Le transport du Gaz (gazoduc et GNL)

Modérateurs : Rod, Modérateurs

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 97926
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Message par energy_isere » 01 oct. 2007, 19:57

Controverse au Québec sur de futurs ports méthaniers


dans LeMonde : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 ... 632,0.html

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 97926
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Message par energy_isere » 10 oct. 2007, 12:42

L'Australie donne son feu vert à une usine de gaz de 17,8 mds USD

Le gouvernement australien a donné son feu vert mercredi à la construction d'une usine de gaz naturel liquéfié (GNL) d'une valeur de 17,8 milliards de dollars par les géants pétroliers Chevron, ExxonMobil et Royal Dutch Shell, indique un communiqué du ministère de l'Environnement.

Boursorama

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 97926
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Message par energy_isere » 08 nov. 2007, 20:59

un aticle interessant dans Enerzine : http://www.enerzine.com/361/Encore-le-g ... patif.html
Encore le gazoduc de Schröder qui bafouille...
Ce Gazoduc pour convoyer le Gaz Russe sous la Baltique, parce que certains politiques Allemands ne croient pas tous aux projets de solaire à concentration dont nous parle Transparence ( :-D ).

Avatar de l’utilisateur
GillesH38
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 30069
Inscription : 10 sept. 2005, 17:07
Localisation : Berceau de la Houille Blanche !
Contact :

Message par GillesH38 » 08 nov. 2007, 21:01

ni au potentiel "kolossal" du biogaz apparemment... :-D
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 97926
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Message par energy_isere » 09 nov. 2007, 19:07

Suez et Petrobras vont collaborer dans le gaz naturel liquéfié

RIO DE JANEIRO (Reuters) - Suez Global LNG, filiale de gaz naturel liquéfié du groupe français d'énergie et de services à l'environnement Suez, a signé un accord de collaboration avec le groupe public brésilien Petrobras en vue d'acheminer du GNL au Brésil.

Dans un communiqué, Suez Energy Brasil précise que l'accord ne définit pas les volumes et les prix mais qu'il fixe les conditions de l'approvisionnement en vue de réduire les négociations à l'avenir.

Petrobras envisage d'importer du GNL à partir de l'année prochaine, date à laquelle un terminal de "regazéification" sera prêt. Un deuxième terminal doit entrer en service en 2009.

Le Brésil devrait alors pouvoir importer 20 millions de mètres cubes de LNG par jour.

Suez est le premier producteur privé d'électricité du Brésil.

Boursorama

Avatar de l’utilisateur
Francis Déry
Charbon
Charbon
Messages : 246
Inscription : 29 oct. 2007, 13:37
Localisation : République Virtuelle du Québec Électrifié et découvrant du Pétrole et du Gaz Naturel

Message par Francis Déry » 10 nov. 2007, 04:33

Le Brésil va importer du GNL, c'est bien.
Mais la question est : Qui va fournir ce GNL?
Suez n'est qu'un distributeur. Un courtier d'énergie.

Aussi, le Québec (république de bananes des neiges) va construire deux porcs méthaniers pour importer du GNL. L'un des fournisseurs serait Suez.
Mon $^#@&#^#$@ de premier ministre John Charest a décidé malgré les oppositions des groupes sociaux d'y aller de l'avant pour que des négociations commencent avec Suez pour trouver des producteurs, et ce avant que la demande concurrente crée une pénurie de fournisseurs.

Mon régime de bananes est prêt à sacrifier la beauté de la région de l'île d'Orléans et la sécurité du transport fluvial juste pour satisfaire les intérêts de ceux qui l'ont souten électoralement.

