[Automobiles] Pics de voitures en France

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Re: Pic voitures neuves en France en 2001

Message par Krom » 03 janv. 2008, 13:29

jimfells a écrit :
alain2908 a écrit :il faudra regarder les chiffres en détail.
la remontée de 2007 (3,6 %) doit beaucoup au mois de decembre et à l'anticipation des achats permettant de contourner le malus. (+21 % au mois de décembre pour le marché global comparé à décembre 2006, + 55% pour mercedes)
attendez vous à un mois de janvier catastrophique.
Je serai mort de rire que ce qui ressemble à notre gouvernement décide d'annualiser le bonus/malus :-D
L'anticipation aura alors été contre-productive. Et pan ! Un malus à payer tous les ans :lol:

.
Ahah, ce serait formidable. Le plus cool, c'est que c'est ce vers quoi on se dirige.

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Re: Pic voitures neuves en France en 2001

Message par rurbain » 03 janv. 2008, 15:49

Krom a écrit :
jimfells a écrit : Je serai mort de rire que ce qui ressemble à notre gouvernement décide d'annualiser le bonus/malus :-D
L'anticipation aura alors été contre-productive. Et pan ! Un malus à payer tous les ans :lol:

.
Ahah, ce serait formidable. Le plus cool, c'est que c'est ce vers quoi on se dirige.
Cool, Sarko va me filer des sous :mrgreen:
Il n'y a aucune corrélation entre l'état de putréfaction d'une discussion et la réussite du vote.
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Re:

Message par energy_isere » 19 avr. 2008, 14:09

Cinq fois plus de voitures à l'horizon 2050

Le Figaro 14/04/2008

La chronique de Jean-Pierre Robin

Le marché automobile a un bel avenir devant lui. Loin des interrogations sur les risques de voir la récession américaine contaminer les continents, les experts du Fonds monétaire international (FMI) annoncent que le parc mondial de voitures particulières va quintupler à l'horizon 2050. Il s'élève aujourd'hui à 600 millions de véhicules, se concentrant pour la plus grande part dans les pays «avancés», ce qu'on appelait autrefois les nations industrialisées. Aux États-Unis, pour mille personnes on compte un peu plus de 460 voitures et ce taux se situe autour de 400 dans les pays européens. Au milieu de ce siècle, pas moins de 2,9 milliards de véhicules seront en circulation, prévoit le FMI.

Cet accroissement de 2,3 milliards d'unités se réalisera principalement dans les pays émergents et en développement, dont la flotte auto augmentera de 1,9 milliard. La Chine et l'Inde seront les deux marchés les plus porteurs, avec des progressions de 500 et 330 millions respectivement. Si le FMI s'est lancé dans une telle étude de marketing, ce n'est pas pour aider les constructeurs à faire des plans sur la comète. Marcos Chamon et Paolo Mauro, les deux auteurs, ont une visée essentiellement environnementale. Leur travail («Rising Car Ownership in Emerging Economies : Implication for Climat Change») cherche à évaluer les implications sur le changement climatique de cette course à la motorisation.


Leur prévision repose sur un principe simple : «l'histoire économique suggère qu'au fur et à mesure que les gens s'enrichissent, ils recourent de plus en plus à des transports privés». On le constate depuis quelques années dans les pays émergents à forte croissance. Se fondant sur de multiples observations nationales, les économistes ont trouvé que les ménages envisagent d'acquérir un véhicule à partir du moment où leur revenu annuel dépasse le seuil de 5 000 dollars américains. À titre de comparaison, les Français disposent actuellement d'un revenu moyen de l'ordre de six à sept fois une telle somme. Outre cette corrélation entre croissance et motorisation, les experts s'appuient sur des enquêtes de terrain menées auprès de plusieurs dizaines de foyers en Chine et en Inde. Ces sondages corroborent la prévision macroéconomique, soulignent-ils en chiffrant ainsi à 2,9 milliards la flotte mondiale des quatre roues en 2050.

On se souviendra qu'un siècle plus tôt, en 1950, ce même parc n'était que de 53 millions, mais qu'en deux décennies il avait atteint 193 millions. La vague de motorisation accélérée des années 1960 avait d'ailleurs suscité un certain effroi en Europe. En 1963, Federico Fellini ouvrait son film emblématique, 8 ½, sur un plan montrant Marcello Mastroiani en train de suffoquer dans un embouteillage. Et en 1967, Jean-Luc Godard stigmatisait la société de consommation, avec ces files sans fin qui bloquent les autoroutes et gâchent le Week-End (titre de son long-métrage).

