
Détruire des "plantes" ça ne tue pas.
Faire pousser des OGM, peut-être.
Modérateurs : Rod, Modérateurs
Ca ne t'a pas empêché de dire cette connerieMadMax a écrit : Je t'attendais !![]()
Même transgèniques, les plantes sont vivantes...MadMax a écrit : Détruire des "plantes" ça ne tue pas.
Parce que CERTAINS OGM présentent des risquesMadMax a écrit : Faire pousser des OGM, peut-être.
Source?palf a écrit :95% (voir 100%) des OGM actuel
Une plante naturellement résistante à une maladie (évitant donc les traitements chimiques) n'est pas un mauvais OGM, tant qu'elle n'a pas d'effet nuisible sur la santé des consommateurs.palf a écrit : sont des plantes avec des résistances (soit à un insecticide, soit à un animal), il me semble qu'il s'agit bien la de mauvaise OGM.
Par hybridation, donc (on n'est pas dans le cas de plants stériles ou donnant des hybrides stériles)palf a écrit : Si les genes se répandent
Là, on a quoi comme problème? Il faut passer à autre chose qu'à des insecticides chimiquespalf a écrit : alors on risque d'obtenir une belle catastrophe (des mauvaises herbes résistantes aux insecticides,
Faut arrêter de lire Marvelpalf a écrit : des animaux qui mutent (adaptation accéléré) et donc qui risque d'être encore plus dangereux, tuer des animaux en aucun cas dangereux, ...)
Nierais-tu l'existence d'OGM en serres?palf a écrit : Cela est d'autant plus vrai qu'elle ne sont pas cultivé en milieu fermé. On joue donc bien à l'aprenti-sorcier.
De même que brûler des voitures pour lutter contre la pollution...palf a écrit : Dans ces conditions arraché ces plantes est bien un acte de désobéissance civique.
Je doit avouer que je ne sait plus ou j'ai entendu/lu cela.mahiahi a écrit :Source?palf a écrit :95% (voir 100%) des OGM actuel
Cela ne concerne pas les OGM actuelement testé en france.mahiahi a écrit :Une plante naturellement résistante à une maladie (évitant donc les traitements chimiques) n'est pas un mauvais OGM, tant qu'elle n'a pas d'effet nuisible sur la santé des consommateurs.palf a écrit : sont des plantes avec des résistances (soit à un insecticide, soit à un animal), il me semble qu'il s'agit bien la de mauvaise OGM.
Et-on sure à 100% que tous les hybrides seront stériles.mahiahi a écrit :Par hybridation, donc (on n'est pas dans le cas de plants stériles ou donnant des hybrides stériles)palf a écrit : Si les genes se répandent
Peu probable, mais potentielement catastrophique.mahiahi a écrit :Là, on a quoi comme problème? Il faut passer à autre chose qu'à des insecticides chimiquespalf a écrit : alors on risque d'obtenir une belle catastrophe (des mauvaises herbes résistantes aux insecticides,
Mais ce risque-là est peu probable.
...
Le risque serait alors que des mauvaises herbes acquièrent aussi cette résistance.
Non, et la résitance que l'on rajoute dans les plantes, ce n'est pas un pression nouvelle justement. Pression qui risque de provoquer l'apparition de parasites plus dredoutables surtout pour les cultures classiques.mahiahi a écrit :Les animaux s'adaptent à leur rythme à l'environnement, selon la pression : ça peut être rapide si leur peau est en jeu (les moustiques se sont adaptés au DDT en peu de temps), mais ce n'est pas le principe de la transgenèse qui va accélérer les chosespalf a écrit : des animaux qui mutent (adaptation accéléré) et donc qui risque d'être encore plus dangereux, tuer des animaux en aucun cas dangereux, ...)
