kercoz a écrit :
Ne retournons pas les problèmes : Il parait évident qu'en cas de crise , conserver aux villes leur population actuelle , m'imposera A MOI , un système de tendance dictatorial centralisé . C'est inéluctable .
En cas de crise telle que supposée dans ce fil, il manquera simplement à bouffer. D'où l'inexistence d'une solution pour la population urbaine. Même avec un modèle agraire, j'imagine mal qu'on puisse échapper à cette crise.
L'utilité du modèle urbain est que les campagnards peuvent obtenir, par leur travail, plus que simplement à manger et une maison, et que les citadins peuvent faire autre chose qu'uniquement se procurer à manger et où dormir. Ils peuvent produire d'autres trucs, comme de la culture, du confort, du loisir. Le type qui doit produire sa nourriture et construire sa maison. Il n'est pas sur qu'après ça, il veuille utiliser son temps restant à produire les richesses citées ci-dessus plutôt que profiter de son temps libre (s'il en a.)* D'où l'importance du partage des tâches : on se spécialise.
Mais cette spécialisation requiert qu'une personne puisse produire de la nourriture pour plusieurs autres. Est-ce que cette possibilité existe avec peu d'énergie? La réponse est oui. On avait déjà des villes avant le pétrole. Par contre, il faut noter que pour conserver nos libertés, il faudra des villes plus petites, puisqu'on peut s'attendre à ce que la quantité de nourriture que peu produire une personne seule diminue. Pire, la quantité de nourriture par surface diminuera, en absolu. Et là, il n'y a rien à faire, soit le plus fort mangera le premier et les plus faibles mourront, soit tout le monde aura faim. Le second est évidemment préférable, mais il requiert l'existence d'un état fort mais néanmoins à l'écoute du peuple, ou alors une utopie soixante-huitarde, où les gens deviendraient bons et généreux, par magie.
*(Il faut noter ici qu'il n'y a aucune obligation à chercher à produire ces choses. Moi je trouve ces choses plutôt cools, j'aime bien lire des livres, regarder des films et utiliser internet. D'où ma réflection pour maintenir un système qui permet de le faire (j'ai pas trop de crainte quand à l'existence ou non de la possibilité de survivre sans.))