Ce n'est pas du cinéma d'avant-garde que nous prodiguent les experts du FMI, mais des chiffres sans fioritures portant sur le réchauffement climatique. Une peur dont personne n'avait même l'idée au milieu des années 1960 ! Se référant aux travaux du rapport Stern, qui évalue à 2,6 gigatonnes (2,6 milliards de tonnes) les émissions de dioxyde liées à la circulation automobile en 2000, ils estiment qu'elles s'établiront à 6,8 gigatonnes en 2050. Alors que la voiture était responsable de 6,1 % du total du CO2 polluant l'atmosphère au début de ce siècle, leur part représenterait 8,1 % en 2050. Or, entre-temps, l'ensemble des émissions, toutes origines confondues, aura doublé (de 42 à 84 gigatonnes). C'est dire la gravité du phénomène.


Certes, des progrès techniques ont d'ores et déjà permis de réduire sensiblement les émissions de gaz à effet de serre pour chaque litre de carburant consommé au cours des vingt-cinq dernières années. En clair, depuis les chocs de la décennie 1970, qui ont renchéri fortement les cours du pétrole et incité les constructeurs à améliorer leurs moteurs. Mais comme le poids moyen des véhicules a augmenté en parallèle, «le nombre moyen de kilomètres parcourus par litre de carburant» n'a pas changé, souligne le FMI. Il ne faut donc pas trop compter sur la technologie pour améliorer les bilans énergétiques et lutter contre le réchauffement climatique. Il sera indispensable de modifier les comportements et inciter les automobilistes à se montrer plus économes.


L'étude préconise ni plus ni moins un relèvement de la fiscalité dans les pays où elle reste très faible. Les taxes sur les carburants s'échelonnent actuellement de 0,4 dollar le gallon (de 3,785 litres) aux États-Unis à 3 dollars au Royaume-Uni. Voilà qui laisse de la marge. Par ailleurs, il serait faux de croire que les pays émergents ne sont pas conscients du problème. «Aujourd'hui, le parc de la Chine a en moyenne des normes techniques plus strictes que celles prévalant en Australie, au Canada et aux États-Unis, tout en étant moins rigoureuses qu'en Europe et au Japon», est-il rappelé. Mais ce ne sera pas suffisant. Il faudra trouver de nouvelles technologies, «tels le moteur hybride ou d'autres innovations que nous sommes incapables d'imaginer», prévient le FMI. L'abondance sera-t-elle un cauchemar ?

http://www.lefigaro.fr/societes-francai ... rizon-.php

"ou d'autres innovations que nous sommes incapables d'imaginer»"

mais si ! Réduction du poids des véhicules, petits véhicules bridés en puissance et en vitesse de pointe.
Tout ça on l' imagine dés à présent.

Encore heureux ils ont pas mentionné le véhicule à Hydrogéne.

Jean-Pierre Robin ne se pose pas une seconde la question de savoir si il y aura assez de carburant pour un tel parc automobile et à quel prix. :mrgreen:

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Re: Re:

Message par ticaribou » 19 avr. 2008, 14:41

energy_isere a écrit :
Cinq fois plus de voitures à l'horizon 2050

[...]

L'étude préconise ni plus ni moins un relèvement de la fiscalité dans les pays où elle reste très faible. Les taxes sur les carburants s'échelonnent actuellement de 0,4 dollar le gallon (de 3,785 litres) aux États-Unis à 3 dollars au Royaume-Uni. Voilà qui laisse de la marge. Par ailleurs, il serait faux de croire que les pays émergents ne sont pas conscients du problème. «Aujourd'hui, le parc de la Chine a en moyenne des normes techniques plus strictes que celles prévalant en Australie, au Canada et aux États-Unis, tout en étant moins rigoureuses qu'en Europe et au Japon», est-il rappelé. Mais ce ne sera pas suffisant. Il faudra trouver de nouvelles technologies, «tels le moteur hybride ou d'autres innovations que nous sommes incapables d'imaginer», prévient le FMI. L'abondance sera-t-elle un cauchemar ?

http://www.lefigaro.fr/societes-francai ... rizon-.php

"ou d'autres innovations que nous sommes incapables d'imaginer»"

mais si ! Réduction du poids des véhicules, petits véhicules bridés en puissance et en vitesse de pointe.
Tout ça on l' imagine dés à présent.

