Areva NP réfléchit à un accroissement de ses capacités de production
La demande mondiale d'énergie nucléaire, en forte extension, rend l'usine de Châlon-sur-Saône insuffisante. Plusieurs scénarios sont envisagés.
"Nous pensons construire une nouvelle usine quelque part dans le monde car nous savons que nous aurons à augmenter notre capacité de production", indique Luc Oursel, patron d'Areva NP, interrogé par l'agence Bloomberg, aujourd'hui, lors de la conférence annuelle de la World Nuclear Association.
Contacté par latribune.fr, Areva souligne que, au vu des anticipations actuelles du marché nucléaire, en forte croissance prévisible, la question de capacités de production complémentaires va se poser. Les installations de l'usine de Châlon-sur-Marne pourraient se révéler insuffisantes. Cette usine est spécialisée dans la construction de cuves de réacteurs, de générateurs et des composants associés. Areva est en train de mener ce travail prospectif d'analyse.
Plusieurs solutions pourraient alors être envisagées: une extension des capacités de l'usine de Châlon, la création d'un nouveau site, l'appel à la sous-traitance et des partenariats avec des producteurs étrangers.
Areva NP, filiale d'Areva à 66% et de Siemens (34%), est le leader mondial dans la conception et la construction de centrales nucléaires, la fourniture de combustible et les services de maintenance et de modernisation.
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Echos
SourceNicolas Sarkozy l'a souvent dit, il souhaite voir émerger un acteur puissant dans le domaine du nucléaire. Officiellement, pour cela, toutes les options sont ouvertes. Mais en pratique, s'il faut en croire Les Echos, c'est toujours l'option d'un rapprochement Areva-Alstom qui tient la corde.
Selon le journal économique, à la demande de l'Elysée, un groupe de travail a été constitué pour plancher sur l'avenir du groupe nucléaire Areva. Le cabinet de conseil McKinsey et la banque HSBC auraient été officiellement missionnés autour de l'Agence des participations de l'Etat (APE). Un scénario serait aujourd'hui clairement privilégié : celui d'une une fusion pure et simple Areva-Alstom, les activités du nouvel ensemble étant filialisées par métier.
Les questions en suspens
Dans sa note consacrée à l'ouverture du capital d'Areva, le Commissariat à l'Energie Atomique (CEA), principal actionnaire du groupe, envisageait cette hypothèse, rappelle le journal économique. Dans ce schéma, le holding de tête serait détenu à un peu plus de 30% par le CEA, à 5% par l'Etat et à 26% par Bouygues, premier actionnaire d'Alstom.
Si cette hypothèse d'un rapprochement Areva-Alstom semble donc privilégiée, elle n'en pose pas moins de nombreuses questions auxquelles il faudra apporter des réponses. Celle par exemple du rôle de l'Allemand Siemens. Fin juillet, les spéculations avaient repris avec l'annonce par l'hebdomadaire économique de Düsseldorf, WirtshaftsWoche, que Nicolas Sarkozy souhaitait un rachat par l'Etat français de la part (34%) détenue par Siemens dans Areva NP, la filiale d'Areva chargée de la construction des réacteurs nucléaires, notamment de l'EPR. Une hypothèse que l'Elysée avait refusé de commenter. Lundi, lors de sa rencontre avec Nicolas Sarkozy, la chancelière Angela Merkel s'est dite pour la poursuite du partenariat industriel.
Car au-delà de Siemens, se pose la question des attitudes respectives de Paris et de Berlin face au nucléaire : lundi, le président français a lancé ainsi lundi un appel appuyé à l'Allemagne à revenir à une politique énergétique incluant, à côté des énergies renouvelables, l'option nucléaire, à laquelle le gouvernement allemand de coalition a pourtant renoncé. Des questions se posent aussi, dans cette hypothèse d'un rapprochement Areva-Alstom, sur les rôles à venir d'EDF ou de Total. Ou encore sur la sécurisation des activités sensibles avec le rôle accru du secteur privé. Peut-on, par exemple, laisser une entreprise privée gérer l'usine de retraitement de La Hague ?