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 97926
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Message par energy_isere » 15 nov. 2007, 20:20

Forte opposition à un projet de port méthanier à l'entrée de la Gironde

LE MONDE | 15.11.07

Le projet d'implantation d'un terminal méthanier dans l'avant-port de Bordeaux, au Verdon-sur-Mer (Gironde), est, depuis plusieurs mois, l'objet d'un affrontement très vif entre le porteur de l'opération, la société néerlandaise 4Gas, et ses opposants. L'organisation d'un débat public n'a pas permis d'assouplir la position de ces derniers. Au terme d'une dizaine de réunions publiques, dont la dernière doit être organisée à Bordeaux le 29 novembre, le président de la commission particulière du débat public devra remettre son bilan et le maître d'ouvrage fera ensuite connaître sa décision d'implanter ou non cet équipement.

En août 2006, un article de Sud Ouest mettait le feu aux poudres. On y apprenait que 4Gas, dont l'actionnaire principal est le fonds d'investissement américain Carlyle, avait signé six mois plus tôt une convention avec le Port autonome de Bordeaux en vue de l'implantation d'un terminal méthanier au Verdon-sur-Mer, à l'entrée de l'estuaire de la Gironde. Une publicité tardive qui déclenchait la colère des élus des deux rives. "On a eu l'impression qu'on nous ramenait dans les années 1970, époque où l'on cherchait à nous imposer un complexe industrialo-portuaire", dit Xavier Pintat, sénateur-maire de Soulac-sur-Mer. L'élu, qui préside aussi la communauté de communes de la pointe du Médoc, ne comprend pas "le manque de cohérence du projet de terminal méthanier, classé Seveso 2" par rapport aux efforts déployés "pour faire du développement durable". En 2004, un port de plaisance à haute qualité environnementale a ainsi été créé au Verdon.

4Gas prévoit d'installer trois cuves de stockage de gaz naturel liquéfié de 165 000 m3 chacune, associées à une unité de regazéification. Ces réservoirs de 85 m de diamètre et de 47 m de hauteur seraient visibles depuis la rive droite de la Gironde. "Ce serait un véritable désastre", estime le député de la Charente-Maritime, Didier Quentin, pour "le deuxième département le plus touristique après le Var". Une opinion largement partagée par les élus de la côte charentaise. Ainsi, le premier adjoint de la commune de Saint-Georges-de-Didonne, qui n'est autre que le secrétaire d'Etat aux transports, Dominique Bussereau, a dit son hostilité au projet.

Outre les élus, les populations des deux départements sont très mobilisées. Lors des dernières réunions du débat public, entre 2 000 et 2 500 personnes se sont déplacées. Environ 3 500 opposants se sont fédérés dans une association qui s'est attaquée au dossier de 4Gas. "Nous avons relevé les approximations du maître d'ouvrage et nous essayons de travailler sur les points essentiels du dossier", explique un de ses membres, Alain Durand-Lasserve, directeur de recherche au CNRS, spécialiste des questions de développement urbain et de politique de l'habitat.


"A 800 M D'UNE ÉCOLE"

L'association dénonce en effet un dossier tronqué : "On nous présente une installation qui va stocker du gaz et le reliquéfier et on ne regarde pas ce qui va se passer en amont, les problèmes liés au transport, et en aval, les problèmes dus à l'implantation d'un nouveau gazoduc", affirme Alain Durand-Lasserve. Les opposants mettent en avant les dangers de l'implantation d'un tel site dans la ville "à 450 m des premières maisons et à 800 m d'une école". Ils craignent surtout que soit mis à mal "le dernier estuaire naturel d'Europe". "L'impact naturel a été traité avec désinvolture", estime Alain Durand-Lasserve, ajoutant que "les rejets de chlore ou le pompage et le refroidissement de l'eau risquent d'avoir des effets catastrophiques sur un milieu fragile".

Philippe Prat, le chargé de communication de 4Gas, ne comprend pas une telle hostilité. Sur les rejets de chlore, il explique par exemple que le dosage représente "la moitié de ce que l'on met dans l'eau du robinet". Lorsqu'on lui oppose le flou du dossier, il répond que la société n'en est qu'à une phase de préprojet. Une réponse insatisfaisante pour les acteurs locaux qui craignent que ce ne soit là que la première tranche d'un équipement plus important. D'après eux, une société espagnole serait déjà sur les rangs pour implanter de nouvelles cuves sur un terrain adjacent.

