[Nucléaire] Le point sur les réacteurs de Génération 4

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jimfells
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Message par jimfells » 02 avr. 2007, 07:31

C'est exactement le graphique qui nous a été montré en conférence sur les Gen 4. L'ordonnée est la puissance électrique de l'ensemble du parc électronucléaire.

Pour rappel :
jimfells a écrit : Renouvellement en France à puissance installée constante (63 GWe)
• Schéma (Puissance installée en ordonnée, temps en abscisse) montrant le déclin du parc actuel et son remplacement progressif par la génération 3 puis 4, avec une jonction à puissance constante possible uniquement si prolongation au-delà des 40 ans des REP actuels.
• A noter / important : Rythme de construction retenu pour cette simulation : 2000MWe/an !

. ;)

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Tiennel
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Message par Tiennel » 08 mai 2007, 23:04

Futurs réacteurs : le Japon veut coopérer avec la France et les Etats-Unis

Un groupe d'étude représentant plusieurs ministères japonais, des industriels et des instituts de recherches a plaidé, dans un document publié mardi, pour une coopération du Japon avec la France et les Etats-Unis dans les techniques de futurs réacteurs nucléaires.
Ces experts, issus notamment des ministères de l'Industrie et de la Science ainsi que de la Fédération des compagnies d'électricité, estiment qu'un travail commun est nécessaire pour créer à partir des techniques japonaises des standards techniques internationaux dans le domaine des réacteurs à neutrons rapides (surrégénérateurs).
Cette recommandation a été formulée dans un rapport intermédiaire remis à l'Agence japonaise de l'énergie atomique portant sur les paliers de recherche à mettre en oeuvre pour la création d'un nouveau prototype de réacteur rapide.
Les membres du groupe d'étude souhaitent que la définition des spécifications précises du prototype intervienne aux alentours de 2010 et soit confirmée après différentes vérifications en 2015.
Le mois dernier, Tokyo a choisi de donner au géant de l'industrie lourde local Mitsubishi Heavy Industrie (MHI) le premier rôle dans le développement d'ici 2025 d'un tel prototype de nouvelle génération, sous la supervision de l'Agence japonaise de l'énergie atomique.
Le même groupe d'étude étudie également les questions liées au recyclage des déchets nucléaires pour la création de MOX, combustible constitué d'un mélange de plutonium et d'uranium utilisable dans ces futurs réacteurs rapides.
Les experts se penchent notamment sur les préparatifs de la construction d'une éventuelle deuxième usine de retraitement au Japon. La première usine, construite avec le groupe français Areva sur le modèle de La Hague, doit entrer en service sur le site de Rokkasho (nord) à la fin de cette année.
Areva entretient depuis plus de 20 ans des liens solides avec MHI dans le secteur nucléaire qui sont encore amenés à évoluer, selon la présidente d'Areva, Anne Lauvergeon.
En visite au Japon début avril, Mme Lauvergeon avait insisté sur les avantages de la coopération internationale pour faire progresser plus rapidement les recherches et profiter des meilleures technologies.
Ce groupe d'étude ne semble pas trop croire aux potentiel d'extraction de l'uranium depuis l'eau de mer :-P
Méfiez-vous des biais cognitifs

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Message par jimfells » 06 sept. 2007, 15:28

Et hop, comme par hasard, MHI et Aréva se rapprochent.
Comme c'est étonnant :-D !
.

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paradigme
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donc le problème est balayé d'un revers de main.

Message par paradigme » 06 sept. 2007, 23:36

Donc le problème est balayé d'un revers de main... effectivement le nucléaire lave plus blanc que blanc et il est possible que les petits français iront visiter la belle centrale atomique de génération III pour mieux avaler la pilule de la génération IV. On m'a fait le coup avec SuperPhénix !

Mais il serait tout de même utile d'avoir les infos sur le chantier finlandais de la première GIII. Et là rien n'est balayé d'un revers de main : ni le coté économique, ni le coté sécurité, ni le coté ressource (uranium) et en ce qui concerne le RC là encore tout n'est pas si blanc que cela... ça chauffe pas mal de millions de M3 d'eau un réacteur nucléaire... mais bon tout ça faut pas trop en parler, puisqu'on sait que ça n'émet pas de GES, mais ça fait permet de faire fonctionner pas mal de congelo et autre clim gros fournisseur de GES... chut !

