côté, le ministre vénézuélien de l'Energie, Rafael Ramirez, et le ministre iranien des Affaires étrangères, Manouchehr Mottaki, et, de l'autre, le chef de la diplomatie saoudienne, Saoud Al-Fayçal, a en effet été diffusé par inadvertance dans la salle de presse à Ryad.
Trop de mépris entraîne des méprises - Phyvette, ca 2007.
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Quelques extraits de la fameuse déclaration :
Ouf, on a eu chaud : c'est une sorte de non-déclaration. L'OPEC attaque là où on ne l'attendait pas, le CCS (
), future star de la réforme énergétique du 21e siècle, mais assez éloignée des dunes du Moyen-Orient pour le moment.
Après Al Gore, récent Prix Nobel, puis Leonardo di Caprio, sans compter Yannick Noah et Aznavour, c'est maintenant l'OPEC qui nous fait une déclaration d'amour à l'environnement (si Stevie s'y met, je change de sujet) ; ça tombe bien, le Moyen-Orient fait partie des plus mauvais élèves en termes de consommation de fossiles.

http://www.boursorama.com/infos/actuali ... ws=4842915L'Opep va soutenir la lutte contre les changements climatiques
par Andrew Hammond
RYAD (Reuters) - L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) va apporter, lors de son sommet ce week-end, son soutien à la lutte contre le réchauffement climatique mondial et affirmer son attachement à des cours "stables, compétitifs" de l'or noir, au vu du projet de communiqué final.
L'Opep "partage les craintes de la communauté internationale face aux changements climatiques, défi à long terme", selon le communiqué, lu par téléphone par un délégué de l'Opep.
Au nombre des dirigeants attendus pour le sommet, qui s'ouvre ce samedi à 16h00 GMT à Ryad en Arabie saoudite, figurent le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, et son homologue vénézuélien, Hugo Chavez.
Tous deux sont engagés dans des querelles diplomatiques avec les Etats-Unis (dont l'Arabie saoudite est un proche allié), querelles qui ont contribué à ce que le cours du baril frise les 100 dollars ces derniers temps.
Les pays clients de l'Opep, sentant l'effet de la hausse des cours, font pression en faveur d'un accroissement de l'offre, ce qui dégonflerait quelque peu les prix. Mais pour les ministres de l'Opep, leur marge de manoeuvre est limitée, dans la mesure où ce sont des facteurs échappant à leur contrôle qui gouvernent actuellement les marchés.
De son côté, le secrétaire général de l'Opep, Abdoullah al Badri, a déclaré cette semaine que l'Opep comptait bien jouer son rôle dans le développement de technologies de capture et de stockage du carbone, afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre qui réchauffent le climat.
Le projet de communiqué final ne mentionne toutefois pas la contribution des pays de l'Opep à un fonds pour l'environnement, idée qui avait été évoquée dans certains milieux à l'approche du sommet, a ajouté le délégué.
Dans le communiqué du sommet, qui a fait l'objet d'un accord lors d'une réunion à huis clos vendredi des ministres du Pétrole, des Finances et des Affaires étrangères des pays de l'organisation, le cartel n'a fait aucune allusion à la baisse.
Le Venezuela et l'Iran avaient proposé de mettre en valeur l'effet négatif de la baisse du dollar sur la conjoncture économique des pays producteurs. L'Arabie saoudite s'est opposée à une telle proposition vendredi. Selon Ryad, la simple mention du phénomène risquerait de l'exacerber.
"Je vous le dis, vous ne le verrez pas dans la déclaration finale", a déclaré Badri. "Oui, nous sommes préoccupés, mais c'est une discussion entre nous et ce n'est pas la première fois que nous en discutons", a déclaré Badri.
Le projet de communiqué sera soumis aux chefs d'Etat pour approbation ce week-end.
Ce sommet marquera d'autre part le retour de l'Equateur au sein de l'Opep, quinze ans après en avoir claqué la porte.
L'Equateur, 13e membre de l'organisation, en est aussi le plus petit producteur, avec environ 500.000 barils par jour.
Ouf, on a eu chaud : c'est une sorte de non-déclaration. L'OPEC attaque là où on ne l'attendait pas, le CCS (

Après Al Gore, récent Prix Nobel, puis Leonardo di Caprio, sans compter Yannick Noah et Aznavour, c'est maintenant l'OPEC qui nous fait une déclaration d'amour à l'environnement (si Stevie s'y met, je change de sujet) ; ça tombe bien, le Moyen-Orient fait partie des plus mauvais élèves en termes de consommation de fossiles.