Avatar de l’utilisateur
Francis Déry
Charbon
Charbon
Messages : 246
Inscription : 29 oct. 2007, 13:37
Localisation : République Virtuelle du Québec Électrifié et découvrant du Pétrole et du Gaz Naturel

Message par Francis Déry » 16 nov. 2007, 18:06

energy_isere a écrit :
Forte opposition à un projet de port méthanier à l'entrée de la Gironde

LE MONDE | 15.11.07

Le projet d'implantation d'un terminal méthanier dans l'avant-port de Bordeaux, au Verdon-sur-Mer (Gironde), est, depuis plusieurs mois, l'objet d'un affrontement très vif entre le porteur de l'opération, la société néerlandaise 4Gas, et ses opposants. L'organisation d'un débat public n'a pas permis d'assouplir la position de ces derniers. Au terme d'une dizaine de réunions publiques, dont la dernière doit être organisée à Bordeaux le 29 novembre, le président de la commission particulière du débat public devra remettre son bilan et le maître d'ouvrage fera ensuite connaître sa décision d'implanter ou non cet équipement....
À placer sur le fil de Rabaska (Québec)
Après le Picouille, le Progrès devient Regrès
Image

Avatar de l’utilisateur
Environnement2100
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 2489
Inscription : 18 mai 2006, 23:35
Localisation : Paris
Contact :

Message par Environnement2100 » 18 nov. 2007, 14:04

Les Premiers ministres grec et turc inaugurent un gazoduc entre leurs pays
Les Premiers ministres grec et turc Costas Caramanlis et Recep Tayyip Erdogan ont inauguré dimanche le premier gazoduc reliant leurs pays, un ouvrage qui scelle leurs bonnes relations économiques et renforce leur statut de corridor énergétique.

Opérationnel depuis l'été, le gazoduc, d'une longueur de 296 km pour une capacité de 11,5 milliards de m3 par an, achemine du gaz azerbaïdjanais à partir de la mer Caspienne.

Trop de mépris entraîne des méprises - Phyvette, ca 2007.

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 97926
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Message par energy_isere » 22 nov. 2007, 19:26

La Russie et l'Italie patronnent le projet de gazoduc South Stream

Les groupes énergétiques russe Gazprom et italien Eni ont profité d'une visite à Moscou du chef du gouvernement italien Romano Prodi jeudi pour mettre en vedette leur projet de gazoduc South Stream, qu'ils ont présenté comme un atout pour la sécurité énergétique européenne.

Les patrons des deux groupes, Alexeï Miller pour Gazprom et Paolo Scaroni pour Eni, ont signé jeudi en fin d'après-midi au Kremlin un nouveau contrat, prolongation de l'accord de principe dévoilé en juin dernier à Rome.

Il s'agit cette fois de la création d'une entreprise commune chargée d'une étude de faisabilité sur le gazoduc South Stream, ont indiqué les intéressés. Celle-ci sera commandée "dès que possible", selon Eni.

"Nous allons créer une +boîte+, un instrument de coopération. Jusqu'ici nous n'avions signé que des papiers. A partir de demain, nous aurons une entreprise", s'est félicité M. Scaroni lors d'un point presse.

Le projet prévoit que le gazoduc traversera la mer Noire depuis la Russie jusqu'en Bulgarie, où deux routes, l'une au nord-ouest et l'autre au sud-ouest "sont à l'étude", selon Eni.

Il pourra livrer jusqu'à 30 milliards de mètres cube par an aux marchés européens, une fois achevée sa construction, qui coûtera "certainement plus de 10 milliards de dollars", selon M. Scaroni.

"South Stream va renforcer la sécurité énergétique en Europe", a assuré le patron italien.

Le patron d'Eni a expliqué que la visite de M. Prodi à Moscou était surtout "l'occasion de recevoir une bénédiction politique dans nos négociations avec Gazprom".