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Re: Echos
Areva: contrat de 100 ME avec la Chine, un 2ème attendu
Areva Dongfang, filiale d'Areva, a annoncé avoir reçu une lettre d'intention pour la fourniture de 18 pompes primaires destinées à l'électricien chinois CNPEC. Le montant total du contrat s'élève à plus de 100 millions d'euros. Le géant français du nucléaire indique qu' 'une autre commande de même type' pourrait être signée, sans apporter plus de précisions.
Le groupe indique que la fabrication des pompes devrait commencer courant 2008 pour une livraison échelonnée entre 2010 et 2012. En outre, ces infrastructures équiperont des centrales de 2ème génération de 1000 MW dans les provinces du Fujian et du Liaoning.
La direction indique que ce contrat 'illustre la capacité d'Areva à collaborer efficacement avec l'industrie nucléaire chinoise, qu'il s'agisse de la conception de centrales, de la fabrication de composants majeurs ou de la fourniture de services nucléaires'.
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Areva signe un protocole d'accord avec le Maroc
MARRAKECH (Reuters) - Le groupe français Areva a signé un protocole d'accord avec l'Office chérifien des phosphates pour une coopération "en matière de recherches dans le domaine de l'extraction de l'uranium à partir de l'acide phosphatique", a annoncé l'Elysée dans un communiqué.
C'est la PDG d'Areva, Anne Lauvergeon, qui a signé pour le groupe français ce protocole d'accord en présence du président Nicolas Sarkozy et du roi du Maroc, Mohammed VI, au palais royal du souverain à Marrakech.
"C'est le premier accord commercial dans ce domaine au Maroc", fait-on valoir dans l'entourage du président français. "Il va permettre de développer la coopération avec le Maroc dans le domaine du nucléaire civil. Un choix stratégique a été fait d'une coopération dans la durée entre la France et le Maroc."
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Signe des temps de l'après-pétrole : on préfère rater des ventes de Rafale pour mieux vendre des TGV et acheter des gisements d'uranium.
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il faut rappeler que les phosphtaes peuvent contenir de l' Uranium, mais en trés faible concentrations.
trouvé ici : http://www.sahara-occidental.com/pages/ ... /page1.htm
Comme quoi AREVA connait bien le probléme de la ressource en Uranium.
Est ce qu' on peut dire que les phosphates sont à l' Uranium ce que les sables bitumineux du Canada sont pour le pétrole ?
Il semblerait d' aprés cette source (en Anglais) : http://www.wise-uranium.org/purec.html que le Maroc soit LE pays des phosphates à Uranium.
Les 2/3 des reserves mondiale de ce type sont au Maroc !

Par ailleurs les phosphates bruts renferment, outre du phosphore, raison de leur exploitation, différents corps simples. Parmi ceux-ci, l’uranium accompagne la plupart du temps les phosphates sédimentaires quelle que soit leur localisation géographique. Bien qu’étant présent à faible dose, quelques centaines de ppm (partie par million), l’uranium des phosphates peut être récupéré à l’occasion de la fabrication d’acide phosphorique (H3PO4). Cette récupération est apparue économiquement rentable depuis une vingtaine d’années. Ainsi, en 1980, 12% de l’uranium utilisé dans le monde provenait du traitement des phosphates (http://www.sfc.fr).
trouvé ici : http://www.sahara-occidental.com/pages/ ... /page1.htm
Comme quoi AREVA connait bien le probléme de la ressource en Uranium.
Est ce qu' on peut dire que les phosphates sont à l' Uranium ce que les sables bitumineux du Canada sont pour le pétrole ?

Il semblerait d' aprés cette source (en Anglais) : http://www.wise-uranium.org/purec.html que le Maroc soit LE pays des phosphates à Uranium.
Les 2/3 des reserves mondiale de ce type sont au Maroc !