Encore heureux ils ont pas mentionné le véhicule à Hydrogéne.

Jean-Pierre Robin ne se pose pas une seconde la question de savoir si il y aura assez de carburant pour un tel parc automobile et à quel prix. :mrgreen:
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Re: Re:

Message par phyvette » 19 avr. 2008, 21:09

Jean-Pierre Robin a écrit :
Il s'élève aujourd'hui à 600 millions de véhicules
A la deuxième phase , une grosse erreur sur le présent .Aujourd'hui le parc automobile mondial dépasse les 850 millions de voitures .
Serait il plus perspicace concernant l'avenir ?
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Re: Re:

Message par sceptique » 19 avr. 2008, 23:33

"ou d'autres innovations que nous sommes incapables d'imaginer»"

mais si ! Réduction du poids des véhicules, petits véhicules bridés en puissance et en vitesse de pointe.
Tout ça on l' imagine dés à présent.

Encore heureux ils ont pas mentionné le véhicule à Hydrogéne.

Jean-Pierre Robin ne se pose pas une seconde la question de savoir si il y aura assez de carburant pour un tel parc automobile et à quel prix. :mrgreen:
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Pas vraiment. Ces karts sont loin d'être optimaux d'un point de vue aérodynamique.
Voir sur mon site qq exemples.

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Re:

Message par energy_isere » 19 mai 2008, 20:07

La Russie : le pays Européen à la plus forte croissance sur le marché automobile :
Ford va augmenter sa production en Russie

TURIN, Italie (Reuters) - Ford Motor a l'intention d'augmenter la production de son usine en Russie, pour construire environ 125.000 véhicules par an d'ici 2009, afin de satisfaire la demande qui ne fait que croître dans ce pays.

La demande est si forte et le potentiel du marché si grand en Russie que Ford envisage d'y construire une deuxième usine, a ajouté Jim Tetreault, un des dirigeants de Ford en Europe, interrogé par Reuters en marge d'une conférence sur l'automobile à Turin.
et :
PSA Peugeot Citroën s'associe avec Mitsubishi pour se développer en Russie

Le groupe automobile français PSA Peugeot Citroën et le japonais Mitsubishi Motors ont annoncé lundi la création d'une société commune pour la production de véhicules des trois marques en Russie, un marché très dynamique promis prochainement à la première place en Europe.

Les deux groupes vont produire ensemble des SUV (tous-terrains de loisirs) sous les trois marques et des véhicules de gamme moyenne pour Peugeot et Citroën, dans une usine qui va être construite à Kalouga (180 km au sud-ouest de Moscou).

La coentreprise, dont la création a été signée lundi, est détenue à 70% par PSA, qui assurera la responsabilité du management, et à 30% par Mitsubishi, a annoncé le patron du groupe français Christian Streiff.

L'investissement se situera entre 300 et 350 millions d'euros pour la part revenant à PSA, a-t-il indiqué, précisant que cela représentait 70% du tout, soit un montant total qui devrait être de 430 à 500 millions d'euros.

La première pierre de la future usine sera posée le 10 juin à Kalouga et le site commencera la production début 2011. L'usine emploiera 3.000 personnes.

La capacité de production sera en 2011 de 160.000 véhicules, dont 110.000 voitures de milieu de gamme et 50.000 4X4, a précisé M. Streiff. "A terme, notre objectif dans une deuxième phase est d'atteindre 300.000 véhicules par an", a-t-il ajouté, en précisant que l'usine sera "entièrement extensible".

PSA entend ainsi lancer "une grande offensive en Russie", qui est l'une de ses "zones de développement prioritaire", avec la Chine et le Mercosur, a expliqué le président de PSA.

Les véhicules de gamme moyenne représentent près de 50% des ventes en Russie, tandis que les 4X4 en sont l'un des segments "très porteurs".

Pour le patron de PSA, la Russie devrait devenir "très rapidement" le premier marché d'Europe. Christian Streiff estime que le marché russe va "très vite" dépasser les 3 millions de véhicules, "peut-être l'année prochaine", et continuer vers les 4 millions "à un horizon assez rapproché".