Dernière modification par Environnement2100 le 17 nov. 2007, 18:34, modifié 1 fois.
Trop de mépris entraîne des méprises - Phyvette, ca 2007.
- bastien300
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Donc en gros ils n'augmentent pas la production, car de toute façon le marché est assez alimenté (ha bon ?) et d'autre part, ils veulent lutter contre le réchauffement climatique (ha bon ?). En plus, ils encouragent à développer le merveilleux potentiel des pétroles non-conventionnels (qui leur ferait pourtant concurrence)...
Mieux vaut entendre ça que d'être sourd...
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Alors pas de doute, côté fringues, sans pétrole, difficile d’avoir le style !
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Il a déjà eu l'occasion de le faire dans le poste à images mouvantes (intervention en fin de video) : http://www.dailymotion.com/caillouvert/ ... k-baronnetEnvironnement2100 a écrit :une déclaration d'amour à l'environnement (si Stevie s'y met, je change de sujet)
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c'est assez marrant cette émission que je ne connaissais pas. En revanche les Baronnets sont bien connus. Mais en l'espace de quelques minutes énormément de choses ont été dites. J'ai tendance à penser que la "victoire" d'étape reste en faveur des Baronnets, même si l'on peut critiquer quelques unes de leurs démarches...
L'Homo sapiens se conjugue à la première personne du présent irresponsable...
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Lesquelles Schlumpf ?Schlumpf a écrit : Baronnets, même si l'on peut critiquer quelques unes de leurs démarches...

En tout cas chapeau stevie , malgré une terrible réputation de légèreté qu'il traîne comme un boulet.

пошел на хуй пу́тин

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L'Opep promet un approvisionnement approprié en pétrole
RYAD (Reuters) - L'Opep s'est engagée à assurer un approvisionnement approprié du marché pétrolier et a exprimé sa préoccupation face au changement climatique mais le communiqué publié à l'issue du sommet de l'organisation s'abstient d'évoquer la faiblesse du dollar.
"Nous affirmons notre engagement (...) à maintenir un approvisionnement adéquat, ordonné et suffisant du marché mondial en pétrole", dit le communiqué rendu public au terme de deux jours de discussions des chefs d'Etat et de gouvernement du cartel dans la capitale saoudienne, Ryad.
"Nous reconnaissons que l'énergie est essentielle pour éradiquer la pauvreté", ajoute-t-il, appelant les pays consommateurs à oeuvrer en faveur de pratiques loyales dans le commerce international.
Le Koweit, les Emirats arabes unis et le Qatar ont chacun promis d'affecter 150 millions de dollars (102 millions d'euros) à des recherches sur l'énergie. Quant à l'Arabie saoudite, premier exportateur mondial de brut, elle s'est engagée à investir 300 millions de dollars dans la recherche sur l'environnement.
Mais des dirigeants d'autres pays membres se sont montrés moins enthousiastes sur ce chapitre.
"Nous ne nous engageons à rien. Nous ne connaissons pas les propositions", a déclaré le ministre algérien de l'Energie, Chakib Khelil. "A ma connaissance, personne d'autre n'a promis quoi que ce soit."