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http://www.lejdd.fr/cmc/scanner/economi ... html?popupCentrafrique: Areva contraint de négocier ?
Le président centrafricain explique dans un entretien à Jeune Afrique vouloir négocier un accord avec le français Areva au sujet d'une mine d'uranium, dont le groupe nucléaire a fait l'acquisition en s'emparant de la société UraMin, qui possédait le site. Le gouvernement de la République Centrafricaine justifie sa position en s'appuyant sur l'accord signé avec UraMin, stipulant qu'en cas de cession, les autorités devaient être consultées sur la propriété de la mine. Le président François Bozizé se dit prêt à aller en justice, mais "je ne crois pas que cela soit dans l'intérêt de ce groupe", ajoute-t-il.
On parlais déjà de cette affaire fin septembre, début novembre:
http://www.centrafrique-presse.com/inde ... 4294300dd2[/quote]Après Uramin racheté par Areva dans des conditions que Bozizé et son neveu Sylvain Ndoutingaï désapprouvent parce qu’ils les jugent « irrégulières », Bozizé a fait aussi venir des Australiens.
Il a en effet reçu courant septembre à Bangui un groupe australien venu aussi pour l’uranium de Bakouma. Les travaux d’exploration in situ de ce groupe est même prévu pour démarrer dans six mois selon la déclaration faite par le chef de la délégation australienne à l’issue de son entretien avec Bozizé et diffusée sur les antennes de la radio nationale.
Selon les confrères de La Lettre du Continent dans leur n° 525 du 27 septembre, « En rachetant fin juillet le groupe canadien Uramin, Areva a hérité du gisement d’uranium de Bakouma découvert par le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) français en 1947.
Exploité ensuite par le Cogema (reprise par Areva) dans des conditions écologiques critiquées aujourd’hui par les Centrafricains, le gisement de Bakouma avait été abandonné par le groupe. Les inondations gênaient une exploitation rentable. La flambée des cours de l’uranium a, à l’évidence, changé la donne économique.
En reprenant Uramin, Areva récupère bien le permis d’exploration de Bakouma mais pas d’exploitation…C’est ce second permis que le groupe nucléaire français va payer au prix fort ! « Cette opération de rachat est irrégulière au regard des dispositions légales centrafricaines et des clauses contractuelles », a déjà lancé le porte-parole du gouvernement Aurélien Simplice Zingas. Immédiatement, le vice-président d’Areva, Olivier Mallet, s’est rendu à Bangui, le week-end du 15 septembre. Vendredi 21 septembre, c’était Zéphyrin Diabré, le « monsieur Afrique » du groupe, qui était dans le bureau du chef de l’Etat. »
En créant tant de difficultés à Areva, Bozizé et son indéboulonnable neveu, ministre des mines, font monter les enchères pour s’en mettre plein les poches, procédé auquel ils avaient déjà eu recours avec Uramin et qui leur a permis d’obtenir 20 millions US dollars. Or ce pactole qui a permis à Bozizé d’acheter beaucoup d’armes de guerre représente presque la totalité des actions de l’Etat centrafricain dans Uramin soit environ 8 %. Sylvain Ndoutingaï a même voulu faire partie du conseil d’administration d’Uramin Centrafrique.
Voilà la principale raison pour laquelle le rachat d’Uramin par Areva n’arrange pas Bozizé et son neveu. Tout porte donc à croire que si Areva leur faisait d’intéressantes propositions de dessous de table, ils finiront par céder et lui fiche la paix.
Aux dernières nouvelles, c’est dans cette direction qu’une recherche de règlement avec Areva devrait tendre, selon les affirmations de Jeune Afrique du 23 septembre dernier. Quand on leur parle « transparence » comme le font Areva et le quai d’Orsay, Bozizé et son neveu voient rouge.
Bakuma, c'est 15000 tonnes d'uranium à 0,23% (1 an et demi de consommation française).
- jimfells
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Bon ca chauffe ici
Sarko, euh pardon, l'état, veut découper le CEA en filliales qui appartiendraient à des grands groupes privés (SUEZ, AREVA) ou rattachés à d'autres instituts (Inserm, Cnrs, etc..).