Les 160.000 véhicules produits à Kalouga dans un premier temps représenteront ainsi de 5 à 6% du marché russe et les 300.000 véhicules de la seconde phase quelque 7 à 8%.

La part de marché de PSA était en 2007 de 1,4% du marché russe (3,6% pour les seuls véhicules importés). Peugeot a doublé ses ventes au premier trimestre 2008 dans un marché en hausse de 30%, a souligné M. Streiff, tandis que Citroën "s'installe" avec la mise en place d'un réseau commercial.

L'entreprise commune est "un pas dans l'approfondissement de notre collaboration avec Mitsubishi", a encore dit Christian Streiff, en mettant l'accent sur la "complémentarité" entre les deux groupes. L'investissement commun permet d'"optimiser" le projet d'implantation de PSA dans le pays.

Le groupe français avait annoncé en décembre dernier avoir choisi le site de Kalouga pour son usine russe et l'accord a été signé fin janvier.

PSA Peugeot Citroën et Mitsubishi Motors ont déjà engagé en 2005 une coopération portant sur un 4X4 de loisirs pour le marché européen, construit par Mitsubishi et qui a été lancé en 2007.

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Re: Pic voitures neuves en France en 2001

Message par energy_isere » 22 mai 2008, 21:30

Le parc automobile français en hausse de 1% en 2007

Avec 37,03 millions de véhicules, le parc automobile français était en hausse de 1% au 1er janvier dernier par rapport à la situation au 1er janvier 2007, annonce jeudi le Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA).

Cette hausse s'inscrit dans l'évolution constatée en France depuis plusieurs années (+1% en 2006, +0,7% en 2005, +1,2% en 2004), précise le CCFA.

Au 1er janvier 2008, le parc automobile français se composait de 30,7 millions de voitures particulières (+1%), de 5,6 millions de véhicules utilitaires légers (inférieurs à cinq tonnes, +1,2%), et de 643.000 véhicules industriels (supérieurs à 5t, +0,3%). AP

Boursorama^
On est pas encore arrivé au "pic voiture" en France !

A noter que ceci n' est pas contradictoire avec un pic de vente de voiture neuve en 2001. Il suffit que le parc vieillisse. (moins de voitures qui sortent à la casse, que de voiture neuves qui entrent dans le parc).

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Voitures neuves : évolution du marché face au carburant cher

Message par energy_isere » 16 juin 2008, 19:43

Les tops et flops du marché

Il se passe des choses au sein du marché automobile français. Sous l'effet du renchérissement du prix du carburant et de l'instauration d'un système de bonus-malus "écologique", mais aussi sans doute parce que les effets de mode se renouvellent de plus en plus vite, des phénomènes de transfert s'organisent. Nombre d'automobilistes optent pour un modèle de catégorie inférieure, meilleur marché et à peine moins confortable.


Devenu trop banal, le monospace familial cède du terrain alors que le 4 × 4, après des années de progression, dégringole. Autant de mouvements de fond qui dessinent le nouveau paysage automobile français.

Petite revue des "flops" et des "tops".

LES FLOPS


Le 4 × 4 en panne.
Sale temps pour les 4 × 4, qui enregistrent, de janvier à mai, une dégringolade de 19 % de leurs ventes. Ce brusque déclin touche les gros modèles (les Hyundai Tucson et Santa Fe s'effondrent), mais aussi le Toyota Rav4, figure du 4 × 4 urbain "socialement acceptable" qui n'en est pourtant qu'au milieu de sa carrière. "Le "malus" écologique (de 200 à 2 600 euros) renforce la culpabilisation des acheteurs, qui, de plus, redoutent le rétablissement d'une vignette annuelle", souligne-t-on chez Toyota.

SOS monospaces.
En fait, ce sont toutes les grosses voitures qui souffrent. En particulier les grands monospaces, en chute de 40 % sur les cinq premiers mois de l'année à l'image de l'Espace de Renault, le roi (vieillissant) de la catégorie.

Les monospaces compacts
- la catégorie du Renault Scénic - pèsent encore 15 % du marché global, mais leurs immatriculations fondent de 3,6 %. Une érosion qui profite en partie aux breaks, catégorie peu populaire en France, mais qui a le vent en poupe.

Familiales en déclin.
La catégorie des berlines classiques était en disgrâce depuis longtemps, mais la chute s'accélère. En témoigne le démarrage laborieux de la nouvelle Renault Laguna, qui a pourtant pris la tête de la classe, et la dégradation des ventes de la Peugeot 407. BMW, qui progresse en particulier grâce à la Série 1, tire mieux son épingle du jeu que Mercedes et Audi.