Le président de l'Equateur, Rafel Correa, a déclaré pour sa part dimanche qu'il revenait aux pays les plus riches de financer la protection de l'environnement dans les nations les plus pauvres. Il a ainsi proposé l'instauration d'une taxe sur les pays consommateurs de pétrole permettant de financer des mesures de protection de l'environnement dans d'autres régions, sous la responsabilité de l'Opep.
"Toute ces leçons de morale nous ennuient un peu, ces 'ne coupez pas vos arbres !' de la part du monde riche, alors que lui-même l'a déjà fait", a dit Correa lors d'une conférence de presse à Ryad. "Si l'Europe veut respirer l'air pur des pays de l'Amazone, ce n'est pas aux pays de l'Amazone de payer."
LE DÉBAT SUR LE DOLLAR REPOUSSÉ
Samedi, le président vénézuélien, Hugo Chavez, avait prédit que le prix du baril de brut, déjà proche de 100 dollars, pourrait doubler si les Etats-Unis attaquaient l'Iran, dont ils contestent le programme nucléaire.
"Si les Etats-Unis sont assez fous pour attaquer l'Iran ou pour commettre une agression contre le Venezuela (...), le pétrole ne sera pas à 100 dollars mais à 200 dollars", a-t-il déclaré devant les autres chefs d'Etat, parmi lesquels son homologue iranien, Mahmoud Ahmadinejad.
Les tensions géopolitiques, notamment liées au nucléaire iranien, ont contribué à la forte hausse des prix pétroliers ces derniers mois. Le brut léger américain a atteint 98,62 dollars le baril le 7 novembre.
Cette envolée des cours a incité de grands pays consommateurs à demander une augmentation de la production de brut mais l'Opep a renvoyé la question à sa prochaine réunion ministérielle, prévue le 5 décembre à Abou Dhabi.
Une autre question importante a été posée à Ryad sans pour autant figurer dans le communiqué final: celle d'un éventuel abandon du dollar américain comme devise de cotation du pétrole. Car la dépréciation de la devise américaine ampute le pouvoir d'achat des pays membres de l'Opep.
L'Equatorien Correa s'est ainsi prononcé pour le choix d'une devise plus forte que le billet vert, mais tout comme l'Iran et le Venezuela vendredi sur le même sujet, il s'est vu opposer un refus tranché de l'Arabie saoudite.
Le ministre angolais des Finances, présent à Ryad, a précisé que l'organisation débattrait de l'impact de la faiblesse du dollars lors d'une série de réunions ministérielles au cours des prochains mois.
"La conférence n'a pas débattu d'un changement dans la fixation des prix des ventes de pétrole. L'ordre du jour des futures réunions n'inclura pas le passage à un nouveau mécanisme de fixation des paix", a-t-il précisé.
Pour les analystes, le roi Abdallah, proche allié de Washington, s'est efforcé tout au long du sommet de contenir la rhétorique anti-américaine - et anti-dollar - de Chavez et Ahmadinejad.
Le souverain est resté de marbre durant l'allocution de 25 minutes de Chavez samedi et certains dans l'assemblée l'ont entendu apostropher le chef d'Etat vénézuélien pour lui dire: "Tu as été un peu bavard !"
Dans son discours, prononcé dans une salle décorée de chandeliers de cristal et de dorures à l'or fin, Chavez avait appelé l'Opep à devenir "l'avant-garde de la lutte contre la pauvreté dans le monde".
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C'est le politiquement correct pour dire on ne changera rien au niveau de la production.tolosa a écrit :Quest-ce qu'un approvisionnement approprié.... approprié à quelle fin ?
Et les quelques centaines de millions pour jouer sur l'image de marque de l'OPEP.
C'est pas mal, on continue à aller droit dans le mur. Je suis rassuré.