Le pire : il est prévu de donner (comme dot ?) l'ensemble des connaissances sur les Gen4 à Suez et Areva sans contreparties finacières
(c'est pas choquant pour Areva, sachant qu'Areva a participé à ce savoir faire).
.
Des news dès que j'en sais plus.

Sarko, euh pardon, l'état, veut découper le CEA en filliales qui appartiendraient à des grands groupes privés (SUEZ, AREVA) ou rattachés à d'autres instituts (Inserm, Cnrs, etc..).
Le pire : il est prévu de donner (comme dot ?) l'ensemble des connaissances sur les Gen4 à Suez et Areva sans contreparties finacières

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- energy_isere
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Si l'Allemagne sort du nucléaire, la France menace de rompre le partenariat de Siemens avec Areva
LE MONDE | 13.11.07 |
Alors que de l'Elysée aux entreprises, toutes les parties impliquées réfléchissent à la réorganisation de la filière nucléaire en France, Christine Lagarde a mis en garde le partenaire allemand d'Areva, lundi 12 novembre : "Un partenariat avec Siemens perd de son intérêt si l'Allemagne ferme son territoire à l'industrie nucléaire", a déclaré la ministre de l'économie au Handelsblatt.
Détenue à 66 % par Areva et à 34 % par Siemens, l'entreprise commune, qui résulte de l'union de Framatome et de Siemens KWU en 2000, fabrique des réacteurs nucléaires et notamment l'EPR en Finlande. Nicolas Sarkozy avait déjà fait comprendre à la chancelière Angela Merkel qu'en fermant sa dernière centrale en 2020, l'Allemagne perdrait toute légitimité industrielle dans le nucléaire. Et son fleuron Siemens avec elle. "Franchement, vous imaginez Mme Merkel vendre le nucléaire à l'étranger alors qu'elle y a renoncé chez elle ?", explique un patron français. George W. Bush, Vladimir Poutine et Nicolas Sarkozy, qui soutiennent le nucléaire dans leurs pays, semblent de fait mieux armés pour le promouvoir.
Areva dispose, d'ici à 2011, d'une option d'achat sur la part de Siemens dans la filiale commune. Mais le groupe allemand "entend rester actionnaire" d'Areva NP et aurait demandé à Mme Merkel de défendre ses intérêts. Ce dossier risque donc, après d'autres, d'envenimer les relations franco-allemandes.
Pour Paris, la sortie de Siemens est sans doute une condition sine qua non de la restructuration du nucléaire français qu'entend mener M. Sarkozy. Le chef de l'Etat veut donner à cette industrie (Areva, EDF, Alstom) "les moyens de se développer" et d'affronter la concurrence sans précédent qui se profile.
Areva a beau être encore numéro un mondial du secteur et actif sur toute la filière (mines d'uranium, combustible, réacteurs, retraitement des déchets), il ne réalise que 7 milliards d'euros de son chiffre d'affaires (sur 11 milliards) dans le nucléaire. Dès sa création, en 2001, sa présidente, Anne Lauvergeon, avait pour objectif d'ouvrir le capital du groupe, qui doit investir près de 15 milliards d'ici à 2012. Sans compter des besoins de financement pour de futures acquisitions.
La relance de l'industrie nucléaire dans le monde nécessite "une approche stratégique différente", analyse Alain Bugat, administrateur général du Commissariat à l'énergie atomique (CEA), actionnaire à 79 % d'Areva. Et notamment, un rapprochement capitalistique avec un grand partenaire industriel.
AUTRES SCÉNARIOS
Tous les scénarios sont encore sur la table, mais la fusion avec le groupe Alstom (turbines et matériels ferroviaires), paraît aujourd'hui la plus probable. Et Bruxelles s'opposerait sans doute à la cohabitation Alstom-Siemens au sein d'Areva : les deux groupes sont des leaders mondiaux dans le domaine des turbines pour centrales.