Coupés et cabriolets en berne.
Faut-il y voir l'effet d'une sinistrose ambiante ou une conséquence du manque de nouveautés sur ce segment du marché ? Toujours est-il que, depuis le début de l'année, les voitures plaisir qu'incarnent les coupés et les cabriolets (en baisse respectivement de 18 % et de 20 %) ne font plus vraiment recette.

Les cas désespérés. Chaque marque traîne son boulet, un modèle qui ne parvient pas à plaire, malgré les ristournes proposées. Les constructeurs français ne dérogent pas à la règle. Au premier trimestre, seules 2 000 Peugeot 1007 ont trouvé preneur et pas plus de 344 Renault Vel Satis et 412 Citroën C6...


LES TOPS


Les petites en vedette.
La hausse du marché automobile (3,9 % de janvier à mai) tient essentiellement à l'explosion des ventes de petites voitures, stimulées par l'attribution d'un bonus de 200 à 1 000 euros selon les émissions de CO2. Renault hisse sa nouvelle Twingo à la sixième place des ventes et Smart (en progression de 55 % sur les cinq premiers mois de 2008) affiche des scores jamais vus.

Plébiscite rétro.
La nouvelle coqueluche des amateurs de jolies voitures est la Fiat 500, qui réinterprète avec bonheur la Cinquecento apparue en 1957. Depuis son lancement, il y a un an, plus de 100 000 unités ont été diffusées dont 13 000 en France. Délai de livraison : trois mois minimum.

Le succès de la petite italienne (dont le prix vient d'augmenter...)
s'inscrit dans le prolongement de la nouvelle Mini, réincarnation de l'Austin éponyme, dont la réussite commerciale s'est élargie avec l'arrivée, fin 2007, de l'original et raffiné break Clubman.

Ecologie et "low cost".
Un an avant l'arrivée d'une nouvelle génération, la Toyota Prius résiste et maintient ses ventes autour de 15 000 exemplaires annuels. Ce qui fait de la France le deuxième marché européen de ce modèle "hybride". Véritable best-seller depuis trois ans, la Logan - le modèle "bas coût" de Dacia - progresse de plus de 50 % malgré un léger recul en mai, imputable aux conséquences du mouvement de grève des ouvriers roumains.

Succès paradoxaux.
L'indéniable réussite du Citroën C4 Picasso (déjà 300 000 unités en un peu plus d'un an) contraste avec le désamour dont souffrent la plupart des monospaces. Son vaste toit en verre et son design moins "plan-plan" que la concurrence lui permettent de faire la différence.

De même, le vaste succès du Nissan Qashqai s'inscrit à contre-courant de la disgrâce des 4 × 4. Cette voiture vendue à plus de 80 % en version deux-roues motrices ne conserve que l'apparence d'un tout-terrain.

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[Automobiles] Les fabricants d'automobiles en difficultés

Message par Angelus68 » 19 juin 2008, 18:41

Un baril à 180 $ mettrait en danger le marché automobile
Selon le cabinet Arthur D. Little, cité dans Les Echos, on assisterait à une «révolution» dans le marché automobile si le baril de pétrole atteignait 180 dollars d'ici à 2012.
Quand Martin Winterkorn, le patron de Volkswagen, déclare : «l'avenir appartient à la voiture électrique», il n'oublie pas de préciser que, toutefois, «dans les prochaines années, nous n'allons pas passer outre le moteur essence et diesel». Car même un baril de brut aux alentours de150 dollars ne devrait pas constituer une menace pour le moteur à explosion. C'est, du moins, ce qu'affirme une étude du cabinet Arthur D. Little, citée dans Les Echos jeudi.

En revanche, le scenario se ternirait considérablement si le prix de l'or noire atteignait 180 dollars.

Le quotidien présente trois scénarii de l'étude : un baril à 130 dollars, à 150 dollars, et un dernier à 180 dollars à l'horizon 2012. Les deux premiers n'auraient que peu de conséquences pour les constructeurs automobiles. Avec un prix du pétrole proche des cours actuels, «la croissance des ventes dans les principaux marchés (Amérique du Nord, Europe, Chine, Japon et Brésil) serait de 15 % entre 2007 et 2012», avec une tendance à l'achat de petites et moyennes voitures grandissante «au fur et à mesure que l'on approche le seuil des 150 dollars».