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- Charbon
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C'est vrai, puisque ceux qui possèdent des puits sont riches.Nous reconnaissons que l'énergie est essentielle pour éradiquer la pauvreté
Conclusion, chaque homme sur terre doit avoir son forage d'huile.
Il n'y aura plus de pauvres, plus de guerre et le bonheur envahira la planète.
J'aime quand Mr OPEP parle, il dit plein de belles choses.
Avant, quand y avait pas d'huile, les gens étaient malheureux. Ceux qui ont eu de l'huile par la suite sont tous devenus heureux ... à part à Dallas, ils avaient plein de problème. Mais en Irak ils ont de l'huile et ils sont heureux.
Au Nigeria, j'ai vu, c'est pareil, ils baignent dans un bonheur si intense qu'il fait pas bon vivre.
C'est ça le miracle de l'énergie.




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- Gaz naturel
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Pas tant que ça ! La discussion retransmise par mégarde indiquait que cette question ne figurerait pas dans la déclaration finale. Or, elle y figure de manière détournée :reuters a écrit :
LE DÉBAT SUR LE DOLLAR REPOUSSÉ
Ce que les médias reprennent sous le titre "PETROLE/L'Opep va étudier l'impact de la faiblesse du dollar sur ses revenus "Sans mentionner le dollar directement, la déclaration finale du sommet demande «aux ministres de l'Energie et des Finances (du cartel) d'étudier les manières d'améliorer la coopération financière entre membres de l'Opep, y compris les propositions de certains chefs d'Etat».
http://www.romandie.com/infos/news/2007 ... 031AWP.asp
Pour ceux qui savent lire entre les lignes, entre des discussions ouvertes sur ce sujet retransmises "par erreur" et une déclaration qui dit clairement que la question sera étudiée par les ministres du Cartel (alors que cette déclaration ne devait pas mentionner le sujet), ce sont tout de même deux signaux forts.
Voilà qui devrait mener à de nouvelles baisses du dollar !
Le fond de l'air est frais.
- lionstone
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excellent... http://www.boursorama.com/conseils/deta ... ws=4845247
OPEP : à quoi bon ouvrir les vannes ?...
L'OPEP n'est guère populaire en ce moment... Nombre de gouvernements ou d'organismes internationaux lui reprochent d'entretenir artificiellement la hausse des cours du brut en refusant d'augmenter significativement tant ses quotas que sa capacité de production pétrolière pour répondre à l'augmentation progressive de la demande.Mais ne s'agit-il pas là, à tout le moins, d'un constat un peu hâtif voire d'un procès à tendance inquisitoriale ? En effet, premièrement, l'OPEP investit : elle a d'ores et déjà prévu de consacrer 130 milliards de dollars à l'augmentation de sa capacité de production d'ici 2012 et 500 milliards de plus entre 2013 et 2020. Dans le même temps, les majors occidentales consacrent, elles, 60 % de leur cash flow additionnel à racheter leurs propres actions...
Deuxièmement, on ne peut objectivement reprocher au cartel une certaine méfiance : pourquoi devrait-il davantage investir alors même que ses principaux clients mettent tout en œuvre pour diminuer à terme leur dépendance énergétique (en développant les énergies alternatives entre autres) ? D'autre part, il ne faut pas oublier que, la dernière fois que l'OPEP a significativement augmenté sa production pour soutenir l'économie mondiale (lors de la crise asiatique en 1997), les cours du brut se sont littéralement effondrés (à 10 dollars !) dans la foulée...
Troisièmement, on peut comprendre que l'OPEP hésite à ouvrir les vannes alors même que sa monnaie de facturation, le dollar, est en chute libre.
Au final, il n'est aujourd'hui pas dans l'intérêt de l'OPEP que les cours du brut augmentent trop (puisque cela ouvre de nouvelles perspectives a nombre d'énergies alternatives...) mais il est vain d'escompter une accélération de la production du cartel tant, d'une part, que celui-ci n'obtiendra pas certaines garanties (en clair, la sécurisation de l'approvisionnement sera de plus en plus conditionnée par une sécurisation de la demande) et, d'autre part, que le dollar ne se stabilisera pas.
OPEP : à quoi bon ouvrir les vannes ?...
L'OPEP n'est guère populaire en ce moment... Nombre de gouvernements ou d'organismes internationaux lui reprochent d'entretenir artificiellement la hausse des cours du brut en refusant d'augmenter significativement tant ses quotas que sa capacité de production pétrolière pour répondre à l'augmentation progressive de la demande.Mais ne s'agit-il pas là, à tout le moins, d'un constat un peu hâtif voire d'un procès à tendance inquisitoriale ? En effet, premièrement, l'OPEP investit : elle a d'ores et déjà prévu de consacrer 130 milliards de dollars à l'augmentation de sa capacité de production d'ici 2012 et 500 milliards de plus entre 2013 et 2020. Dans le même temps, les majors occidentales consacrent, elles, 60 % de leur cash flow additionnel à racheter leurs propres actions...
Deuxièmement, on ne peut objectivement reprocher au cartel une certaine méfiance : pourquoi devrait-il davantage investir alors même que ses principaux clients mettent tout en œuvre pour diminuer à terme leur dépendance énergétique (en développant les énergies alternatives entre autres) ? D'autre part, il ne faut pas oublier que, la dernière fois que l'OPEP a significativement augmenté sa production pour soutenir l'économie mondiale (lors de la crise asiatique en 1997), les cours du brut se sont littéralement effondrés (à 10 dollars !) dans la foulée...
Troisièmement, on peut comprendre que l'OPEP hésite à ouvrir les vannes alors même que sa monnaie de facturation, le dollar, est en chute libre.
Au final, il n'est aujourd'hui pas dans l'intérêt de l'OPEP que les cours du brut augmentent trop (puisque cela ouvre de nouvelles perspectives a nombre d'énergies alternatives...) mais il est vain d'escompter une accélération de la production du cartel tant, d'une part, que celui-ci n'obtiendra pas certaines garanties (en clair, la sécurisation de l'approvisionnement sera de plus en plus conditionnée par une sécurisation de la demande) et, d'autre part, que le dollar ne se stabilisera pas.
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