La fusion Alstom-Areva est défendue par Patrick Kron, PDG d'Alstom, et le premier actionnaire de cette société (30 %), le groupe de BTP Bouygues, qui veut s'imposer dans ce secteur. Pour l'heure, M. Kron ne voit pas l'intérêt de "s'enfermer dans un calendrier contraignant". Ni Bouygues ni Alstom n'ont encore mandaté de banque conseil, contrairement à l'Agence des participations de l'Etat (HSBC et le consultant McKinsey), à Areva (Calyon et Lazare) et au CEA (Goldman Sachs).
M. Kron, qui a noué des liens avec M. Sarkozy depuis le sauvetage d'Alstom en 2004, défend à l'Elysée la constitution d'un grand groupe français face aux géants General Electric, Toshiba-Westinghouse ou Siemens. Ce nouvel ensemble aurait une taille (40 milliards de capitalisation boursière) et un portefeuille de clients potentiels plus importants. Dans ce schéma, Bouygues apporterait sa compétence reconnue dans les grands projets de génie civil, comme le prouve le choix du groupe (avec Vinci) pour construire le nouveau sarcophage de Tchernobyl (Ukraine). Des discussions avec d'autres acteurs, comme Mitsubishi, pourraient aussi avoir lieu après le rapprochement Alstom-Areva.
Chez Areva, les détracteurs de ce schéma sont nombreux - même si Mme Lauvergeon se dit prête à des partenariats. Ils assurent qu'elle ne dégagera pas de moyens supplémentaires pour le nouveau groupe.
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Le CEA veut se débarrasser de sa participation dans Areva pour financer ses activités (dont le démantèlement de ses propres installations) - information publiée puis aussitôt démentie sur le site des Echos vendredi soir - et voilà que Total sort du bois :
Les Echos a écrit :Tout est possible. Interrogé sur les intentions de Total quant à une éventuelle prise de participation dans le groupe nucléaire Areva, le patron du pétrolier français Christophe de Margerie a répondu : "peut-être". Et de préciser : "Ce qui nous intéresse surtout, c'est de faire des investissements comme opérateur plutôt que faire des investissements financiers minoritaires".
Le PDG de Total s'exprimait lors d'un dîner à Pékin, dîner auquel participait également son homologue d'Areva, Anne Lauvergeon, qui doit signer un important contrat en Chine lundi. Les deux dirigeants accompagnent le président Nicolas Sarkozy qui est en Chine pour une visite officielle de trois jours. Le gouvernement français réfléchit à une recomposition du capital d'Areva dont la privatisation avait été annulée par Jacques Chirac en 2005.
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Faut bien qu'ils se reconvertissentLo a écrit :Bientôt total vantera les mérites climatiques du nucléaire.![]()
C'est ce qui s'appelle faire feu de tout bois.

Sinon, les actionnaires vont gronder très fort et le PDG va devoir se tirer avec seulement 20 millions d'Euros de prime de départ ( le pauvre )


Il n'y a aucune corrélation entre l'état de putréfaction d'une discussion et la réussite du vote.
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Areva signe en Chine un contrat historique malgré ses déboires en Finlande
Le groupe français Areva a remporté lundi en Chine le plus gros contrat de l'histoire du nucléaire civil, un an après son revers dans ce pays face à l'américain Westinghouse et malgré ses déboires en Finlande.
Pour 8 milliards d'euros, Areva a vendu à l'électricien chinois CGNPC deux réacteurs nucléaires de troisième génération ( EPR , European Pressurised water Reactors), plus puissants que les réacteurs construits dans les années 80, avec le combustible uranium et les services nécessaires pour les faire fonctionner.
Le contrat sera en partie libellé en euros, ce qui permettra à Areva de limiter les risques de change.
Les réacteurs seront réalisés à Taishan, près de Hong Kong, dans le Guangdong par une société d'ingénierie commune, qui reste à créer.