Ce qui est certain c'est que le nucléaire demande une dictature car ses besoins sécuritaires, d'approvisionnement en uranium, de non divulgation des incidents et de "non prolifération" militaires demandent des gros bras comme Poutine ou autres gentils démocrates à la sauce chinoise voire française ;-)

Le nucléaire à prix le pouvoir en France... courbons l'échine pour éviter l'échafaud ;-)

Un site à ne pas voir, courage fuyons :
http://www.sortirdunucleaire.org/
Dernière modification par paradigme le 06 sept. 2007, 23:46, modifié 1 fois.

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Re: donc le problème est balayé d'un revers de main.

Message par energy_isere » 06 sept. 2007, 23:44

paradigme a écrit :... ça chauffe pas mal de millions de M3 d'eau un réacteur nucléaire... mais bon tout ça faut pas trop en parler.
Bof ! mauvais argument .
Si la centrale avec le meme nombre de megaWatt était au Charbon ou au Gaz cela chaufferait l' eau tout pareillement, parce que la technologie des turbines est la méme et le principe de Carnot s' applique pareillement.

Mais à la défaveur du Nucléaire lorsque l' eau est déja chaude en entrée (canicule) il devient difficile de ralentir la centrale nucléaire parce que la temperature maximum de sortie est réglementée (! les poissons et la vie aquatique).
Dans une centrale à combustible fossile "il suffit" de réduire la centrale , voire de l' arreter.

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paradigme
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Certes

Message par paradigme » 06 sept. 2007, 23:53

Certes, mais entre la peste et le choléra je choisis le changement de paradigme... c'est possible mais cela demande une métamorphose... j'y travaille, on n'y travaille -tous- un peu ici, non ?

th
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Re: donc le problème est balayé d'un revers de main.

Message par th » 07 sept. 2007, 00:00

energy_isere a écrit :Mais à la défaveur du Nucléaire lorsque l' eau est déja chaude en entrée (canicule) il devient difficile de ralentir la centrale nucléaire parce que la temperature maximum de sortie est réglementée (! les poissons et la vie aquatique). Dans une centrale à combustible fossile "il suffit" de réduire la centrale , voire de l' arreter.
D'apres ce que j'en sais, les exploitants des centrales sont eux aussi capables de régler la assez rapidement la puissance, de l'ordre de 10 MW par heures.

"the greatest shortcoming of the human race is our inability to understand the exponential function"- Bartlett.

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Re: donc le problème est balayé d'un revers de main.

Message par Thibaud » 07 sept. 2007, 07:37

th a écrit :... les exploitants des centrales sont eux aussi capables de régler assez rapidement la puissance, ...
Oui, leur réactivité ( sans jeux de mots ) aux problèmes est bien connue !

:-D

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Re: donc le problème est balayé d'un revers de main.

Message par GillesH38 » 07 sept. 2007, 07:40

th a écrit :
energy_isere a écrit :Mais à la défaveur du Nucléaire lorsque l' eau est déja chaude en entrée (canicule) il devient difficile de ralentir la centrale nucléaire parce que la temperature maximum de sortie est réglementée (! les poissons et la vie aquatique). Dans une centrale à combustible fossile "il suffit" de réduire la centrale , voire de l' arreter.
D'apres ce que j'en sais, les exploitants des centrales sont eux aussi capables de régler la assez rapidement la puissance, de l'ordre de 10 MW par heures.
- 1 % par heure, ce n'est pas assez rapide pour s'adapter aux pointes....ca varie bien plus vite que ça !
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".

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Re: donc le problème est balayé d'un revers de main.

Message par jimfells » 10 sept. 2007, 11:56

paradigme a écrit :Donc le problème est balayé d'un revers de main... effectivement le nucléaire lave plus blanc que blanc et il est possible que les petits français iront visiter la belle centrale atomique de génération III pour mieux avaler la pilule de la génération IV. On m'a fait le coup avec SuperPhénix !