C'est la troisième hypothèse qui plongerait le marché automobile mondial dans une «révolution», selon le cabinet conseil. En effet, avec un baril avoisinant les 180 dollars, les achats de voitures «sur les principaux marchés» reculeraient de 8 % par rapport aux niveaux de 2007, un repli qui toucherait en premier lieu les véhicules haut de gammes et les grandes berlines (autour de -30%).

Par ailleurs, même si avec la montée des préoccupations environnementales, les modèles à «zéro émission» de CO2, capables de fonctionner sans pétrole, sont très en vogue, Laurent Hartmann, responsable de l'automobile au bureau parisien du cabinet Arthur D. Little, a indiqué que «les nouvelles technologies (hybrides, électricité, gaz naturel comprimé...), ne devraient pas s'imposer» avant 2020.
http://www.lefigaro.fr/matieres-premier ... mobile.php
<< La décennie 2010-2020, c'est la décennie de tous les dangers. >>

Yves Cochet

http://www.youtube.com/watch?v=Ulxe1ie-vEY

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[Automobiles] Les fabricants d'automobiles en difficultés

Message par phyvette » 19 juin 2008, 23:34

Le Figaro a écrit :«la croissance des ventes dans les principaux marchés (Amérique du Nord, Europe, Chine, Japon et Brésil) serait de 15 % entre 2007 et 2012», avec une tendance à l'achat de petites et moyennes voitures grandissante «au fur et à mesure que l'on approche le seuil des 150 dollars».
Donc rien ne change , des petites et moyennes voitures grandissante , et s'alourdissantes , c'est la tendance actuelle , depuis 30 ans . :D
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Re: [Automobiles] Les fabricants d'automobiles en difficultés

Message par shadoko » 20 juin 2008, 07:27

0000000000
Dernière modification par shadoko le 02 sept. 2008, 21:49, modifié 1 fois.

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Re: Voitures neuves : évolution du marché face au carburant cher

Message par Alturiak » 20 juin 2008, 15:28

Un baril 50% plus cher que ce qu'il est actuellement aurait de telles consequences ? Pourquoi un seuil a ce niveau la precisement ?

Je ne sais pas si un baril 50% plus cher qu'aujourd'hui dissuaderait beaucoup (au point de voir effectivement un veritable seuil) les acheteurs de vehicules haut de gamme et de grosses berlines.

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Re: Voitures neuves : évolution du marché face au carburant cher

Message par GlobalWarmingFR » 21 juin 2008, 21:49

Alturiak a écrit :Je ne sais pas si un baril 50% plus cher qu'aujourd'hui dissuaderait beaucoup (au point de voir effectivement un veritable seuil) les acheteurs de vehicules haut de gamme et de grosses berlines.
Evidemment que non. Mais comme on est avant tout dans un problème quantitatif et pas qualitatif...

C'est pas la consommation des patrons du CAC40 qui pose problème. C'est celui du smicard qui se lève à 6h du matin et fait 50km/j pour aller travailler. Et socialement/moralement c'est assez bizzare. :? Mais ce ne sont que des chiffres, qui n'ont pas de jugement de valeur.

Ou autrement dit: Avec 30 millions de véhicules qui consomment 6l/100, ou 100 000 hummer qui consomment 25l/100.

Pour le même kilométrage, les 30 millions de travaileurs auront consommé au final 72x plus que les riches en hummer. Comme dirait Janco c'est le drame de cette histoire. :-#

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Re: Voitures neuves : évolution du marché face au carburant cher

Message par mrlargo » 23 juin 2008, 08:54

J'enfonce la porte ouverte.

Helas oui, dans la plupart des cas, le coeur des problématiques est bien dans la conso de masse (voir souvent chez les plus pauvres...) et pas dans les exeptions richissimes (en valeur absolue, on s'entend)

Mais, socialement, la masse n'acceptera de faire des efforts que si l'élite montre l'exemple.

Sinon, c'est la rébelion assurée.

A bon entendeur...
La différence entre l’amour et l’argent, c’est que si on partage son argent, il diminue, tandis que si on partage son amour, il augmente. L’idéal étant d’arriver à partager son amour avec quelqu’un qui a du pognon.
(Philippe Geluck)

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