Le partenariat prévoit aussi, en aval, des "études de faisabilité" pour la construction d'une usine de traitement-recyclage de l'uranium usé. Ce projet est évalué à 15 milliards d'euros, selon Areva.
CGNPC (China Guangdong Nuclear Power Company) a obtenu de son côté de pouvoir acheter 35% de la production des mines d'uranium du canadien Uramin, racheté cet été par Areva et présent dans trois pays africains, l'Afrique du Sud, la Namibie et la République centrafricaine.
L'électricien chinois, partenaire historique d'Areva et d'EDF dans ce pays, exploite les centrales de deuxième génération de Daya Bay et Ling Ao (sud), à la construction desquelles Areva et EDF ont participé dans les années 80 et 90.
Mais les discussions avec Pékin ont été ardues. Areva s'est d'abord fait souffler, à la mi-décembre 2006, un contrat de plusieurs milliards de dollars par l'américano-japonais Westinghouse pour la construction en Chine de quatre réacteurs de 1.000 mégawatts chacun.
Cette fois, le groupe français souligne avoir conclu un contrat "plus large" que son concurrent, car il comprend le combustible et Areva reste partenaire de la construction, contrairement à Westinghouse.
Mais selon une source proche du dossier, Areva a dû renoncer à vendre ses EPR "clés en mains", sur le modèle du chantier finlandais, CGNPC préférant qu'Areva intervienne comme simple fournisseur des îlots, comme à Flamanville (Manche).
L'architecte de la centrale abritant ces réacteurs sera CGNPC, en partenariat avec EDF, ce dernier prenant un tiers d'une coentreprise pour construire et exploiter ces réacteurs.
Un dernier accroc a eu lieu fin juillet. Alors que la ministre de l'Economie Christine Lagarde s'apprêtait à partir en Chine pour la lettre d'intention, le partenaire chinois avait alors changé le lieu de construction des EPR, qui devaient initialement être érigés à Yangjiang, dans la même province.
Reste à savoir si les retards pris par le chantier du premier EPR en Finlande ont pesé dans ces négociations.
L'exploitation du premier EPR devrait démarrer en 2011 au lieu de mi-2009 comme prévu initialement, et a déjà obligé Areva à enregistrer des provisions qui ont freiné la croissance de ses résultats. En Chine, la mise en service est prévue pour 2014.
Le contrat chinois, qui s'appuie sur la technologie d'Areva et de son partenaire allemand Siemens, est "emblématique" de "l'ancrage nécessaire de Siemens chez Areva", estime un analyste de CM-CIC, alors que l'Elysée songe à refondre le capital d'Areva et que le gouvernement a évoqué une possible sortie de Siemens si l'Allemagne abandonnait le nucléaire.
La commande est aussi bienvenue au moment où Areva cherche à vendre son EPR aux Etats-Unis et à la Grande-Bretagne.
Boursoram^
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8 G€ pour 2 EPR.
Dans toutes les discussions d'oléocène, on parlait de 3G€ par EPR.
Ces EPR là seront construit en Chine, donc avec des réductions de coût pour une partie de la construction, mais c'est quand même 4G€ par EPR.
Ca a donc bien augmenté depuis qq temps
Pfff, faut corriger tous les calculs du coût du kWh nucléaire faits dans les discussions d'oléocène... Alors qu'avec un baril à 100$, la voiture électrique était sur le point de percer, si coût du nucléaire augmente aussi vite que le pétrole, c'est bien la peine.
Dans toutes les discussions d'oléocène, on parlait de 3G€ par EPR.
Ces EPR là seront construit en Chine, donc avec des réductions de coût pour une partie de la construction, mais c'est quand même 4G€ par EPR.
Ca a donc bien augmenté depuis qq temps

Pfff, faut corriger tous les calculs du coût du kWh nucléaire faits dans les discussions d'oléocène... Alors qu'avec un baril à 100$, la voiture électrique était sur le point de percer, si coût du nucléaire augmente aussi vite que le pétrole, c'est bien la peine.