Absolument pas. Mais c'est justement ceux qui ne sont pas cultivé en serres qui me dérange.mahiahi a écrit :Nierais-tu l'existence d'OGM en serres?palf a écrit : Cela est d'autant plus vrai qu'elle ne sont pas cultivé en milieu fermé. On joue donc bien à l'aprenti-sorcier.
Pas vraiment. Bruler une voiture ne changera rien et n'empechera pas le réchauffement et la pollution, c'est le monde de vie occidentale qu'il faut bruler si tu veut pousser l'analogie jusqu'au bout.mahiahi a écrit :De même que brûler des voitures pour lutter contre la pollution...palf a écrit : Dans ces conditions arraché ces plantes est bien un acte de désobéissance civique.
palf a écrit : sont des plantes avec des résistances (soit à un insecticide, soit à un animal), il me semble qu'il s'agit bien la de mauvaise OGM.
mahiahi a écrit : Une plante naturellement résistante à une maladie (évitant donc les traitements chimiques) n'est pas un mauvais OGM, tant qu'elle n'a pas d'effet nuisible sur la santé des consommateurs.
Ils ne le sont pas tous, même aucun d'entre eux, à part les grains "terminator" ; j'écrivais ceci car on a tendance à les accuser d'être stériles ET de contaminer la nature alentour (comme une maladie contagieuse, ce qui est impossible)palf a écrit : Cela ne concerne pas les OGM actuelement testé en france.
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Cela concerne les plantes transgéniques insecticides actuels... Le maïs Bt en aurait été une si le marqueur n'avait pas été un gène de resistance à un antibiotique.
Ceci dit, va jusqu'au bout de ton raisonnement : si les OGM que j'évoque ne te posent pas de problème, admets qu'ils ne sont pas tous mauvais.palf a écrit : Si les genes se répandentEt-on sure à 100% que tous les hybrides seront stériles.mahiahi a écrit : Par hybridation, donc (on n'est pas dans le cas de plants stériles ou donnant des hybrides stériles)
Je ne pense pas.
Là, on a quoi comme problème? Il faut passer à autre chose qu'à des insecticides chimiquespalf a écrit : alors on risque d'obtenir une belle catastrophe (des mauvaises herbes résistantes aux insecticides,
Les animaux s'adaptent à leur rythme à l'environnement, selon la pression : ça peut être rapide si leur peau est en jeu (les moustiques se sont adaptés au DDT en peu de temps), mais ce n'est pas le principe de la transgenèse qui va accélérer les chosespalf a écrit : des animaux qui mutent (adaptation accéléré) et donc qui risque d'être encore plus dangereux, tuer des animaux en aucun cas dangereux, ...)
Alors là, j'ai du mal à suivre : le maïs empoisonnant les papillons c'est tout à fait nouveau!palf a écrit : et la résitance que l'on rajoute dans les plantes, ce n'est pas un pression nouvelle justement.
C'est tout le contraire : la résistance a un coût métabolique et une variété... de chenilles, disons, résistante à une protéine insecticide sera désavantagée par rapport aux variétés "sensibles", donc elle ne pourra pas s'imposer au reste de la nature ; le pourrait-elle qu'elle serait d'ailleurs moins agressive (le coût métabolique se traduit par une mortalité plus forte, hors insecticide, une natalité plus faible et une résistance moindre aux autres facteurs de stress)mahiahi a écrit : Pression qui risque de provoquer l'apparition de parasites plus dredoutables surtout pour les cultures classiques.
Nierais-tu l'existence d'OGM en serres?palf a écrit : Cela est d'autant plus vrai qu'elle ne sont pas cultivé en milieu fermé. On joue donc bien à l'aprenti-sorcier.
De même que brûler des voitures pour lutter contre la pollution...[/quote]palf a écrit : Dans ces conditions arraché ces plantes est bien un acte de désobéissance civique.
Même chose pour les vandales : pourquoi ne débat-on pas?palf a écrit : Alors qu'arracher les plantes transgéniques peut provoquer un débat qui lui peut etre salutaire.