Eni est l'un des plus proches partenaires de Gazprom en Europe occidentale, et certains politiques et analystes se sont ouvertement inquiétés de voir le géant public russe enfoncer un coin entre les membres de l'Union européenne.

L'Europe importe de Russie près du quart du gaz qu'elle consomme et s'efforce actuellement de coordonner sa politique énergétique pour réduire cette dépendance. Elle soutient notamment un autre projet de gazoduc, baptisé Nabucco, qui prévoit de convoyer du gaz depuis la mer Caspienne en contournant la Russie.

Valeri Nesterov, analyste de Troïka Dialog, pense pour sa part que South Stream est stratégique "pour Gazprom, pour l'UE et pour les approvisionnements de gaz européens". "Il n'empêche pas la construction d'autres pipelines", souligne-t-il.

Mais selon lui, la mise en oeuvre du projet South Stream ne sera pas forcément facile. "C'est une question géopolitiquement sensible et bien des gens s'y opposent, ainsi qu'à Nord Stream", l'autre projet de gazoduc géant conduit par Gazprom sous la mer Baltique.

MM. Prodi et Poutine ont assisté à la signature du pacte entre les deux groupes jeudi et ont fait l'éloge de leurs relations bilatérales. "Nous formons une politique d'amitié sur le long terme", a assuré M. Prodi au début de leur entretien. "L'économie, la politique et les valeurs partagées. Voilà sur quoi nos relations sont fondées", a-t-il ajouté.

"South Stream a une importance stratégique, il va renforcer la sécurité énergétique de l'Union européenne" grâce au gaz supplémentaire qui lui sera livré, a renchéri M. Poutine.

Gazprom et Eni vont à présent s'atteler avec l'appui de leurs Etats respectifs à des "négociations de haut niveau avec les gouvernements des pays de transit et d'éventuels autres partenaires", a indiqué le groupe italien.

C'est justement sur ces questions sensibles de voisinage que bute actuellement Gazprom avec Nord Stream, qui doit relier la Russie à l'Allemagne sous la Baltique en contournant la Pologne et les pays baltes.

Boursoram^

Avatar de l’utilisateur
Environnement2100
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 2489
Inscription : 18 mai 2006, 23:35
Localisation : Paris
Contact :

Message par Environnement2100 » 05 déc. 2007, 05:22

Russia approves gas pipeline to China
11-10-07 A pipeline connecting gas fields in western Siberia with northwest China's Xinjiang region will be constructed starting next year after Russian authorities gave their approval.
The specific pipeline route is currently being determined, the report said, citing information from the government of Russia's Altai Republic, which borders Xinjiang.

The governments of China and Russia signed a preliminary agreement last year to build two cross-border gas pipelines in the east and west. Negotiations have proceeded very slowly on the "eastern route," which will deliver Siberian gas to China's northeast, with Russia's gas monopoly, Gazprom, believed to be holding out for a higher price, according to analysts.
However, Gazprom has been forced to speed up talks on the "western route" in the face of competition from Turkmenistan and Kazakhstan, according to Keun-Wook Paik, regional energy analyst with Chatham House in London.

Both central Asian countries have already signed gas supply deals with China.
The cost of the western Sino-Russian pipeline is estimated at $ 5 bn, and will deliver 30-40 bn cm of gas a year once it is completed. China plans to connect the pipeline to existing routes linking Xinjiang to the eastern coast.

http://www.gasandoil.com/goc/frame_ntr_news.htm
Trop de mépris entraîne des méprises - Phyvette, ca 2007.

Avatar de l’utilisateur
Environnement2100
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 2489
Inscription : 18 mai 2006, 23:35
Localisation : Paris
Contact :

Message par Environnement2100 » 05 déc. 2007, 17:07

Gaz: un nouveau gisement va faire de la Norvège le 2e exportateur mondial septembre 13, 2007

L’immense gisement gazier d’Ormen Lange est entré en exploitation jeudi au large de la Norvège, ce qui fera de ce pays le deuxième exportateur mondial de gaz naturel lorsque le champ sera exploité à pleine capacité, a annoncé son opérateur, la compagnie norvégienne Norsk Hydro.