Mais il serait tout de même utile d'avoir les infos sur le chantier finlandais de la première GIII. Et là rien n'est balayé d'un revers de main : ni le coté économique, ni le coté sécurité, ni le coté ressource (uranium) et en ce qui concerne le RC là encore tout n'est pas si blanc que cela... ça chauffe pas mal de millions de M3 d'eau un réacteur nucléaire... mais bon tout ça faut pas trop en parler, puisqu'on sait que ça n'émet pas de GES, mais ça fait permet de faire fonctionner pas mal de congelo et autre clim gros fournisseur de GES... chut !

Ce qui est certain c'est que le nucléaire demande une dictature car ses besoins sécuritaires, d'approvisionnement en uranium, de non divulgation des incidents et de "non prolifération" militaires demandent des gros bras comme Poutine ou autres gentils démocrates à la sauce chinoise voire française ;-)

Le nucléaire à prix le pouvoir en France... courbons l'échine pour éviter l'échafaud ;-)

Un site à ne pas voir, courage fuyons :
http://www.sortirdunucleaire.org/
C'est de la mauvaise foi.

C'est sûrment l'une des industrie les plus contrôlée, car sa survie dépend justement que le public ait confiance, ce qui passe (outre une excellente sûreté de fonctionnement) par une transparence importante.

Si tu veux connaître les incidents dont sont victimes les centrales, google est ton ami : et hop tu as le site de l'ASN :!:
Comme je suis sympa je te mets directement le lien vers la recherche d'incidents ;) :
http://www.asn.fr/sections/rubriquespri ... d-incident


En France, il y a séparation entre le contrôle et l'exploitation en ce qui concerne le nucléaire. Et Dieu sait que l'ASN est puissante.

Certaines autres industries seraient bien inspirées d'être autant contrôlées par les Drire. Mais voilà, la différence c'est que la Drire émett des avis, et c'est à l'exploitant de prendre les mesures nécessaires, donc s'il estime qu'il peut continuer à polluer, c'est sa responsabilité, et il l'assume... avec les conséquences que l'on connaît.

Un exemple que, ceux qui comme moi ont habité autours de l'étang de Berre peuvent comprendre :
http://www.drire.gouv.fr/paca/Communica ... 050224.pdf

Oh la belle indépendance : "les prélèvements d’air, réalisées par les pompiers du site de Lavéra " :lol:

Pour info, je vous laisse deviner qui est responsable des mesures de la qulité de l'air autours de cette grosse flaque d'eau polluée :
http://www.airfobep.org/

Dont voici la répartition des voix à l'assemblée générale :lol:
Oh la belle indépendance bis :
http://www.airfobep.org/gabpage.php?fic ... a13af9e1b2

.

Berthier
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Message par Berthier » 01 déc. 2007, 19:29

energy_isere a écrit :
Schlumpf a écrit :[MODE PUB WIKI ON]
un excellent article sur le nucléaire et son Pic Potentiellement Probable:

Energie nucléaire

Ben ouiévidemment excellent, c'est Gilles qui l'a écrit !
[MODE PUB WIKI OFF]
Il écrit :
Les réserves d'uranium 235 facilement accessibles représentent environ 80 années de consommation actuelle. Par exemple, le scénario tendanciel, optimisé et optimiste du Laboratoire de Physique Subatomique et de Cosmologie (LPSC) de l'Université de Grenoble prévoit que la demande ne pourra plus être satisfaite en 2085.
je pense qu'il conviendrait d'ajouter que ce scénario est dans le cadre d'une utilisation avec des centrales classiques sans surrégenération.

Car avec surrégéneration on peux multilier par 10 (c'est ca ?).
Non c'est pas ça, c'est plutôt un facteur 100 !

0,7% d'U 235 , 99% d'U238.
Superphénix avait un rendement de 41 % contre 30 % pour un REP.
L'U238 a été accumulé après un demi-siècle d'industrie nucléaire. Même pas besoin d'aller le chercher dans les mines. Il n'y a pas de problème de ressources avec les surgénérateurs. C'est pour cela que Corrine Lepage et les Verts ont voulu mettre fin à Superphénix, pour que la France reste dépendante d'un approvisionnement énergétique extérieur.

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Message par paradigme » 01 déc. 2007, 22:16

Ouai...