Les pour et les contre le moratoire sur les OGM
17 octobre 2005
A six semaines du vote sur le moratoire concernant le génie génétique, Greenpeace plaide pour le oui et un comité de parlementaires bourgeois pour le non.
Pour l'organisation écologiste, toute cohabitation entre plantes naturelles et plantes génétiquement modifiées est impossible. Dans l'autre camp, on parle de moratoire «superflu et trompeur».
«Il apparaît évident qu'une cohabitation entre OGM et cultures écologiques est impossible, même dans les grands espaces canadiens. Comment cela pourrait-il être le cas dans les petites exploitations de l'agriculture suisse?», écrit Greenpeace lundi.
L'organisation écologiste a fait venir un apiculteur et une conseillère bio du Canada, afin de raconter leurs expériences avec les cultures transgéniques.
«De plus en plus d'agriculteurs et d'apiculteurs sont confrontés à la brutale réalité de ne plus pouvoir garantir leurs produits bio, explique le premier nommé. Ils perdent de ce fait de plus en plus de contrats et de parts de marché, et de nombreuses exploitations disparaissent».
Dans le cas des producteurs de miel par exemple, les transferts de pollen se font sur de grandes distances. Les abeilles, avec leur rayon d'action de six bons kilomètres, ne se tiennent pas aux distances réglementaires.
Trop risqué
«Ce qui a été disséminé dans la nature y reste», rappelle Greenpeace. Selon l'organisation, les premières expériences faites en Amérique du Nord montrent que les cultures d'OGM ont des effets négatifs. Elles induisent de super mauvaises herbes contre lesquelles toute lutte est pratiquement impossible. D'où des épandages massifs d'herbicides, des récoltes et des semences contaminées et finalement des pertes de marchés.
Sans parler des risques sanitaires que pourraient courir les consommateurs d'aliments contenant des OGM. En l'absence d'études à long terme, ceux-ci sont actuellement impossibles à estimer,.
Greenpeace voit dans les expériences canadiennes un plaidoyer pour le oui à l'initiative dite «pour des aliments produits sans manipulations génétiques», qui sera soumise à votation populaires le 27 novembre et qui demande un moratoire de cinq ans.
L'organisation écologiste tient également à exprimer son refus clair de l'Ordonnance dite «sur la coexistence», qui est actuellement soumise à consultation. Pour Greenpeace, ce texte censé préparer le terrain aux cultures d'OGM en Suisse est inadmissible.
«La petite Suisse veut une agriculture écologique qui ouvre des parts de marché et permet aux agricultures et à l'environnement d'être gagnants», résume Bruno Heinzer de la campagne protection génétique de Greenpeace.
«Superflu et trompeur»
Dans l'autre camp, un comité de 104 parlementaires fédéraux de droite et du centre-droit est sorti du bois lundi pour combattre l'initiative, jugeant le moratoire «superflu et trompeur».
Pour le député Hermann Weyeneth, de l'Union démocratique du centre (UDC, droite dure), co-président du comité, les partisans de l'initiative ne sont «pas honnêtes».
Ils prétendent interdire l'utilisation d'organismes génétiquement modifiés (OGM) dans l'agriculture pendant cinq ans. Mais en fait, ils visent une interdiction totale. Et ceci malgré le refus exprimé par le peuple en juin 1998, argumente l'agriculteur bernois.
OGM importés
Pour Hermann Weyeneth, «l'initiative est trompeuse», puisque même en cas d'acceptation, la Suisse ne sera pas exempte d'OGM. Le texte n'empêchera pas l'importation de produits issus de plantes génétiquement modifiées, comme des fourrages à base de maïs ou de soja.
Ainsi, «nous, les paysans suisses, serons mis sous tutelle et pénalisés une nouvelle fois par rapport à la concurrence étrangère», renchérit le député démocrate-chrétien Josef Leu (PDC/LU).