“La production de gaz sur le gisement Ormen Lange sur le socle continental norvégien a débuté à 11H02 (09H02 GMT) le 13 septembre”, a indiqué Norsk Hydro dans un communiqué.

A terme, ce gisement, le deuxième du pays en importance, “fera de la Norvège le deuxième exportateur mondial de gaz naturel au monde” derrière la Russie, précise le groupe.

La Norvège est actuellement le troisième exportateur mondial de gaz derrière la Russie et le Canada.

Via le Langeled, le plus long gazoduc sous-marin du monde –1.200 km–, Ormen Lange approvisionnera le marché britannique, dont il couvrira 20% des besoins.

Ses exportations pourront atteindre 70 millions de mètres cubes de gaz et 50.000 barils de condensats (pétrole léger) par jour.
http://starbucker.wordpress.com/category/gaz/
Dernière modification par Environnement2100 le 05 déc. 2007, 17:10, modifié 1 fois.
Trop de mépris entraîne des méprises - Phyvette, ca 2007.

Avatar de l’utilisateur
Environnement2100
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 2489
Inscription : 18 mai 2006, 23:35
Localisation : Paris
Contact :

Message par Environnement2100 » 05 déc. 2007, 17:09

Moscou va investir 93 milliards de dollars dans l’exploitation du gaz sibérien septembre 12, 2007

Le projet, concocté par Gazprom, a été approuvé cette semaine par le ministère de l’Energie. Il alimentera l’Asie dont la demande croît rapidement, mais aussi le marché intérieur, par gazoducs et tankers.
La Russie a approuvé un programme d’exploitation des vastes champs gaziers de Sibérie portant sur 2.400 milliards de roubles (93 milliards de dollars soit 68 milliards d’euros) et la construction de capacités de stockage et de gazoducs. Moscou veut satisfaire les imposants besoins énergétiques russes mais aussi d’Asie.

Une partie du programme (1.300 milliards de roubles) sera investie dans la production et la transformation à l’horizon 2020, a indiqué Oleg Ivanov, numéro deux des programmes à long terme de la société pétrolière d’Etat Gazprom. Le ministère de l’énergie a approuvé ce projet concocté par Gazprom plus tôt dans la semaine.

La Russie prévoit de doubler sa production jusqu’à 27 milliards de mètres-cubes de gaz d’ici 2010 à l’est de la Russie, puis plus que la tripler (85 millions de mètres cubes) d’ici 2015, et enfin la porter à 150 milliards de mètres cubes d’ici 2020, selon les données fournies par le ministère. La Russie , plus grand fournisseur d’énergie (pétrole et gaz), veut utiliser les ressources des champs de l’Est afin de donner un coup de fouet à sa croissance. Le gouvernement prévoit d’utiliser des gazoducs traversant la Sibérie acheminant l’énergie vers les marchés asiatiques, Chine en tête, deuxième plus gros consommateur énergétique. Moscou compte bien y renforcer par la même occasion l’influence économique et politique russe.
http://starbucker.wordpress.com/category/gaz/
Trop de mépris entraîne des méprises - Phyvette, ca 2007.

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 97926
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Message par energy_isere » 18 déc. 2007, 19:10

Holland to get first liquid gas terminal

Tuesday 18 December 2007

Natural gas company Gasunie and tanker storage firm Vopak announced on Tuesday that they have made a final decision to go ahead with a €800m investment to build the country’s first liquid gas terminal.


The terminal will be located in Rotterdam and means that natural gas can be imported by ship. At present natural gas can only be transported to the Netherlands by pipeline from Norway and Russia.

The terminal means that gas can also be imported from north Africa and the Middle East from 2011 when the new terminal is due to be operational.