Risques d'accident et sécurité

Le risque de l'accident majeur est toujours possible, bien que très faible (un emballement du cœur du type de celui de la catastrophe de Tchernobyl est en effet improbable en raison de la réactivité négative du combustible)

La centrale contient cinq tonnes de plutonium et 5 000 tonnes de sodium liquide, qui s'enflamme spontanément au contact de l'air, et explose au contact de l'eau en produisant de l'hydrogène, lui-même extrêmement réactif. Par ailleurs, on ne sait toujours pas éteindre un feu de plus de quelques centaines de kilogrammes de sodium.

Dès 1976, un ingénieur d'EDF - J.P. Pharabod - déclare dans Sciences et Vie (n°703, avril 1976) qu'« il n'est pas déraisonnable de penser qu'un grave accident survenant à Superphénix pourrait tuer plus d'un million de personnes. » ce qui déclencha une vive polémique en France sur la sécurité de Superphénix.

Le 8 décembre 1990, une partie du toit de la salle des turbines s'est écroulée à cause de la neige, nécessitant de reconstruire la superstructure de la moitié du bâtiment. Le réacteur était arrêté ce jour-là.

Une des problématiques pour la sécurité est l'augmentation de la viscosité du fluide caloporteur (le sodium liquide) en cas de pollution mal maîtrisée.

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Message par GillesH38 » 02 déc. 2007, 09:44

dans l'état actuel de la planète, la surgénération ne peut pas etre envisagée à l'echelle mondiale, ele reviendrait a disséminer des milliers de tonnes de Pu a usage militaire aux 4 coins du monde. La surgénération Th-U233 (non utilisable pour des bombes) n'a pas encore été developpée à l'échelle industrielle. Et puis il faut arreter de faire le lien entre nucléaire et pétrole, ils ne servent pas à la meme chose : la France s'est equipée de façon quasi maximale en nucéaire, ça ne l'empechera pas de souffrir tout autant du PO ! (c'est plutot sur le gaz qu'on peut etre un peu mieux placé)
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".

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Message par hyperion » 02 déc. 2007, 11:05

(c'est plutot sur le gaz qu'on peut etre un peu mieux placé)
?
dans 1984, la novlangue; mais surtout la double pensée: la guerre c'est la paix, la liberté c'est l'esclavage, l'ignorance c'est la force, l'hcq c'est hautement toxique

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Message par rurbain » 02 déc. 2007, 14:50

paradigme a écrit :Ouai...


Risques d'accident et sécurité

Le risque de l'accident majeur est toujours possible, bien que très faible (un emballement du cœur du type de celui de la catastrophe de Tchernobyl est en effet improbable en raison de la réactivité négative du combustible)

La centrale contient cinq tonnes de plutonium et 5 000 tonnes de sodium liquide, qui s'enflamme spontanément au contact de l'air, et explose au contact de l'eau en produisant de l'hydrogène, lui-même extrêmement réactif. Par ailleurs, on ne sait toujours pas éteindre un feu de plus de quelques centaines de kilogrammes de sodium.

Dès 1976, un ingénieur d'EDF - J.P. Pharabod - déclare dans Sciences et Vie (n°703, avril 1976) qu'« il n'est pas déraisonnable de penser qu'un grave accident survenant à Superphénix pourrait tuer plus d'un million de personnes. » ce qui déclencha une vive polémique en France sur la sécurité de Superphénix.

Le 8 décembre 1990, une partie du toit de la salle des turbines s'est écroulée à cause de la neige, nécessitant de reconstruire la superstructure de la moitié du bâtiment. Le réacteur était arrêté ce jour-là.

Une des problématiques pour la sécurité est l'augmentation de la viscosité du fluide caloporteur (le sodium liquide) en cas de pollution mal maîtrisée.
Entre ce qui pourrait arriver en cas de pénurie grave d'énergie et ce qui pourrait arriver en cas d'accident nucléaire, mon choix est vite fait.
L' accident nucléaire est très peu probable et ne toucherait qu'une partie négligeable de la population.
Le manque d'énergie serait très vite beaucoup plus désastreux.

Alors reconstruire Superphénix, YES... ( On a d'ailleurs été les derniers des cons de le déconstruire. Ca va nous couter la peau des c**lles de remettre un réacteur en route. )
Il n'y a aucune corrélation entre l'état de putréfaction d'une discussion et la réussite du vote.
-+- MG in: Guide du Cabaliste Usenet - Du bon usage des AAD -+-

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