Quant aux consommateurs, ils n'ont pas non plus besoin d'un moratoire. Aujourd'hui déjà, l'obligation de déclarer les produits contenant des OGM leur permet de choisir librement ce qu'ils souhaitent acheter ou non.
L'initiative est superflue et constitue une «chicane politique inutile», estime quant à elle la députée radicale (centre-droit) Helen Leumann. La Suisse dispose déjà d'une des lois sur le génie génétique les plus strictes au monde et lors de l'examen de ce texte, le parlement a refusé d'y introduire un moratoire.
Danger pour la recherche
L'initiative mettrait la recherche en péril ajoute le secrétaire général du Parti libéral (droite) Christophe Berdat. Le moratoire de fait en vigueur en Europe entre 1999 et 2004 a considérablement affaibli la mobilisation des chercheurs européens en biotechnologies, au plan humain comme au plan financier.
En France, par exemple, le nombre d'essais d'OGM en champ a nettement diminué: la surface agricole consacrée aux recherches est passée de 385 hectares en 1999 à 7,2 hectares en 2004. Pendant ce temps, la Chine, l'Inde et les Etats-Unis investissent des milliards dans cette technologie d'avenir avertit Christophe Berdat.
tsr.ch avec swissinfo et les agences
Au passage, on dit "semence transgénique" : le "O" de "OGM" signifie "organisme", donc de la semence organisme, c'est pas français.n.g a écrit :Ce qui est fort dommage chez les OGM, que ce soit les méchants créés par les firmes agro-chimico-pharmaceutiques ou bien les gentils créés par des organismes de recherche publics, c'est que l'autonomie du cultivateur est perdue. Alors qu'il peut faire de la sélection et de la création variétale lui-même, voire même, en se faisant chier un peu, des hybrides F1 (fréquent pour le maïs par exemple), un cultivateur ne peut pas créer de semences OGM, il est donc obligatoirement dépendant de ceux qui lui en fournissent.
Ca serait absurde si c'était vrain.g a écrit : Et aussi, point important, pour ma part je trouve absurde que l'INRA fasse des recherches sur les OGM et rien sur l'agriculture bio et les méthodes agricoles permettant de régénérer les sols,
Hé hé! Là, c'est de la mauvaise foi : un OGM protégé contre un parasite va obligatoirement entrainer le surparasitisme des autres variétés...n.g a écrit : ce sont ces dernières qui devraient avoir la priorité. On peut imaginer un OGM parfait, résistant aux ravageurs sans désavantager les non-OGM par surparasitage,
Aucun ne synthétise de molécule chimiquen.g a écrit : ne synthétisant aucune molécule toxique pour l'homme,
Ca, c'était en cours d'expérimentation il y a quelques années : c'est peut-être faitn.g a écrit : qui ne serait pas conçu par rapport à un désherbant, qui serait peu exigeant en eau
Bigre! Tu n'as pas l'impression d'être exigeant?n.g a écrit : et
Faux, il existe des essences qui permettent de créer une litière à partir d'un sol nu (exemple : le bouleau)n.g a écrit : qui serait nutritionnellement super avantageux, et bien sur un sol érodé et minéralisé il ferait comme les collègues : que dalle.
Cf les autres domaines de recherche (on n'est pas obsessionnels, on recherche dans plusieurs directions)n.g a écrit : La priorité doit être la régénération de l'humus des sols, sans ça c'est à terme la mort assurée par famine.
Explique-moi comment on fait l'insertion d'un gène dans un génôme, que j'essaie dans mon jardinmahiahi a écrit :Comment çà, il ne peut pas créer de semence transgénique?