© DutchNews.nl
et dire que la Hollande était exportateur de Gaz il y a encore pas si longtemps :roll:

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 97926
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Message par energy_isere » 20 déc. 2007, 19:14

Accord sur le gazoduc de la Caspienne, Moscou renforcé vis-à-vis de l'Europe

Un accord sur la construction d'un gazoduc allant de la mer Caspienne à la Russie, qui renforcera encore la position de Moscou dans l'approvisionnement en gaz de l'Europe, a été signé jeudi au Kremlin entre la Russie, le Kazakhstan et le Turkménistan.

Le président Vladimir Poutine, présent à la signature avec son homologue kazakh Noursoultan Nazarbaïev, s'est félicité de la prochaine construction de ce gazoduc qui selon lui "renforcera la sécurité énergétique en Europe".

"La création de cette nouvelle artère énergétique permettra des livraisons à long terme et en grande quantité à nos partenaires. C'est une nouvelle contribution importante de notre pays au renforcement de la sécurité énergétique en Europe", a-t-il déclaré.

Ce projet, qui permet à Moscou de renforcer sa position de quasi-monopole sur les exportations de gaz turkmène, fait justement craindre une augmentation de la dépendance énergétique de l'Europe face à la Russie, alors qu'elle cherche précisément à la réduire.

Aucun détail n'a filtré sur les engagements respectifs de la Russie, du Kazakhstan et du Turkménistan, et notamment leurs investissements dans ces gigantesques travaux.

Avant la cérémonie, le ministre russe de l'Industrie et de l'Energie Viktor (bien Viktor) Khristenko a seulement précisé que le gazoduc, qui doit être construit sur la rive orientale de la mer Caspienne, devrait être inauguré avant la fin 2010 et acheminer 20 milliards de m3 de gaz par an.

"Le volume prévu dans le contrat est de 20 milliards de m3 de gaz par an. Mais ce chiffre pourra être revu à la hausse", a-t-il déclaré à un groupe de journalistes.

Le 12 mai dernier, les présidents des trois pays réunis au Turkménistan avaient donné leur feu vert formel à ce projet, entré jeudi dans sa phase pratique avec ce nouvel accord précisant les conditions de la construction.

"Ce n'est pas bon pour l'Europe", avait alors réagi le secrétaire américain à l'Energie Samuel Bodman, jugeant que "l'Europe doit diversifier ses sources d'approvisionnement énergétique".

Le principal but de ce gazoduc est d'"augmenter la capacité d'exportation de gaz d'Asie centrale vers l'Europe", mais aussi de répliquer aux plans occidentaux de voies alternatives à la Russie pour mettre la main sur les précieuses réserves de la Caspienne, écrit jeudi le journal économique Kommersant.

L'Occident cherche en effet à convaincre les autorités turkmènes de construire sous la mer Caspienne un gazoduc contournant la Russie, pour livrer son gaz directement aux Européens au prix du marché au lieu de continuer à le vendre à prix bradé au géant russe Gazprom.

"Les Etats d'Asie centrale prennent de plus en plus conscience de leur position sur la carte énergétique mondiale et vont de plus en plus jouer sur les oppositions entre les Etats-Unis, l'Union européenne et la Russie", analyse Kommersant.

Et jeudi, le Turkménistan a avancé sa carte russe en lâchant du lest sur ce projet qui aurait dû être finalisé dès septembre.

Le retard était dû aux négociations difficiles entre la Russie et le Turkménistan sur le prix des exportations de gaz turkmène vers la Russie, souligne Kommersant.

Le Turkménistan, qui vend l'essentiel de sa production gazière au géant russe Gazprom pour 100 dollars les 1.000 m3, réclamait en effet une hausse du tarif, la Russie exportant ensuite ce gaz vers l'Europe deux fois plus cher.

Le président turkmène, Gourbangouly Berdymoukhamedov, n'a pas fait le déplacement à Moscou pour la signature de cet accord. Mais M. Poutine a insisté sur la bonne coopération avec le Turkménistan, appelant son homologue au téléphone devant les caméras de télévision.

Boursoram^

Répondre