1999, c'est pas trop tôt, on ne peut pas dire qu'ils aient spontanément pris les devants (c'est un constat, pas un reproche). Dans tous les cas mieux vaut tard que jamais. J'avoue que mes sources sur la question datent de 1994, donc je n'étais pas au courant, merci pour l'info.www.inra.fr/actualites/Agribio/ab14a21.pdf a écrit :Mais d’une évolution salutaire des esprits à des décisions de fond, la route était encore longue. Certes, la première prise en compte de l’Agriculture biologique dans une politique de recherche date des Etats généraux du développement agricole (1982), dont l’une des retombées a été en 1983-84 le programme de recherche D M D R (Diversification des modèles de développement rural). Celui-ci a initié les premières mesures officielles de soutien à la recherche sur l’Agriculture biologique, qui venait d’être reconnue. Mais dans le même temps, à l’I N R A, si l’on tolérait que certains chercheurs se lancent dans de tels projets, on leur faisait aussi comprendre que c’était à leurs risques et périls.
L’accroissement de la demande des consommateurs, le succès commercial de l’Agriculture biologique et l’édification de dispositifs institutionnels solides (règlements et cahiers des charges Commission Agriculture biologique, 1983 ; Section Agriculture biologique de la Commission nationale des labels et des certifications, 1988 ; certification obligatoire, 1993) ont achevé de légitimer l’Agriculture biologique et ont justifié le lancement du plan de développement du ministère de l’Agriculture. Ce secteur devenait dès lors pour les chercheurs un domaine d’étude légitime, les réflexions menées en 1999 au sein de l’I N R A accomplissant la mutation et ouvrant la voie à des projets officiellement soutenus.
Cela ne constitue-t-il pas un argument en défaveur des OGM de ce type? Cela pose une contrainte artificielle à un voisin qui aurait des cultures non-OGM et qui ne demanderait rien à personne. Et cette contrainte est bien plus forte dans le cas d'un OGM résistant à un ravageur que dans le cas d'une variété résistante aux ravageurs sélectionnée de façon habituelle, du fait que la différence de concentration dans les tissus de la (des) molécule(s) responsable(s) de la résistance au ravageur est largement plus importante entre OGM et variété classique, qu'entre variété résistante et variété classique, parce-qu'on inclut un gène codant pour une protéine non produite naturellement au lieu de favoriser la synthèse naturelle d'une molécule (j'aime bien faire des phrases longues).mahiahi a écrit :Hé hé! Là, c'est de la mauvaise foi : un OGM protégé contre un parasite va obligatoirement entrainer le surparasitisme des autres variétés...
Donc si j'ai un voisin qui cultive des OGM résistants aux ravageurs, je n'ai plus qu'à déménager de façon que les parasites de son champ n'aient pas accès au mien. Cool.mahiahi a écrit :Faux si la population de parasites ne peut accéder aux autres champs : sa population se stabilise au point d'équilibre avec les ressources disponibles localement
Là je ne faisais que décrire un OGM idéal, je ne sais pas s'il en existe un qui combine toutes ces qualités, mais si c'était le cas ça serait chouette.mahiahi a écrit :Et au fond, tu demandes çà car tu refuses la culture d'OGM [...] Bigre! Tu n'as pas l'impression d'être exigeant?
C'est comme çà qu'on voit que tu les refuses : tu vas réclamer toujours plus de garanties afin de n'être jamais satisfait.
Tout est chimique, mon chermahiahi a écrit :Aucun ne synthétise de molécule chimiquec'est forcement biologique
Je sais, et heureusement qu'il en existe d'ailleurs, ce que je voulais dire c'est qu'un OGM n'est pas plus avantageux qu'une variété classique sur un sol minéralisé, et qu'à mon sens les recherches et applications de régénération des sols devraient être plus développées, car il y a urgence dans ce domaine. Par ailleurs je serais curieux de connaître quelle part du budget et des effectifs de l'INRA est affectée à ce thème de recherche, si ça trouve c'est bien plus que ce que j'imagine.mahiahi a écrit :il existe des essences qui permettent de créer une litière à partir d'un sol nu (exemple : le bouleau)